Qcm 1 compta Flashcards

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1
Q

emplois reversibles

A

actif du bilan
ex: batiments, frais d’etab, creances clients, TVA deductible…

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2
Q

emplois irreversibles

A

charges
Ex: achats de marchandises, rémunération du personnel, achats non
stockés (électricité), fournitures administratives, frais postaux…

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3
Q

ressources réversibles

A

passif du bilan.
ex: Capital, emprunt, dettes fournisseurs, TVA collectée

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4
Q

ressources irréversibles

A

produits
ex: Ventes de marchandises

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5
Q

comptes de bilan

A

servent à établir le bilan (ou patrimoine). Ils appartiennent aux classes
allant de 1 à 5.
Ces comptes ont un report à nouveau.

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6
Q

comptes de gestion

A

servent à établir le compte de résultat. Ils appartiennent aux comptes
de classe 6 et 7.
Ces comptes sont sans report à nouveau. Ils sont remis à zéro une fois le résultat déterminé et
intégré au bilan.

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7
Q

chèque.

A

Le signataire du chèque (le tireur) donne à un banquier (le tiré) chez qui il a de l’argent en
compte, le mandat de payer à vue la somme inscrite sur le chèque, à un tiers (bénéficiaire).
Le chèque est, à la différence de la lettre de change (voir ce mot), un instrument de
paiement immédiat et non pas à crédit ; donc l’argent (provision) doit exister chez le banquier
à l’instant où le chèque est émis. L’émission d’un chèque sans provision est un délit. Le chèque
peut (mais c’est rare en pratique) être endossé, c’est-à-dire qu’au lieu de l’encaisserlui-même,
ou de le faire porter à son compte à la banque, le bénéficiaire inscrit au dos du chèque (d’où le
terme endossement) : « payez à l’ordre de M. Untel ».

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8
Q

la traite ou lettre de change

A

Instrument de crédit et instrument de paiement. Pour celui qui tient la comptabilité, les
effets à recevoir représentent des créances et les effets à payer représentent des dettes. La
lettre de change peut être endossée et remise à l’escompte.

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9
Q

pièces comptables.

A

Documents écrits, créés ou reçus par l’entreprise à l’occasion d’opérations faites avec des
tiers ou avec son personnel. Elles constituent la justification de toute écriture comptable. Elles
sont contrôlées par les services concernés, puis elles arrivent au service comptable où elles sont
analysées, classées, codées (indication des numéros PCG des comptes qui seront
« mouvementés ».)
Exemples : récépissés, factures, bandes de caisse enregistreuse, relevés de compte bancaire ou
postal, chèques, virements, effets de commerce, talons et souches, bulletins de paie,
avertissements fiscaux, etc.

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10
Q

solde débiteur

A

Solde d’un compte dont la somme au débit est supérieure à la somme au crédit.

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11
Q

formule de calcul du résultat en comptabilité de stock.

A

En cas de résultat bénéficiaire Actif – passif

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12
Q

comptabilité de stock

A

Par opposition à la comptabilité de flux, elle dénombre les valeurs existant à un instant donné
du temps et compare entre eux des dénombrements datés d’instants successifs.

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13
Q

capital.

A

Il figure au passif du bilan, parmi les ressources de l’entreprise.
Dans les entreprises individuelles, le capital varie avec les pertes subies par l’entreprise et les
bénéfices laissés par l’entreprise.
Dans les entreprises sociétaires, le capital est « le gage des tiers » et mesure la limite de la
responsabilité de la société vis-à-vis des tiers. D’où le principe de la fixité du capital ; le capital
ne peut être modifié qu’après formalités et publicité. A l’origine, le capital est l’apport des
associés, il peut ensuite être accru, par augmentation de capital, soit par appel à de
l’argent frais (nouvelle émission d’actions) soit par incorporation des réserves. Il peut
également être diminué, s’il n’y a pas d’autre moyen d’équilibrer les pertes (tels que réserves
antérieures, report de pertes).

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14
Q

les 3 principaux types de résultats.

A

Le résultat d’exploitation= Produits d’exploitation – charges d’exploitation.
Il mesure le résultat de l’activité industrielle ou commerciale de l’entreprise. Il est exempt des
éléments financiers et exceptionnels. Il permet donc de comparer des entreprises ayant des
modes de financement différents (part des capitaux propres et des emprunts).
Le résultat financier : produits financiers – charges financières
Le résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnelles

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15
Q

TVA à payer.

A

T.V.A à payer = TVA collectée (celle payée par les clients) – T.V.A déductible (celle payée
aux fournisseurs) voir TD1 pour plus de details.

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15
Q

Le chemin comptable

A

voir gDocs

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16
Q

Journal ou Livre-journal

A

Registre sur lequel les informations comptables sont notées (saisies) dans l’ordre chronologique et codées selon le vocabulaire
et le formalisme comptable (imputation). L’inscription au journal authentifie l’information et lui donne une force probante.

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17
Q

Grand livre

A

Registre ou fichier dans lequel sont recopiées les indications d’abord portées au Livre-journal mais classées par comptes,
dans un ordre méthodique et non plus chronologique

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18
Q

Balance

A

Etat mensuel des totaux en débit et en crédit et des soldes débiteurs et créditeurs de tous les comptes, qu’ils soient de
situation (bilan) ou de gestion (résultat).
- Elle signale les erreurs par la non égalité des totaux et celle des soldes.
- Elle fournit rapidement une description approximative de la situation (bilan) et du résultat.
- On déduit des égalités de la balance les deux méthodes de mesure du résultat.

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19
Q

Compte

A

Tableau à deux colonnes, à gauche celle des débits, où sont enregistrés les phénomènes de signe positif et à droite celle des
crédits où sont enregistrés les phénomènes de signe négatif.

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20
Q

Lettre de change, et tireur, tiré, bénéficiaire

A

voir TD2

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21
Q

effet à payer

A

d’un mode de règlement d’une dette envers un fournisseur

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22
Q

effet à recevoir

A

d’un de mode de règlement d’une créance client.

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23
Q

créance

A

Une créance est un droit d’une remise d’une somme d’argent que détient une société sur une autre société tandis que la dette est une obligation qu’une société (le débiteur : celui qui doit l’endettement) doit exécuter vis-à-vis d’un tiers (le créancier : celui à qui la dette est due).

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24
Q

deux principaux types d’entreprises. 1

A

L’entreprise individuelle appartient et est dirigée par une personne physique (pas de personnalité morale). La loi ne sépare
pas le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel du chef d’entreprise. Il en résulte d’importantes conséquences du
point de vue de la solvabilité (droit de gage des créanciers sur l’ensemble du patrimoine du chef d’entreprise) et du point de
vue fiscal (impôt sur le revenu et pas impôt sur les sociétés, la rémunération du chef d’entreprise est considérée comme un
bénéfice imposable et non comme une charge déductible du résultat). La création et la gestion de ce type d’entreprises est
simplifiée en comparaison à la création d’une société. TD2

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25
Q

deux principaux types d’entreprises. 2

A

L’entreprise sociétaire TD2

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26
Q

principaux types de sociétés en précisant les rapports d’inclusion.

A

TD2

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27
Q

Titres immobilisés

A
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28
Q

Titres de participation

A
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29
Q

Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP)

A
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30
Q

Autres titres immobilisés que les titres de participation et les TIAP

A
31
Q

l’escompte bancaire

A
32
Q

Escompte de caisse

A
32
Q

Escompte de caisse

A
33
Q

Emplois

A

Symétriques de ressources. La comptabilité en partie double, au moment de la saisie de l’information, note les points de départ de la valeur par des crédits (moins) et les points d’arrivée de la valeur par des débits (plus). Il en résulte qu’au moment du traitement de l’information par le calcul des soldes, les soldes créditeurs mesurent des ressources et les soldes débiteurs des emplois. Il s’agit des mêmes valeurs mais classées deux fois, selon des critères différents : d’une part quelle est l’origine des valeurs (ressources), d’autre part quelle est l’utilisation qui en est faite (emplois).
32
D’autre part, la comptabilité utilise simultanément des comptes de bilan (avec report à nouveau) et des comptes de gestion (sans report à nouveau). Il en résulte une classification en quatre : emplois réversibles (actifs), emplois définitifs (charges), ressources réversibles (passifs), ressources définitives (produits).
Les emplois calculés par les soldes des comptes de gestion mesurent les consommations de facteurs de production faîtes pendant l’exercice. Les emplois calculés par les soldes des comptes de bilan mesurent la valeur des biens détenus à la fin de l’exercice donc transmis à l’exercice suivant.
Les actifs sont dits réversibles parce qu’ils peuvent prendre une autre forme dans l’avenir. Ils ne constituent pas une charge pour le seul exercice en cours, parce qu’ils seront par la suite répartis entre les charges de plusieurs exercices successifs (amortissement, dépréciation, provision) et des produits (revente). Au contraire les charges sont des emplois définitifs, attribués à un exercice donné (intrants ou inputs).

34
Q

Actif du bilan

A

En France, moitié gauche du bilan ; indique la forme et le montant des emplois réversibles de valeurs à l’instant où est établi le bilan. Par la suite, les actifs deviendront des charges (amortissement, dépréciation, provision, partie du stock incorporée dansla production), ou des produits (revente) des exercices ultérieurs.
En vue de l’établissement du bilan, les emplois réversibles sont notés au débit (plus) sur les comptes de bilan. Ils s’opposent aux emplois définitifs de l’exercice, ou charges, qui sont également notés en débit, mais sur des comptes de gestion.
Les actifs immobilisés correspondent au capital fixe des économistes. Ils sont destinés à rester durablement dans l’entreprise, pour aider à la production ; ils sortent de l’actif pour passer en charges, par amortissement, dépréciation et provision. Les actifs circulants correspondent au capital circulant des économistes. Ils sont incorporés à la production dès leur premier usage, puis vendus avec cette production ; ils passent donc alternativement par la forme réelle et par la forme monétaire ; il n’est pas nécessaire de les amortir mais ils peuvent donner lieu à dépréciation et provision.

35
Q

Bilan

A

Tableau synthétique établi à la fin de chaque exercice (année) et présentant deux partitions de l’ensemble des valeurs utilisées par l’entreprise.
La moitié gauche, ou actif, rassemble les soldes des comptes de situation (ou de bilan) débiteurs ; l’actif classe les valeurs suivant leur destination et leur nature. L’actif évalue les emplois réversibles de valeurs à l’instant où le bilan est établi. La moitié droite, ou passif, rassemble les soldes des comptes de situation (ou de bilan) créditeurs, classe les valeurs suivant leur destination et leur nature. Le passif évalue les ressources réversibles de valeurs à l’instant où le bilan est établi. Le total des actifs est a priori égal au total des passifs, à condition d’inclure la perte ou le bénéfice de l’exercice. Du point de vue juridique, le bilan est une description de la situation patrimoniale instantanée de l’entreprise.

36
Q

Exercice en comptabilité d’entreprise

A

La comptabilité découpe le temps en périodes d’égale longueur (habituellement un an), ou exercices. Une ventilation des décaissements instantanés permet de déterminer les emplois définitifs de valeur concernant un exercice ou charge. De même la ventilation des encaissements instantanés permet de déterminer les ressources définitives attribuables à un exercice ou produits. La somme algébrique des charges et des produits de l’exercice est le résultat de cet exercice. D’autre part, la comptabilité détermine la situation patrimoniale de l’entreprise à la fin de l’exercice. Pour cela, elle compare les emplois réversibles (actifs) non attribués à un exercice et les ressources réversibles (passifs) non attribuées à un exercice. La variation entre le début et la fin de l’exercice de la différence entre emploi réversibles et ressources réversibles mesure également le résultat de l’exercice.
La période essentiellement utilisée en comptabilité générale est l’exercice annuel ; le mois (intervalle habituel entre deux balances) n’est qu’un découpage mineur en comptabilité générale. Il en résulte que, dans la balance mensuelle, les comptes de gestion bien qu’ils n’aient pas de report à nouveau, sont traités en cumulé, c’est-à-dire que leur solde est la somme des écritures passées depuis le début de l’année.

37
Q

Résultat

A

La comptabilité générale calcule le résultat pour l’ensemble de l’entreprise et pour l’exercice (principe d’indépendance des exercices) ; l’exercice dure habituellement un an. On calcule successivement le résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat courant avant impôt, le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte).
Le résultat est mesuré par deux voies qui parviennent au même chiffre : différence entre produits et charges et différences entre actifs et passifs. En voici la démonstration en cas de résultat bénéficiaire :
Soient :
D l’ensemble des débits (emplois)
C l’ensemble des crédits (ressources)
D1 les débits aux comptes de situation (emplois réversibles ou actifs)
D2 les débits aux comptes de gestion (emplois définitifs ou irréversibles ou charges)
C1 les crédits aux comptes de situation (ressources réversibles ou passifs)
C2 les crédits aux comptes de gestion (ressources définitives ou irréversibles ou produits)
Nous savons que D = C (égalité des soldes de la balance)
Or D = D1 + D2
C = C1 + C2
Donc D1 + D2 = C1 + C2
Appelons D3 le bénéfice calculé par le bilan (comptes de situations)
C3 le bénéfice calculé par le compte de résultat (comptes de gestion)
On voit que D3 = D1 – C1
C3 = C2 – D2
Donc D3 = C3
Le résultat calculé par le bilan est, a priori, le même que celui calculé par le compte de résultat.
Le résultat d’exploitation mesure la performance de l’entreprise ; le résultat de l’exercice mesure la somme distribuable ou consommable sans appauvrissement.

et voir lexique

38
Q

Acceptation

A

Engagement signé par le tiré d’une lettre de change (voir ce mot) de payer à la date prévue ; dans le crédit par acceptation, le banquier accepte une lettre de change à la place de son client.

39
Q

Annexe

A

L’annexe comptable est un document dont l’objectif est d’apporter de l’information et d’aider à la compréhension du compte de résultat et du bilan comptable d’une entreprise.
Il doit donc être produit annuellement par les entreprises commerçantes en complément du bilan et du compte de résultat.

40
Q

Balance

A

Etat mensuel des totaux en débit et en crédit et des soldes débiteurs et créditeurs de tous les comptes, qu’ils soient de situation (bilan) ou de gestion (résultat).
- Elle signale les erreurs par la non égalité des totaux et celle des soldes.
- Elle fournit rapidement une description approximative de la situation (bilan) et du résultat.
- On déduit des égalités de la balance les deux méthodes de mesure du résultat.

41
Q

charges

A

Emplois de valeurs, définitivement attribués à un exercice et comptabilisés par des débits (plus) puis par des soldes débiteurs de gestion.
Se distinguent des actifs, notés aussi par des débits (plus) mais à des comptes de situation ; en effet, les actifs sont des emplois réversibles qui peuvent prendre une autre forme par la suite, par la revente et qui seront répartis entre les charges et les produits de plusieurs exercices successifs.
Il faut surtout bien distinguer les deux notions de charge et de dépense qui se situent sur deux plans différents. La comptabilité raisonne en « droits constatés » et non pas en faits réels. Les charges sont des faits juridiques et comptables qui décident et engagent les dépenses ; leur comparaison avec les produits fait apparaître le résultat. Au contraire, les dépenses sont des faits matériels, consistant en sorties de liquidités ; leur comparaison avec les recettes permet de suivre la situation des liquidités de l’entreprise. A la fin de la vie de l’entreprise, charges et dépenses se rejoignent mais elles ne coïncident pas forcément dans l’instant, ni même à l’intérieur de l’exercice annuel.
Les charges calculées ne peuvent pas être mesurées directement ; ce sont des évaluations approximatives et conjoncturelles, faites périodiquement, en une seule fois, à la fin de l’exercice ; ainsi les amortissements, les dépréciations et les provisions.

42
Q

commercant

A

Celui qui pratique habituellement des « actes de commerce », c’est-à-dire en simplifiant, des achats en vue de la revente. Les entrepreneurs individuels (sauf le statut particulier des artisans) et les entreprises sociétaires, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de service ont la qualité juridique de commerçant.
Les commerçants sont soumis à des règles particulières. Ils relèvent de juridictions particulières (Tribunal de commerce). Leur insolvabilité est frappée par des sanctions particulières (règlement judiciaire, liquidation de biens), ils sont soumis à un régime de preuves plus rapides et plus souples, ils sont obligés de tenir une comptabilité et de respecter certaines règles dans cette tenue et dans l’établissement du bilan. Ils sont soumis à des règles particulières de capacité. L’inscription obligatoire au Registre du commerce rend publique les conditions juridiques du commerçant.
Les commerçants sont assujettis à un régime fiscal particulier (taxe professionnelle, impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux, taxes sur le chiffre d’affaires, taxes sur le salaire du personnel).
Il existe un statut du fonds de commerce et de la propriété commerciale.

43
Q

comptabilite generale

A

C’est une obligation légale. Elle mesure le résultat global obtenu par l’entreprise et permet de décrire la situation patrimoniale de l’entreprise à la fin de l’exercice.

44
Q

Comptabilité en partie double

A

Chaque phénomène est saisi de deux points de vue, donc inséré dans deux classements différents ; il est enregistré deux fois. Un crédit (moins) sur un compte indique le point de départ de la valeur, donc un solde créditeur, une ressource. Un débit (plus) sur un autre compte indique le point d’arrivée de la valeur, donc un solde débiteur, un emploi.
La double écriture, retraçant le trajet de la valeur, permet de saisir des opérations étendues dans le temps (opérations à crédit) ; les différents comptes communiquant entre eux, il est possible de faire une centralisation de l’information et d’établir des synthèses (mesure du résultat, description de la situation) ; la redondance (double écriture) permet des recoupements qui augmentent la fiabilité de la comptabilité.
C’est la méthode employée universellement aujourd’hui.

45
Q

Comptabilité en partie simple

A

Chaque phénomène est saisi d’un seul point de vue et inséré dans un seul classement ; il n’est enregistré qu’une seule fois sur un compte. Faute de liaisons entre les comptes, la méthode conduit à une perte d’information. Elle n’est plus, aujourd’hui, qu’une survivance historique. La comptabilité de caisse est une comptabilité en partie simple.

46
Q

comptes

A

Tableau à deux colonnes, à gauche celle des débits, où sont enregistrés les phénomènes de signe positif et à droite celle des crédits où sont enregistrés les phénomènes de signe négatif. Les comptes sont « arrêtés » (ou soldés) à intervalles réguliers, pour calculer la somme algébrique, ou solde, de tous les débits (plus) et de tous les crédits (moins), depuis le précédent arrêté du compte.
- Un compte de gestion est différentiel et ne comporte pas de report à nouveau. Le solde d’un compte de gestion mesure donc la variation nette de la valeur considérée au cours de l’exercice. Les arrêtés successifs découpent donc le compte en tranches complètement indépendantes.
- Un compte de bilan est cumulé et le solde à la fin d’une période inclut le report à nouveau du début de cette même période. Le solde d’un compte de bilan mesure donc la situation d’une certaine forme de valeur à l’instant où le compte est arrêté. Il devient report à nouveau au début de la période suivante. Donc il y a continuité du compte au cours du temps, à travers les arrêtés périodiques.

47
Q

Compte de bilan, compte de situation

A

La synonymie habituelle de ces deux mots entraîne une imprécision :
- Compte de situation : se réfère à un certain type d’approche des phénomènes : la comptabilité de stock (voir ce mot). Un compte de situation est un compte cumulé dont le solde indique la situation à un instant.
- Compte de bilan : se réfère à l’instrument synthétique d’exposition qui les réunit : le bilan. Les comptes de bilan utilisent la technique des comptes de situation, mais ils s’en servent tantôt pour décrire une situation actuelle, tantôt pour présenter une prévision, tantôt pour évaluer un risque.

48
Q

Compte de gestion, compte d’opérations

A

Le terme compte de gestion se réfère à un certain type d’approche des phénomènes : au moyen d’un compte différentiel, sans report à nouveau, dont le solde mesure le mouvement net d’un certain type de valeurs pendant l’exercice. Le terme compte d’opérations est un terme imagé, non officiel parfois employé pour indiquer le type de phénomènes décrit par les comptes de gestion.
Les soldes des comptes de gestion sont rassemblés dans le compte de résultat.

49
Q

creances creanciers

A

Le titulaire d’un droit de créance ou créancier peut exiger du sujet de la dette ou débiteur qu’il lui remette une somme d’argent, qu’il fasse ou qu’il ne fasse pas quelque chose à un instant déterminé du temps (terme).

50
Q

credit debit

A

Crédit est l’équivalent comptable du signe algébrique moins et débit est l’équivalent du signe algébrique plus. Tout enregistrement comptable, en comptabilité à partie double, se fait par une double écriture : crédit sur un compte et débit sur un autre compte, le crédit notant le point de départ de la valeur et le débit notant le point d’arrivée de la valeur. Relativement aux deux comptes sur lesquels est passée la double écriture, le point de départ de la valeur (crédit, ou moins) peut être considéré comme une ressource et le point d’arrivée de la valeur (débit ou plus) peut être considéré comme un emploi. Les emplois et ressources pour l’entreprise dans son ensemble sont donc notés de la même manière : les ressources (passifs et produits) par des soldes créditeurs et les emplois (actifs et charges) par des soldes débiteurs.

51
Q

debitteur dettes obligation

A

Le débiteur est le sujet passif d’un rapport qui le lie au créancier, sujet actif. Le débiteur doit faire quelque chose ou remettre quelque chose au créancier. (Rien à voir avec « compte débiteur », « solde débiteur »)

52
Q

Décaissements

A

Faits matériels consistant en sorties de liquidités datées d’un instant. Leur comparaison avec les recettes (les encaissements) permet de suivre la situation des liquidités de l’entreprise. Doivent être nettement distingués des charges.

53
Q

echeance

A

Voir terme. Date à laquelle une dette devenant exigible, un paiement doit être effectué.

54
Q

emprunt

A

Désigne une dette à long terme, alors que les dettes à court et moyen terme sont habituellement appelées « crédits ».

55
Q

encaissement ou recette

A

Faits matériels consistant en l’entrée de liquidités, datée d’un instant. Ne pas confondre avec le produit qui est un fait juridique et comptable, qui décide et engage l’encaissement. Encaissement et produit ne coïncident pas forcément dans l’instant, ni même à l’intérieur de l’exercice. Leurs sommes deviennent égales seulement à la fin de l’entreprise.
La comparaison des encaissements et des décaissements permet de suivre la situation des liquidités de l’entreprise tandis que la comparaison des produits et des charges mesure le résultat de l’exercice.

56
Q

endossement

A

Mention portée au dos (d’où le nom) d’un chèque ou d’une lettre de change, par laquelle le bénéficiaire (c’est-à-dire soit le bénéficiaire initial indiqué par le tireur, soit le bénéficiaire d’un endossement

57
Q

entreprise

A

Unité économique de production pourvue de l’autonomie de décision et de résultat : se distingue de l’établissement et de l’organisation.
L’évolution récente rend difficile la distinction entre l’entreprise et les diverses formes de groupes d’entreprises. Du point de vue juridique, les entreprises peuvent être individuelles ou sociétaires.
- L’entreprise individuelle appartient et est dirigée par une personne physique. La loi ne sépare pas le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel du chef d’entreprise. Il en résulte d’importantes conséquences du point de vue de la solvabilité (droit de gage des créanciers sur l’ensemble du patrimoine du chef d’entreprise) et du point de vue fiscal (impôt sur le revenu et pas impôt sur les sociétés, la rémunération du chef d’entreprise est considérée comme un bénéfice imposable et non comme une charge déductible du résultat).
- L’entreprise sociétaire utilise la structure juridique de la société. Elle peut ainsi réaliser des rassemblements de capitaux beaucoup plus importants.
- L’entreprise publique peut utiliser des structures juridiques très diverses : entreprise nationale, établissement public à caractère industriel et commercial, société de droit privé dirigée par des fonctionnaires, société d’économie mixte où sont associés des personnes privées et des organismes publics. Leurs objets peuvent également être très divers : assurer au moindre coût les besoins des citoyens (service public), réaliser un profit.

58
Q

facture

A

Document obligatoire, écrit (mais non signé) par le fournisseur de biens ou de services, en deux exemplaires, dont l’un est remis au client dès que la vente est devenue définitive. La facture décrit les éléments et les conditions de cette fourniture et comporte obligatoirement certaines mentions : noms et adresses des parties, immatriculation du fournisseur au registre du commerce, nature et quantité des prestations fournies, prix, TVA, conditions de règlement. La facture peut être acceptée par le destinataire.

59
Q

frais d’etablissement

A
  1. Définition. « Les dépenses engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent l’existence ou le développement de l’entreprise, mais dont le montant ne peut être rapporté à des productions de biens ou de services déterminés peuvent figurer à l’actif du bilan, au poste frais d’établissement » (DC, art. 19, al.1). Exemples : frais de constitution, de premier établissement (prospection, publicité), d’acquisition des moyens permanents d’exploitation, d’augmentation de capital, de fusion, de scission, de transformation, etc.
    Commentaire : ce sont des frais non répétitifs, supportés à l’occasion d’évènements majeurs de la vie de l’entreprise ; ils présentent trois caractères :
    - ils conditionnent durablement la vie de l’entreprise,
    - on ne peut pas les rapporter à une production donnée,
    - leur montant est parfois élevé.
    + voir lexique
60
Q

frais personnel

A

Somme des salaires, des charges sociales et des impôts entraînés par l’emploi de salariés ; ils constituent une part importante des charges dans les « industries de main d’œuvre »

61
Q

marchandise

A

Tout ce que l’entreprise achète pour le revendre en l’état.

62
Q

passif du bilan

A

En France, moitié droite du bilan ; indique à l’instant où est établi le bilan la forme et le montant des ressources réversibles (restituables) dont dispose l’entreprise. Les postes du passif sont classés par origine et par nature. Au cours des exercices extérieurs, les passifs deviendront des charges et/ou des dépenses.

63
Q

patrimoine

A

C’est une « universalité », c’est-à-dire un ensemble de droits (réels ou de créance) et de dettes (ou obligations) d’une même personne. Il y a un lien indissoluble entre patrimoine et personne : toute personne a un patrimoine, mais ne peut en avoir qu’un. C’est pourquoi un créancier qui n’a pas été remboursé peut faire vendre n’importe quel bien du débiteur. Pour la même raison, il n’y a pas de séparation entre le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel de l’entrepreneur individuel. Il est responsable des dettes de son entreprise sur la totalité de ses biens, il peut employer les fonds de son entreprise à ses besoins propres, il peut mêler les fonds de plusieurs entreprises.

64
Q

personne morale

A

Formée par la réunion de personnes physiques, suivant des modalités légales et dans un but défini, la personne morale est « un sujet de droit », titulaire de droits et d’obligations. Les personnes morales peuvent être de droit public (Etat, département, commune, établissement public,…) ou de droit privé. Parmi celles-ci, certaines sont sans but lucratif (associations, syndicats) et les autres recherchent le profit (sociétés civiles et commerciales).
Tout être humain est une personne, sujet de droits et possède la « personnalité physique », certaines organisations se voient attribuer une personnalité, ce sont des personnes morales qui peuvent avoir des droits et des obligations. Ainsi les sociétés, sauf les sociétés en participation. Mais l’acquisition de la personnalité suppose l’accomplissement de formalités prévues par la Loi. Il en résulte que les sociétés ont l’autonomie patrimoniale : le patrimoine social est distinct de celui des associés. Les créanciers sociaux ne peuvent pas se faire payer sur les biens des associés ; les créanciers personnels des associés n’ont aucun droit sur les biens sociaux.

65
Q

Pieces comptables

A

Documents écrits, créés ou reçus par l’entreprise à l’occasion d’opérations faites avec des tiers ou avec son personnel. Elles constituent la justification de toute écriture comptable. Elles sont contrôlées par les services concernés, puis elles arrivent au service comptable où elles sont analysées, classées, codées (indication des numéros PCG des comptes qui seront « mouvementés ».)
Exemples : récépissés, factures, bandes de caisse enregistreuse, relevés de compte bancaire ou postal, chèques, virements, effets de commerce, talons et souches, bulletins de paie, avertissements fiscaux, etc.

66
Q

Principe de prudence

A

Entre plusieurs hypothèses, on choisit toujours la plus défavorable ; on n’enregistre un évènement que lorsqu’il est certain ; on minore systématiquement les évaluations positives.

67
Q

produits

A

Symétrique de charge. Les produits sont crédités au Compte de résultat alors que les charges y sont débitées ; la comparaison des produits et des charges détermine le résultat de l’exercice. Il faut bien distinguer les produits des encaissements (ou recettes) parce que la comptabilité raisonne sur des droits constatés et non sur des faits matériels. Les produitssont des créances certaines dans leur principe et dans leur montant, en pratique des ventes facturées et pour lesquelles les biens ont été mis à la disposition des acheteurs. Les produits sont donc des faits juridiques et comptables qui décident et engagent les encaissements ; mais produits et encaissements ne coïncident pas forcément dans l’instant, ni même à l’intérieur de l’exercice ; seules leurs sommes à la fin de la vie de l’entreprise sont égales.

68
Q

Rabais, remise, ristourne

A

Rabais : réduction de prix accordée exceptionnellement, par exemple sur une marchandise défraîchie. Remise : réduction de prix accordée habituellement, par exemple pour les achats en grande quantité, ou parce que l’acheteur prend à sa charge un service tel que le stockage.
Ristourne : réduction de prix accordée en fin d’année, et habituellement proportionnelle au montant total des opérations effectuées pendant l’année.

69
Q

releve de compte

A

Les banques (CCP) envoient périodiquement à leurs clients un relevé de leur compte, indiquant les opérations faites et le dépôt restant à la banque (C.C.P). Pour le non-professionnel, crédit évoque créance et débit suggère dette ; le client comprend donc aisément que les augmentations de son avoir en banque soient notées par des crédits et les diminutions par les débits. Pour en arriver là, la banque (CCP) présente au client la copie à l’identique du compte du client qu’elle tient elle-même et non pas l’image inversée de ce compte, comme il conviendrait pour que la banque se place du point de vue du client. La commodité prime le principe.

70
Q

soldes

A

  1. C’est la somme algébrique, calculée à l’instant final de la période des termes du compte, c’est-à-dire de tous les nombres positifs (débits) et négatifs (crédits) inscrits dans le compte pendant la période.
  2. Cette somme algébrique est calculée de manière particulière. Les termes du compte sont classés suivant leur signe, en deux colonnes, équivalents comptables des parenthèses dans une expression algébrique. A la fin de la période, on fait séparément le total des termes de chacune des deux colonnes (parenthèses) et on compare ces deux totaux (ou masses) par soustraction. L’excédent d’une masse sur l’autre est le solde du compte. Par une convention, corolaire du principe de non-compensation, on ajoute le solde à la colonne dont le total spontané est le plus faible. On arrive ainsi par construction à deux totaux égaux.
    Quand, avant le calcul du solde, le total des débits est supérieur au total des crédits, on dit que le compte et le solde sont débiteurs (positifs) ; on met le solde débiteur dans la colonne des crédits. Inversement, quand le compte est créditeur, le solde créditeur (négatif) est mis dans la colonne des débits.
71
Q

taxe

A

Elle se distingue de l’impôt en ce qu’elle est la contrepartie directe d’un service rendu par la collectivité au contribuable.

72
Q

TTC

A

Toutes taxes comprises. Contraire de Hors taxes.

73
Q

virement

A

C’est le transfert d’une valeur d’un compte (crédit, ou moins) à un autre compte (débit ou plus) ; le procédé a deux sortes d’emplois.
- entre deux comptes de tiers, le virement est utilisé comme procédé de paiement. Par exemple, la banque vire une somme du compte de client acheteur au compte du client vendeur ;
- entre deux comptes quelconques, tout déplacement d’information. Par exemple synthèse des comptes de gestion dans le compte de résultat, report à nouveau du solde d’un compte de bilan, inscription dans un compte de stock d’une information tirée de l’inventaire, correction d’une erreur par contre-passation, groupement ou au contraire ventilation d’une information.