Points 1 à 9 (-8 ; Tableau 9) Flashcards

1
Q

Définition du stress

A

Réaction psychophysiologique à l’égard d’un danger, d’une menace, ou d’un défi

  • Associé à un évènement concret, imminent.
  • La situation doit être interprétée comme nouvelle ou imprévisible, créer un sentiment de maîtrise diminué.
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2
Q

Quelles sont les deux formes de stress + définitions ?

A
  1. Stress absolu
    - Tout le monde en a peur (ex. un putain de grizzly)
  2. Stress relatif
    - Relatif à la personne (ex. un examen)
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3
Q

Les quatres types de stress relatif (CINÉ)

A
  1. Sentiment de contrôle
  2. Imprévisibilité
  3. Nouveauté
  4. Égo menacé (jugement négatif de la part des autres)
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4
Q

Définition de l’anxiété

A

L’appréhension d’un évènement pénible à venir.

  • Renvoie aux probabilités

+ Les personnes anxieuses surestiment la probabilité d’apparition des évènements pénibles.

+ On doit relativiser ce qu’ils considèrent comme hautement probable (le risque est là, mais mais il ne doit pas monopoliser l’existence ou limiter les opportunités).

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5
Q

Quels sont les trois types d’anxiété ?

A
  1. Traits d’anxiété
    - Tempérament, prédisposition, =/= trouble anxieux
  2. État anxieux
    - Situation d’anxiété particulière. =/= trouble anxieux
  3. Désordre anxieux
    - Trouble anxieux (divers types)
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6
Q

Les différentes modalités d’expression (ACPC)

A
  1. Affectives
    - Peur, angoisse, impuissance, désespoir
    - Estime de soi, compétence, efficacité
  2. Cognitives
    - Ruminations (aucune solution), idées fausses, incertitudes, concentration
    - Ressemble au TDA, mais doit être disitingué
  3. Physiologiques
    - Tensions, agitations, tachycardie, transpiration
  4. Comportementales
    - Éviter (s’absenter, nier, refuser de prendre des risques), subir, combattre (se défendre, argumenter, opposition)
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7
Q

Comment tracer la limite entre un état anxieux « normal » d’un état « psychologique » ?

A

• Repères quantitatifs :
 Durée, intensité, fréquence.

• Autres repères :
 Pensées irrationnelles (fausses hypothèses) ;
 Fausses alarmes (panique, hyperventilation) ;
 Hypersensibilité (sentiment de maîtrise diminué; égo menacé) ;
 Altération du fonctionnement.

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8
Q

Caractéristiques de l’anxiété de performance :

A
  • N’est pas un trouble de santé mentale, mais une problématique d’adaptation qui nuit grandement au fonctionnement global de certains élèves, notamment lorsque la réussite scolaire devient un enjeu disproportionné et une question d’estime de soi.
  • Survient lorsqu’une personne anticipe une situation qui peut être interprétée comme un indicateur de sa valeur personnelle et à laquelle elle croit ne pas avoir la capacité de faire face ou qu’elle anticipe d’échouer.
  • Présente chez près de la moitié des élèves de quatrième et cinquième secondaire.
  • L’anxiété a aussi une fonction motivationnelle sur la performance (tendance à voir la tâche comme un défi et non un obstacle).
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9
Q

Caractéristiques principales de l’anxiété sociale

A

• Peur intense et persistante de situations sociales/performance dans lesquels l’adolescent a peur d’être embarrassé (interactions, observations) ;

• Craint d’agir ou de montrer ses symptômes d’anxiété (croyances sur soi et évaluation sociale négative) ;
 Il croit à tort qu’on l’évalue sur la manière dont lui s’évalue.

• Les situations sociales/performance sont évitées ou subies avec une peur disproportionnée :
 Au moins 6 mois ;
 7% de la population adolescente ; survient généralement entre 8-15 ans (2 filles pour 1 garçon).

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10
Q

Exemple et résumé de l’anxiété sociale (AS)

A

exposé oral :
• Avant :
 Crainte de se comporter de façon ridicule (statut et rejet) ;
• Pendant :
 Crainte X stress X attention X raisonnement (état de panique) ;
• Après :
 Rumination de la situation (Honte / R du sentiment d’incompétence)

L’élève qui souffre d’AS est préoccupé de ce que les autres pensent de lui. Il s’accorde peu de marge d’erreur. Il entretient un discours interne très négatif. La participation en classe en est affectée.

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11
Q

Les caractéristiques du trouble d’anxiété généralisé (TAG)

A

• Inquiétudes fréquentes et excessives :
 Aptitudes/performance/ponctualité/santé
 « Que vais-je faire si… »; « Tout à coup que… »; « Et si jamais… »
(Le SI est essentiel chez eux et souvent associé à une hypothèse catastrophe).

• Incapacité de contrôler ses inquiétudes :
 On se concentre davantage sur les risques et conséquences que sur les solutions.
 Anxiété de performances.

•	Problèmes somatiques (1/6) : 
	Difficultés de concentration ;
	Irritabilité ;
	Agitation ; 
	Perturbation du sommeil ; 
	Fatigabilité ; 
	Tension musculaire.
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12
Q

Les vulnérabilités cognitives du TAG

A

• Intolérance à l’incertitude :
 Difficulté à accepter le fait qu’il n’est pas complètement impossible qu’un événement négatif puisse se produire malgré sa faible probabilité :
o Questions « Et si…? »
o Surestimer la probabilité que cet événement se produise (ex : crash d’avion).

• Attitude négative face aux problèmes :
 Vision pessimiste des problèmes et des habiletés personnelles :
o Éviter de faire certaines tâches / trouver des défaites ;
o Procrastiner ;
o Tout vouloir faire soi-même ;
o S’éparpiller ;
o Rechercher de la réassurance.

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13
Q

Résumé du TAG

A

L’anxiété généralisée touche plusieurs domaines : les compétences, la réussite et l’acceptation sociale ;

C’est le fait de s’inquiéter de choses peu probables et de les « catastrophiser » qui est problématique.

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14
Q

Comment reconnaître les principales manifestations de la dépression ?

A

Symptômes cliniques :
1. *Humeur triste présente toute la journée. Éventuellement irritabilité ;

  1. *Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour les activités habituelles ;
  2. Perte ou gain de poids, ou diminution ou augmentation de l’appétit ;
     Plus souvent des pertes de poids.
  3. Insomnie ou hypersomnie ;
  4. Agitation ou ralentissement psychomoteur ;
  5. Fatigue ou perte d’énergie ;
  6. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ;
  7. Capacité diminuée de se concentrer ou de prendre des décisions ;
  8. Pensées suicidaires ou tentatives de suicide.

Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période de deux semaines, dont un parmi les deux premiers.

Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

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15
Q

Les caractéristiques des facteurs de risque

A
  • Égocentrisme de la pensée adolescente ;
  • Démographiques : Âge, genre (féminin), statut socioéconomique ;
  • Familiaux : psychopathologie parentale, conflits conjugaux, divorce des parents, présence d’une histoire familiale de dépression ;
  • Personnels : distorsions cognitives, faible estime de soi, expériences stressantes, faible rendement scolaire.
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16
Q

Quelles sont les quatres sous-catégories des facteurs de risque ? (définitions de chacun dans d’autres questions)

A
  • Facteurs personnels
  • Facteurs familiaux
  • Facteurs scolaires
  • Facteurs reliés au milieu de vie
17
Q

Quelles sont les trois sous-catégories des facteurs de protection ? (définitions de chacun dans d’autres questions)

A
  • Scolaires
  • Individuels
  • Familiaux, scolaires et sociaux
18
Q

Définition du renforcement

A

Désigne l’ajout ou le retrait d’un stimulus ou d’un événement qui suit un comportement et qui fait augmenter la probabilité que celui-ci se reproduire.

Les interventions réactives positives : l’objectif est d’augmenter l’apparition de bons comportements par :

  1. Utilisation du renforcement ;
  2. Distribution sélective de l’attention (renforcement différentiel).
19
Q

Définition de la punition

A

Conséquence désagréable qu’on ajoute ou une conséquence agréable qu’on enlève à la suite d’un comportement inapproprié afin de diminuer sa fréquence, son intensité ou sa durée, ou de l’éliminer.

Deux types :
1. Punitions qui présentent une conséquence négative :
 Conséquences logiques ;
 Réprimandes.
2. Punitions qui consistent à retirer une conséquence agréable :
 Perte de privilège ;
 Retrait d’une situation agréable.

20
Q

Les principales méthodes d’intervention cognitivocomportementales

A

Transmission d’informations :
• Vise à mieux informer les personnes sur la nature de leurs problèmes, sur les problèmes associés ainsi que les facteurs de risque et de protection associés à leurs difficultés.
• Principalement utile au début de l’intervention, surtout pour confronter les pensées irréalistes.

Autorégulation :
• Permet à une personne de gérer ses propres comportements de façon à atteindre certains buts.

21
Q

Les quatre techniques d’autorégulation

A
  1. Auto-observation
  2. Auto-instructions
  3. Autoévaluation
  4. Autorenforcement
22
Q

Les visées de la réattribution causale

A
  • Vise à aider les élèves à chercher d’autres explications pour les situations pénibles qui suscitent chez eux des émotions négatives.
  • Permet de mieux décoder les indices sociaux d’une situation et à envisager plus qu’une intention hostile.
23
Q

Les étapes de l’entraînement à la résolution de problèmes

A

1) Cerner le problème à résoudre ;
2) S’arrêter et penser avant d’agir (pour les enfants impulsifs) ;
3) Chercher des solutions (plusieurs) convenables ;
4) Évaluer les solutions (avantages et inconvénients) ;
5) Choisir une solution et l’appliquer ;
6) Évaluer les résultats.

24
Q

La restructuration cognitive

A
  • Consiste à amener l’élève à reconnaître ses pensées exagérées ou irréalistes ainsi que leur effet négatif sur sa façon de réagir à une situation puis à l’aider à remplacer ces pensées irréalistes par des pensées plus réalistes, plus aidantes.
  • L’intervenant doit expliquer le lien entre les pensées et les émotions, puis confronter les pensées non-aidantes de l’élève.
25
Q

Les étapes de la restructuration cognitive

A

1) Décrire la situation problématique ;
2) Inciter l’élève à verbaliser ses émotions, ses pensées, sensations physiques ;
3) Aider l’élève à vérifier le réalisme de ses pensées en cherchant des preuves ;
4) Remettre en question les pensées non-aidantes irréalistes ;
5) Aider l’élève à trouver des idées plus réalistes.

26
Q

L’entraînement aux stratégies adaptatives

A

• Vise à pallier les déficiences fonctionnelles qui accompagnent les troubles du comportement (TC) par l’apprentissage de nouveaux comportements ou de moyens pour résoudre les situations problématiques vécues.

27
Q

Identifier et expliquer les principes de base en intervention auprès d’un jeune qui présente des idées suicidaires.

A

Si un élève amène présente des idées suicidaires :
• Ne jamais intervenir seul (informer la direction, autres intervenants) ;
• Laisser de côté la notion de secret (le droit à la sécurité prime) ;
• Faire part à l’élève de vos inquiétudes quant aux indices d’idées suicidaires ;
• Poser la question directement : « Penses-tu au suicide ? » ;
• Témoigner sa conviction qu’il y a d’autres solutions ;
 Qualité première d’intervenant : donner de l’espoir.
• Accompagner l’élève.

28
Q

L’évaluation fonctionnelle des comportements (EFC)

A

Objectif : mieux comprendre ce qui influence le comportement d’un élève en s’appuyant sur l’approche comportementale.
Son utilité est plus grande pour l’intervention auprès des élèves présentant un Trouble du comportement.
Oblige des techniques d’observation systématiques.

29
Q

L’utilisation de l’évaluation fonctionnelle des comportements (EFC)

A

1) Décrire objectivement les problèmes de comportement de l’élève et en estimer l’ampleur ;
2) Distinguer les facteurs de l’environnement susceptibles d’influer sur l’apparition des comportements problématiques ;
3) Formuler des hypothèses à propos de ces comportements et leur fonction pour la personne ;
4) Déterminer les variables modifiables pour améliorer la situation ;
5) Planifier les interventions pour modifier les comportements de l’élève ;
6) Évaluer l’efficacité des interventions.

30
Q

Les modèles d’évaluation fonctionnelle proposé et ses composantes

A

• Tous basé sur le modèle classique A-B-C : antécédents, behavior, conséquences.
• SORC (Situation, organisme, réponse, conséquence).
 Avantage : simple, tient plus compte du vécu intérieur ;

• Situation (S) : Antécédents des comportements.
Organisme (O) : Ensemble des émotions, sensations physiques, cognitions apparaissant chez la personne pendant la situation.
Réponse (R) : Comportement de la personne.
Conséquence (C) : Tout stimulus ou événement survenant à la suite d’un comportement (renforcement, punition).

31
Q

Les étapes de l’évaluation fonctionnelle

A

Collecte de données : doit rassembler l’information nécessaire à l’élaboration d’une hypothèse clinique suffisamment précise sur laquelle s’appuyer.

1) Repérage des problèmes de comportement les plus importants ;
2) Définition opérationnelle des comportements (pas de jugement de valeur, faits observables) ;
3) Élaboration d’hypothèses sur la séquence comportementale et sur la fonction du comportement.
4) Observation directe des comportements (fréquence, durée, intensité, etc.)
5) Interprétation des résultats et élaboration d’une trajectoire concurrente.
6) Planification de l’intervention : stratégies
7) Suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan d’intervention.

32
Q

Les différentes techniques d’observation

A
  • Observation écologique ou de l’environnement ;
  • Rapport narratif ou anecdotique (observation continue)
  • Observation de la durée
  • Observation de type événementiel
  • Observation par échantillon de temps
  • Observation par intervalle
  • Échelle d’appréciation
  • Auto-observation
33
Q

Les types de normes de l’évaluation normative

A

• Développementales :
 Permettent de situer le score d’un l’élève par rapport à un développement normal du trait mesuré.
• Intragroupe :
 Permettent de comparer le score d’un élève par rapport aux résultats obtenus d’un groupe d’élèves comparable ;
• Normes critériées :
 Permettent de situer le score d’un élève par rapport à un critère externe ou à un point de coupure et de le catégoriser.