Portrait des soins palliatifs Flashcards

1
Q

Quelle est la définition des soins palliatifs?

A

Les soins palliatifs se définissent comme les soins offerts aux personnes atteintes de maladies graves limitant l’espérance de vie, ainsi qu’à leurs proches, sans égard au stade de la maladie.

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2
Q

Que visent les soins palliatifs?

A

Ils visent principalement à améliorer la qualité de vie des personnes qui en bénéficient et à soulager la souffrance dans toutes ses dimensions.

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3
Q

Quelle est la définition des soins palliatifs selon la Loi Québécoise concernant les soins de fin de vie?

A

les soins palliatifs sont ‘’ les soins actifs et globaux dispensés par une équipe interdisciplinaire aux personnes atteintes d’une maladie avec pronostic réservé, dans le but de soulager leurs souffrances, sans hâter ni retarder la mort, de les aider à conserver la meilleure qualité de vie possible et d’offrir à ces personnes et à leurs proches le soutien nécessaire ‘’

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4
Q

Quels sont les deux types de soins de fin de vie que l’on peut offrir?

A
  • soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie
  • aide médicale à mourir
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5
Q

Selon l’entrevue de Dr. Loiselle et Mme Barette, comment se sentent les gens en fin de vie dans la majorité des cas?

A

ils sont neutres ou sereins, ils sont prêts à partir

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6
Q

Selon l’entrevue de Dr. Loiselle et Mme Barette, quelles sont les conséquences de repousser une discussion sur les soins palliatifs?

A
  • une personne peut décéder dans la souffrance
  • une personne peut décéder dans la peur
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7
Q

Selon l’entrevue de Dr. Loiselle et Mme Barette, pourquoi les gens repoussent-ils le recours aux soins palliatifs?

A

puisqu’ils sont confrontés à la réalité que la personne va mourir et ils veulent repousser ce moment

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8
Q

Nommez 4 représentations des soins palliatifs, c’est-à-dire 4 mots qui représentent les soins palliatifs selon les croyances d’une personne.

A
  • espoir
  • confort
  • mort
  • abandon
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9
Q

Les gens ont souvent des conceptions erronées des soins palliatifs et des soins de fin de vie. Sur quels sujets sont ces conceptions erronnées?

A
  • l’absence de distinction entre les soins palliatifs et les soins de fin de vie;
  • Les buts visés par les soins palliatifs et la prise en charge des symptômes;
  • Les acteurs impliqués dans la prestation de soins palliatifs;
  • Les personnes pouvant bénéficier de la prestation de soins palliatifs.
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10
Q

Quand peuvent être faits les soins palliatifs chez la personne malade?

A

dès qu’une personne sait qu’elle va partir

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11
Q

Qu’est-ce qui est soulagé par les soins palliatifs?

A

la douleur, mais également la souffrance psychologique, physique, et émotionnelle

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12
Q

Quelle loi a changé la perception des soins de fin de vie?

A

La Loi 2

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13
Q

Qu’est-ce que la Loi 2 soutient?

A

Chaque québécois a droit à des soins palliatifs de qualité

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14
Q

Quelle est la durée des soins palliatifs?

A

variable selon les individus : certains sont en soins palliatifs dès l’annonce d’un cancer, d’autres le sont une journée avant la mort.

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15
Q

En tant qu’infirmière, que peut-on dire à une famille ou à la personne malade réticente d’avoir accès à des soins palliatifs afin de changer leur perception de ces soins?

A

On peut démystifier les soins palliatifs et faire de l’éducation :
- la vie est précieuse et la mort en fait partie
- la mort donne un sens à la vie
- on doit célébrer la vie et mettre l’accent sur celle-ci

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16
Q

Pourquoi les gens sont-ils plus informés sur l’AAM?

A

car cela a été très médiatisé

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17
Q

Vrai ou faux : L’AAM est l’équivalent de la sédation palliative

A

faux

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18
Q

Est-ce que l’AAM renforce ou diminue l’équité dans les soins de fin de vie?

A

Renforce, puisque certaines personnes ont moins accès aux soins palliatifs et aux soins de fin de vie, mais L’AAM est plus balisée, et donc plus accessible à la population (les gens marginalisés qui répondent aux critères peuvent y avoir accès)

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19
Q

Est-ce que les connaissances par rapport au suicide assisté et au protocole de détresse sont plus ou moins élevées?

A

Moins élevées

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20
Q

Est-ce que les connaissances des québécois par rapport à l’AMM et l’arrêt de traitement sont plus ou moins élevées?

A

plus élevées, elles sont satisfaisantes

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21
Q

Vrai ou faux : les québécois sont plus favorables à l’AMM qu’à la sédation palliative

A

vrai

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22
Q

Vrai ou faux : les connaissances et l’expérience influencent grandement l’attitude des gens par rapport aux soins palliatifs

A

faux. cela ne semble pas vraiment expliquer l’attitude

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23
Q

Quels facteurs influencent les connaissances sur les soins pallatifs?

A
  • l’expérience d’accompagnement
  • la scolarité
  • la situation financière
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24
Q

Vrai ou faux : l’attitude par rapport aux pratiques varie peu parmi les groupes

A

faux. l’attitude varie davantage parmi les groupes

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25
Q

Qu’est-ce qui est un facteur d’influence en ce qui concerne les soins palliatifs?

A

la planification avancée

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26
Q

La maladie chronique entraine des sentiments ________ et de _________ ___________

A

d’isolement et de douleur psychologique

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27
Q

Vrai ou faux : habituellement, lors de l’annonce d’une maladie chronique, les amis se rassemblent pour aider la personne touchée

A

Faux, les amis ne veulent pas côtoyer une maladie chronique, les gens sont mis à l’écart

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28
Q

Qu’est-ce que permet l’activité d’accompagnement par l’art permet?

A
  • permet de voir la vie plus large que seulement la maladie, et permet un approfondissement
  • permet de ne pas mourir en colère, permet la paix intérieure
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29
Q

Vrai ou faux : les soins palliatifs sont synonyme d’abandon

A

Faux! Ils visent à maintenir la qualité de vie plutôt que de la prolonger, ce qui ne signifie pas l’abandon.

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30
Q

vrai ou faux : La morphine, ou autres opiacés, entraînent une sédation ou confusion importante

A

Faux! Bien qu’une sédation légère/modérée soit commune, celle-ci se dissipe habituellement en 3-5 jours; Il est possible d’ajuster la dose ou chercher une alternative sinon.

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31
Q

vrai ou faux : La morphine, ou autres opiacés, réduisent l’espérance de vie

A

Faux! Les opiacés, lorsqu’utilisés avec une dose initiale minimale et un titrage appropriés, ne réduisent pas la durée de vie et ne causent pas la mort.

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32
Q

Vrai ou faux : Ne pas pouvoir décéder à domicile est un échec

A

Faux! Plusieurs facteurs contribuent à déterminer le lieu de décès, c.-à-d. les préférences de la personne, la présence et la disponibilité des proches aidants, la nature des symptômes, etc. Si la situation ne permet pas le maintien à domicile, il ne s’agit pas d’un échec, dans la mesure où la personne reçoit les soins de la meilleure qualité possible.

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33
Q

Vrai ou faux : La morphine, ou autres opiacés, mènent toujours à la dépendance

A

Faux! La très vaste majorité des patients traités à la morphine ne deviendront pas dépendants; L’augmentation progressive de la dose n’indique pas la dépendance mais plutôt la progression de la maladie et de la tolérance à l’opiacé.

34
Q

Vrai ou faux : Il n’est pas possible de recevoir des soins palliatifs ailleurs qu’en milieu hospitalier

A

Faux : Les soins palliatifs sont dispensés dans plusieurs milieux; à domicile et dans la communauté, à l’hôpital, en maison de soins palliatifs ou en centre d’hébergement.

35
Q

vrai ou faux : Les soins palliatifs sont destinés exclusivement aux personnes atteintes de cancer

A

Faux! Les soins palliatifs sont requis par de nombreuses conditions de santé, et ce dès qu’un diagnostic est susceptible de limiter la durée de vie; la personne et ses proches peuvent en bénéficier.

36
Q

Vrai ou faux : La prestation de soins palliatifs contribue à accélérer la mort de la personne qui en bénéficie

A

Faux! Les soins palliatifs visent à soulager les souffrances et augmenter la qualité de vie, sans devancer ni retarder la mort à l’exception de l’aide médicale à mourir.

37
Q

Vrai ou faux : Les soins palliatifs ne sont prodigués qu’en toute fin de vie

A

Faux! Les soins palliatifs peuvent être prodigués à n’importe quels stades d’une maladie potentiellement mortelle et présentent plusieurs avantages lorsqu’introduits tôt dans le parcours de la maladie plutôt qu’en toute fin de vie.

38
Q

vrai ou faux : de plus en plus de canadiens meurent à domicile

A

vrai

39
Q

Quel a été l’effet de la pandémie sur la perspective des gens sur la mort?

A

La pandémie a eu un grand impact sur le désir de mourir à la maison (plus de gens veulent mourir à la maison, entouré des gens qu’on aime, avec les services près de nous)

40
Q

Que se passe-t-il avec la fin de vie en région rurale?

A

Dans les régions rurales, ce sont parfois les paramédics qui font l’accompagnement à la fin de vie à domicile : autrement, les personnes vont directement à l’hôpital

41
Q

Pourquoi est-il important d’établir un lien de confiance avec la personne?

A

Lorsque la personne arrive à l’hôpital, il est idéal que le lien de confiance soit déjà établi, sinon on a pas le temps de le faire > agitation, douleur

42
Q

Qui sont les personnes ayant moins accès aux soins palliatifs?

A

les minorités, les sans-abris (pas de domicile pour les soins à domocile), les addictions (crainte de dépendance aux opioïdes), les nouveaux arrivants/immigrants

43
Q

Quelles sont les pathologies les plus touchées par les soins palliatifs?

A

Cancer, insuffisance cardiaque, rénale, pulmonaire, personnes atteintes de troubles neurocognitifs

44
Q

Quels sont les principaux lieux de décès et le pourcentage de morts dans chaque milieu?

A

hôpital (60%), CHSLD (30%), maison (10%)

45
Q

Vrai ou faux : les personnes en situation d’itinérance ont les mêmes particularités que la majorité.

A

Faux. Les personnes en situation d’itinérance peuvent présenter des caractéristiques particulières qui restreignent ou compliquent l’accès aux soins palliatifs et leur prestation.

46
Q

Quelles sont les barrières à l’instauration de soins palliatifs pour les personnes en situation d’itinérance?

A
  • consultations tardives où l’état de santé est complexe et avancé
  • détermination d’un pronostic difficile
  • la méfiance envers le système de santé (résultant souvent d’expériences antérieures négatives) peut contribuer à éviter ou retarder les consultations
  • peu de planification de la mort puisqu’ils ont été exposés à des morts traumatiques comme le suicide et la surdose
  • Le système dans ses paramètres traditionnels et le cadre rigide dicté par des horaires dans lequel il s’inscrit peuvent difficilement répondre aux besoins de personnes itinérantes et offrent peu de flexibilité
  • Lorsque l’arrêt de la consommation de drogues ou d’alcool est requis pour la prestation de soins, le désir de poursuivre la consommation pour certains peut conduire à une interruption de traitement ou au départ de l’hôpital, ou empêcher complètement le recours à des soins.
  • Lorsque la consommation est maintenue ou dissimulée, elle pose un risque d’interactions avec les traitements, complique le dosage et peut conduire à des interactions peu adéquates avec les soignants en raison de préjugés, manque d’expérience ou présence de comportements jugés difficile à gérer par le personnel.
  • L’absence de domicile ainsi que les moyens de transport et de communications limités compliquent l’offre de soins dans la communauté, qui suppose par ailleurs souvent l’implication d’un réseau de soutien, la plupart du temps absent chez cette population.
  • La réfrigération des médicaments le cas échéant, les suivis ou prise de rendez-vous, et les déplacements nécessaires pour se présenter au rendez-vous sont peu compatibles avec les conditions de vie de ces personnes.
  • La prestation de soins dans des centres d’hébergement ou refuges pour personnes en situation d’itinérance, bien que souhaitée par plusieurs, s’avère peu adaptée à la prestation de soins palliatifs et de fin de vie
  • le personnel n’a généralement pas de formation pertinente à l’égard de tels soins et n’est pas habilité à prendre en charge des personnes dont l’état de santé est précaire
  • La gestion et l’administration de la médication, ainsi que son entreposage, plus particulièrement s’il s’agit d’opioïdes, peut difficilement être fait de manière sécuritaire.
47
Q

Les conceptions entretenues en ce qui a trait aux soins palliatifs, l’adéquation entre la fin de vie et les soins palliatifs ou la connotation _________ ou ________ qui y est associée peuvent entraîner un _________ et une difficulté à engager les discussions portant sur l’introduction des soins palliatifs chez les professionnels.

A

morbide ou fatale
malaise

48
Q

Un malaise peut également se présenter chez les personnes susceptibles de bénéficier de soins palliatifs et conduire à l’________, ou au _______d’aborder le sujet des soins palliatifs, perçus comme une option sous-optimale, qui s’oppose aux désirs de guérison et qui suscite la perte d’_________.

A

l’évitement
refus
d’espoir

49
Q

Qu’est-ce qui peut retarder la mise en place de soins palliatifs?

A
  • La difficulté à reconnaître la fin de vie
  • la difficulté à établir un pronostic juste
  • le recours à des outils de détermination basés sur des critères qui reflètent un déclin avancé ou exclusivement sur un pronostic limité
  • programmes dont l’accès repose sur des critères restrictifs
  • un système de santé « fragmenté »
  • un manque de communication entre les différents paliers de services ou professionnels peut conduire au manque d’informations nécessaires à l’initiation des soins palliatifs ou à une confusion quant à la responsabilité de les introduire.
50
Q

L’accès limité ou tardif aux soins palliatifs « formels » au sein d’établissements de soins de longue durée peut être influencé par des facteurs tels que :

A
  • Le recours à des outils de détermination non adaptés aux personnes âgées en perte d’autonomie;
  • Une confusion entre les soins palliatifs et les soins de fin de vie;
  • Des attentes irréalistes de la famille concernant l’évolution de la maladie et leur désir de soins curatifs;
  • L’absence de lignes directrices claires ou de normes spécifiques en matière de soins palliatifs au sein de l’établissement, etc.
51
Q

Quelles sont les particularités chez les personnes souffrant de troubles neurocognitifs?

A
  • l’évaluation des besoins en termes de soins palliatifs est complexe en raison de l’absence de communication parfois présente ou de la présence de symptômes comportementaux.
  • La gestion des symptômes par la mise en place d’interventions peut être difficile en raison d’une résistance aux soins ou aux manifestations de symptômes comportementaux associées à ce type de maladie.
  • manque de disponibilité des ressources telles que des travailleurs sociaux, des infirmiers et infirmières, des intervenants en soins spirituels
  • La charge de travail élevée et le manque d’effectifs limitent la prestation de soins palliatifs ou de fin de vie qui sont souvent considérés comme «chronophages».
  • Le manque de formation spécifique en termes de soins palliatifs
  • réticence à l’utilisation des médicaments spécifiques à la gestion des symptômes associés à la fin de vie auprès de personnes présentant de la fragilité ou une détérioration de l’état cognitif
  • crainte d’accélérer le décès par l’usage de tels médicaments
52
Q

Quelles sont les ressemblances entre les soins critiques et les soins palliatifs?

A
  • on ne connait parfois pas le patient, car il est inconscient. on tente de le connaitre à travers la famille
  • on souhaite soulager la souffrance des personnes
  • les molécules sont les mêmes
53
Q

Quelles sont les questions importantes que nous pourrions poser dans le cas de soins palliatifs en usi

A

o Qu’est-ce qu’il est important de comprendre chez vous afin de vous offrir des bons soins ? (lors d’une première rencontre, par exemple) = personnalisation des soins
o Aux familles : Parlez-moi de votre proche dans les derniers temps (semaines, mois). Ça nous donne un exemple du niveau d’autonomie de la personne, et si la personne est prête à mourir

54
Q

Quels sont les objectifs en soins palliatifs?

A

diminuer les symptômes pendant le séjour, après le séjour et diminuer le deuil si le patient meurt pendant l’hospitalisation, diminuer le délirium (délétère chez les familles), diminuer le stress post-traumatique, communiquer, avoir une salle de rencontre dédiée, aménager l’espace pour les familles, prendre soin de l’équipe

55
Q

les discussions sur la fin de vie incluent ….

A

les proches
le patient
l’équipe de soins

56
Q

Quels sont les facteurs favorables à l’implication des infirmières dans les discussions des niveaux de soins?

A
  • expérience de l’infirmière
  • climat d’ouverture
57
Q

Quels sont les facteurs contraignants à l’implication des infirmières dans les discussions des niveaux de soins?

A
  • manque de confiance envers ses capacités
  • perception de limite de son rôle professionnel
58
Q

quelles sont les pistes d’intervention pour l’implication de l’infirmière dans les discussions sur les soins de fin de vie?

A
  • développement de la sensibilité éthique de l’infirmière
  • groupe de discussion entre professionnels
  • formations sur la prise de décisions en fin de vie
  • intégration de l’infirmière dans l’équipe
59
Q

La mise en place de soins palliatifs de manière précoce constitue une des priorités établies par le plan d’action 2020-2025 du Gouvernement du Québec Pour un accès équitable à des soins palliatifs et de fin de vie de qualité et vise :

A

→ La révision des critères d’accès relativement aux besoins plutôt qu’au pronostic;
→ À soutenir l’implantation du repérage précoce et l’évaluation des besoins des personnes susceptibles de bénéficier de soins palliatifs et de fin de vie

60
Q

L’introduction précoce de soins palliatifs est susceptible d’être profitable à la fois aux bénéficiaires de soins et aux réseaux de santé :

A
  • Entraîne moins de visites aux urgences/hospitalisations qui causent de la détresse
  • Diminue la prestation de soins agressifs en fin de vie
  • Augmente la probabilité de décès à domicile
  • Permet une meilleure planification de la fin de vie et des objectifs de soins
  • Facilite l’utilisation des ressources et services disponibles
  • Augmente la qualité de vie des patients et de leurs proches
61
Q

Quelle est la «question surprise» en soins palliatifs?

A

« seriez-vous surpris si cette personne décédait au cours des 12 prochains mois ? »

62
Q

À quoi sert la question surprise en soins palliatifs?

A
  • Elle vise à identifier les patients qui présentent un faible pronostic et donc pourraient bénéficier de soins palliatifs.
  • elle est souvent utilisée comme « déclencheur » à l’amorce d’un dépistage ou d’une évaluation plus complète
  • elle n’impose pas de collecte de données ni l’utilisation d’algorithmes complexes; elle repose toutefois largement sur l’intuition de l’administrateur et sur la prévisibilité de la trajectoire
63
Q

À quoi servent les outils basés sur les indicateurs?

A

Ces outils visent à identifier les personnes dont l’espérance de vie est limitée et/ou dont la condition est susceptible de se détériorer, au moyen d’indicateurs témoignant du déclin ou de critères renseignant sur le statut fonctionnel. Certains ont été développés pour déterminer la pertinence du recours aux soins palliatifs pour des conditions de santé précises (trajectoires) ou pour un milieu spécifique, alors que d’autres s’emploient sans contrainte dans un contexte général; ils comprennent généralement des indicateurs généraux et propres à certaines maladies.

64
Q

Nommez deux exemples d’outils basés sur les indicateurs.

A

Le Supportive Palliative Care Indicators Tool (SPICT) et le NECesidades PALiativas (NECPAl) sont deux exemples d’outils d’aide à la détermination précoce généraux.

65
Q

Les approches palliatives intégrées s’articulent autour de :

A
  1. L’identification des personnes susceptibles de bénéficier de soins palliatifs
  2. L’évaluation des besoins spécifiques
  3. La planification de l’offre de soins et prise en charge holistique
66
Q

Qu’est-ce que Le guide Approche Palliative Intégrée ; Quand et comment

A

une adaptation du GSF-PIG intégrant des outils et ressources spécifiques au contexte canadien et québécois. Son appropriation par le réseau de la santé des services sociaux est visée par le Plan d’action 2020-2025 : Pour un accès équitable à des soins palliatifs et de fin de vie de qualité du gouvernement du Québec.

67
Q

Qu’est-ce que l’étape 1 du guide approche palliative intégrée : quand et comment

A

Étape 1 : l’identification

L’identification des personnes susceptibles de bénéficier de soins palliatifs repose sur 3 éléments :

Une réponse négative à la question surprise
La présence d’indicateurs généraux de déclin de l’état fonctionnel ou des indicateurs spécifiques à certaines conditions
Le désir de la personne de recevoir des soins palliatifs

68
Q

Qu’est-ce que l’étape 2 du guide approche palliative intégrée : quand et comment

A

étape 2 : évaluation

Permet de déterminer les besoins spécifiques de la personne nécessaire à la mise en place de l’offre de soins palliatifs

Symptômes, à l’aide d’outils éprouvés
État fonctionnel, au moyen de l’échelle de performance pour patient en soins palliatifs
Compréhension de la personne et des proches concernant la maladie et de la situation dans son ensemble, et mutuelle à l’égard des objectifs de soins

69
Q

Qu’est-ce que l’étape 3 du guide approche palliative intégrée : quand et comment

A

étape 3 : planification

Sollicitant l’ensemble des ressources disponibles/accessibles

Gestion des symptômes au moyen de guide de pratiques et autres
Planification des soins en fonction du score PPS; incluant la planification préalable des soins, les objectifs de soins et la planification relative aux soins de fin de vie
Consultations et références pertinentes pour la personne et ses proches auprès de spécialistes et autres ressources communautaires pour du support additionnel

70
Q

en quoi consiste la technologie et la détermination précoce?

A

Les renseignements consignés lors de l’hospitalisation peuvent alimenter des outils de repérage automatisés, capables de cibler des personnes pouvant bénéficier de soins palliatifs à la suite de l’analyse de ces données. Une fois les professionnels concernés alertés, le processus de détermination est déclenché (évaluation traditionnelle). Les prédictions portantes sur les caractéristiques individuelles qui en sont issues peuvent également permettre la personnalisation des interventions. Bien qu’ayant le potentiel de faciliter le repérage, les données consignées sont, pour l’instant, peu utilisées.

71
Q

vrai ou faux: le soins palliatifs se définissent comme les soins offerts aux personnes atteintes de maladies graves limitant l’espérance de vie

A

vrai

72
Q

vrai ou faux : les soins palliatifs visent principalement à améliorer la qualité de vie des personnes en soulageant les symptômes physiques seulement

A

faux

73
Q

vrai ou faux : les soins palliatifs s’adressent uniquement aux personnes en fin de vie

A

faux

74
Q

vrai ou faux : les soins palliatifs comprennent le soutien et l’accompagnement des proches avant et après le décès de la personne malade

A

vrai

75
Q

l’identification (étape 1) du guide Approche palliative intégrée: Quand et comment repose sur 3 éléments. Quels sont-ils?

A

1: réponse négative à la question surprise
2: présence d’indicateurs généraux de déclin de l’état fonctionnel ou des indicateurs spécifiques à certaines conditions
3: désir de la personne à recevoir des soins palliatifs

76
Q

Quelles sont les 3 étapes qui constituent l’approche palliative intégrée énoncées dans le guide Approche Palliative Intégrée : Quand et comment?

A

Les 3 étapes prescrites par le guide sont :
Identification
Évaluation
Planification

77
Q
A
78
Q

Quels sont des avantages à l’introduction précoce des soins palliatifs?

A
  • diminution de la prestation de soins aggressifs en fin de vie
  • augmentation de la qualité de vie des patients et de leurs proches
  • meilleure planification de la fin de vie et des objectifs de soin
79
Q

vrai ou faux : L’intégration de soins palliatifs dépend obligatoirement du pronostic établi et ne peuvent être prodigués de manière complémentaire.

A

Faux; L’intégration de soins palliatifs ne devrait pas dépendre obligatoirement du pronostic établi; ils peuvent être prodigués de manière complémentaire.

80
Q

quelles sont les barrières générales à la mise en place des soins palliatifs

A
  • difficulté à reconnaitre la fin de vie ou à établir un pronostic juste
  • difficulté à aborder le sujet de l’introduction aux soins palliatifs en raison du caractère fatal qui leur est associé
  • évitement ou refus d’engager la conversation concernant l’introduction des soins palliatifs de la part des personnes qui pourraient en bénéficier
  • recours à des critères qui reflètent un déclin avancé ou basés exclusivement sur un pronostic limité pour la détermination des besoins
81
Q

Quelles sont les barrières à l’accès aux soins palliatifs pour les personnes en situation d’itinérance

A
  • les conditions de vue difficiles auxquelles sont exposées ces personnes donnent lieu à des consultations tardives où l’état de santé est complexe et avancé, et rend difficile la détermination d’un pronostic
  • la gestion, l’administration ainsi que l’entreposage de la médication, plus particulièrement s’il s’agit d’opioïdes, peut difficilement être fait de manière sécuritaire par les refuges, ce qui constitue, entre autres, un obstacle majeur à la prestation de soins palliatifs dans ces milieux
  • le désir de poursuivre la consommation pour certains peut conduire à une interruption de traitement, un départ de l’hôpital ou prévenir complètement le recours à ces soins
  • Les expériences d’exposition à des morts ‘’traumatiques’’ telles que le suicide ou la surdose, dont certains sont témoins, peuvent également les rendre peu enclins à réfléchir au sujet et à entreprendre une planification.
82
Q

Vrai ou faux : Dans la population générale, les soins palliatifs sont souvent synonymes d’abandon thérapeutique.

A

Vrai; bien que les soins palliatifs visent à maintenir la qualité de vie plutôt que de la prolonger, ce qui ne signifie pas l’abandon, ils sont souvent perçus, au sein de la population générale, comme une option sous-optimale et associés à une forme d’abandon ou d’échec thérapeutique.