Qu'est-ce Que L'Anthropologie Flashcards
Qu’est-ce que l’Anthropologie?
Un domaine qui vise à étudier la diversité physique et culturelle de l’espèce humaine. On se penche sur la diversité du passé en étudiant les cultures passées. Chaque humain est différent selon son propre culture, son propre adaptation à l’environnement, son propre milieu de développement, etc.
Quel est le but de l’anthropologie?
Comprendre de façon globale les sociétés humaines.
Quels sont les 2 grands axes de l’anthropologie?
1- Diachronique (qui s’inscrit dans le temps)
2- Compréhension de la complexité biologique et socioculturelle des phénomènes présents dans les expériences humaines.
Quels sont les 4 sous-domaines de l’anthropologie?
1- Paléonanthropologie: Étudie le passé du genre humain et les aspects biologiques de son évolution. A permis de découvrir l’âge du genre humain (4 millions d’année) et l’origine de nos ancêtres.
2- Archéologie: Intérêt pour l’évolution socioculturelle du genre humain. Étudie le mode de vie de nos ancêtres en analysant les artéfacts.
3- Anthropobiologie: Intérêt pour la génétique humaine et son évolution. Nous a permi de découvrir qu’il n’existe qu’une seule race humaine.
4- Anthropologie sociale et culturelle: Intérêt pour la diversité sociale e culturelle de toutes les populations humaines. Avant, c’était plutôt l’étude de l’autre, du différent, du sauvage. Aujourd’hui, toute population sur Terre peut être sujet de recherche. On s’intéresse aussi à tous les aspects de l’expérience humaine (politique, juridique, religieux, économique, symbolique, etc.)
Quel était le regard de l’autre à l’Antiquité?
50 millions d’année avant J.C., Hérodot= père de l’histoire et précurseur de l’anthropologie. Né à Athènes, il voyagea beaucoup au cours de sa vie. Il écrit des récits où il jugea sévéremment les autres peuple et les différents coutumes qu’il rencontra. Pas de commentaires neurtres= biaisés. Il voyait l’autre comme inférieur à soi.
Jules César écrit les Commentaires sur la guerre de Gaule, où il décrit le mode de vie des gaulois. C’était une stratégie militaire qui consistait à avoir une excellent connaissance de notre ennemi pour le détruire.
Quel était le regard de l’autre au Moyen-Âge?
L’exclusion de l’autre, des non-chrétiens ou peuples non-occidentaux, dû à l’importance accordée au christianisme. Le monde chrétien domine. Les autres, dont les musulmans et juifs, étaient vu comme des humains diabolisés, comme des animaux sans âmes, comme des êtres dangeureux qu’il faut convertir ou conquérir.
Quel était le regard sur l’autre pendant la Renaissance?
L’autre est un sauvage= expression coloniale de l’Europe. Les Occisentaux rencontrèrent les Amérindiens pour la première fois en explorant les Amériques (grande exploration). On se demandait s’ils sont des humains ou des esclaves, des gens à convertir ou à conquérir. Cette rencontre va être fatale= aboutir au génocide. L’autre est un animal qui n’a aucune connaissance de la civilisation, sans âme et sans culture.
Pour valoriser la richesse en Occident, il nous fallait des esclaves, donc on allait chercher des esclaves en Afrique= début de la traite négrière. Les africains étaient différents de nous et inférieurs à nous ce qui nous a donné le ‘‘droit’’ de les réduire à l’esclavage. L’africain est la possession de son maître.
Commerce traingulaire= Échange de marchandises. La métropole investit de l’argent dans des bateaux qui vont chercher des esclaves en Afrique pour les ramener en Amérique. Les esclaves vont créer des produits matériels qui vont être envoyé et vendu dans la métropole pour que celle-ci fasse de l’argent. Le cycle d’enrichissement continue.
Quel est le regard sur l’autre durant le Siècle des Lumières?
Début de la science. Avant, la collecte de données sur les moeurs et les coutumes était souvent teintée de jugement de valeur. Avec le Siècle des Lumières, la raison domine et atteint sa primauté. Il y a une volonté de faire de l’ordre et d’accumuler les connaissances. On écrit davantage sur l’autre, l’explorateur crée des cartes et décrit leur contact avec le peuple amérindien. L’homme devient l’objet d’étude. On arrive à faire la distinction entre l’observateur et l’observé= début des sciences de l’homme= naissance de l’anthropologie. On réfléchit sur un état de nature= le sauvage est à l’enfance de l’humanité, donc est essentiellement bon.
Quel est le regard sur l’autre au 19e siècle?
Pierre-Paul Broca tenta de trouver les sortes d’êtres humains. En lisant les récits de missionnaires et d’explorateurs, il trouve qu’il existerait des races humaines (selon la couleur de peau, la grandeur, la grosseur du crâne, les cheveux, etc). Cela cause une cacophonie totale dans le monde de la science= tout le monde a des points de vue différents. En 1950, on réussit à prouver qu’il est IMPOSSIBLE d’appliquer le concept de races à l’être humain.
Quels sont les deux façons de voir l’autre?
1- Ethnocentrisme: Refus de l’autre, supériorité de son propre ethnicité et culture, exclusion de l’autre, paternalisme du maître ou du colonisateur.
2- Humanisme: Fascination pour l’autre et pour l’exotisme, l’humain est bon par essence, façon de combattre la perversité dans notre société. Ex: Montaigne, Diderot, Rousseau.
Quels sont les deux modèles ethnologiques nés au 19e siècle?
1- Anthropologie physique: Intérêt pour la morphologie chez l’humain= raciologie (la classification des races ou ethnies selon une série de critères).
2- Récit de voyage: Plus littéraire et modèle acceptable à l’époque= né durant l’expansion coloniale.
Quel est le regard sur l’autre au 20e siècle?
L’autre est primitif. Notion de société primitive ou archaique, sous-développée ou en voie de développement. Ils ne sont pas comme nous qui sommes le modèle de développement. L’Occident a tendance à croire qu’il est plus avancé que les autres. Un critère important pour eux est l’avancée technologique. Il n’existe pas de peuple plus archaiques que d’autres. Tout dépend des critères choisis pour évaluer l’avancée d’un pays.
Décrivez l’Évolutionnisme.
Contexte: Charles Darwin publie sa théorie de l’évolution. Il croit dans le progrès (industrialisation) et consteste les théories de l’Église sur la création du monde= eut des problèmes avec les autorités religieuses.
Évolution des espèces: Toutes les espèces se transforment et évoluent selon la sélection naturelle. Ce sont les espèces qui réussissent à mieux s’adapter au milieu qui survivent et dominent. La loi du plus fort. Les théoriciens ont pris cette théorie pour l’appliquer à l’humanité. L’humanité est en processus continuel d’amélioration. Les institutions les plus développées sont donc supérieures aux autres et dominent. Les anthropologues cherchent à comprendre l’origine de ces institutions et à retracer leur évolution= société primitive à société occidentale.
Morgan affirme que les sociétés évoluent par trois stades: sauvagerie, barbarie et civilisation. Le passage d’une stade à l’autre se fait par le pogrès technologique. Il juge les autres sociétés inférieurs à soi et cherche des lois et théories pour expliquer la différence (racisme). Progrès unilinéaire: une seule façon d’évoluer en passant par chacune de ces stades pour aboutir au modernisme= sociétés modernes doivent aidées les autres à évoluer. Morgan était l’un des premiers à réfléchir de façon scientifique sur la diversité des cultures.
Quels sont les caractéristiques de l’Évolutionnisme? (6)
- Mentalité de L’époque= croyance dans le progrès;
- Idée de hiérarche très forte= Pays colonisateur jugent très fortement les colonisés;
- Les cultures ont aussi évoluées;
- 3 stades d’évolution culturelle;
- Progrès unilinéaire= toutes les cultures doivent passer par les mêmes stades;
- Absence totale de relativisme culturel.
Décrivez l’importance de Franz Boas.
Père de l’ethnologie américaine
Il pratiquait le scepticisme théorique, Il était l’un des plus virulents critiques de l’évolutionnisme, il a proposé pour la première fois aux anthropologues de faire du terrain, pratique qui n’était pas en vogue à l’époque.
N’appartient à aucune école de pensée= Doute et Critique fortement l’évolutionnisme, il croit que chaque culture évolue à sa propre manière et qu’il est impossible de faire des hiérarchies.
Méthode de terrain= aller surplace, de vivre et de parler avec la population étudiée. Avant, l’anthropologue rédigeait sur l’autre sans sortir de son bureau et sans prendre contact avec eux.
Il a beaucoup travaillé avec les Inuits et avec les Amérindiens de la côte ouest et est américaine et canadienne, particulièrement avec les Indiens Kwakiutt.