Prévention de la récidive Flashcards

1
Q

Quel est le paradoxe de la prévention de la récidive?

A

La prévention sous-entend de prévenir un comportement. Or, dans la prévention de la récidive, il faut prévenir un comportement qui a déjà été commis.

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2
Q

Quelle est la différence entre la prévention de la criminalité et prévention de la récidive?

A

Prévention de la criminalité concerne monsieur/madame tout le monde et la prévention de la récidive concerne un groupe en particulier

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3
Q

Quelles sont les 3 grandes écoles de penser (période de penser) qui explique la récidive?

A
  1. La personne qui récidive = problème de santé mental, souffre de déviance
    Déviance sexuelle lié aux problèmes mentaux
  2. récidive= comportement appris, personne est conditionné (apprentissage vicariant, conditionnement classique)
    Si tu te tiens avec des gens qui voit le comportement criminel +, plus de chance que tu commettes également
    Ex : catch me if you can, pére commet ce genre de délit son fils apprend et fait aussi
  3. Aujourd’hui : reflet facteur contextuel et individuelle. Un contexte qui fait en sorte que tu commets à nouveau, opportunité criminelle = TRÈS important. Pas différence entre ceux qui commets et ceux qui ne commentent pas. Bénéfice plus important que le coût, tu vas commettre le délit (basé uniquement sur la perception, certaine personne perçoit mal les coût)
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4
Q

Qu’est ce que le coping, notion qui intéressait le psychologue Zamble?

A

C’est une façon de voir le crime et récidive. Les gens face à une difficulté vont utiliser des mécanismes déviants, façon de surmonter est de commettre un crime (ex : violence, bagarre)

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5
Q

Qu’est ce qui intéressait Zamble et Quinsey et comment ils ont mené leur étude?

A

Intérêt au contexte qui entoure la récidive (parcours de vie- à l’aide d’un questionnaire hyper complexe) Échantillon canadien qui ont récidivé après 1 an de liberté, crime à très haut risque de récidive. Entrevue avec entourage et agents de probations. Comparaison avec un groupe de 40 non-récidiviste toujours sous surveillance.

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6
Q

Que prend en compte le calendrier de parcours de vie de Zamble et Quinsey?

A

Évènement significative à l’intérieur du mois (ex : séparation, perte garde d’un enfant, frustration dans un bar)
Pensée
Émotions (ex : frustration colère ou tous allait bien avant commission délit)
Comportement (ex : commission crime avant, flânages, absentéisme)

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7
Q

À quoi sert le calendrier de parcours de vie de Zamble et Quinsey?

A

À contextualiser la récidive

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8
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Zamble et Quinsey?

A

8/10 affirment avoir vécu des difficultés : Conflit interpersonnelles (ex : soins de l’enfant)/ Problème de consommation (pour certains ce n’est pas problématique) / Problèmes financiers (selon ce qu’il percevait être problématique)/ Sans-emploi/ Les conditions de supervision, entourant retour à la communauté (pt il y avait moins de mesure?)

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9
Q

Quels sont les 3 difficultés les plus vécues par les participants de l’étude? Engendre-t’il la récidive?

A
  • Conflit interpersonnelles (ex : soins de l’enfant)
  • Problème de consommation (pour certains ce n’est pas problématique)
  • Problèmes financiers (selon ce qu’il percevait être problématique)

Oui, selon la comparaison avec les non-récidivistes

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10
Q

Vrai ou Faux, la récidive est majoritairement impulsive?

A

Vrai, la majorité des personnes ont penser à commettre le délit au moment de la faire

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11
Q

Vrai ou Faux, la majorité des récidivistes on penser aux conséquences négatives avant de commettre leur délit?

A

Faux, majorité ont penser aux conséquences positives, c’est à dire à ce que la commission du délit va assouvir

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12
Q

Quels sont les principales raisons donné par les récidivistes?

A

33% besoin d’argent (utilitaire : consommation, nourriture…)
20% raisons émotives (j’étais fâché… crime résultat d’une frustration (beaucoup de transfert))
15% pas d’explication (plus fort que moi, c’est l’impulsion, le moment, l’opportunité)
10% perte de contrôle
3% pression des pairs (souvent chez les personnes plus jeunes) *pression sociale plus fort que le contexte
2% ennui (gens très ancré dans la criminalité)

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13
Q

Les travaux de Zamble et Quinsey vont réitérer l’importance de centre l’intervention sur quoi?

A

La situation actuelle de l’individu car le crime est impulsif.

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14
Q

Comment faut t’il considérer la récidive selon les travaux de Zamble et Quinsey

A

Il faut considérer que la récidive est très rapide, soit le résultat de mauvaises décisions dans des situation à risque et opportunes

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15
Q

Exemple d’intervention de la récidive proposer suite à l’étude de Zamble et Quinsey

A

Préparer la personne à vivre des évènements difficiles, retour communauté ce n’est pas facile. Faut aider à trouver des habiletés de coping

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16
Q

Qu’est-ce que Le rapport Martinson (Nothing Works)?

A

Chercheur qui analyse 230 programmes que le traitement et conclu qu’ils sont inefficaces. Ils ne fonctionnent pas, on n’aide pas le monde, approche trop psychiatrique. Remet donc en question l’idéal de réhabilitation au Québec

17
Q

Jusqu’au années 1970, les programmes en milieux correctionnels constituaient principalement en quoi? Fonctionnaient-ils?

A

En séance de psychothérapie non structurés dans des unités psychiatriques. Orientation s’arrimant à l’expertise du clinicien plutôt qu’aux besoins de la personne.
NON, les taux de criminalités sont en hausse et atteignent des sommets.

18
Q

Dans la foulé de Nothing Works, quels sont les différents chemins pris par le Canada et les USA?

A

CANADA a décidé d’écouter les récits, idéal de réhabilitation (à des résultats positifs !!)// remet en question l’orientation (ancré déviance, santé mentale…)
USA : théorie de la peine, incapacitation (empêcher de commettre d’autres crimes, enfermement)

19
Q

Qu’est ce que la « Psychologie correctionnelle canadienne » et quel est son constat?

A

C’est un regroupement de chercheur canadiens développer une expertise qui va établir les fondements scientifiques de l’intervention en milieu correctionnel canadien.
Constat : pas tous les programmes et les approches sont efficace (oublie ça la santé mentale associé aux déviances)
Besoins criminogènes (il faut s’intéresser à ça) : modèle RBR

20
Q

Que constitue l’acronyme RBR? Les définir/ expliquer.

A

Risque: harmoniser l’intervention (intensité et fréquence) au niveau de risque. Comment connaitre niv. de risque : outils (méthode statistique).
Mettre un étiquette sur le niveau de risque (au retour à la communauté)

Besoin: travailler éléments problématiques dans la vie de la personne judiciarisée qui augmentent son potentiel de récidive et qui doivent ainsi être cibler lors de l’intervention

Réceptivité: adapter l’intervention aux caractéristiques bio sociales et aux capacités cognitives et motivationnelles de la personne
Assurer l’adhésion de la personne (ex : troubles mentaux, déficience intellectuelle, statut d’autochtone)
Reconnaissent la singularité de l’individu

21
Q

Afin d’assurer des résultats optimaux, l’intervention et les programmes issus du modèle doivent être ancrés dans quelle approche?

A

Cognitivo-comportementale

22
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitive-comportementale?

A

Les comportements sont le reflet de cognitions et de schèmes de pensée dysfonctionnels. But changer les cognitions pour afin d’influencer les émotions et éventuellement les comportements. C’est un mélange de 2 grandes approches. L’approche BÉHAVIORISTE: se concentre sur l’étude objective du comportement en termes de conditionnement, minimise l’importance des pensées et émotions. Le but est de remplacer un comportement délinquant pour un comportement plus adéquat. On reproduit ce que l’on voit en thérapie. L’approche COGNITIVE: la pensée aurait est importante de la régulation et le changement de comportement. Les personnes antisociales, présentent des pensées automatiques qui favorisent le recours à des comportements antisociaux.

23
Q

Est-ce que le modèle RBR fonctionne ?

A

Plus on respecte les principes du modèle, plus taux récidive faible (déclin 35%), la non-utilisation augmente le risque de récidive
Principe du modèle le plus important (engendre le plus de résultat) est le principe de réceptivité.

24
Q

Quelles sont les 3 critiques du modèle canadien de prévention de la récidive (RBR)?

A
  1. L’orientation individuelle
    On oubli tous ce qui est macro (structurel, plus large que la personne). École de pensée très individuelle (personne choisi, différent que les non-criminels). Contrairement à la sociocriminologie qui met la faute sur la société, sur les système. Modèle présent fait pas ref à ces aspects
  2. Orientation très paternaliste
    Je sais ce qui est bien pour toi, toi tu ne le sais pas! Met de côté les désirs de la personne.
  3. Orientation vers les éléments négatifs
    Tous programme basé sur les aspects négatifs de sa vie (ex : mauvaises notes, faible qualité de tes relation) tous ce qui est mal dans sa vie. Les besoins criminogènes sont sur des difficultés
25
Q

Qu’est ce que l’approche altération Good Lives Model?

A

Solution à la critique de l’orientation négative du modèle RBR
Travailler sur les forces plutôt que les faiblesses
Tu es une personne à part entière, toi tu vas décider si t’arrête (travailler autonomie, créativité)
S’attaque à tous les micro-systèmes
Es-tu bien avec ta personne?

26
Q

Qu’est ce que l’approche alternative de la médiation et justice réparatrice?

A

Beaucoup utilisé chez les jeunes
Rencontre entre la victime et l’agresseur (discussion alimentée par la victime)
Geste de réparation (rembourser, bénévolat, dons)

27
Q

Qu’est ce que le programme alternatif: Berlin Prévention Project?

A

Campagne de prévention crime d’abus contre les enfants
Pendant que t’as ses idées vient parler