Problème 03 - Cancer Flashcards

1
Q

Cancer les plus fréquents…

  • Chez les femmes
  • Chez les hommes
A
  • F : sein, poumon, colorectal
  • H : prostate, poumon, colorectal

En excluant les carcinomes basocellulaires et squameux (de la peau), qui sont les plus fréquents, mais on n’a pas de registres de cas.

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Q

Cancer les plus mortels…

  • Chez les femmes
  • Chez les hommes
A
  • F : Poumon, sein, colorectal
  • H : Poumon, colorectal, prostate
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3
Q

Plus d’hommes ou de femmes qui recoivent un diagnostic de cancer et qui en meurent?

A

Plus d’hommes.

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4
Q

La hausse de l’incidence du cancer est attribuable à?

A
  • Croissance démographique
  • Vieillissement de la population
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5
Q

Principales causes de décès au Canada?

A
  1. Cancers (30%)
  2. Maladies cardiovasculaires
  3. Maladies chroniques des voies respiratoires
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6
Q

Incidence et mortalité du cancer du col de l’utérus?

A

Sont à la baisse, grâce à :

  • Usage généralisé du Pap test
  • Vaccination des filles d’âge scolaire
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7
Q

Incidence et mortalité du cancer colorectal?

A

Taux de mortalité et incidence diminuent chez les hommes et les femmes, grâce à :

  • Amélioration des traitements
  • Dépistage (détection et excision des polypes précancéreux)
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8
Q

Incidence et mortalité du cancer de la prostate?

A

Incidence stable, mais mortalité diminue beaucoup, grâce à l’amélioration des traitements.

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9
Q

Incidence et mortalité du cancer du sein?

A

À cause du recours accru au dépistage par mammographie :

  • Taux de mortalité diminue
  • Incidence stable (mais élevée)
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10
Q

Principaux facteurs de risque des cancers.

A

Facteurs de risque modifiables : les principaux.

  • Tabagisme (30% des décès) : poumon
  • Diète et obésité (30% des décès) : estomac, oesophage, pancréas, colorectal, prostate
  • Sédentarité (5% des décès) : colorectal, sein, prostate
  • Alcool : foie (associé à cirrhose), sein, gros intestin
  • Exposition occupationnelle : poumon, vessie
  • Rayons UV : peau

Facteurs de risque non-modifiables :

  • Âge (vieillissement)
  • Hérédité (++ cancers qui surviennent tôt)
  • Virus et agents biologiques : foie (VHB et VHC), col de l’utérus (VPH)
  • Sexe (femme) : sein, endomètre, col de l’utérus
  • Statut socio-économique
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11
Q

Facteurs de risque du cancer du sein.

A

Principal : être une femme!

  • Vieillissement
  • Hérédité avec gènes BRCA1 et BRCA2
  • Antécédents familiaux
  • Ménarche précoce (< 11 ans), ménopause tardive (> 55 ans), à cause de l’oestrogène
  • Première grossesse > 35 ans
  • Consommation régulière d’alcool

Lien plus ou moins prouvé : obésité, prise de contraceptifs oraux, tabagisme, sédentarité.

Facteur protecteur : allaitement.

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12
Q

Facteurs de risque du cancer de la prostate.

A
  • Antécédents familiaux
  • Âge (vieillissement)
  • Virus, infection (prostatite)
  • Alimentation riche en gras saturé animal
  • Sédentarité
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13
Q

Facteurs de risque du cancer du poumon.

A
  • Tabagisme (+++)
  • Fumée secondaire
  • Exposition au radon
  • Vieillissement
  • Diète faible en fruits et légumes
  • Facteurs occupationnels
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14
Q

Facteurs de risque du cancer de la peau.

A
  • Rayons UV (90%)
  • Antécédents familiaux
  • Caractéristiques personnelles (peau pâle, brûle facilement, taches de rousseur)
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15
Q

Facteurs de risque du cancer colorectal.

A
  • Diète (+++ viande rouge, pas beaucoup de fruits et légumes)
  • Antécédents personnels et familiaux
  • Obésité
  • Sédentarité
  • Vieillissement
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16
Q

Facteurs de risque du cancer du col de l’utérus.

A
  • VPH (++)
  • Multiples partenaires sexuels
  • Relations non-protégées
  • Premières relations sexuelles tôt
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17
Q

Pourquoi prévention primaire est difficile pour les cancers?

A

Il y a plusieurs facteurs sur lesquels il est impossible d’avoir un contrôle (notamment dans le cas du cancer du sein) :

  • Hérédité (histoire familiale)
  • Sexe et âge
  • Âge de la ménarche et de la ménopause
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18
Q

Quelles sont les principales mesures de prévention primaire du cancer?

A

Modification des habitudes de vie! Les principales étant tabagisme, habitudes alimentaires, activité physique.

Tabagisme :

  • Réduire l’exposition au tabac
  • Arrêter de fumer

Alcool : consommé avec modération.

  • Surtout pour les fumeurs
  • Surtout pour les femmes

Diète :

  • Riches en fruits et légumes, céréables et grains
  • Faibles en sel, viande rouge, gras animal

Obésité : faire beaucoup d’activité physique.

Vaccins :

  • Contre l’hépatite B
  • Contre le VPH

Utilisateurs de drogues IV : diminuer l’utilisation de seringues jetables.

Relations sexuelles :

  • Diminuer les pratiques à risque
  • Port du condom

Exposition au soleil :

  • Diminuer l’exposition
  • Crème solaire
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19
Q

Meilleure façon de prévenir la mortalité due au cancer?

A

Prévention secondaire, par le biais de tests de dépistage.

  • Par rapport aux facteurs de risque (par ex. Pap test pour femmes actives sexuellement)
  • > 50 ans systématiquement pour les cancers principaux (colorectal, sein)
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20
Q

Quel est le but du dépistage?

A

Le dépistage vise à détecter une maladie précocement dans le but de la traiter plus facilement.

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21
Q

Critères nécessaires la mise en œuvre d’un programme de dépistage? Par rapport à :

  • La maladie
  • Le test
  • Le système de santé
A

Maladie :

  • Cause morbidité/mortalité significative
  • Stades asymptomatiques de la maladie détectables par un test
  • Le traitement précoce est efficace et acceptable

Le test :

  • Spécificité et sensibilité élevées
  • Test sécuritaire, rapide et Ø cher
  • Acceptable pour les MD et la population

Système de santé :

  • Capacité de prodiguer un diagnostic, un traitement à ceux diagnostiqués et un suivi
  • Dépistage et intervention précoce ont un bon rapport coût-efficacité
  • Programme viable à long terme
  • Programme rejoindra les gens qui pourront réellement en bénéficier
22
Q

Principaux cancers pour lesquels le dépistage est actuellement recommandé à l’échelon national?

A
  • Cancer du sein (systématique)
  • Cancer colorectal (opportuniste)
  • Cancer de la prostate (si patient de 50-69 ans avec préoccupations ou si patient > 40 ans avec parent de premier degré atteint)
  • Cancer du col de l’utérus (femmes entre 21 et 64 ans actives sexuellement)
23
Q

Définir faux positif.

A

Faux positif (inverse de la spécificité) : test de dépistage positif alors que le patient n’a pas la maladie.

24
Q

Définir faux négatif.

A

Faux négatif (inverse de la sensibilité) : test de dépistage négatif alors que le patient a la maladie.

25
Q

Définir sensibilité.

A

Sensibilité : proportion de vrais positifs chez tous les sujets atteints de la maladie (probabilité que le test détecte la maladie chez ceux qui en sont atteints).

Si le test est sensible, peu de faux négatifs.

Se = VP/ (VP + FN)

26
Q

Définir spécificité.

A

Spécificité : proportion de vrais négatifs chez tous les sujets exempts de la maladie (capacité d’un test à reconnaître correctement les personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie).

Si le test est spécifique, peu de faux positifs.

Sp = VN / (VN + FP)

27
Q

Définir valeur prédictive positive.

A

Valeur prédictive positive : proportion de vrais positifs (vrais malades) sur tous ceux classés positifs par le test.

VPP = VP / (VP + FP)

28
Q

Définir valeur prédictive négative.

A

Valeur prédictive négative : proportion de vrais négatifs (vrais non-malades) sur tous ceux classés négatifs par le test.

VPN = VN / (VN + FN)

29
Q

Qu’est-ce qui se passe avec la VPP et la VPN d’un test de dépistage si la prévalence de la maladie est basse?

A

Les tests de dépistage donnent de nombreux faux positifs, ce qui cause une augmentation injustifiée des procédures invasives et risquées.

En ce qui concerne la valeur prédictive :

  • LA VALEUR PRÉDICTIVE POSITIVE DIMINUE.
  • La valeur prédictive négative est plus grande.

On peut rassurer une personne dont le résultat est négatif car sa probabilité d’être atteinte de la maladie est très faible.

30
Q

Qu’est-ce qui se passe avec la VPP et la VPN d’un test de dépistage si la prévalence de la maladie est élevée?

A

La valeur prédictive positive augmente, mais la valeur prédictive négative diminue.

31
Q

Qu’est-ce qui se passe avec la sensibilité et la spécificité d’un test de dépistage si la prévalence de la maladie change?

A

La sensibilité et la spécificité d’un test ne changent pas en fonction de la prévalence de la maladie! Il s’agit de qualités intrinsèques du test.

32
Q

Quelle est la VPP d’une mammographie positive?

A

VPP d’une mammographie positive n’est que de 10%, ce qui veut dire que 90% des femmes qui doivent faire des analyses approfondies après un résultat anormal n’ont pas le cancer!

33
Q

Qu’est-ce que la validité?

A

Les valeurs obtenues lors du test s’approchent-elles de la valeur réelle? Les résultats s’approchent-ils de l’état réel du phénomène?

34
Q

Comment l’instrument et l’observateur peuvent influencer la validité?

A

Variabilités liées à l’instrument peuvent fausser les données :

  • Donner plus de faux positifs (FP)
  • Donner plus de faux négatifs (FN)

Variabilités liées à l’observateur :

  • il peut commettre des erreurs
  • appliquer les techniques de manière différente
35
Q

Caractéristiques générales du Programme québécois de dépistage du cancer du sein.

A

Définition : c’est un programme de dépistage systématique du cancer du sein par mammographie pour les ♀ de 50-69 ans (75 % des cancers du sein surviennent après 50 ans).

Il s’agit du meilleur moyen de dépistage pour les 50-69 ans, comparé à l’examen clinique des seins et surtout à l’auto examen des seins.

La mammographie est à effectuer tous les deux ans dans un centre de dépistage spécialisé.

Ce dépistage permet de réduire les risques de mortalité par cancer du sein de 35%.

36
Q

Quelles sont les recommandations pour le dépistage du cancer du sein au Québec?

A

Entre 50-69 ans : dépistage systématique du cancer du sein à chaque 2 ans par mammographie.

  • > 35 ans ET ATCD familiaux (au moins deux parents du premier degré atteint avant la ménopause) : le dépistage est recommandé.
  • Entre 40-49 ans : mammographie est accessible si le MD en reconnaît la pertinence (facteurs de risque) et donne une prescription.
  • Entre 70-74 ans : mammographie recommandée aux deux-trois ans.
  • > 70 ans : selon l’état de santé du patient et espérance de vie > 5 ans.
37
Q

Quels sont les problèmes de dépister le cancer du sein chez les < 50 ans?

A
  • Plus de FP, plus de FN
  • Risque de sur-traitement
  • Majorité des cancers surviennent > 50 ans
38
Q

Quelles sont les recommandations pour le dépistage du cancer colorectal?

A

Dépistage systématique entre 50 et 75 ans.

Recherche de sang occulte dans les selles et test immunochimique fécal annuellement ou aux deux ans, sigmoïdoscopie (colonoscopie courte) aux 5-10 ans.

  • ATCD familiaux (premier degré) de polypes ou cancer colorectal : colonoscopie dans la quarantaine, puis sigmoïdoscopie aux 5 ans.
  • Entre 76-85 : pas de dépistage de routine, seulement si facteurs de risque.
  • Aucun dépistage si > 85 ans.

Spécificité de 50-55%

39
Q

Quelles sont les recommandations pour le dépistage du cancer de la prostate?

A

Il n’est pas recommandé de faire systématiquement le toucher rectal et/ou le dosage de l’antigène prostatique sérique (APS), peu importe l’âge.

> 75 ans il ne faut pas dépister.

Entre 55-69 ans, on peut faire toucher rectal pour…

  • Patient présentant des préoccupations ou des craintes et ayant une espérance vie > 10 ans
  • Patient > 40 ans ayant un parent de premier degré atteint ou d’origine afro-américaine

Sensibilité 50-60%.

Si symptômes prostatiques et toucher rectal normal, discuter du dosage d’APS lorsque :

  • Espérance de vie > 10 ans
  • Cancer changera l’approche thérapeutique

Sensibilité 70% (les deux combinés 87%).

40
Q

Quelles sont les recommandations pour le dépistage du cancer de la prostate?

A

Pap test est recommandé aux 2-3 ans entre 21-65 ans chez les femmes non hystérectomisées.

  • Ne pas commencer à dépister trop tôt (3 ans après la première relation sexuelle ≈ 21 ans)
  • Dépistage systématique lors de l’examen gynécologique

Le dépistage peut cesser à 65 ans si les résultats des deux derniers tests effectués au cours des 10 années précédentes sont négatifs.

41
Q

Quelles sont les recommandations pour le dépistage du cancer de la peau?

A

Aucun dépistage systématique n’est recommandé : il n’y a pas assez d’informations disponibles pour se positionner quant à l’efficacité d’un dépistage du cancer de la peau (inspection du corps en entier) par les médecins en première ligne ou par les patients eux-mêmes.

On peut par contre leur enseigner l’auto-examen de la peau.

42
Q

Que peut-on faire pour améliorer la VPP?

A

Effectuer un dépistage auprès d’un échantillon plus à risque (restreint) plutôt que global (universel) genre tester uniquement les personnes avec des facteurs de risque.

43
Q

Lorsqu’on parle en terme de valeurs prédictives, on réfléchit en terme de prévalence ou d’incidence?

A

Prévalence.

44
Q

Quels sont les avantages d’un programme de dépistage?

A

Le principal est la diminution du taux de mortalité par cette maladie.

  • Traitements commencés plus tôt, donc moins de chances d’aggravation
  • Meilleure qualité de vie des patients s’ils sont traités
  • ↓ globale de l’incidence de tels cancers
45
Q

Quels sont les inconvénients d’un programme de dépistage?

A

Lorsque le test est administré à des populations entières, des sommes considérables sont en jeu (c’est le principal inconvénient). Le programme amène aussi un fardeau physique et émotionnel :

  • Traitement des faux positifs (risques liés aux mesures diagnostiques et thérapeutiques)
  • Anxiété inutile à cause d’un faux positif
  • Faux réconfort procuré par les résultats négatifs
  • Déceler une maladie qui ne nuirait peut-être jamais au patient (il peut mourir d’autre chose).
46
Q

Biais possibles du dépistage?

A

Biais de dépassement : délai entre le moment où la maladie est décelable par dépistage et celui où il est probable qu’elle produise des symptômes et soit diagnostiquée sans dépistage.

Biais de durée : il est plus probable que le dépistage reconnaisse les cas à évolution lente, ce qui nous pousse à croire que la survie d’une maladie dépistée est meilleure.

47
Q

Quels sont les rôles du médecin en cas de dépistage?

A
  • Encourager la participation des patients au dépistage
  • Porter attention à l’échantillon de dépistage pour certains tests
  • S’assurer du suivi adéquat
48
Q

Quels sont les rôles du médecin en cas de résultat positif à un test de cancer?

A
  • Écouter le patient pour répondre à ses besoins et pour prendre en compte ses ressources intérieures personnelles (soutien).
  • Donner de l’information, répondre aux questions.
  • Déterminer quel service extérieur pourrait la soutenir et l’orienter vers ce dernier.
49
Q

Rôles des organisations de la communauté dans le soutien et la prise en charge du dépistage.

A

Deux rôles principaux :

  • Information
  • Soutien psychosocial

Les organismes :

  • CLSC
  • Unités de soins palliatifs à l’intérieur des CH
  • Société canadienne du cancer
  • Réseau québécois pour la santé du sein
  • Fondation québécoise du cancer
  • Groupes d’entraide locaux/régionaux pour les femmes atteintes
  • Réseaux d’échange et d’information québécoise sur le cancer du sein
50
Q

Principes éthiques relatifs au dépistage.

A

Il doit y avoir des méthodes accessibles, efficaces et adéquates pour le diagnostic et le traitement précoce des maladies dépistées.

Les principes de bienfaisance et de non-malfaisance sont très importants. En tant que clinicien, il faut s’assurer pour chaque patient à qui on suggère un dépistage que les avantages l’emportent sur les méfaits éventuels.

Il faut informer le patient sur les risques et inconvénients d’un dépistage et respecter son autonomie.

51
Q

Quelles sont les conséquences des faux positifs?

A
  • Stress
  • Investigations et dépistage invasifs et non nécessaires
  • Coûteux
  • Perte de confiance en la médecine
52
Q

Quelles sont les conséquences des faux négatifs?

A
  • Faux soulagement/joie
  • Retardement du traitement augmente le risque de mortalité et de récidive
  • Perte de confiance en la médecine