Psychiatrie de l'adulte Flashcards
seule discipline médicale qui donne la possibilité d’hospitaliser des patients contre leur gré
psychiatrie
quels troubles justifient une hospitalisation ?
schizophrénie
maladie neurologique très fréquente : 0,5 à 1% de la population
troubles délirants persistants
comment est classée la schizophrénie par l’OMS ?
parmi les 10 maladies qui entrainent le plus d’invalidité
prévalence de la schizophrénie ?
1 personne sur 120
% dont la schizophrénie devient un handicap ?
50%
3 grands signes de la schizophrénie
syndromes positifs
syndromes négatifs
désorganisation
syndromes négatifs
perte d’envie
pas d’efficacité du traitement
syndromes positifs
idées délirantes
hallucinations
troubles thymiques
dépression gravissimes pouvant les conduire au suicide
diagnostic dela schizophrénie doit contenir :
Evolution de plus de 6 mois
2 des syndromes
retentissement professionnel majeur
3 phases psychose passionnelle
Engouement (échange de lettres)
Déception
Rancoeur
Psychose hallucinatoire chronique
personnes plus âgées qui arrivent à vivre avec leurs hallucinations
Paraphrénies
touche des personnes plus âgées également
délire imaginatif très important
maladie à déterminisme complexe à effet de seuil
déterminée par un ou des ensembles de gènes, dont aucun n’est suffisant pour entraîner l’apparition de la maladie
comment se forment les synapses avant 6 ans ?
un rythme frénétique
pruning
élimination des synapses (environ 50%) et une restructuration de celles-ci
comment pourrait s’expliquer la schizophrénie ?
mauvais câblage (anomalie du dvpmt neuronal)
anomalie de dégénérescence neuronale
région frontale + système limbique atteints
anomalie de la régulation de la dopamine
Guérit-on de la schizophrénie ?
On ne guérit pas de la schizophrénie mais on peut en diminuer considérablement les symptômes
Dans quoi sont impliquéscortex préfrontal avec les cortex dorso-latéral préfrontal ?
concentration
Dans quoi est impliqué le cortex orbito-frontal
prise en compte du contexte dans l’expression des émotions
que peut provoquer l’hypofrontalité ?
organisation de la pensée expression verbale liens affectifs jugement social attention motivation des actions établissement et la planification de buts agencement de la séquence de comportements (fonctions exécutives)
nouveau mot pour troubles névrotiques ?
troubles anxieux
différence entre névrose et psychose ?
en psychose il y a une perte de conscience de la réalité
trouble panique
répétition d’attaques de panique, qui présente une évolution chronique
+ une anxiété de fond anticipatoire
quand apparaît le trouble panique ?
entre 20 et 30 ans, plus pour les filles
trouble anxieux généralisé
soucis excessifs dans un ou plusieurs domaines de la vie (douleurs musculaires, céphalées)
épidémiologie trouble anxieux généralisé ?
apparait vers 35-45 ans
touche 2 fois plus de femmes que d’hommes
Trouble de l’adaptation
évènements stressants dépassant les capacités d’adaptation
symptômes émotionnels ou comportementaux
épidémiologie trouble de l’adaptation
10-20% des consultations en médecine générale
5-20% des consultations en psychiatrie
personnalité
cognition
affectivité
fonctionmt interpersonnel
contrôle des impulsions
trouble de la personnalité
durable rigidificat° des traits altérati° du fonctionmt social incapacité de s’adapter souffrance
somatoforme
ensemble de symptômes, de signes, de syndromes ou de plaintes de type physique pour lesquels aucune anomalie identifiable de type lésionnel ne peut être
incriminée
trouble somatisation
touchant plusieurs domaines corporels
trouble conversion
d’allure neurologique, hystéries/convulsions
dysmorphophobies
préoccupation portant sur un défaut imaginaire de l’apparence physique
type de pathologie de la dépression ?
maladie psychiatrique
morbidité dépression ?
30 à 50% des tentatives de suicide sont secondaires à un épisode de dépression majeure
prévalence
nombre de cas à un moment donné (multipliée par deux chez les femmes pour la dépression)
incidence
nombre de nouveaux cas sur une année
dépression
modification pathologique de l’humeur, du « moral », de « l’affectivité »
anhédonie
perte de plaisir, cette tristesse de l’humeur (exprimée ou manifeste)
bradypsychie
ralentissement de la pensée
asthénie
fatigue (surtout matinale)
critères diagnostiques de la dépression :
durée > 2 semaines, une rupture avec le fonctionnement antérieur
présence d’au moins 5 des symptômes suivants dont au moins 1 des deux premiers : 1. Humeur dépressive
2. Anhédonie
Comorbidité de la dépression
troubles anxieux
consommations de substances
ECT
(sismothérapie= électrochocs)
quand se manifeste la dépression en fonction de l’âge de l’enfant ?
Plus l’enfant est jeune plus l’enfant aura des manifestations comportementales avec de l’agitation
épidémiologie suicide infantile:
0,8 pour mille
prévalence dépression entre 11 ans et 24 ans ?
5%
2 filles pour 1 garçon
formes cliniques dépression de l’adolescent ?
plaintes somatiques
troubles du comportement
inhibition
% urgences psychatriques
20% des consultations d’urgence en médecine
3 situations possibles de l’urgence psychiatrique
trouble somatique pur
trouble psychiatrique pur
intrication médico-psychiatrique (double)
examen clinique médical avant hospitalisation ?
signes généraux (cardiaque, respiratoire)
signes neurologiques
signes d’intoxication aiguë
2 types de trouble de l’adaptation ?
ordre réactionnel
ordre relationnel
quand se rencontre l’agitation ?
pathologies organiques pures (somatiques) ou mixtes
pathologies psychiatriques pures
Ralentissement
Dépression, mélancolie stuporeuse (cas extrême)
Hébéphrénie (forme négative de schizophrénie)
Suicide
urgence psychiatrique
Meurtre de soi-même
Tentative de suicide (TS)
Acte par lequel un individu met consciemment sa vie en jeu, soit de manière objective, soit de manière symbolique et n’aboutissant pas à la mort
Suicidant
sujet qui a survécu à une TS
Suicidaire
sujet manifestant l’intention de se suicider, soit verbalement soit par son
comportement
Suicidé
sujet décédé lors de sa TS
Equivalent suicidaire
comportement qui risque d’aboutir à la mort du sujet sans qu’il en ait forcément conscience
crise suicidaire
Expression de la crise psychique
Distorsions cognitives
Manifestations explicites d’intentions ou d’idées suicidaires
épidémiologie suicide
150 000 TS par an 12 000 décès par suicide par an 9e cause de décès en France, toute population confondue. • 2e cause chez les 15-24 • 1e cause chez les 24-35
Prévention primaire
Stratégies de dépistage précoce et thérapeutiques appropriées
Prévention secondaire
Eviter le passage à l’acte
par un mode de prise en charge adapté
Prévention tertiaire
(pour les sujets ayant déjà fait une TS) : éviter la récidive
échelle RUD
Risques Urgence Danger
pour évaluer un patient suicidaire
URGENCE suicide
Passage à l’acte qualifié d’imminent si prévu (par le sujet ou l’entourage) dans les 48h -72h
secteur psychiatrique adulte
l’unité de base de la délivrance de soins en psychiatrie
publique
nombre de secteurs psychiatriques en France
815
CAC
Centre d’Accueil et de Crise pour les décompensations aiguës qui ne
nécessiteraient pas systématiquement une hospitalisation
périnatalité
conception, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la période de sevrage, jusqu’au 1 an de l’enfant
Période puerpérale
période qui suit l’accouchement
épidémiologie dépression anténatale
10% à 13%
Anomalies biologiques d’enfants suite à une dépression anténatale
augmentation du taux de cortisol, diminution du tonus vagal) associé à un ralentissement de la croissance de l’enfant et de son développement
Théorie anglosaxonne du « Prenatal Early Life Stress » soit ELS
Elévation des taux de Corticotrophin Releasing Hormon (CRH)
postpartum blues est-il un état pathologique ?
FR de trouble psychiatrique du post-partum lorsqu’il est trop long ou sévère
épidémiologie post-partum blues
Concerne entre 30% et 80% des accouchées
comment survient le post-partum blues ?
entre le 2ème et le 5ème jour après l’accouchement avec un pic au 3ème jour
épidémiologie dépression du post-partum
10% à 20% des femmes. Souvent le 1er épisode dépressif caractérisé
épisode dépressif du post-partum peut aussi être …
1ère manifestation d’un tb bipolaire
épidémiologie Troubles anxieux pendant la grossesse
concerne entre 5 et 15% des femmes enceintes, pic d’anxiété observé au premier trimestre (T1) ou au 3ème trimestre de la grossesse (T3) avec accalmie au 2e trimestre
Trouble Bipolaire de type 1
on a au moins un épisode maniaque
Trouble Bipolaire de type 2
quand on a au moins un épisode hypomaniaque.
cyclothymie
quand on a des épisodes hypomaniaques et dépressifs qui sont récurrents
troubles psychotiques chroniques (TPC)
souvent un phénomène de déni de grossesse
souvent issues d’un milieu social défavorisé
traitements psychotropes doivent être maintenus (nocif)
psychose puerpérale
idées délirantes de mécanismes polymorphes
alternance de phases mélancoliques et de phases maniaques avec agitation
Risque majeur suicidaire ou d’infanticide ou les 2
déni de grossesse
total ou complet : reconnaissance de son état au moment de l’accouchement
partiel : reconnaissance avant la naissance
Epidémiologie déni de grossesse
0,5 à 3%/1000 ; âge moyen 26 – 27 ans ; % élevé de femmes vivant en couple
1ère cause de retard mental non génétique
Syndrome d’alcoolisme foetal
pathologies psychiatriques vie
symptômes seront différents selon les âges et la PEC devra s’adapter
pathologies apparues dans le grand âge
souvent à ce moment-là que les troubles psychiques apparaissent (dépression, anxiété, psychose). 10 à 20% des gens vont très mal vivre ce passage.
troubles psycho-comportementaux
toute la partie psychiatrique de la maladie démentielle
PA qui se suicide augmente le risque de suicides dans les jeunes générations, vrai/faux ?
vrai
visée de la gérontopsychiatrie
curative et non palliative : l’objectif est la « guérison »
l’angoisse
réponse du psychisme au stress
chaque personnalité correspond des façons de gérer l’angoisse différentes
paranoïaque va projeter (accuser l’autre pour se protéger),
obsessionnel va tout organiser
hystérique va refouler l’angoisse
critères de la dépression
Ø Plaisir : « je ne prends pas de plaisir »
Ø Désir : la démotivation « j’ai envie de rien »
Ø Agir : ralentissement psychomoteur ou perte de l’élan vital, « tout est dur, un effort »
travail de soignant en institution repose sur 4 mots
réassurance : rituels, côtés régressifs qui vont rassurer la personne
cadrage : surtout ne pas laisser le patient en position de force, de toute-puissance
suppléance : on va suppléer la personne car elle ne peut plus tout faire
stimulation
épidémiologie anoréxie mentale
touche environ 1% de la population générale vie entière
1homme pour 9 femmes
anorexie mentale : la triade clinique, les 3 “A”
AMENORRHEE (absence de règles sur les 3 derniers cycle)
AMAIGRISSEMENT :
L’amaigrissement est souvent massif
ANOREXIE :
L’anorexie « mentale » est une restriction alimentaire volontaire
anorexie mentale restrictive
jeunes filles mettent en place des stratégies de perte de poids
anorexie mentale avec hyperphagie et/ou purgatifs
critères de l’anorexie mentale restrictive (jeûne, régime, hyperactivité physique, (potomanie possible), exposition accrue au froid) auxquels s’ajoutent des crises d’hyperphagie
boulimie
consommation exagérée d’aliments avec perte de contrôle des prises, rapidement, sans rapport avec la sensation de faim
3 phases lors d’une crise de boulimie
PHASE PRODROMIQUE
CRISE BOULIMIQUE
3 phases lors d’une crise de boulimie
PHASE PRODROMIQUE
CRISE BOULIMIQUE
PHASE RESOLUTIVE
Anorexie du nourrisson
Anorexie d’inertie
ou
Anorexie d’opposition
Mérycisme
Régurgitation et remastication des aliments : des aliments en cours de digestion remontent dans la bouche
Pica
Ingestion durable de substances non nutritives (terre, craie, sable, papier, peinture, etc.)
addictions
comportement orienté vers un but, soit procurer du plaisir, soit écarter une sensation de déplaisir
impulsion
incapacité à s’empêcher de passer à l’acte
compulsion
envie irrépressible de faire des choses, mais une envie qui peut être un peu contrôlée
4 critères fondamentaux addiction
o Impossibilité de résister à l’impulsion
o Sensation croissante de tension avant le comportement
o Plaisir ou soulagement durant le comportement
o Sensation de perte de contrôle
DSM – IV pour addiction
Trouble lié à l’utilisation d’une substance
Usage
pas de complication, pas de retentissement, c’est ce que l’on appelle une consommation occasionnelle ou festive
Abus
mode d’utilisation inadéquat et nocif qui entraîne une souffrance et qui altère significativement le fonctionnement
Dépendance
tous les signes de l’abus avec en plus la notion de tolérance et de sevrage
tendances consommation alcool
o Consommation par habitant divisée par 2 en 50 ans (vin et bière)
o Mais augmentation de l’alcoolisme féminin
o Mais augmentation des alcoolisation précoces
3eme cause de mortalité
Seuils pathologiques éthylisme fixés par l’OMS :
210 g / semaine = 3 verres / jours (hommes)
140 g / semaine = 2 verres / jours (femmes)
Delirium tremens
2-5 jours après la dernière prise d’alcool
• Délire confuso-onirique (zoopsies) / majoration nocturne (cauchemars)
• Agitation psycho-motrice anxieuse
Signes neuro-végétatifs +++
Syndrome de Gayet-Wernicke
Cause : carence en vitamine B1, induite parfois par apport glucidique
▪ Confusion
▪ Troubles oculomoteurs (nystagmus, paralysie III)
▪ Ataxie cérébelleuse
Syndrome de Korsakoff
Lié à la carence en B1
- Clinique: (troubles de la mémoire)
1. Amnésie antérograde (faits nouveaux) puis rétrograde (souvenirs anciens)
2. Fabulations
3. Fausses reconnaissances
4. Anosognosie
%population sous psychotropes
35%
% consommation d’anti-dépresseur
9,7%
Manifestations de sevrage aux BZD
Hyperactivité neurovégétative (↑ FC ↑ FR ↑ TA, hypersudation)
• Tremblement des mains
• Insomnie, céphalées
• Nausées ou vomissements
• Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
Tabac : Epidémiologie
70 000 décès par an (mortalité prématurée)
1 fumeur sur 2 décédera d’une pathologie liée au tabagisme
30 % des femmes fument pendant la grossesse
Epidémiologie cannabis
13 millions d’expérimentateurs (12 - 75 ans)
4 millions de consommateurs
Principes actifs cannabis
▪ Δ9-THC (tétra-hydro-cannabinol) : psychoactif +++
▪ CBD (cannabidiol) : effet pro-associatif et légèrement psychoactif
à quoi reconnait-on la prise d’opiacés (héroïne)
myosis
à quoi reconnait-on la prise de cocaïne ?
mydriase
complications opiacés
overdose infections epistaxis gynécologue-obstétrique désinsertion
agoniste des opiacés
méthadone
bupénorphine
psychostimulants
cocaine
crack
amphétamines