PROTIERE Flashcards
***Différence entre éthique et déontologie
- Ethique:
Art de poser les bonnes questions sur ce qu’il faut faire pour bien faire.
→ L’éthique permet de prendre des bonnes décisions.
D’après Paul Ricoeur : « Visée de la vie bonne avec et pour autrui dans des institutions justes. C’est l’art de poser les bonnes questions sur ce qu’il faut pour bien faire ». - Déontologie:
→ Ethique appliquée à un profession en particulier. C’est par une réflexion éthique que donne lieu à un corpus de règle ne concernant qu’une profession.
La déontologie est le cadre et le pôle normatif, la visée est à l’origine de la norme. Les normes cadrent la visée pour éviter que chacun interprète à sa façon.
***Donner et EXPLIQUER la definition de Paul Ricoeur de l’ethique
Définition :
« Visée de la vie bonne avec et pour autrui dans des institutions justes. C’est l’art de poser les bonnes questions sur ce qu’il faut pour bien faire ».
Explications : → A vous de faire les philosophes :) - Visée - vie bonne - avec et pour autrui - dans institutions justes
***Citer les principes de l’éthique biomédicale
o La non malfaisance o La bienfaisance o L’autonomie du patient o Le principe de justice o Le respect de la vulnérabilité o La dignité o L’intégrité
***Décrire les visées de l’ostéopathie
La visée de l’ostéo se divise en deux grands pôles :
o Une bonne prise en charge du patient :
a- La visée est d’accompagner les capacités du corps à l’auto guérison et à l’auto régulation / guérison
b- faire des liens dans une démarche systémique. On peut parler de démarche hollistique, globale.
c- Impliquer son patient pour la prévention et l’éducation
o Favoriser une autre approche thérapeutique
a- Intervention thérapeutique avec des effets secondaires limités. Par rapport à des interventions invasives, il y a quand même bcp moins d’effets secondaires en ostéo (ordre du neuro végétatif)
b- Qui intègre une communauté de thérapeutes. Se considérer dans une pratique écologique de la santé avec une approche avec d’autres thérapeutes.
On a besoin de s’inscrire dans une communauté de thérapeute. Pour cela avoir conscience de ses limites.
***Lire les 25 premières pages du code de déontologie
GOOD LUCK
→ https://www.osteopathe-syndicat.fr/medias/page/22855-Code-de-deontologie-du-SFDO-novembre-2018.pdf
***Donner les grands points de l’outils de la prise de décision à utiliser dans un cas clinique
1°DISCERNEMENT : QUEL EST LE CONTEXTE ?
→ Analyse de la situation,
→ repérage des faits (et des acteurs)
2°IDENTIFICATION DE LA QUESTION (OU DES)
→ Qu’est-ce qui fait problème ?
→ Quelle est la question principale qui se dégage ?
3°DELIBERATION POUR PREPARER LA PRISE DE DECISION
→ Temps de la concertation
-» La demande du patient
-» Les points de vue de la famille des proches (surtout dans le cas d’un accompagnant)
-» Les points de vue des soignants (mon point de vue et celui des soignants qui gravitent autour du patient) :
-» Quels sont les scenarii possibles de décision ?
-» Quelles conséquences prévisibles de cette (ces) hypothèse(s) de décision
4° JUGER POUR DECIDER AU REGARD DU DILEMNE ETHIQUE : saut qualitatif
→ aptitude à discerner le Bien / le Mal
5° MISE EN ŒUVRE DE LA DECISION, SUIVI ET EVALUATION DES EFFETS
- Effets positifs et négatifs
- Effets prévus et imprévus
- Effets à court, moyen et long terme
6° ELABORATION DE RECOMMANDATIONS POUR L’AVENIR
Dans la bonne prise en charge ostéopathique, developper “Accompagner les capacités du corps à l’auto-guérison” (Culture G du SFDO)
→ Accompagner les capacités du corps à l’auto-guérison
Inscrite dans la tradition de la médecine hippocratique, l’ostéopathie repose sur la conviction que le corps humain est porteur de ses propres capacités d’auto-guérison. Il est capable de produire les substances antalgiques, antiseptiques ou anti-inflammatoires nécessaires pour juguler certaines pathologies, il peut, dans le registre mécanique, retrouver des capacités de mobilités que la maladie lui avait fait perdre. Dans une telle optique, l’ostéopathe considère son intervention comme un soutien apporté aux capacités naturelles du corps, il ne se considère pas comme l’auteur de la guérison.
Dans la bonne prise en charge ostéopathique, developper “Faire des liens dans une démarche systémique” (Culture G du SFDO)
→ Faire des liens dans une démarche systémique
Si la demande qui lui est exprimée par le patient est bien souvent centrée sur une douleur ou une limitation du mouvement, l’ostéopathe cherche toujours à la situer dans une approche plus globale, cherchant à mettre en relation des dysfonctions éparses dans le corps, et à comprendre les liens qui peuvent exister entre certains épisodes de l’histoire corporelle, mais aussi psychologique et émotionnelle du patient. Cette approche de type systémique contribue pour une grande part à l’intérêt que les patients portent à l’ostéopathie, car ils font bien souvent l’expérience, dans les consultations médicales classiques, d’un cloisonnement entre les disciplines, et donc entre les diverses expériences qui les marquent.
Dans la bonne prise en charge ostéopathique, developper “Implication et éducation des patients, prévention” (Culture G du SFDO)
→ Implication et éducation des patients, prévention
Considérant son intervention comme une aide apportée aux capacités de récupération et de défense naturelles du corps, l’ostéopathe favorise la responsabilité du patient. Il présente sa démarche comme un soutien ponctuel et temporaire et laisse le patient libre de poursuivre ou non une relation thérapeutique avec lui. Dans la majorité des cas, il n’est pas nécessaire de multiplier les consultations d’ostéopathie, et le thérapeute n’encourage pas une trop grande fréquence des rendez-vous. En revanche, il cherche à expliquer à son patient les changements de comportements qui lui semblent favorables à sa santé.
Dans favoriser une autre approche thérapeutique, developper “Une intervention thérapeutique aux effets secondaires limités” (Culture G du SFDO)
→ Une intervention thérapeutique aux effets secondaires limités
La démarche ostéopathique, et en particulier les manipulations qui composent une large part de l’acte thérapeutique, n’introduit rien d’irréversible dans la physiologie du patient. L’intervention ostéopathique se situe en effet dans le registre physiologique, elle ne porte pas sur l’anatomie du patient. Elle n’est jamais une manipulation forcée qui pousserait une articulation au-delà de ses limites physiologiques. La thérapie manuelle est de ce fait suivie de très peu d’effets secondaires ; ceux qui ont pu être constatés sont le plus souvent d’ordre neuro-végétatif. Les études sérieuses portant sur la dangerosité potentielle des manipulations vertébrales ont montré la très faible prévalence des accidents, et l’extrême rareté de leur imputation à des ostéopathes exclusifs .
Dans favoriser une autre approche thérapeutique, developper “Une approche parmi d’autres” (Culture G du SFDO)
→ Une approche parmi d’autres
L’ostéopathie développe une approche globale du patient : ce n’est pas pour autant qu’elle se présente comme la réponse unique à leur attente. Conscient des limites de son champ d’intervention, l’ostéopathe a le souci d’orienter ses patients vers les professionnels de santé dont la compétence est requise par leur état. Le traitement ostéopathique ne peut faire l’objet d’une prescription médicale car il repose sur une démarche diagnostique spécifique ; il est cependant toujours à envisager dans la complémentarité d’autres traitements.
Developper les 7 principes de l’éthique biomédicale en application avec l’ostéopathie (Code déontologie SFDO)
- Non-malfaisance
Non-malfaisance : le fameux Primum non nocere, avant tout ne pas nuire, a été le principe premier de l’éthique médicale. Avant toute action à visée thérapeutique, le médecin doit vérifier que son action ne sera pas nuisible au patient, ou qu’elle ne sera pas plus nuisible que la pathologie qu’il cherche à traiter. De ce point de vue, l’innocuité et la réversibilité de pratiques ostéopathiques correctement mises en œuvre sont largement reconnues, en particulier par les professionnels de l’assurance, peu enclins à minimiser les risques.
Developper les 7 principes de l’éthique biomédicale en application avec l’ostéopathie (Code déontologie SFDO)
- Bienfaisance
Bienfaisance: dans ce registre le débat éthique rejoint le débat scientifique, certains auteurs récusant l’éthique d’une démarche thérapeutique qui ne peut prouver son efficacité par les méthodes scientifiques qui sont au fondement de la thérapeutique moderne. Une telle critique peut être dépassée par l’idée que ce qui est demandé au thérapeute, c’est l’intention de bienfaisance et la mise en œuvre de ce qui est reconnu dans l’état actuel de l’art thérapeutique qu’il pratique. Bien des prescriptions médicales sont faites dans cette perspective, avec des médicaments dont l’effet bénéfique ne repose pas sur des preuves irréfutables, mais dont le médecin considère qu’ils apporteront d’une manière ou d’une autre un bienfait au patient, y compris celui de répondre à sa demande.
Developper les 7 principes de l’éthique biomédicale en application avec l’ostéopathie (Code déontologie SFDO)
- Confidentialité
Confidentialité : La règle de la confidentialité et du respect du secret professionnel s’applique de manière plus stricte aux ostéopathes qu’aux médecins, car seuls ceux-ci ont la pratique du secret professionnel partagé. Un médecin peut laisser accès à ses dossiers à un remplaçant ou à un confrère avec qui il exerce une activité de groupe, ce qui n’est pas le cas pour un ostéopathe.
Developper les 7 principes de l’éthique biomédicale en application avec l’ostéopathie (Code déontologie SFDO)
- Autonomie du patient
Autonomie du patient : Si dans le contexte actuel toutes les professions médicales et de santé font de la promotion de l’autonomie du patient une visée centrale de leur exercice, cette promotion prend dans le cas de l’ostéopathie une coloration particulière, du fait de l’aspect immédiat, sans médiation, du geste thérapeutique. Il y a une distance, dans l’espace et dans le temps, entre la rédaction d’une ordonnance par un médecin et l’absorption du médicament par le patient ; dans l’acte ostéopathique, cette distance n’existe pas, car c’est le geste, ou l’attitude corporelle du praticien qui est thérapeutique, dans le contact corporel avec le patient.
L’ostéopathe a le devoir de susciter et de favoriser l’autonomie globale de son patient, la liberté de celui-ci à l’égard du thérapeute, ou la capacité à consulter un autre thérapeute. Il est amené à recevoir du patient un consentement global pour la démarche thérapeutique qu’il envisage de suivre. Dans le cadre de ce consentement global, l’ostéopathe a le devoir de rechercher le consentement explicite du patient avant d’envisager des gestes qui pourraient être vécus comme désagréables ou invasifs.