Première génération Flashcards
Qu’est-ce qui caractérise l’approche utilisé dans la première génération?
Il s’agit d’une approche clinique, proche de la démarche diagnostique et consiste à recueillir à travers l’anamnèse du sujet et l’examen de son état psychique lors de l’évaluation le maximum d’information pouvant fournir des indications sur le risque d’un nouveau passage à l’acte.
Vrai ou faux? Cette approche clinique de l’évaluation de la dangerosité est un processus centré sur l’individu.
Vrai.
Quel est le principal intérêt de l’approche clinique non structurée?
Sa flexibilité aux situations individuelles et son adaptabilité aux situations individuelles de comportement violent.
Quels sont les principaux constats de l’approche clinique non structurée?
- Peu d’étude avant les années 60, mais apparition du courant anti-psychiatrique qui reproche les effets négatifs de la psychiatrie chez les clients, contexte qui amène certains chercheurs à s’intéresser à l’évaluation de la dangerosité qui à l’époque était dans les mains du psychiatre.
- On constat également qu’il n’y avait pas de suivi empirique fait avec les patients à leur sortie et absence d’information longitudinale sur les taux de récidives.
- On se rend compte également que les gens étaient transféré vers des hôpitaux à moindre sécurité ce qui faisait qu’ils étaient longtemps institutionnalisé (selon l’évaluation de la dangerosité du psychiatre).
- On ne se posait également pas de question sur l’efficacité de la prédiction considérant l’approche très conservatrice.
Que fût l’événement charnière qui a fait pleuvoir des critiques nombreuses sur l’approche clinique non standardisé?
L’affaire Baxstrom qui est un individu ayant purgé sa peine, mais qui ne pu sortir à cause que son psychiatre l’évaluait comme encore trop dangereux. Il ne pouvait même pas porter sa cause devant les tribunaux.
Il finit par poursuivre le Directeur de l’endroit et sa cause fût gagné. En aucun cas un individu pouvait purgé deux fois une sentence sans des procédures légales.
Le lendemain, un grand nombre de détenus internés ont pu sortir puisqu’ils avaient terminé leur peine.
Steadman et Cocozza ont décidé de suivent la cohorte d’individu qui sont sorti à la suite de l’Affaire Baxstrom. quels ont été les résultats?
Ils se sont rendu compte qu’il y avait seulement 20% des patients considérés comme hautement à risque qui avaient récidivé pour la plupart des crimes non violents.
Puis, seulement 3% d’entre eux ont été de nouveaux internés dans un hôpital de sécurité.
Quel a été le principal constat de l’étude de S&C?
La psychiatrie n’est pas toujours la bonne méthode pour évaluer le potentiel de dangerosité d’une personne.
Quel est la critique principale sur l’approche clinique non structuré?
Il s’agit d’une méthode peu fiable, peu reproductible et peu pertinente pour la prise de décision et du même coup elle entraîne une surévaluation importante de la dangerosité.
Monahan est une figure de proue dans les changements qui ont lieu dans les pratiques de l’évaluation de la dangerosité. Il fût 2 constats, quels sont-ils?
Le premier constat est la surestimation du risque de récidive, les taux de récidives suivant la libération pour les crimes violents sont beaucoup plus bas que le taux auxquels les spécialistes et cliniciens de l’époque avaient en tête.
Le second constat est l’erreur de prédiction importante, en fait beaucoup trop d’individu sont déclarés comme dangereux et une fois libérés ils ne le sont pas.
Monahan et Steadman en les années 90 se penchent sur les problèmes de l’évaluation clinique de la dangerosité et suggère des pistes, quels sont les trois composantes à la dangerosité qu’ils recommendent d’ajouter?
Les facteurs de risque qui permettent de prédire la violence
La nature et la gravité de la violence
Le risque et les probabilités que le comportement violent se manifeste
Puis, quels sont les trois conséquences immédiates des recherches?
Élargir le bassin des facteurs qui peuvent informer sur la récidive
Améliorer la précision du comportement qui est prédit
Passe d’une vision dichotomique à un continuum de risque
Au début des années 80, on voit qu’une nouvelle approche va graduellement émerger. Quels sont les constats les plus évidents à ce moment là?
- Remise en question de la capacité des cliniciens à prédire un comportement criminel futur.
- L’idéal de réhabilitation des délinquant est relativement abandonné
- Un doute plane entourant le jugement clinique et la capacité des cliniciens à modifier le comportement délinquant.
Quels sont les trois sphères où il y a le plus de changement en ce qui concerne la nouvelle pénologie dans les années 90?
Nouveau discours du risque : le risque et les probabilités
Nouvel objectif : Démontrer que le nouveau système fonctionne
Nouvelles techniques : Outils actuariels qui visent des sous-groupes de détenus et aide les criminologues à identifier et classé les individus en terme de risque.
Qu’est-ce qui devient les principaux enjeux suite à la nouvelle pénologie?
Ce n’est plus la transformation du délinquant, mais la gestion du risque et la protection de la société.
Quel est l’objectif premier de la nouvelle pénologie?
Le traitement et la réhabilitation