phyto extérieur Flashcards
- Quel est le stade et le lieu d’hivernation des punaises ternes
Adultes, dans litière de feuilles, bordures, MH…
- Quelles sont les cultures les plus appréciées par la punaise terne
Fraise, céleri, luzerne, trèfle, pommier, laitue
punaise terne
- Quel est le stade larvaire à partir duquel on observe les 5 points sur le dos ?
3e stade larvaire
- Quels sont les dommages causés dans la tomate? punaise terne
Nécroses ou lésions sur les fruits
- Quels sont les dommages causés dans le poivrons et l’aubergine punaise terne
Chute des bourgeons floraux
- Nommez des cultures à proximité de vos champs qui peuvent être des sites de reproduction. punaise terne
Luzerne, trèfle
- L’élimination des mauvaises herbes en périphérie des champs permet de réduire les populations de punaises ternes.
Que doit-on surveiller avant d’effectuer cette opération?
punaise terne
Attention lors de la fauche que la culture à proximité ne soit pas à un stade sensible, car si la PT ne bénéficie plus des fleurs, elle cherchera une autre culture à envahir. Une fauche partielle peut aussi aider, ou faire la fauche après la récolte ou avant la plantation si possible
- Vous cultivez du chou-chinois pour la première fois dans un champ au fond de la terre à proximité d’un boisé. Vous dépistez une fois par semaine. Suite au dernier dépistage, vous observez des lésions sur les pétioles des plants et vous trouvez quelques punaises ternes adultes. Les plants mesurent environ 30 cm.
Voici vos comptages pour un champ de 2 acres : Pour 20 plants dépistés : 5 lésions et 4 punaises ternes adultes.
Vous décidez d’intervenir avec un insecticide homologué que vous appliquez à une dose et un taux d’application adéquats.
La semaine suivante, le nombre de lésions sur les pétioles a augmenté et vous rencontrez 5 punaises ternes adultes.
Comment expliquer cette situation?
punaise terne
Près d’un boisé, il y a probablement des MH en fleurs en bordure qui migre de façon continue vers le champ, après le traitement, ce qui explique que les PT et les lésions sont encore présentes
- La chenille la plus fréquemment observées dans les brassicacées
piéride
- Les seuls œufs faciles à dépister chez les chenilles de crucifères
Piéride
La chenille qui est la plus gourmande
Fausse-arpenteuse
- La chenille qui est la plus pubescente
Piéride
- Le seul des 3 papillons qui vole le jour
Piéride
- La chenille qui mange l’épiderme inférieur des feuilles et fait ainsi des fenêtres dans les feuilles :
Fausse-teigne
- La chenille qui attaque aussi d’autres familles de culture que les brassicacées :
Fausse-arpenteuse
- Le stade de culture critique chez la majorité des cultures de brassicacées
floraison, pommaison, jeunes plants
- Dans quelles situations (2) décide-t-on d’appliquer le nombre le plus bas du seuil d’intervention
chenille brassicacés
Exemple, à la floraison du brocoli, le seuil d’intervention est de 5 à 10% pour les chenilles. Mais s’il s’agit de la fausse-arpenteuse, comme elle est particulièrement vorace, on interviendrait plus tôt, dès que le 5% est atteint. Même chose si les larves sont localisées au cœur du plant (plus risqué pour la survie du plant) ou près de la partie récoltable (plus risqué d’affecter la qualité de la récolte)
- Souvent les étiquettes d’insecticides présentent un intervalle de doses d’application pour les chenilles des crucifères.
Quand doit-on choisir la dose la plus élevée?
chenille brassicacée
Lorsque les stades larvaires des chenilles sont plus avancés (plus difficile à contrôler) et lorsqu’en présence de fausse-arpenteuse, la plus vorace, afin d’être sûr de s’en débarrasser.
- Quels stades de développement des pucerons retrouve-t-on sur les hôtes primaires et secondaires?
Stades sur les hôtes primaires : œuf, nymphe (larve), adulte
Stades sur les hôtes secondaires : nymphe (larve), adulte
- Donnez 2 raisons qui expliquent la présence d’ailés sur l’hôte secondaire
- Lorsqu’un plant devient trop peuplé (ou endommagé), alors les femelles deviennent ailées afin de coloniser de nouveaux plants;
- La photopériode diminue à moins de 14h, et il y a une baisse de température, certaines larves deviennent alors des individus ailés
- Quel puceron craint-on particulièrement dans la laitue? pourquoi?
Le puceron de la laitue, Nasonovia ribisnigri, fréquemment surnommé Naso.
Il colonise l’intérieur de la pomme. Dans la laitue, les seuils d’intervention sont généralement bas car la présence de pucerons déclasse le produit. Lorsque ce type de puceron est identifié dans la culture de laitue, le seuil est plus bas, car il est plus difficile à atteindre car il colonise l’intérieur de la pomme. Le type de laitue influence aussi le seuil d’intervention puisqu’une laitue à port ouvert nous laisse une chance d’intervenir plus longtemps. Lorsque des insecticides systémiques sont utilisés, on atteint l’apparition des premières colonies. Sinon, dès qu’un seul puceron est observé (ailé ou aptère), une intervention est recommandée.
- Quelle est la stratégie d’intervention dans le céleri? puceron
Comme le puceron est un ravageur secondaire du céleri, même s’il risque de leur transmettre des virus (V. de la mosaïque du céleri et celui de la mosaïque du concombre). Comme ils représentent rarement un gros problème, on recommande d’attendre l’arrivée de d’autres ravageurs avant d’intervenir, comme la punaise terne, le principal ravageur du céleri. Mais si les pucerons sont observés en grande quantité ou s’ils se retrouvent sur les jeunes feuilles du cœur, un traitement contre le puceron est recommandé.
- Pourquoi tolère-t-on plus de pucerons dans le poivron et l’aubergine que dans la laitue et le céleri?
- Pourquoi tolère-t-on plus de pucerons dans le poivron et l’aubergine que dans la laitue et le céleri?
Sur le poivron comme pour l’aubergine, les pucerons affectent les fruits par la présence de miellat et de fumagine.
Donc, puisqu’ils sont d’abord observés sur le feuillage, qui n’est pas récolté, on tolère plus les pucerons dans le poivron que dans
la laitue ou le céleri, où les feuilles ou pétioles de feuille, sont récoltées. Par contre, des virus peuvent dans tous ces cas être
transmis.
- Quels principaux problèmes entraînent la présence de pucerons dans le maïs sucré?
Même si les pucerons sont des ravageurs secondaires du maïs, ils peuvent déclasser les épis par la présence de fumagine. La présence de pucerons et de leur miellat peut entraver la pollinisation, ce qui peut nuire au rendement. Le virus de la mosaïque nanisante du maïs et de la canne à sucre peut aussi être transmis. De plus, le miellat est une source de nourriture pour le papillon du ver de l’épi, un autre ravageur du maïs.
- Quelle est la conséquence de la présence de virus dans le rutabaga?
Le puceron est toléré dans le rutabaga car n’affecte pas les rendements obtenus. Par contre, les pucerons sont vecteurs de virus et
ces derniers, dont celui de la mosaïque du navet (TuMV), pourraient être transmis et affaiblissent les plants. Ce feuillage affaibli
rendra plus difficile la récolte mécanique.
- Comment peut-on prévenir la présence de virus dans la pomme de terre et dans le rutabaga?
rutabaga, on en retrouve dans le colza, le chou chinois, le raifort et la moutarde. Il est préférable de distancer la culture des
brassicacées de 5 à 10 km. Aussi, pour le rutabaga, il serait préférable d’éviter de cultiver le cultivar Laurentien, un des principaux
cultivés au Québec.
Pour la pomme de terre, particulièrement pour les producteurs de pomme de terre de semence, on doit faire un suivi de population de pucerons responsables de la transmission du virus Y de la pomme de terre (PVY). Le puceron vert du pêcher est particulièrement efficace. Les ailés sont dépistés avec des bacs jaunes remplis d’eau.
- Nommez 5 ennemis naturels des pucerons
5 parmi les suivants : parmi les prédateurs du puceron on retrouve les coccinelles, les syrphes, les chrysopes, les cécidomyies prédatrices (Aphidoletes aphidimyza). Parmi les parasitoïdes il y a les guêpes Aphidius et Praon. Le champignon entomopathogène Pandora neoaphidis joue aussi ce rôle
- Comment peut-on préserver leurs populations des ennemis naturels du puceron?
Afin de préserver les populations d’ennemis naturels, une utilisation de bande florale (composée de plantes intéressantes pour les
auxiliaires désirés). Aussi, le choix d’insecticide sur la ferme devra tenir compte de ces effets sur la biodiversité. Par exemple, les
insecticides pyréthrinoïdes de synthèse, de façon répétée, nuisent énormément aux populations d’auxiliaires. Penser à préserver
une zone tampon pour protéger des pesticides les zones de biodiversité et les bandes fleuries
- Comment peut-on diminuer l’incidence des virus dans les champs de fraises (4)
Plusieurs espèces de pucerons sont observés dans les champs de fraise. Le puceron jaune du fraisier est responsable de la
transmission d’au moins 4 différents virus. En plus d’être transmis par les pucerons, les virus sont aussi transmis par multiplication
végétative. Il est aussi observé dans le fraisier sauvage. Afin de diminuer au maximum leur présence, on doit :
- Commencer la production avec des plants sains, il s’agit de l’étape cruciale;
- Dépister les pucerons pendant les périodes à haut risque, soit leurs envolées, à l’aide de pièges jaunes ou de bols d’eau jaune;
- Lors de la répression des pucerons, on doit alterner les groupes chimiques afin d’éviter le développement de la résistance;
- Réduire l’inoculum par la destruction des champs infectés : les producteurs de fraises se trouvant à des distances de 2 km devraient travailler en collaboration à cet effet. Éviter aussi de garder les champs plus de 2 ans en production
- Un de vos champs d’aubergines, celui au fond de la terre, à côté du boisé, a été visité maintes fois par la punaise terne. Afin de contrôler les populations d’adultes, vous avez effectué plusieurs applications de deltaméthrine (DÉCIS) qui appartient au groupe des pyréthrinoïdes de synthèse. Contrairement aux autres champs, vous retrouvez maintenant dans ce champ beaucoup de fruits avec du miellat. Pouvez-vous expliquer ce phénomène?
Les pyréthrinoïdes de synthèse, lorsqu’utilisées fréquemment, affecte grandement les populations d’auxiliaires des pucerons. DECIS est un pyréthrinoïde de synthèse, qu’il a utilisé contre les punaises ternes (et non pour le puceron) donc il a sûrement fait baisser de beaucoup les auxiliaires potentiels dans la culture d’aubergine, ce qui explique pourquoi les populations de pucerons ont explosé, ce qui explique que les aubergines sont couvertes de miellat.
- Vers la fin juillet, le plus beau de vos champs de rutabagas commence à montrer des symptômes de viroses sur le feuillage.
Que pouvez-vous faire? Comment prévenir ce problème?
Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet, un virus qui se retrouve dans plusieurs brassicacées.
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE? - Il est trop tard pour dépister et traiter puisque les pucerons ont déjà transmis le virus. - La récolte mécanique des rutabagas sera plus difficile car le feuillage abimé des rutabagas résistera moins bien à la traction du feuillage lors de l’arrachage mécanique de ceux-ci. Du travail manuel sera à prévoir ou des pertes de récolte sont à prévoir. COMMENT PRÉVENIR CE PROBLÈME (rutabaga) dans le futur, il vaut mieux prévenir en : - Distançant la culture des brassicacées de 5 à 10 km (colza, chou chinois, moutarde); - Évitant de cultiver le cultivar Laurentien, un des principaux rutabagas cultivés au Québec; - Dépistant les pucerons ailés avec des bacs jaunes remplis d’eau puisque - En appliquant de d’huile supérieure qui réduit la propagation des virus non persistants, comme le PVY. Elle agit comme répulsif et anti-appétant contre les pucerons.
- Votre champ de laitues romaines à 12 feuilles. Pour 50 plants dépistés, vous avez les comptages suivants : 2 plants porteurs de pucerons, dont 1 plant porteur d’une colonie et 1 plant porteur de pucerons aptères. Heureusement, il ne s’agit pas de Nasonovia.
Devez-vous intervenir?
Données de dépistage: 2 pp/50pl, donc nous avons 4 % de plants porteurs de pucerons. Comme il ne s’agit pas du puceron Nasonovia, pour lequel une intervention est rapidement nécessaire, on doit déterminer quel est le seuil d’intervention à appliquer dans la situation présente. Le seuil d’intervention pour le puceron dans la laitue romaine, qui est au stade de 12 feuilles: Seuil du stade 10 feuilles à la récolte : 6 % de plants porteurs… Donc en fonction des données que nous avons, le seuil d’intervention n’est pas encore atteint. Donc il n’y a pas lieu d’intervenir contre le puceron.