QCM Flashcards
- Complétez cette phrase tirée de votre cours: “tout phénomène pathologique…”
A) …est à tenter d’éradiquer
B) …a une fonction dans la vie psychique du sujet
C) …est le signe d’un conflit entre le ça et la réalité
Réponse: B.
Plus précisément : “tout phénomène pathologique a une valeur de défense dans la dynamique du rapport du sujet à lui-même et au monde.”
- Une insomnie peut-être sous-tendue par…
A) une dépression
B) un état d’euphorie maniaque
C) un état mélancolique
Réponses: A,B,C.
Rappelez-vous qu’un symptôme isolé n’a pas de valeur significative et que pour aboutir à un diagnostic, il faut regrouper les symptômes observés en syndromes.
- L’anamnèse recouvre…
A) l’histoire du trouble
B) l’histoire du sujet
C) l’histoire de sa famille
Réponse: A.
Mais l’histoire du trouble est évidemment intriquée à celle du sujet et dans une certaine mesure à celle de sa famille.
- La notion de coping rejoint celle…
A) d’identification
B) de mécanisme de défense
C) d’imitation
Réponse: B.
Cette notion s’inscrit dans le cadre de la psychologie de la santé.
- La tension que suscitent les conflits intrapsychiques s’exprime par…
A) de l’anxiété
B) de la peur
C) de l’angoisse
Réponse: C.
Selon la structure ou l’organisation du sujet, il peut s’agir d’une angoisse de morcellement (structure psychotique), de castration/ culpabilité (structure névrotique) ou d’abandon, de perte de l’objet (organisation limite).
- Les mécanismes de défense d’un sujet atteint d’un trouble mental, se caractérisent par…
A) leur diversité
B) leur plasticité
C) leur rigidité
Réponse: C.
La santé mentale se caractérise au contraire par les caractères de souplesse, d’adaptabilité et de fonctionnalité de défense des mécanismes.
« Le pathologique peut précisément se définir par la rigidité des défenses, et, inversement, la souplesse du fonctionnement psychique reflète la puissance de la capacité d’adaptation, donc l’aptitude à l’autonomie et à la liberté. » Arnaud PLAGNOL
- La problématique fondamentale de la structure névrotique est celle de la culpabilité liée à…
A) un conflit entre fantasme et réalité
B) un conflit entre désir(s) et interdit(s)
C) un conflit entre rêve(s) et devoir(s)
Réponse B.
On peut dire également conflit entre “désir et défense” ou “désir et censure”.
- La relation d’objet d’un sujet état-limite est qualifiée:
A) de génitale
B) de narcissique
C) d’anaclitique
Réponse C.
Anaclitique signifie étymologiquement : se pencher, s’appuyer sur. C’est une relation de dépendance teintée d’ambivalence.
- Lequel ou lesquels de ce(s) élément(s) ne caractérise(nt) pas les troubles psychotiques?
A) le maintien du contact avec la réalité extérieure
B) une altération globale du fonctionnement psychique
C) une absence de conscience de la maladie (ou anosognosie)
d) un caractère d’étrangeté pour autrui
Réponse: A.
Même si la perte du contact avec la réalité n’est jamais complète.
- Une idée délirante est le produit d’un mécanisme de:
A) déni
B) dénégation
C) refoulement
Réponse A.
Le déni qui est “un mode de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d’une perception traumatisante (…)” (Laplanche, Pontalis 1967).
- Un élément essentiel au pronostic favorable d’une bouffée délirante aiguë est que le patient…
A) se souvienne de son expérience délirante
B) critique son expérience délirante
C) ait oublié son expérience délirante
Réponse: B.
La critique signe la capacité du patient à abandonner sa conviction délirante et à élaborer l’expérience qu’il a vécue voire à être demandeur d’une aide thérapeutique.
12. Quels sont les deux syndromes fondamentaux de la schizophrénie dégagés par Bleuler en 1911 ? A) L’autisme B) Le déni C) Le délire D) La dissociation
Réponses A et D.
Le déni est un mécanisme de défense et le délire n’est pas nécessairement exprimé dans toutes les formes de schizophrénie.
- Les sourires immotivés d’un sujet schizophrène sont le reflet d’une:
A) ambivalence
B) discordance
C) ambitendance
Réponse : B.
L’ambitendance est le doute intellectuel, deux valences contraires sont associées à une idée.
14. Quelle(s) forme(s) de schizophrénie(s) est/ sont dite(s) à symptômes “négatifs”? A) l’hébéphrénie B) la schizophrénie dysthymique C) la schizophrénie paranoïde D) la catatonie
Réponses : A et D.
Les deux autres sont dites « productives » ou à symptômes « positifs ».
o La schizophrénie dysthymique est une association de symptômes délirants, de symptômes dissociatifs et de troubles thymiques intenses (dépression ou excitation) évoluant par poussées, sans déficit net entre les poussées.
o La schizophrénie paranoïde est la forme la plus fréquente de schizophrénie, dominée par la dissociation et un délire paranoïde. Elle s’installe le plus souvent à la suite d’un ou plusieurs épisodes délirants aigus.
o L’hébéphrénie, plus rare est dominée par l’autisme et la dissociation ; le délire est pauvre ou non exprimé. L’installation est précoce et souvent sur un mode insidieux. Elle comporte un risque majeur d’évolution déficitaire et d’inadaptation sociale.
o La Catatonie, très rare de nos jours, est dominée par des symptômes psychomoteurs et comportementaux de la dissociation (hyperkinésie…)
- La quérulence est caractéristique de:
A) La manie
B) la mélancolie
C) La paranoïa
Réponse : C.
La quérulence est “la tendance morbide à rechercher les querelles et à revendiquer des droits imaginaires” (petit Robert, 1988).