Qualité du modèle expérimental et conditions d’hébergement Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’expérimentation animale ?

A

L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d’un organisme et sa réponse à divers facteurs ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l’innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l’Homme.

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2
Q

Pourquoi utiliser les animaux ?

A
  • Faire progresser les connaissances scientifiques
  • Comme modèles d’études d’une maladie
  • Pour développer et tester des formes potentielles de traitement
  • Pour garantir la sécurité des personnes, des animaux et de
    l’environnement.
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3
Q

Que peut-on dire de l’acceptation sociale de l’utilisation des nimaux en science ?

A

Elle varie, en 2014 50% de la population aux US était contre

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4
Q

Comment est-ce que Pasteur avait utilisé les moutons dans le cadre de l’étude de la maladie au charbon ?

A

Il a pris du sang d’un mouton atteint du charbon, l’a mis dans des conditions ou la bactérie pouvait proliférer et l’a injecté à un mouton sain pour voir s’il allait développer la maladie lui aussi. En effet, la maladie du hcarbon est causée par une bactérie et le second mouton l’a développé aussi.

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5
Q

Quelle découverte ont fait Sir Frederick Banting et Dr. Charles Best ?

A

Il retirait le pancréas des chiens pour leur induire le diabète pour comprendre la maladie. Il arrivaient à garder les animaux en vie grâce à des extraits de diabète.

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6
Q

Qu’est-ce qui s’est passé en 1996 avec la brebis Dolly ?

A

Premier clonage

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7
Q

Qu’est-ce qui s’est passé en 2002 avec la souris ?

A

Le séquençage du génome de la souris

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8
Q

Qu’est-ce qu’un modèle spontané ou naturel ?

A

Modèles animaux chez lesquels des maladies ou des affections d’origine naturelle sont identiques à celles que l’on retrouve chez l’humain (p. ex, le diabète et l’arthrite)

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9
Q

Qu’est-ce qu’un modèle expérimental ?

A

Modèles animaux chez lesquels le chercheur reproduit expérimentalement une affection ou une
maladie (p. ex, le cancer ou un accident vasculaire cérébral).

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10
Q

Qu’est-ce qu’un modèle génétiquement modifié ?

A

Modèles animaux dont le code génétique a été manipulé pour provoquer la maladie ou l’affection

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11
Q

Qu’est-ce qu”un modèle négatif ?

A

Modèles animaux qui sont résistants à une affection ou à une maladie donnée

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12
Q

Qu’est-ce qu’un modèle orphelin ?

A

Modèles animaux présentant des affections pour lesquelles il n’existe pas d’équivalent chez l’humain

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13
Q

Qu’est-ce que l’hétérocéphale, ses caractéristiques ?

A

Aussi appelé rat-taupe nu.
* vivent jusqu’à 30 ans
* Résistance à l’hypoxie et à l’hypercapnie
* Résistance au cancer
* Ne ressent pas la douleur
* Animal eusocial

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14
Q

Quel est le modèle naturel pour la maladie d’Alzheimer ?

A

Le dégu du Chili

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15
Q

Quelles sont les déclarations de principes régissant la recherche sur les animaux ?

A

«Il faut éviter de soumettre les animaux à des souffrances ou à des angoisses inutiles. La technique d’expérimentation doit leur assurer toute la protection possible, qu’il s’agisse de recherche, d’enseignement ou de techniques d’expérimentation; …»

Le bien-être, en ce qui concerne les animaux, comporte deux composantes : une physique et l’autre comportementale. Le bien-être physique se manifeste par un état de santé excellent alors que le bien-être comportemental est celui que l’on considère comme normal pour une espèce et une souche animales données qui ne présentent aucun comportement anormal.

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16
Q

Quels sont les 3 R ?

A

Remplacement, réduction, raffinement

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17
Q

Qu’est-ce que le remplacement ?

A

Solutions autres que l’emploi d’animaux ou utilisation d’animaux ayant une sensibilité moindre

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18
Q

Qu’est-ce que la réduction ?

A

Utilisation de modèles animaux appropriés en quantités suffisantes afin de réduire les variations et le nombre d’animaux requis

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19
Q

Qu’est-ce que le raffinement ?

A

Modification des procédés d’entretien ou d’expérimentation pour diminuer la douleur et la détresse et améliorer le bienêtre de l’animal

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20
Q

Que sont les 3 S ?

A

Good science, good sense and good sensibilities

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21
Q

Qu’est-ce que le good science ?

A

“Les expériences doivent être conçues pour réduire l’effet des sources de variation incontrôlables [et] pour permettre l’utilisation de techniques efficaces dans leur analyse”

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22
Q

Qu’est-ce que le good Sense ?

A

“Il faut certainement garder à l’esprit le risque que le modèle
« correct » ne figure pas parmi ceux qui sont envisagés » * Se demander si l’utilisation des animaux est valide, traduisible et justifiée, et si oui, comment les animaux doivent être utilisés * échelonnement des doses, voies d’administration * prise en compte du comportement et de la biologie de l’espèce étudiée”

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23
Q

Qu’est-ce que le good sensibilities ?

A

Capacité à réagir ou à être affecté par les émotions et les événements * “Anthropomorphisme critique” * Devrait réduire la souffrance contingente, ainsi que celle causée par les procédures * Culture de soins

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24
Q

Quels sont les animaux les plus utilisés en science ?

A

Souris, rats, poissons

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25
Q

Combien d’animaux ont été utilisés au Canada en 2023 ?

A

3,3 milions

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26
Q

Qu’est-ce qu’il faut considéré lorsque l’on choisit notre modèle animal ? (5)

A
  • L’espèce, la race ou la souche
  • Le modèle animal
  • La qualité de l’animal disponible (statut génétique et de santé)
  • Les conditions d’hébergement nécessaires
  • Les manipulations qui seront effectuées
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27
Q

Quelle caractéristique des naimaux faut-il considérer ? (9)

A
  • génétiques : animal consanguin, non consanguin, mutant, modifié par génie
    génétique…
  • biologiques : âge, poids, reproduction…
  • microbiologiques : immuno-incompétent, gnotobiotique…
  • physiologiques : pression sanguine, glycémie…
  • comportementales : nocturne, grégaire…
  • psychologiques : peur, anxiété, nervosité
  • environnementales (épigénétique)
  • La littérature sur l’animal
  • L’expérience que le personnel a avec l’animal
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28
Q

À quel type de modèle appartient le rat-taupe-nu ?

A

Négatif

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29
Q

Pourquoi est-ce que l’on utilise des modèles animaux ? (4)

A

On utilise des modèles animaux quand la recherche ne peut pas être faite sur des
humains pour des raisons pratiques ou éthiques.
On utilise des modèles pour :
* Développer de nouveaux médicaments.
* Évaluer la toxicité de composés ou de médicaments.
* Étudier la fonction des gènes.
* Étudier les processus biologiques, physiologiques ou patho-physiologiques.

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30
Q

Quels caractéristiques doit possédé l’animal pour être un bon modèle ?

A

*Le même phénotype que celui de la maladie étudiée
*La même cause
*Une pathophysiologie similaire
*La même réponse au traitement

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31
Q

En qoi les modèles animaux sont très spécifiques à un champ d’étude particulier ? Exemple

A

Par exemple, les souches de souris qui développent des lésions tumorales, un diabète ou une maladie neurologique seront très utiles pour l’étude de ces maladies, mais elles seront inutiles en toxicologie où on travaille avec des souches qui vivent longtemps.

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32
Q

Qu’est-ce que l’injection de EAE chez la souris permet de faire ?

A

Avoir un modèle de sclérose en plaque

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33
Q

Est-il possible d’induire des maladies via le stress social ?

A

Oui, il est possible d’induire la dépression chez la souris en enfermant une souris aggressive avec une souris normale. La souris aggressive va attaquer la souris normale et celle-ci va devenir dépressive.

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34
Q

Qu’est-ce qu’un virus oncolytique ?

A

Induit la destruction de la cellule lors de l’infection, très efficace contre les cellules en prolifération comme les cellules cancéreuses

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35
Q

Quelle animal est utilisé pour évaluer la sétatose hépatique ?

A

Les oies utilisées pour faire du foie gras

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36
Q

Comment est-ce que les animaux sont utilisés dans l’étude du diabète ?

A

Souche de rat obèse qui développe le diabète de type II, induction du diabète de type I par streptozotocine (destruction des cellules beta), souris génétiquement modifiée

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37
Q

Quel type de souris sont utiliés dans la recherche ?

A

Des souches de souris consanguines

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38
Q

Comment est-ce que l’on produit une souche de souris consanguine ?

A
  • croisements frères - sœurs sur 20 générations
  • tous les individus de la colonie descendent d’ancêtres communs (un seul couple)
  • Les souches consanguines utilisées en recherche doivent être isogéniques i.e. tous les individus sont génétiquement identiques
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39
Q

Caractéristiques des souches consanguines (8) ?

A
  • La similarité génétique permet d’obtenir une uniformité dans le phénotype
  • Chaque souche a des caractéristiques uniques, lesquelles peuvent être intéressantes pour un projet de recherche en particulier
  • Certaines souches peuvent être utilisées comme modèle animal pour des maladies humaines (ex. diabète et le cancer)
  • Le génotypage d’un seul animal est suffisant pour génotyper toute la lignée
  • Les chercheurs accumulent des informations sur les caractéristiques des souches consanguines.
    La comparaison des résultats entre labos est facilitée
  • Les souches consanguines restent stables pour plusieurs générations (attention aux mutations qui peuvent apparaître dans les lignées séparées depuis plusieurs générations).
  • Si les animaux dérivent tous du même couple ancestral après 20 générations, tous les animaux sont génétiquement identiques (isogéniques, consanguins).
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40
Q

Vrai ou faux, chaque souche de souris a des caractéristiques spécifiques ?

A

Vrai

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41
Q

Est-ce que les souches non consaguines sont encore utilisées ?

A

Encore très utilisés : 33 % articles souris et 85 % articles rats répertoriés dans PubMed de janvier 2002- juillet 2005 impliquaient des animaux non consanguins.

42
Q

Quels sont les désavantages à utiliser des souris non consaguines ?

A

Les souches non consanguines sont génétiquement mal définies
Pas de système pour assurer la qualité génétique
Peu d’information sur leurs caractéristiques génétiques ou sur leur phénotype

43
Q

Vrai ou faux, avec des souris non consanguines il faut utiliser plus d’animaux pour obtenir des résultats significativement significatifs ?

44
Q

Quels domaines évite d’utiliser des souris non consanguines ?

A

Pharmacologie, toxicologie ou en recherche fondamentale

45
Q

Pourquoi est-ce que les souris consanguins sont utiles ?

A

Utiles pour l’identification de QTL et études génétiques

46
Q

En quoi est-ce que la souris se différencie de l’humain ? (4)

A

Sa taille;
Son rythme métabolique;
Son histoire de vie;
Sa diète, son microbiome, ses pathogènes;
Les différences associées à sa domestication.

47
Q

Quelle nouvelle technique inventée il y a plusieurs années va probablement prendre le dessus sur les autres méthodes de génie génétique pour la formation de souris génétiquement modifiées ?

A

CRISPR-Cas 9

48
Q

Quelles sont les trois stratégies de génie génétique pour obtenir des nouvelles souches de souris ? (3)

A
  • Gain d’une fonction : Le transgène surexprime une protéine endogène ou étrangère → nouveau phénotype
  • Perte de fonction : Expression d’une forme altérée d’une protéine → interfère ou bloque la fonction d’une protéine normale
  • Expression spatio-temporelle (gain/perte de fonction à un moent précis dans un tissu précis)
49
Q

Qu’est-ce que le knockout ?

A
  • Knockout : Mutation nulle/délétion pour étudier la fonction d’un gène.
50
Q

Qu’est-ce que le knockin ?

A

Mutation introduite pour étudier la fonction altérée d’un gène

51
Q

Qu’est-ce qu’une souris transgénique ?

A

Introduction d’un gèen étrangé

52
Q

Lire

A

Introduction de marqueur ou de gène rapporteur pour étudier dév. ou devenir des cellules : LacZ, luciférase, fluorescence.
Expression spatio-temporelle

53
Q

Sur quels aspects doit-on se concentrer pour améliorer la reproductibilité d’une étude sur les animaux ?

A

Procédures expérimentales, sur les animaux, hébergement (maintient du bien-être), taille des échantillons et la définition des résultats

54
Q

Lire les conclusions

A
  • Un modèle animal doit être adapté à l’étude proposée.
  • Les modèles animaux sont très spécifiques à un champ d’étude particulier.
  • Les modèles animaux sont créés (on ne les trouve pas par hasard !).
    Beaucoup de recherches sont consacrées au développement de modèles animaux.
  • On peut améliorer un modèle animal.
  • Le modèle animal utilisé doit être validé, on doit s’
    assurer qu
    ’il permettra de prédire la réponse chez l’humain.
55
Q

Qu’est-ce c’est des conditions d’hébergement ?

A

« Une animalerie doit être conçue de façon à faciliter la recherche impliquant des animaux et à minimiser les variables expérimentales tout en répondant aux besoins physiologiques, sociaux et comportementaux des animaux d’expérimentation. »

56
Q

Pourquoi est-ce qu’il est important que les animaux utilisés en recherche ne soit pas malades ? (4)

A
  • perte des animaux
  • perte des résultats expérimentaux ou résultats faussés
  • risques pour les gens qui travaillent avec ces animaux
  • perte de ressources
57
Q

Quels sont les trois types de maladie que les animaux peuvent développer ?

A
  • maladies spontanées
  • maladies induites par des agents pathogènes
  • maladies induites par les manipulations expérimentales
58
Q

Quel est un bon exemple d’agent pathogène qui ne provoque pas toujours de maladie clinique mais peut avoir des effets sur les
résultats expérimentaux ?

A

Virus LDV (lactic desydrogenase virus) retrouvé chez des souris cliniquement saines provoque une augmentation marquée de l’activité de plusieurs enzymes. Ce virus est un contaminant fréquent des tumeurs. Il faut ainsi réinterprété les résultats

59
Q

Qu’est-ce que le parovirus ?

A
  • Affecte de façon chronique la réponse immunitaire in vivo, les effets sont variables selon la souche et le tissu lymphoïde ex : MPV-1 potentialise le rejet de greffes de peau chez des souris BALB/c en altérant la réponse immunitaire dépendante des cellules T alors qu’on n’observe pas de rejet chez des souris C57BL/6 utilisées
    dans les même conditions expérimentales
    *Interfère avec études sur le cancer par ex : suppression tumorale démontrée ds hybridomes et lignées cellulaires de sarcomes.
60
Q

Que fait Helicobacter Hepaticus ?

A

Augmentation marquée de l’incidence de néoplasmes hépatiques. Au moins deux rapports où des études de carcinogénécité ont été invalidées à cause d’une infection par cette bactérie chez les souris

61
Q

Que sont les animaux sentinels ?

A

Ils reçoivent la litière souillée des autres animaux, leurs restes de nourriture et d’eau (une cage sentinel par cage

62
Q

À quelle fréquence est-ce que l’on test les sentienls au minimum ?

A

4 fois/an (Sérologie, PCR, bactériologie, parasitologie et nécropsie

63
Q

Qu’est-ce que l’on peut utiliser à la place d’animaux sentienls ?

A

Des animaux provenant directemetn de la colonie, mais il faut beaucoup d’animaux pour avoir un échantillon représentatif (et cela coûte cher, mais quand même moins que si il y a une contamination non détectée)

64
Q

Vrai ou faux, plusieurs espèces doivent être conditionnées avant de pouvoir être utilisées pour la recherche ?

A

Vrai, chien, chat, primates non-humains, grenouilles, les animaux sont mis en quarantaine

65
Q

Qu’est-ce qui se passe lors d’un condiionnement ?

A

*Examen vétérinaire
*Vaccination
*Traitements antiparasitaires
*Soins de base
*Bilan sanguin
*Traitement des conditions pathologiques

66
Q

Pourquoi est-ce qu’il y a de moins en moins de conditionnement des animaux ?

A

Parce qu’ils veinnent de plus en plus d’élevage spécifique pour les études et de moins en moins de particulier/sauvage

67
Q

Quels tests doivent être effectué pour évaluer le matériel biologique utilisé lors des expériences ? (4)

A
  • les lignées cellulaires,
  • les cellules tumorales,
  • les hybridomes et les fluides biologiques d’origine animale,
  • quelque soit la provenance de ce matériel : laboratoire du chercheur, laboratoire d’un collègue, compagnie privée
    incluant ATCC.
68
Q

Quelle méthode est utilisé pour évaluer le matériel biologique ?

A

Les tests requis sont des tests PCR.
* Plus sensibles que les tests MAP ou RAP (Mouse antibody production ou le Rat antibody production).
*Ne requiert pas l’utilisation d’animaux.

69
Q

Que sont les points limites ? Qu’est- ce que l’on fait lorsqu’ils sont atteints ?

A

Un point limite éthique, c’est un moment prédéterminé, dans le cadre d’un protocole expérimental, pour arrêter, diminuer ou minimiser toute souffrance ou détresse subie par un animal.
Aujourd’hui, il est fréquent de parler de «point d’intervention». Lorsque l’animal atteint la limite, il est retiré de l’étude.

70
Q

Qu’est-ce qu’il faut prévoir concernant les points limites ?

A

Les complications pouvant menacer le bien-être physique ou psychologique d’un animal dans le cadre d’une étude, d’un protocole.

71
Q

Qu’est-ce qu’il faut plasnifier dans le cadre des points limites ?

A

l’action retenue lors de l’atteinte d’un point limite de manière à :
– Soulager rapidement l’animal (traitement, arrêt des procédures euthanasie.)
– Agir le plus tôt possible tout en respectant les objectifs scientifiques visés.
– Ne pas oublier de déterminer la responsabilité de chacun.

72
Q

Comment identifier des points limites ?

A
  • Identifier des indicateurs significatifs de souffrance ou de détresse chez l’espèce étudiée.
  • Douleur aigue
  • Douleur ou détresse légère à modérée
  • Douleur ou détresse sévère ou chronique
73
Q

Que signifie choisir les observations prédictives de détérioration limite et identifier les points les plus précoces ?

A

Certains animaux comme les souris tentent de cacher leur soufrance/inconfort, il faut donc déterminé des observations qui montrent que l’animal soufre comme l’isolement par exemple.

74
Q

Lire

A
  • Assigner des valeurs objectives à ces observations.
  • Grille d’évaluation des signes cliniques
  • Déterminer le score qui sera le point limite
75
Q

Comment est-ce que l’on développe une liste des points limites éthiques ?

A

En utilisant:
* L’expertise développée par le laboratoire
* L’expertise des services vétérinaires
* L’expertise développée par les membres du comité local de protection des animaux.
ou
* En effectuant une étude préliminaire (étude pilote) :
* Petit nombre d’individus
* Surveillance accrue nécessaire
* Rapport à soumettre au comité de protection des animaux
* NB: Certains animaux pourraient dépasser les points limites qui seront retenus par la suite.

76
Q

Quel est l’objectif des conditions d’hébergement par les la CCPA ?

A

« L’objectif des lignes directrices du CCPA sur les animaleries est de promouvoir le plus haut niveau de soin aux animaux et de faciliter une bonne recherche sans limiter les idées novatrices qui ont trait à la conception des animaleries. En ce sens, ce document devrait aider à l’achèvement de normes acceptables. »

77
Q

Caractéristiques d’une animalerie ? (3)

A
  • Animaleries faciles à approvisionnées,
  • Facile d’accès pour le personnel
  • Éviter le déplacement des animaux et cages sales à travers lieu public
78
Q

Selon quels critères est-ce que les locaux d’hébergements sont séparés ? (3)

A
  • Pour chaque espèce
  • Pour animaux avec statut sanitaire différents, parfois pour des fournisseurs différents
  • S’il y a des soins particuliers à apporter aux animaux (ex : cycle de lumière inversé)
79
Q

Caractéristique de l’environnement dans une animalerie ? (3)

A

*Température et humidité constantes
*Cycle de lumière
*Procédures de nettoyage et entretien

80
Q

Que sont les salles conventionnelles ?

A

Salles qui servent à l’hébergement des animaux avec mesures de sécurité minimales.
* Les animaux sont hébergés en cages individuelles ou ventilées
* Équipement de protection minimal pour entrer dans la salle.

81
Q

Que sont les besoins des poissons et des grenouilles ? (4)

A

*Installations à eau circulante (la plupart du temps)
*Évaluation de la qualité de l’eau (dureté, chlore, pH, nitrite, nitrate…)
*Cycle de lumière
*Alimentation

82
Q

Qu’est-ce que la barrière ?

A

La barrière consiste en une combinaison de mesures physiques et de procédures visant à réduire le transfert de microorganismes d’origine animale ou humaine d’un côté à l’autre de la barrière.

83
Q

Qu’est-ce que la barrière vise à protéger ?

A
  • Les animaux exempts de pathogènes spécifiques
  • Les animaux immuno-compromis
  • Les animaux modifiés par génie génétique ($)
84
Q

Quels sont les mesures physiques comprises dans les barrières d’exclusion ?

A

Antichambre : permet l’entrée des personnes et de l’équipement;
Pression positive :pression d’air différentielle, l’air circule de la salle, à l’antichambre, au corridor;
Portes inter-verrouillées;
Filtres à air à haute efficacité (HEPA);
Éviers /douches/vestiaires;
Cages avec couvercle filtre, cages ventilées, cages ventilées étanches, micro-isolateurs…

85
Q

Quelles sont les mesures fonctionnelles des barri;res d’exclusion ?

A
  • Douche (pas toujours exigée).
  • Vêtements spécifiques pour entrer.
  • Équipement de protection (masque, gants, bonnet, couvre chaussures)
  • Utilisation de hotte à flux laminaire.
  • Procédure pour ouvrir les cages, nettoyage et entretien.
  • Conditions déterminées pour : nourriture, litière, eau et tout ce qui entre en contact avec les animaux.
    (ex nourriture passée à l’autoclave ou irradiée, eau stérile ou chlorée, litière et cages passées à
    l’autoclave).
86
Q

Qu’est-ce que le microbiote ?

A

Ensemble des bactéries, virus et levures vivant dans un milieu déterminé. (Le microbiote intestinal de l’homme est composé
d’environ 100 000 milliards de micro-organismes.)

87
Q

Qu’est-ce que les animaux gnotobiotiques ?

A

Se dit des animaux de laboratoire obtenus dans des conditions qui permettent le contrôle parfait de leur flore microbienne.

88
Q

Comment est-ce que l’on empêche les microorganismes d’origine animale de s’échapper de la barrière d’inclusion ? (2)

A
  • Salle de quarantaine pour animaux de statut sanitaire inconnu.
  • Salle d’hébergement pour des animaux intentionnellement infectés avec un agent pathogène.
  • Mesures physiques similaires à la barrière d’exclusio9n
89
Q

Quels sont les groupes de risuqe ? (1à4)

A

Groupe de risque 1 : Risque faible pour l’individu et la collectivité
Groupe de risque 2 : Risque modéré pour l’individu, limité pour la collectivité
Groupe de risque 3 : Risque élevé pour l’individu, faible pour la collectivité
Groupe de risque 4 : Risque élevé pour l’individu et la collectivité

90
Q

Est-ce que l’on peut faire des manipulations dans les salles d’éhergements ?

A

Non, seulement hébergé

91
Q

Caractéristiques des salles de procédures ? (4)

A
  • Principe directeur 7 : Procédures invasives pouvant causer de la détresse chez les animaux doivent être effectuées dans une salle
    de procédure plutôt que dans la salle d’hébergement.
  • Principe directeur 8 : L’animalerie doit avoir de salles de procédures…afin de réduire la nécessité de transporter les animaux à
    l’extérieur…
  • Principe directeur 9 : Une salle de procédure séparée doit être utilisée si équipement spécialisé est requis ou si les procédures
    exigent un minimum de distraction.
  • Principe directeur 10 : Les interventions chirurgicales doivent être effectuées sous des conditions d’asepsie et selon les normes
    vétérinaires reconnues.
92
Q

Quels sont les 5 droits des animaux ?

A
  • le droit de manger et de boire
  • le droit de ne pas vivre dans l’inconfort
  • le droit de vivre sans la souffrance, les blessures et les maladies
  • le droit d’exprimer un comportement normal
  • le droit de vivre sans la peur et la détresse
93
Q

Caractéristiques de la litière. (4)

A
  • Absorbe urine et fèces, ↓ concentration d’ammoniaque.
  • Plusieurs types (copeau de bois, de papier, de maïs…)
  • Études pour évaluer la préférence des animaux
  • Ne doit pas activer les enzymes microcosmiques a/n foie
94
Q

Caractéristiques de la nourriture. (3)

A
  • Plusieurs types : standard, autoclavable, irradiée, certifiée, composition ouverte ou fermée…
  • Adaptée aux besoins de la recherche (en pâte, en granule, en poudre, liquide…)
  • Ne doit pas affecter l’expérimentation. Ex : isoflavone affecte études sur le système reproducteur, le squelette, l’induction du cancer.
95
Q

Caractéristique de l’eau. (1)

A

Robinet, osmose inverse, stérilisée, chlorée…

96
Q

Qui régit le nombre d’animaux par cage ?

97
Q

Quel est le temps minimum pour qu’un animal s’acclimate à son environnement ?

98
Q

Caractéristiques de la luminosité. (4)

A
  • Réglage automatique.
  • Habituellement 12h/12h, parfois 14h/10h ou selon besoins expérimentaux.
  • Intensité maximale de 300 lux a/n cage.
  • Ouverture des lumières la nuit : compromet la reproduction des rongeurs.
99
Q

Qu’est-ce qu’il faut donner aux animaux pour leur permettre leur enrichissement ?

A

Les occasions de socialiser,
Les possibilités de passer le temps durant les heures d’éveil;
Les possibilités de se cacher;
Les possibilités et les structures pour faire de l’exercice.

On favorise l’hébergement en groupe.
On utilise la litière de contact et du matériel de nidification.
On fournit des cachettes et autres objets.

100
Q

Lire

A

Principe directeur 18 : Les activités propres et les activités sales effectuées dans une
salle de lavage doivent être séparées les unes des autres.
Pression négative du côté sale
Lave-cages mécaniques et aires désignées pour lavage sous pression
Entreposage des cages propres dans un endroit désigné, pas dans le
corridor ni dans les salles d’hébergement.

101
Q

Lire

A
  • Les procédures normalisées de fonctionnement (PNF) sont un excellent outil pour s’assurer que
    les procédures de travail sont faites de façon uniforme quelque soit celui ou celle qui les accomplit.
  • La mise en place dans les animaleries de PNF approuvées autant pour le soin et l’utilisation des
    animaux d’expérimentation que pour la gestion des animaleries permet de veiller à ce que le
    traitement des animaux à toutes les étapes de la recherche, soit conforme à des normes élevées.
  • Pour les procédures de soin et d’utilisation des animaux qui sont essentiellement les mêmes d’une
    animalerie à l’autre dans l’institution, le comité de protection des animaux (CPA) peut élaborer et
    approuver des PNF qui correspondent à ces procédures communes.
  • Les PNF qui sont spécifiques à un programme de recherche (ex. Chirurgie de télémétrie pour
    mesure de la pression sanguine chez la souris) sont élaborées par l’équipe de recherche et
    soumises pour approbation au CPA.