Problème 01 - ITSS Flashcards

1
Q

Définition de la prévention primaire.

A

Prévenir l’apparition de certaines maladies par la réduction des risques, soit en modifiant les comportements ou les expositions qui peuvent entraîner des maladies, soit en améliorant la résistance aux agents infectieux (active ou passive).

Par ex. arrêt du tabac, vaccination, counseling.

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2
Q

Définition de la prévention secondaire.

A

Méthodes de détection (dépistage) et de traitements des changements pathologiques précliniques pour enrayer l’évolution des maladies (intervention précoce).

Par ex. tests de dépistage individuel selon les facteurs de risque, traitement précoce.

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3
Q

Définition de la prévention tertiaire.

A

Une fois qu’une maladie se développe, prévention tertiaire vise à réduire l’impact de la maladie sur les fonctions, la longévité et la qualité de vie du patient (si la maladie est irréversible, axée sur la réadaptation).

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4
Q

Définition de la prévention primordiale.

A

Mesures prises pour réduire les dangers futurs pour la santé et inhiber les facteurs de manifestation qui augmentent les risques d’être atteint d’une maladie. Elle touche aux grands déterminants de la santé plutôt que de tenter de prévenir l’exposition individuelle.

Par ex. amélioration de l’hygiène, promotion d’un mode de vie sain.

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5
Q

Différence entre la prévention au niveau de la personne et au niveau de la population.

A

Par ex. prévention primaire du cancer colorectal.

  • Au niveau de la personne : promotion d’un mode de vie sain, conseils diététiques aux personnes à risque
  • Au niveau populationnel : campagnes de publicité pour informer le public des habitudes de vie qui préviennent ce cancer, subvention des programmes d’activité physique
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6
Q

Principe du counselling au patient en lien avec les ITSS.

A

C’est une sorte d’éducation sur divers domaines de la santé sexuelle. On s’en sert comme évaluation pour déterminer le risque d’un patient à l’égard des ITSS. On discute surtout de :

  • Conseils sur les méthodes de contraception
  • Protection contre les ITSS

On peut quand même donner des informations sur les ITSS, même si une personne n’est pas active sexuellement.

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7
Q

Évaluation des antécédents et des facteurs de risque du patient en lien avec les ITSS.

A

Il faut toujours faire une évaluation du risque d’ITSS chez les patients (ça permet d’orienter le counseling) :

  1. Relation actuelle (stable ou pas)
  2. Comportements à risque (nombre de partenaires, activités sexuelles, évaluation du risque personnel incluant le choix de se protéger ou non, vaccins)
  3. Antécédents d’ITSS (dépistages antérieurs, antécédents, inquiétudes actuelles)
  4. Antécédents en santé reproductive (méthode de contraception, Pap test, grossesse)
  5. Symptômes génitaux (pertes, dysurie, douleur abdominale, éruptions, lésions) et symptômes systémiques
  6. Consommation de substances psychoactives (drogues IV, relations avec facultées altérées, tatouages ou perçages)
  7. Antécédents psychosociaux (travailleurs ou clients de l’industrie du sexe, abus sexuel)
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8
Q

Quel est le bon moment pour faire du counseling chez les jeunes?

A

Lorsque que les jeunes envisagent de devenir sexuellement actifs :

  • si commencent à se renseigner sur les méthodes contraceptives avant de devenir actif
  • si commencent à prendre la pilule pour régulariser leur cycle

Ce sont des occasions excellentes pour faire du counseling sur les pratiques à risque réduit.

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9
Q

Thèmes abordés lors du counseling pré-test.

A
  • Avantage des comportements préventifs
  • Consommation de drogues et d’alcool avant une relation sexuelle
  • Mode de transmission des ITSS
  • Aborder le thème de la vaccination (VPH et VHB)
  • Pratiques sexuelles à risque :
    • Encourager le couplage condom (ITSS et grossesse) et COC (grossesse)
    • Nombre de PS, relations monogames en série
    • Encourager la discussion avec le PS (tests de dépistage)
  • Insister sur l’importance des visites de suivi
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10
Q

Intérêt de discuter des relations monogames en série lors du counseling.

A

Il faut insister que peut paraître sécuritaire, mais les partenaires devraient utiliser un condom ou passer des tests de dépistage plutôt que de se fier sur l’apparente sécurité d’un partenaire monogame.

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11
Q

Ce qu’il faut absolument préciser à un jeune qui se fait prescrire à pilule contraceptive.

A

S’ils ont un partenaire stable et qu’ils commencent la pilule, les patients abandonnent souvent la méthode barrière (condom) sans bénéficier de tests de dépistage. Il faut donc insister sur l’importance du test de dépistage avant de discontinuer le condom.

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12
Q

Quelles sont les stratégies de prévention et de réduction des risques des ITSS?

A

Acceptation de la sexualité :

  • Prendre soi-même l’initiative de sa contraception
  • Savoir où se procurer des condoms et comment les utiliser
  • Savoir reconnaître signes d’une ITSS

Planification de la prévention des ITSS : entreprendre une série de démarches.

  • Acheter des condoms, demander un test de dépistage
  • Limitation de la consommation de substances avant les relations sexuelles

Counseling sur les pratiques sexuelles à risque réduits :

  • Risques selon les diverses activités (oro-génitales, génitales, anales)
  • Différentes méthodes barrières (condom masculin, féminin, digue dentaire) et leur accessibilité
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13
Q

Importance de discuter de l’usage adéquat des condoms en counseling.

A
  • Meilleure barrière contre les ITSS : condoms en latex ou polyuréthane.
  • Efficacité dans la prévention de la majorité des ITSS (VIH, VHB, chlamydia, gonorrhée), mais efficacité incomplète contre VPH et VHS.

Utilisation du condom pour femmes au cours des relations sexuelles anales : augmente les saignements rectaux et la fréquence de glissement du condom.

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14
Q

Condom avec spermicide : bon ou mauvais?

A

Sont enduits d’un lubrifiant qui prévient les grossesses, mais favorise la transmission d’ITSS en causant des microlésions aux muqueuses génitales ou anales, créant ainsi des portes d’entrée pour les bactéries.

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15
Q

Éléments à aborder dans le counseling post-test négatif.

A

On fait un retour sur les éléments du counseling pré-test.

  1. Ne signifie pas que la personne n’est pas atteinte (période fenêtre).
  2. Moyens de contraception
  3. Moyens de réduire le risque d’ITSS
  4. Offrir la vaccination VPH et VHB
  5. Encourager le patient à adopter et maintenir des comportements à risques réduits
  6. Vérifier les obstacles
  7. Recommander le test de dépistage pour le partenaire
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16
Q

Qu’est-ce que la période fenêtre? Qu’est-ce qu’il faut faire avec le patient pour s’assurer qu’il n’est pas infecté?

A

Période fenêtre (surtout VIH) : période pendant laquelle la sérologie demeure négative après la contamination par un micro-organisme. Dans le cas du VIH, de quelques semaines à 3-6 mois.

Il faut prévoir un test de dépistage ultérieur :

  • Trois mois après dernière exposition pour détecter la réponse immunitaire
  • Six mois après si symptômes cliniques tardifs au VIH ou personnes dont la réponse immunitaire est altérée
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17
Q

Éléments du counseling post-test positif et à quoi il sert.

A

Sert à : prévention primaire pour réinfection.

  1. Revenir sur les facteurs de risques
  2. Expliquer le type de test fait et annoncer les résultats
  3. Vérifier les connaissances du patient sur son ITSS et l’informer (ex. mode de transmission)
  4. Renseignements sur le traitement + programme de gratuité des médicaments contre les ITSS
  5. Avertir concernant la déclaration obligatoire à la santé publique (si nécessaire)
  6. Avertir ses PS actuels et passés
  7. Offrir la vaccination (VHA et VHB)
  8. Retour sur les facteurs de risque décelés et sur le counseling préventif (éliminer ou de réduire le risque de transmission des ITS à un partenaire)
  9. Insister sur l’importance de pratiques sexuelles plus sécuritaires
  10. Suivi (tests de contrôle, dépistage périodique)
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18
Q

Notification aux partenaires est obligatoire ou pas? Qu’est-ce qu’on fait si le patient refuse?

A

Pas obligatoire mais FORTEMENT recommandée, peut être faite soit par le patient lui-même, soit par le médecin ou le représentant de la santé publique (sans nommer le patient). On peut aussi élaborer un contrat pour l’orientation (négociation d’une période de temps)

  • Fait partie de prévention secondaire
  • Bénéfique pour la santé publique (limiter la chaîne de transmission et traiter les partenaires)
  • Réduit le risque de réinfection du cas index

Si le cas index ne souhaite pas notifier ses partenaires :

  • Explorer les obstacles ou barrières à la notification aux partenaires (ex. crainte de divorce)
  • Au besoin, aviser les autorités de la santé publique.
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19
Q

Est-ce qu’on dépiste systématiquement les ITSS?

A

Non, sauf si femme enceinte.

  • Faut avoir un ou des facteurs de risques.
  • Tests de dépistages seront choisis sélectivement

Ce qui veut dire qu’un examen annuel normal ne veut pas dire que la personne n’est pas atteinte.

Par contre, pour le cancer du col (PAS LE VPH), on offre le dépistage systématique à partir de 21 ans à tous les 2-3 ans.

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20
Q

Test de dépistage pour toutes les ITSS?

A

Non! Pas pour herpès.

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21
Q

Méthodes de prélèvement associées à quelles ITSS en particulier?

A
  • Prise de sang (VIH, hépatite, syphilis)
  • Échantillons d’urine (chlamydia, gonorrhée)
  • Examen pelvien (comprend Pap test → VPH)

À noter : pour VHB on recherche AgHBs (infection) ou anti-HBs (vaccin).

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22
Q

Est-ce qu’il faut toujours traiter la gonorrhée chez quelqu’un atteint de chlamydia et vice-versa?

A

Un traitement pour la gonorrhée sera souvent accompagné d’un traitement pour la chlamydia aussi étant des co-infections élevées.

Les deux sont détectés par TAAN.

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23
Q

Nécessité du suivi après six mois?

A

Une personne qui a des antécédents d’ITSS doit être revue 6 mois plus tard car elle est à risque, par ses pratiques, de se réinfecter

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24
Q

Taux de positivité et à quoi il sert?

A

(Nombre de tests positifs) / (Nombre total de tests)

Il est plus élevé pour les tests diagnostiques que pour les tests de dépistage. Si on donne le test à trop de gens, on augmente le nombre de faux positifs.

Il sert à : déterminer la pertinence du maintien des programmes de dépistage (si trop bas, coût par test devient très élevé).

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25
Q

À quoi sert le traitement précoce?

A

Est important pour diminuer les risques de contagion (aux autres) ainsi que pour diminuer les risques de complications (au patient).

  • À visée curative si ITSS bactérienne, fongique ou parasitaire
  • À visée palliative ou suppressive si ITSS d’origine virale
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26
Q

Si un patient est positif pour chlamydia et/ou gonorrhée et qu’il a un partenaire de longue date, quelle est la particularité du traitement?

A

Possible de donner un traitement pour le patient et son PS sans que ce dernier n’ait à attendre de consulter.

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27
Q

Quels traitements sont gratuits pour les ITSS?

A
  • Chlamydia
  • Gonorrhée
  • Syphilis
  • Syndromes cliniques associés aux ITSS (ex. urétrite)
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28
Q

Relations sexuelles non protégées pendant le traitement des ITSS?

A

Si ITSS bactérienne ou trichomonase : le patient et son partenaire devraient s’abstenir d’avoir des relations sexuelles non protégées pendant les sept jours qui suivent la fin de leur traitement à tous les deux.

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29
Q

Quel est le taux de positivité pour la chlamydia et le gonocoque?

A
  • Chlamydia : 2,8%
  • Gonorrhée : 0,4 %
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30
Q

Période d’incubation de chlamydia et gonorrhée?

A
  • Chlamydia : 2-6 semaines
  • Gonorrhée : 48h
31
Q

Liste des traitements disponibles?

A
  • VPH: crême applicable sur les verrues
  • Herpès : acyclovir
  • VIH : trithérapie, antirétroviraux
  • Chlamydia, gonorrhée et syphilis : antibiotiques
32
Q

Liste des rôles du MD concernant les ITSS et leur prévention?

A
  1. Identifier
  2. Traiter
  3. Conseiller
  4. Limiter propagation
  5. Diminuer réinfection
  6. Diminuer complications

Le médecin est la première vigie capable de percevoir les tout premiers signes d’une éclosion de maladies infectieuses ou d’une intoxication. Il est tenu légalement de signaler le phénomène à la Direction de santé publique.

33
Q

Étape d’une prévention et d’une prise en charge efficaces des ITSS?

A
  1. Raison de consultation
  2. Connaître les facteurs de risque des ITSS
  3. Évaluation des antécédents et des comportements à risque
  4. Counseling
  5. Examen physique
  6. Tests de dépistages adéquats
  7. Diagnostic + counseling post-test
  8. Traitement
  9. Déclaration obligatoire à la santé publique et notification aux partenaires
  10. Prendre en charge les comorbidités
  11. Suivi
34
Q

Rôle de protection de la santé publique jouée par le médecin?

A
  • Déclaration obligatoire des cas lorsque MADO (MD, laboratoires, établissements de santé)
  • Traiter + gratuité de la prescription
  • Intervention préventive auprès des personnes atteintes et de leurs partenaires (notification des partenaires)
  • Mise à jour du statut vaccinal
35
Q

Quelles ITSS sont des MADO?

A

Le MD doit les déclarer même quand il ne fait que soupçonner leur présence.

  • Chlamydia
  • Gonorrhée
  • Syphilis
  • Hépatite B et C
  • VIH/SIDA (seulement si a donné/reçu des produits sanguins, tissus ou organes)
  • Chancre mou
  • Lymphogranulomatose vénérienne
  • Granulome inguinal
36
Q

Code K? Code L?

A
  • Accès à la médication gratuite pour la personne infectée (code K)
  • Accès à la médication gratuite pour ses contacts (code L)
37
Q

Quels vaccins sont disponibles pour les ITSS?

A

Il existe une vaccination contre l’hépatite A, l’hépatite B et le VPH, qui sont tous inclus dans le calendrier de vaccination québécois (sauf VPH pour les hommes).

38
Q

Rôle des organismes communautaires et des organisations partenaires dans la prévention ou traitement des ITSS?

A

Cliniques des jeunes :

  • Rendez-vous ponctuels pour différents sujets (drogues, grossesse, contraception, gynécologie)
  • Pour les jeunes de 12 à 24 ans environ
  • Facilite le dépistage des ITSS
  • Services multidisciplinaires

CSSS :

  • Dépistage et information
  • Rendez-vous de suivi ou non avec des MD
  • Plus accessibles par les populations à risque
  • Traitements et diagnostics précoces et appropriés
  • Divulgation des cas aux autorités publiques
  • Vaccination

Direction de santé publique :

  • Contrôle épidémiologique
  • Notification des partenaires sexuels
  • Prévention primordiale
39
Q

Quels partenaires doivent être avertis dans le cas de chlamydia, gonorrhée, syphilis?

A

Chlamydia et gonorrhée : des deux derniers mois.

Syphilis :

  • Stade 1 : des trois derniers mois
  • Stade 2 : des six derniers mois
  • Stade 3 : de la dernière année
40
Q

Caractéristiques des MADO?

A
  • Intérêt qu’elles présentent pour les règlements ou les programmes de préventions nationaux
  • Menace importante pour la santé publique
  • Graves et facilement transmissibles
  • Potentiel de causer des éclosions et des épidémies
  • Coûts socioéconomiques élevés liés aux cas
  • Moyens de prévention sont disponibles
41
Q

À quoi peut être due l’augmentation de la prévalence d’une maladie?

A

À, mise à part une épidémie, un changement dans la définition, une nouvelle méthode de dépistage, un test plus sensible qu’avant.

42
Q

Quel délai pour la déclaration des MADO?

A

Maximum 48h, sauf pour les maladies à surveillance extrême à déclarer d’urgence

43
Q

Seule maladie à traitement obligatoire au Québec?

A

Tuberculose.

44
Q

Déclaration des cas de VIH?

A

VIH et le SIDA n’ont pas à être déclaré, sauf si patient a donné ou reçu du sang ou des produits sanguins, des organes ou des tissus.

Au Québec, chaque nouveau cas de VIH/sida est déclaré à Santé Canada de façon non-nominale. Les informations transmises ne peuvent donc être utilisées qu’à des fins statistiques.

Les résultats positifs de tests faits dans le cadre de recherches, de don de sang ou d’une demande d’assurance n’ont pas non plus à être déclarés.

45
Q

Prise en considération des aspects émotionnels dans la prise en charge d’un patient avec ITSS?

A

Les ITSS demeurent un sujet tabou qui génère encore beaucoup de préjugés alors il faut les aborder avec délicatesse, franchise en en l’absence de jugement.

Les patients peuvent ressentir :

  • Peur de transmettre leur ITSS à quelqu’un
  • Crainte d’être jugé ou rejeté (perte du partenaire)
  • Solitude
  • Perte d’estime de soi
  • Culpabilité, anxiété, honte
  • Difficultés ou inhibitions sexuelles temporaires

Il faut donc mettre le patient à l’aise.

46
Q

Importance de la confidentialité dans la prise en charge d’un patient atteint d’une ITSS?

A

Tout ce qui est dit est confidentiel, les résultats des tests le sont aussi. S’il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire, il faut dire au patient que seules les autorités légales en seront avisées et que sa confidentialité est garantie.

Confidentialité est toujours respectée, sauf si :

  • Adolescent < 14 ans
  • Si la vie de l’adolescent mineur > 14 ans est en danger (par ex. VIH)
  • Si l’adolescent a des comportements à risque, le médecin doit juger s’il doit avertir les parents
  • Soupçons d’abus sexuels
47
Q

Les ITSS ont augmenté ou diminué au cours des 10 dernières années? Chez quelle tranche d’âge?

A

Augmenté chez les 15-24 ans.

48
Q

Épidémiologie de la chlamydia (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • Première + diagnostiquée et signalée (vient souvent avec la gonorrhée)
  • En augmentation constante depuis 1997, mais stable depuis 2 ans
  • Femmes de 15-24 ans (++) et hommes de 20-29 ans
49
Q

Épidémiologie de la gonorrhée (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • Deuxième plus diagnostiquée et signalée (souvent avec chlamydia)
  • Augmentation de 1997 à 2004
  • ++ hommes 20-29 ans (2/3 des cas), femmes de 15-24 ans, augmentation chez HARSAH
50
Q

Épidémiologie de la syphilis (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • Autrefois rare au Canada
  • Augmentation ++, épidémie en 2000
  • Travailleurs de l’industrie du sexe et leurs clients, ++ HARSAH de 30-39 ans
51
Q

Épidémiologie de VPH (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • ITSS LA PLUS FRÉQUENTE
  • On ne sait pas si augmente ou diminue, ce n’est pas une MADO
  • Homme = femme, ++ 20-24 ans
52
Q

Épidémiologie de herpès génital (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • 20% des personnes le contractent dans leur vie
  • Incidence pas connue, ce n’est pas une MADO
  • ++ chez les ados/adultes, femmes (++) ou hommes
53
Q

Épidémiologie de VIH (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • Rare d’habitude
  • Augmentation au début des années 2000 (s’est banalisé avec les années)
  • ++ HARSAH (50%), drogues IV, femmes de 15-19 ans
54
Q

Épidémiologie de l’hépatite B (fréquence, incidence, personnes touchées).

A
  • Varie selon les populations
  • Diminution grâce à la vaccination
  • Nourrissons avec mère HBs positive, utilisateurs de drogue IV, plusieurs partenaires
55
Q

Risque en fonction de la pratique sexuelle?

  • French kiss
  • Relations orales non protégées (fellation et cunnilingus)
  • Relation orale protégée
  • Pénétration vaginale ou anale (protégée)
A
  • French kiss : risque d’herpès
  • Relations orales non protégées : VIH (faible), chlamydia, gonorrhée, hépatite B (moyen-faible), herpès (élevé)
  • Relation orale protégée : risque d’herpès
  • Pénétration vaginale ou anale (protégée) : risque faible des ITSS mais risque d’herpès
56
Q

Groupes plus à risque de contracer une ITSS?

A
  • Adolescents et jeunes adultes (chlamydia, gonorrhée)
  • Femmes (chlamydia)
  • Utilisateurs de drogues IV, travailleurs du sexe (VIH, syphilis, hépatite B)
  • Immigrants, réfugiés, voyageurs (si régions endémiques)
  • Homosexuels (VIH, hépatite B, syphilis, gonorrhée)
  • Autochtones (gonorrhée, chlamydia)
  • Prisonniers (milieu fermé)
57
Q

Pourquoi les adolescents et les jeunes adultes sont un groupe à risque?

A

Comportements à risque (impulsivité, manque d’information, sentiment d’invincibilité) :

  • Plus grand usage de drogues/alcool : altère le jugement, réduit les inhibitions sexuelles, détourne de la prévention
  • Relations sexuelles à risque
58
Q

Facteurs de risque d’attraper une ITSS relatifs à l’environnement?

A
  • Système de santé en place (dépistage, informations, prévention, traitement efficace)
  • Milieux défavorisés (sans-abris, pauvres)
  • Milieux fermés (communautés autochtones)
  • Discrimination et isolement
59
Q

Facteurs de risque d’attraper une ITSS relatifs aux facteurs biologiques et personnels?

A
  • Âge (< 25 ans)
  • Sexe (selon l’ITSS)
  • État immunitaire
  • Présence d’une ITSS
  • ATCD d’ITSS
60
Q

Facteurs de risque d’attraper une ITSS relatifs aux comportements et habitudes de vie?

A
  • Relations sexuelles non-protégées
  • ++ de partenaires sexuels ou partenaires anonymes
  • Nouveau partenaire, relations monogames en série
  • Utilisation de drogues IV et d’alcool
  • Métier (travailleur de la santé, de l’industrie du sexe)
  • Transfusions sanguines, greffes et chirurgies
  • Tatouages, piercings
61
Q

À rechercher ou à envisager pour les personnes de plus de 25 ans avec un nouveau partenaire.

A

Chlamydia.

62
Q

À rechercher ou à envisager pour les personnes de plus de 25 ans avec deux partenaires sexuels ou plus dans la dernière année.

A
  • Rechercher : chlamydia
  • Envisager : gonorrhée, syphilis, VIH
63
Q

À rechercher ou à envisager pour les personnes de plus de 25 ans ayant contracté une ITSS dans la dernière année.

A

Dépend de l’ITSS.

  • Rechercher : chlamydia
  • Envisager : gonorrhée, syphilis, VHB, VIH, VHC

Si infection à chlamydia ou gonococcique, répéter le dépistage 6 mois plus tard.

64
Q

À rechercher ou à envisager pour personne avec multiples partenaires sexuels (> 2 durant les 2 derniers mois ou > de 5 dans la dernier).

A

Rechercher : chlamydia, gonorrhée, syphilis, VIH/VHB.

65
Q

À rechercher/envisager chez les jeunes de rue.

A

Rechercher : chlamydia, gonorrhée, syphilis, VIH/VHB.

66
Q

À rechercher chez les utilisations de drogue IV.

A

Chlamydia, gonorrhée, syphilis, VHB, VIH, VHC.

67
Q

À rechercher chez les homosexuels.

A

Rechercher : chlamydia, gonorrhée, syphilis, VIH, VHB.

68
Q

À rechercher chez les travailleur du sexe.

A

Rechercher : chlamydia, gonorrhée, syphilis, VHB, VIH.

69
Q

À évaluer chez les femmes enceintes.

A

Bilan prénatal de base même sans facteurs de risque : chlamydia, gonorrhée, syphilis, VIH et VHB.

70
Q

Complications générales des ITSS?

A
  • Cancer du col de l’utérus
  • Atteinte inflammatoire pelvienne
  • Infertilité
  • Salpingite
  • Grossesse ectopique
71
Q

Quels sont les vaccins recommandés pour les ITSS?

A

Le vaccin contre le VPH (quatrième année du primaire et rappel entre 14 et 16 ans) est recommandé pour les ♀ de 9 à 26 ans, mais n’est gratuit que pour les filles < 18 ans. Pour les 18 +, il est cher (≈ 400$).

  • Gardasil : contre les types 6, 11, 16 et 18
  • Cervarix : contre les types 16 et 18

Les vaccins contre le VHA et le VHB (même vaccin) sont recommandés et donnés en quatrième année du primaire.

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Q

Liste des vaccins recommandés dans le carnet de vaccination.

A
  • Diphtérie, coqueluche, tétanos, poliovirus
  • Pneumocoque
  • Rotavirus
  • Influenza
  • Méningocoque C
  • Rougeole, rubéole, oreillons, varicelle
  • VPH
  • Hépatite B
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Q

Quels sont les avantages de la vaccination?

A

Les programmes de vaccination sont considérés comme les interventions de santé coût-bénéfice les plus favorables.

  • Les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées ou chez qui le vaccin n’a pas eu l’effet attendu seront protégées (immunité collective)
  • Réintroduction possible de maladies éradiquées au Canada par des voyageurs infectés (à part la variole, aucune n’est éradiquée dans le monde)
  • Vaccins sont sécuritaires et améliorent la santé de la population (protection contre plusieurs souches)