Questions cours 1 Flashcards
Pourquoi, selon Aristote, l’exercice de l’autorité domestique par un père ne peut se comparer à l’exercice de la justice?
La justice politique peut s’exercer uniquement entre les citoyens , tout comme les lois qui régissent exclusivement ces relations. Les enfants étant considéré comme la propriété de leur père, la justice ne se mêle pas de cela parce que ce serait de s’occuper d’un conflit interne à une seule personne. C’est de la justice au sens métaphorique.
Aristote établi, au sens de la justice politique, une distinction entre ce qui est naturel et ce qui est conventionnel. Quelle est-elle?
Ce qui est naturel est ce qui ne change pas et qui est considéré comme juste indépendamment de l’opinion. Il a la même importance partout et tout le temps, c’est une norme universelle. Ce qui est conventionnel est est ce qui pourrait être totalement différent de ce qu’il est, mais prend son importance lorsqu’il est établi et doit être respecté. Les normes sont établies en fonction des valeurs.
Parmi les actes injustes, Aristote différencie l’injustice de la faute et de la malchance. Comment définit-il l’injustice dans ce contexte? Pourquoi n’est-elle pas nécessairement le fait d’une personne injuste?
L’injustice est le fait de produire du tort en ayant conscience de ce que l’on fait, mais sans avoir préalablement réfléchi sur nos actes. Elle n’est pas nécessairement le fait d’une personne injuste, car l’injustice n’est pas préméditée, alors que quelqu’un d’injuste va causer du tort à la suite d’une réflexion, il agit injustement.
Parmi les différents gradés et corps militaire romain, les peregrini semblent avoir été affectés au rôle de police secrète. De quelles façons remplissaient-ils cette tâche?
Ils devaient appliquer les ordres les plus délicats du souverain, comme l’exécution des gêneurs. Or, la majorité des inculpés se suicidaient avant. Ils faisaient aussi de l’espionnage. Comme ils étaient chargés d’aller chercher du blé pour l’armée, ils rapportaient à leur supérieurs ce qu’ils entendaient dans les fermes et les tavernes
Pour assurer la surveillance de l’Empire et y garder la paix, l’armée romaine met en place deux types d’installations. Nommez et distinguez ces installations.
- Stationes: Un poste de police qui contrôle un carrefour ou une portion de route. Les soldats, gradés, y sont placés de manière permanente avant d’être remplacés. Le but de ces installations était de rechercher des brigands ou esclaves en fuite.
- Burgi: Assure aussi la sécurité des voyageurs, mais est construite sous l’architecture militaire.et peut donc aussi s’occuper des routes maritimes et empêcher le retour de la piraterie.
Selon Arlette Lebigre, qu’est-ce qui limitait l’arbitraire de la justice privée des seigneurs? De quelle façon.
La pratique du droit coutumier. Le seigneur ne juge pas à son gré et selon des lois qu’il a lui-même écrit. La coutume est une pratique commune et elle s’impose à tous. De plus, la justice pénale est livrée en public, sous le contrôle de la collectivité, l’accusé ayant droit au jugements par les pairs.
La première étape franchie par les rois Capétiens pour devenir Roi justicier fut celle de Roi arbitre. Donnez deux facteurs qui ont aidé les rois capétiens à développer ce pouvoir d’arbitre.
Il y a présence de conflits et de guerres privées entre les seigneurs. Pour répondre à cela, le roi offrait son pouvoir d’arbitrage et en est même venu à s’associer à l’Église. Seuls les seigneurs les plus faibles ont acceptés l’offre d’arbitrage, mais au même moment, les Capétiens ont réussi à étendre leur possession territoriales. Ainsi, leur domaine s’agrandit, tout comme l’aire d’application de la justice.
Exception faite de l’Église, il semble que l’autorité grandissante du roi de France en matière criminelle n’ait pas provoqué de protestations de la part des juges seigneuriaux et des villes. Pourquoi?
Les juges seigneuriaux préfèrent les causes civiles car elles sont moins risquées et rapportent gros. Pour ce qui est des villes, puisqu’elles connaissent de grandes difficultés politiques et financières, elles n’ont d’autres choix que de demander au roi de résoudre leurs conflits internes.
Benoit Garnot mentionne une innovation dans l’aménagement des villes bourguignonnes qui a un impact sur les possibilités de passage à l’acte criminel. Quelle est cette innovation et comment est-elle limitée?
L’installation de dispositif d’éclairage dans les rues. Elle est limitée par la durée de celle-ci. Dépendamment des villes, on éteint les lumières vers une heure du matin ou une heure après le levé de la lune, bien qu’il fasse encore noir.
Lorsqu’il traite de l’attitude de la société face à la violence, Garnot souligne les différences entre la violence mesurée et la violence excessive. En ce qui à trait à leur réaction, quelle est la différence entre ces deux niveaux?
Mesurée: La communauté ne réagit pas beaucoup. Elle considère ces violences comme étant un simple dérapage, un excès, et elles sont admissibles car elles ne sont pas menaçantes et ne s’en prennent pas aux valeurs considérées comme fondamentales. Elles sont rarement dénoncées ou portées en justice, on la traite en passant par des pratiques infrajudiciaires.
Excessive: Représentent une menace et s’en prennent aux valeurs fondamentales pour la vie en communautés. On les dénonce, les porte en justice et on élimine l’individu dangereux.
L’auteur mentionne que la violence, telle qu’elle se présente dans la société bourguignonne du 18e siècle, peut être apprivoisée par les individus. Qu’est-ce que cela signifie?
La violence n’est plus incontrôlable. Elle est traitée et régulée par les individus et on peut la reconnaître, la prévoir et s’en servir pour parvenir à nos fins.
