Physiopatho Trbls Dépressifs Flashcards

1
Q

Il y a les troubles mentaux et les troubles physiques. Mais de quelle autre façon peut-on catégoriser les troubles?

A
  • Troubles fonctionnels (idiopathiques): on ne connaît pas la cause. Biopsychosociale.
  • Même si les parents offrent un bon environnement, il est possible qu’ils aient transmis leur prédisposition à leurs enfants.*
  • Troubles dus à des conditions médicales générales ou des substances. On peut mesurer.
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2
Q

Comment peut-on conclure à un trouble fonctionnel?

A

En éliminant les troubles dus

  • à des conditions médicales générales
  • à des substances
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3
Q

Quels sont les médicaments vus les plus fréquemment pour traiter des symptômes récurrents chez les personnes aux prises avec des troubles psychiatriques? À quoi s’apparente les symptômes? Et quelle est la cause la plus fréquente de ces symptômes?

A

Les corticostéroïdes pour traiter des allergies ou de l’inflammation alors que la cause réelle est plus souvent une manie, de l’anxiété ou une psychose.

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4
Q

Nommez les 4 critères des troubles mentaux. Et combien doit/doivent être applicables pour considérer que c’est un trouble mental?

A

1- Nuit au fonctionnement
2- Détresse, souffrance subjective
3- Risque augmenté de maladie, de décès, de souffrance
4- Perte de liberté, d’autonomie

Au moins un des critères est nécessaire, sinon ce n’est pas un trouble psychiatrique.

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5
Q

Est-ce qu’un deuil peut causer une dépression?

A

NON

Normalement, un deuil va cause une légère diminution de fonctionnement.

Toutefois, il est possible de faire une dépression sur-ajoutée. Le deuil agira comme ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR, mais ce ne sera pas la cause. Il y a aussi possibilité d’une prédisposition génétique qui a un impact plus ou moins grand.

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6
Q

On classifie des maladies et non des personnes

On cherche à savoir en quoi cette personne ressemble aux autres personnes avec le même trouble. Ceci correspond __________.

On cherche à savoir en quoi cette personne est différente des autres personnes avec le même trouble. Ceci correspond __________.

A

On classifie des maladies et non des personnes

On cherche à savoir en quoi cette personne ressemble aux autres personnes avec le même trouble (diagnostic)

On cherche à savoir en quoi cette personne est différente des autres personnes avec le même trouble (compréhension psychologique)

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7
Q

Est-ce qu’une personne qui est génétiquement prédisposée à être atteinte de schizophrénie va nécessairement développer la maladie?

A

NON.

Si la personne est ds un environnement idéal, même si elle a une prédisposition génétique, et si elle ne prend pas de hash, elle pourrait ne pas développer la maladie. C’est pour cela qu’on travaille bcp sur l’environnement.

La composante génétique peut être plus ou moins grande.
Présence/absence de stresseurs ds l’environnement.

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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise un Trouble dépressif caractérisé?

A

Au moins un épisode dépressif majeur.

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9
Q

Qu’est-ce qui caractérise un Trouble dépressif persistant (dysthymie)?

A

Sx dépressifs pdt au moins 2 ans sans dépression majeure

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10
Q

Quels sont les 3 Troubles dépressifs les plus communs?

A
  • Trouble dépressif caractérisé
  • Trouble dépressif persistant (dysthymie)
  • Trouble prémenstruel dysphorique
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11
Q

Quels sont les 3 catégories de troubles bipolaires?

A

1- Trouble bipolaire I
2- Trouble bipolaire II
3- Trouble cyclothymique

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12
Q

Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire I?

A

Au moins un épisode manique ou mixte

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13
Q

Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire II?

A

Au moins un épisode dépressif majeur et un épisode hypomaniaque.

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14
Q

Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire cyclothymique?

A

Sx hypomaniaques et dépressifs pendant 2 ans, SANS épisode manique ou dépressif majeur

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15
Q

Distinction d’une manie VS une hypomanie.

A

MANIE:
Dysfonctionnement, la personne se sent libérée, grandiose, elle fait des projets à l’infini.
Ex: dilapide ses biens, promiscuité sexuelle, laisse emploi, laisse famille

HYPOMANIE:
Moins grave, la personne se trouve bonne, va prendre un cours de plus, capable, va en faire plus mais pas fonctionnel. Parallèle avec dysthymie pour la dépression.
Pas besoin de sommeil et sont toujours efficaces sans que cela affecte leur fonctionnement

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16
Q

Critères Trouble dépressif caractérisé.

A

A. 5 des sx suivants pdt une même période de 2 semaines et représentent un changement du fonctionnement antérieur; au moins un des sx est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.

1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (exemple : se sent triste ou vide) ou observée par les autres (exemple : pleure). N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.
2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). Anhédonie.
3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (exemple : modification du poids corporel en un mois excédant 5%), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.
4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). Cause principale d’invalidité.
9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)

D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

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17
Q

Quels sont les critères qui reviennent fréquemment pour les troubles mentaux?

A

B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)

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18
Q

Comment différencier une perte significative d’une perte significative avec une dépression surajoutée?

A
  • Jugement clinique
  • ATCD de la personne concernée
  • Normes culturelles de l’expression de la souffrance dans un contexte de perte.
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19
Q

Associez le deuil ou EDC (épisode dépressif caractérisé).

  • le vide et la perte
  • une humeur dépressive persistante
  • une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
  • une dysphorie diminuant d’intensité au fil des jours et des semaines
  • une dysphorie qui survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur
  • une dysphorie constante
  • des pensées ou des souvenirs de la personne décédée
  • une humeur dépressive qui n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques
  • une douleur accompagnée par des émotions positives et par de l’humour
  • la tristesse et la souffrance foncières
A

Deuil

  • sentiments prédominants: le vide et la perte
  • une dysphorie susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines
  • une dysphorie qui survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur
  • des vagues qui ont tendance à être associées à des pensées ou des souvenirs de la personne décédée
  • une douleur pouvant être accompagnée par des émotions positives et par de l’humour

EDC

  • une humeur dépressive persistante
  • une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
  • une humeur dépressive qui n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques
  • une dysphorie constante
  • la douleur est caractérisée par de la tristesse et de la souffrance foncières caractéristiques
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20
Q

Associez le deuil ou EDC (épisode dépressif caractérisé).

Le contenu des pensées est caractérisé par:

  • des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée
  • des ruminations autocritiques ou pessimistes

Estime de soi:

  • des sentiments de dévalorisation et de dégoût de soi sont communs
  • l’estime de soi est préservée

Si les idées autocritiques sont présentes,
- elles impliquent typiquement des sentiments de manquements vis-à-vis du défunt (p.ex. des visites trop rares, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait)

La fin de vie et la mort:

  • des pensées se concentrent généralement sur le défunt, et éventuellement, sur le fait de le rejoindre
  • des pensées sont centrées sur le fait de mettre fin à sa propre vie à cause de sentiments et de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face à la douleur
A

Le contenu des pensées est caractérisé par:

  • des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée. DEUIL
  • des ruminations autocritiques ou pessimistes. EDC.

Estime de soi:

  • des sentiments de dévalorisation et de dégoût de soi sont communs. EDC.
  • l’estime de soi est préservée. DEUIL.

Si les idées autocritiques sont présentes,
- elles impliquent typiquement des sentiments de manquements vis-à-vis du défunt (p.ex. des visites trop rares, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait). DEUIL.

La fin de vie et la mort:

  • des pensées se concentrent généralement sur le défunt, et éventuellement, sur le fait de le rejoindre. DEUIL.
  • des pensées sont centrées sur le fait de mettre fin à sa propre vie à cause de sentiments et de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face à la douleur. EDC.
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21
Q

À quoi peut servir de mettre des spécifications sur l’épisode dépressif caractérisé?

A

Orienter la médication selon les spécifications.

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22
Q

Quelles sont les différentes spécifications possibles?

A
  • avec caractéristiques mixtes
  • avec détresse anxieuse (AD sédatif)
  • avec caractéristiques mélancoliques (Pt ralentit donc AD énergisant, à la limite psychostimulant)
  • avec caractéristiques atypiques (certains AD augmentent l’appétit)
  • avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur (Ex: C’est moi qui a causé la maladie d’Alzheimer et j’ai causé la mort. Dépressif, mérite la mort. Etc)
  • avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur (Ex: Ovni qui est venu enlever ma mère. Peut arriver dans le cadre d’une dépression)
  • avec catatonie (paralysie, pas capable de bouger)
  • avec début lors du post-partum
  • avec caractère saisonnier des épisodes récurrents
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23
Q

Est-ce que l’électroconvulsothérapie est une pratique répandue?

A

Encore très (variable) utilisé à qc. Il s’en donne ds les départements de psy srt si hospitalisé. Robert-Giffard, Saint-Sacrement. Souvent DM sévère. Pense que brasse neurones et libère NT. DM serait une baisse de NT.

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24
Q

Quelles sont les 3 hypothèse de mécanisme d’action de l’électroconvulsothérapie?

A
  • Action similaire aux antidépresseurs : libération de neurotransmetteurs
  • Effets sur les hormones hypophysaires
  • Augmentation du seuil convulsif
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25
Q

Quelles sont les indications de l’électroconvulsothérapie?

A
  • Dépression Majeure, psychotique, catatonique:
    Grande indication c’est DM sévère. Si pt réfractaire tant qu’à le laisser déprimer pdt des mois on est aussi ben de l’essayer pas de conséquence. Exception mais pas nécessairement rare. Bcp de pts réfractaires tx qui ne répondent pas aux AD ou ne les tolèrent pas.
  • Manie aigüe
  • Schizophrénie associée à des symptômes affectifs
  • ou catatoniques
  • Syndrome Malin aux Neuroleptiques, maladie de Parkinson, l’épilepsie réfractaire, hypopituitarisme.
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26
Q

Nommez les éléments à considérer lorsqu’on envisage une électroconvulsothérapie pour un patient.

A
  • Si urgence
  • Si l’ECT représente le traitement le plus sécuritaire (e.g., grossesse)
  • Intolérance aux autres traitements
  • Histoire antérieure de réponse favorable aux ECT
  • Choix du patient
  • ECT en ambulatoire possible, même en entretien chronique (une à quelques fois par mois)
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27
Q

Nommez les critères de spécification du caractère saisonnier de l’épisode dépressif caractérisé.

A

RÉCIDIVANT

A. Il existe une relation temporelle régulière entre la survenue des épisodes dépressifs caractérisés d’un trouble dépressif caractérisé et une période particulière de l’année (p.ex. l’automne ou l’hiver).

N.B. Ne pas inclure les cas où il existe une relation évidente entre la saison et le stress psychosocial (p.ex. chômage régulier chaque hiver).
Serait plus pcq ne travaille plus. S’il garde son emploi ce ne serait pas comme cela = pas épisode dépressif saisonnier, davantage de l’ennui.

B. Les rémissions complètes (ou la transformation d’une dépression en une manie ou une hypomanie) surviennent aussi au cours d’une période particulière de l’année (exemple : disparition de la dépression au printemps).

C. Au cours des deux dernières années, la survenue de deux épisodes dépressifs caractérisés a confirmé la présence d’une relation temporelle saisonnière selon la définition ci-dessus et aucun non saisonnier de la polarité en cause n’est survenu au cours de cette période de 2 ans. Dépression non saisonnière… pourrait y avoir eu un épisode de manie (polarité). Manie été ok mais pas de dépression été. Toutefois, si c’est arrivé 2 fois mais habituellement c’est n’importe quand = pas dx applicable.

D. Au cours de la vie entière du sujet, les épisodes dépressifs caractérisés à caractère saisonnier (comme décrits ci-dessus) sont nettement plus nombreux que les épisodes dépressifs caractérisés à caractère non saisonnier. En réalité c’est plus houleux que cela. Pq a fait en été: pcq a eu tel prob. Peut être sous exploité?

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28
Q

Pour quelles indications est recommandée la luminothérapie?

A

Efficacité démontrée cependant de la luminothérapie sur la dépression saisonnière: après 3-4 jours

Effet de la latitude et de la lumière du jour sur la dépression = plutôt faible. Utilisée, mais pas bcp d’impact.

Aussi pour troubles du sommeil, prémenstruelle, boulimie, régularisation circadien (horaire de travail variable)

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29
Q

Quel est le mécanisme d’action de la luminothérapie?

A

Suppression de la sécrétion de mélatonine par la lumière

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30
Q

Quelle est l’intensité de lumière nécessaire pour que la luminothérapie soit efficace pour la dépression saisonnière?

A

Intensité minimale pour la dépression saisonnière: 2 500 lux pendant 2h ou 10 000 pendant 30 minutes.

Doit avoir un appareil fiable pour ne pas porter atteinte aux yeux

31
Q

Quels sont les E2 de la luminothérapie?

A

Bien toléré généralement, mais E2 possibles:

– céphalée
- problèmes oculaires et de vision, rarement sérieux

32
Q

Quels sont les facteurs de mauvais pronostic lors de troubles dépressifs?

A
  • Caractéristiques psychotiques
  • Anxiété marquée
  • Troubles de la personnalité
  • Sévérité des symptômes
  • Autres troubles psychiatriques:

– Usage de substances:
Les gens essaient de se tx avec alcool, drogue, cocaïne (stimulant, augmente énergie et concentration mais down donc devient plus déprimé donc problématique) ou vulnérabilité génétique a dépendance donc le stress fait que se réfugie la dedans et développe le trouble.

– Troubles anxieux

• Affections médicales chroniques

– Diabète

– Obésité

– Maladies cardiaques

33
Q

Quels sont les facteurs de risque?

A

Tempéramentaux

– Névrosisme, affectivité négative
*Pts susceptibles, soupe aux lait, facilement anxieux ou inquiet. Trait de caractère génétique qui augmente la vulnérabilité.

Environnementaux

– Expériences négatives de l’enfance

– Événements de vie stressants

Génétiques et physiologiques

– Parents 1 er degré: X 2 à 4

– Névrosisme: héritabilité de 40 %

  • Multifactorielle mais aspect génétique mais pas nécessairement ATCD familiaux même si joue un rôle
  • Génétique
  • Psychosociaux
  • Maladies physiques
  • Médicaments
34
Q

Quelle est la prévalence des troubles dépressifs?

A

Prévalence à vie:

  • 10 à 25% chez la femme
  • 5 à 12% chez l’homme

2 femmes / 1 homme

Prévalence ponctuelle:

  • 5 à 9% des femmes
  • 2-3% des hommes
35
Q

À quel âge est le pic d’incidence des trbls dépressifs?

A

Pic d’incidence entre 20 et 30 ans

36
Q

Pour quel sexe la prévalence des trbls dépressifs est la plus élevée? Pour quelles raisons la prévalence est-elle plus élevé chez un sexe que l’autre?

A

Rôle ne sont pas les mêmes.
Mélange de tout cela, ne peut pas identifier clairement une cause.

Homme se plaignent moins? Consultent moins? Vu comme faiblesse… plus difficile à détecter.

Passent le stress différemment. H à travers alcool ou autre chose.

Bcp plus AD prescrits à des femmes

37
Q

Trbls dépressifs
Quelle est la durée?
L’âge moyen?

A
  • durée variable

- âge moyen: trentaine

38
Q

Trbls dépressifs

Quelle est la durée lorsqu’il est non traité?

A

6 mois et plus

Peut se résoudre spontanément. Mais bcp plus long et peut avoir conséquences graves dont le suicide donc doit traiter

39
Q

Trbls dépressifs

Que dire de la rémission, des récidives, des troubles concomitants?

A
  • Dans la majorité, on observe rémission complète; Mais ce peut être long!
  • 20-30% des cas, certains symptômes dépressifs peuvent persister;
  • 5-10% des critères de dépression caractérisée sont présents pendant plus de 2 ans;
  • 50-60% auront un 2 e épisode; C’est récidivant!
  • 70% de chance avec un 2 e épisode d’avoir un 3e; Quand a fait 2-3 épisodes = chances de récidives très élevées donc prend à vie
  • 90% de chance avec un 3 e épisode d’avoir un 4e;
  • 5 à 10% des sujets développeront un épisode maniaque. Les AD stimulent la manie. Donc comme pharmacien on doit être attentif si virage manique pcq doit arrêter AD car huile sur le feu. Svt c’est de l’hypomanie.
40
Q

Trbls dépressifs

Que dire de la génétique?

A
  • La dépression est 1,5 à 3 fois plus fréquente chez les parents du 1er degré des sujets atteints.
  • Le risque de dépendance à l’alcool chez les parents du 1 er degré est augmenté.
  • Incidence accrue de TDAH chez les enfants adultes ayant ce trouble.
41
Q

Quelle est la maladie psychiatrique la plus répandue?

A

La dépression.

42
Q

Quelle est la maladie la plus invalidante à l’échelle mondiale?

A

La dépression

43
Q

Après la HTA et le diabète, quelle est la maladie la plus diagnostiquée dans les cabinets de médecins?

A

La dépression

44
Q

Quel impact les maladies physiques ont sur une personne par rapport aux trbls dépressifs?

A

Les maladies physiques graves (ex: AVC, cancer, Parkinson) augmentent drastiquement le risque de dépression.

45
Q

Quels sont les conséquences des troubles dépressifs?

A
  • absentéisme, perte d’emploi
  • isolement social, problèmes physiques
  • suicide (15%)
46
Q

À quel point les gens atteints de trbls dépressifs sont traités?

A

1/3 des personnes atteintes de trbls dépressifs sont traitées.

47
Q

Quelles sont les conséquences des trbls dépressifs sur la morbidité/ mortalité?

A

Détérioration générale de la santé

  • altération du système immunitaire
  • augmentation de la sensibilité aux infections, cancers, mx cardiovasculaires, etc.
  • Adoptent mauvaises habitudes de vies: drogues, nourriture (pas d’énergie pour cuisiner, malbouffe)*

Changements morphologiques a/n cerveau
- diminution du volume de l’hippocampe et du cortex frontal

48
Q

V ou F.

La dépression est neurotoxique.

A

VRAI.

Il faut la traiter. Amène mauvaises habitudes de vie.

49
Q

Entre la prédisposition génétique et l’environnement, qu’est-ce qui joue un plus grand rôle dans les troubles dépressifs au niveau neuronal? Et quelles structures sont atteintes?

A

Prédisposition génétique (70%) et stress environnementaux (30%)

  • Altération de la taille neuronale, de la production et de la réparation neuronale = augmentation du risque de dépression.
  • Déficit en BDNF (Brain-Derived-neurotrophic-factor) impliqué dans le signal de transduction vers le neurone postsynaptique.
  • Déficit ou dysrégulation de plusieurs neurotransmetteurs donc SÉROTONINE, NORADRÉNALINE et DOPAMINE… (hypothèse monoaminergique).
50
Q

Quel est le mécanisme d’action des AD en lien avec les NT?

A

Les AD augmentent les neurotransmetteurs fente synaptique =

  • diminuent le nombre de récepteurs
  • augmentent la synthèse de BDNF et autres protéines
  • provoquent l’activation de gènes essentiels
51
Q

Lors d’une dépression, que se passe-t-il au niveau biologique quant à la sérotonine, la régulation des récepteurs et les signaux dans le neurones?

A

Depressed State: Low 5HT, up-regulated receptors, low amount of signals in the neuron to release more 5HT

52
Q

Quelles sont les maladies pouvant causer la dépression?

A

AVC

Maladie de Huntington

Maladie de Parkinson

Lésions cérébrales traumatiques

Hypothyroïdie

Maladie de Cushing

Sclérose en plaques

*Maladies pour lesquelles on a essayé de faire des essai préventifs de tx AD . Mélanome (tx avec interférons), cancer de la gorge chx mutilante, pas capable de parler apres opération et dépression. Donne avant et apres d’emblée et a donné de bon résultats.
Pas pratique courante mais études qui démontrent que bénéfique pour certaines maladies
————————————————
Peut-être, on pense que oui.

Alzheimer et autres démences

Maladies cardiaques: insuffisance cardiaque congestive, infarctus

Diabète

Cancers

Maladies infectieuses (hépatites, VIH, etc.)

53
Q

Dans quel contexte une substance peut-elle induire un trbl dépressif? Et de quelles substances parle-t-on?

A

Avec début au cours d’une intoxication ou d’un sevrage.

Alcool, phencyclidine, autres hallucinogènes, substances inhalées, opiacés, sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, amphétamines ou autres stimulants, cocaine, substances autres

54
Q

Lors d’un sevrage d’une personne qui consomme des substances, est-ce qu’on lui donne des AD si sx dépressifs?

A

NON

On l’aide à arrêter de consommer donc graduellement les éléments dx vont disparaître donc on ne donne PAS d’AD.

55
Q

Si une personne a un cancer et qu’elle fait une dépression suite à ce cancer, est-ce qu’on la tx avec des AD?

A

OUI on peut.

Le cancer va rester donc on peut la traiter. On peut augmenter l’apport (?) en énergie et la personne ne deviendra pas psychotique.

56
Q

S’il y a dépression en présence de toxicomanie que traite-t-on en premier chez le client?

A

La dépression.

AD augmente les NT donc on peut le rendre psychotique….

57
Q

Quels sont les rx pouvant causer la dépression?

A
  • Antinéoplasiques
  • Clonidine
  • Digoxine
  • Bêta-bloquants
  • L-Dopa
  • AINS
  • Corticostéroïdes
  • Stéroïdes anabolisants
  • Alcool, PCP, amphétamines, cocaïne, opiacés, etc.
58
Q

Lors de consommation d’alcool ou de drogue, quelle est la durée de sobriété nécessaire pour faire disparaître les sx de dépression?

A

1 mois de sobriété.

59
Q

Quelles sont les étapes lors d’un dépistage d’une trouble dépressif?

A
  • Évaluer propension au suicide
  • Évaluer si symptômes psychotiques/ désespoir/ insomnie/ malnutrition
  • Évaluer prise Médicaments dépresseurs consommés: BZD, SNC, opiacés
  • Contrôle autres maladies: thyroïde, diabète
  • ATCD personnels de dépression et HX familiale de dépression
60
Q

Quelle est l’importance du dépistage?

A
  • Souffrance / Isolement
  • Hausse de la morbidité
  • Altération de la qualité de vie de soi et des autres
  • Suicide
  • Diminution de l’adhésion aux autres traitements
61
Q

Quelle est la pire conséquence de la dépression?

A

Le suicide (70% des personnes qui se suicident souffraient d’une forme de dépression)

62
Q

À quel rang des causes de mortalité se retrouve le suicide?

A

5e cause de mortalité après

1- Maladies cardiovasculaires

2- Cancers

3- Maladies respiratoires

4- Morts accidentelles

63
Q

Quelles tranches d’âges de personnes présentent une augmentation du taux de suicide?

A

Les moins de 24 ans et les plus de 70 ans. Au Qc, plus élevé chez les hommes.

64
Q

Quelles sont les conditions qui augmentent le risque suicidaire?

A
  • problèmes financiers
  • maladie co-existante (trbl anxieux)
  • deuil récent
  • alcoolisme
  • abus de substances
  • isolement social
65
Q

Qualifiez le nombre de tentatives et le taux de réussite de suicide par rapport à l’âge.

A

Moins de tentatives et plus de réussites de suicide avec l’âge

66
Q

Quel est le profil typique d’une personne à risque de suicide?

A

Homme, race blanche, célibataire, prise d’alcool

67
Q

Quelles sont les interventions à faire pour la prévention du suicide?

A
  • Créez l’alliance thérapeutique
    « Votre situation me préoccupe. Je veux vous aider… »
  • Posez LA question
    « Pensez-vous au suicide? »
  • Évaluez la dangerosité du passage à l’acte
  • Si non immédiat (> de 48 heures):
    Conseils la ligne, Recommandez le Centre de prévention du suicide (se rendent à domicile prn)
  • Si immédiat:
    Faites accompagner à l’hôpital
68
Q

Quels sont les 5 critères diagnostiques pour le trouble dépressif persistant (dysthymie)?

A

Grande qté de ces pts sous AD de façon chronique.

A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur deux, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans. N.B. : Chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins un an.

B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes suivants :

1) Perte d’appétit ou hyperphagie
2) Insomnie ou hypersomnie
3) Baisse d’énergie ou fatigue
4) Faible estime de soi
5) Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
6) Sentiments de perte d’espoir

C. Au cours de la période de deux ans (un an pour les enfants et adolescents) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de périodes de plus de deux mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B.

D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans.

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis.

69
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour un trouble dysphorique prémenstruel?

A

A. Au cours de la majorité des cycles menstruels, au moins 5 des symptômes suivants doivent être présents dans la semaine qui précède les règles, commencer à s’améliorer dans les premiers jours qui suivent le début des règles et devenir minimaux ou absents dans la semaine après les règles.

B. Au moins 1 des symptômes suivants doit être présent:

  1. Labilité émotionnelle marquée (p. ex. mouvements d’humeur, brusque sentiment de tristesse, envie de pleurer, hypersensibilité au rejet).
  2. Irritabilité marquée ou colère ou augmentation des conflits interpersonnels.
  3. Humeur dépressive marquée, sentiments de désespoir ou autodépréciation (idées de dévalorisation).
  4. Anxiété marquée, tension et/ou sentiments d’être noué, nerveux.
    * On parle de dysphorie plus que de dépression.

C. Au moins 1 des symptômes suivants doit être présent, pour atteindre un total d’au moins 5 symptômes quand les symptômes des critères B et C sont additionnés:

  1. Diminution de l’intérêt pour les activités habituelles (p.ex. travail, école, amis, loisirs).
  2. Difficulté subjective à se concentrer.
  3. Léthargie, fatigabilité excessive ou perte d’énergie marquée.
  4. Modifications marquées de l’appétit. Hyperphagie, envie impérieuse de certains aliments.
  5. Hypersomnie ou insomnie.
  6. Symptômes physiques comme tension ou gonflement des seins, douleurs articulaires ou musculaires, impression d’ « enfler », prise de poids.

N.B. Les symptômes des critères A-C doivent avoir été réunis pendant la plupart des cycles menstruels au cours de l’année écoulée.

F. Le critère A doit être confirmé par une évaluation prospective quotidienne pendant au moins deux cycles symptomatiques (N.B. : le diagnostic peut être porté provisoirement avant d’être confirmé.)

70
Q

Quel est le traitement pour le trouble dysphorique prémenstruel?

A

CO et AD
En continu ou 1 sem avant, pendant et une semaine après.
Les CO vont aider à stabiliser le taux d’hormones, doit avoir un tx qui agit sur le cycle hormonal.

71
Q

V ou F

Il est impossible d’avoir des hallucinations et des idées délirantes avec un trouble dysphorique prémenstruel.

A

FAUX

C’est rare, mais c’est possible.

72
Q

Est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel est héréditaire?

A

Héritabilité de 50%

73
Q

Comment peut-on documenter les sx d’un trouble dysphorique prémenstruel?

A
  • Évaluation prospective sur 2 mois
  • Échelle visuelle analogique des symptômes thymiques prémenstruels (Visual analogue scale for premenstrual mood symptoms)

– Évaluation quotidienne des problèmes (Daily Rating of Severity of Problems)

– Échelle d’appréciation de la tension prémenstruelle (autoévaluation et version pour observateur)

74
Q

Quelles sont les comorbidités possibles du trouble dysphorique prémenstruel?

A
  • Épisode dépressif caractérisé, le plus fréquemment associé
  • Plusieurs troubles physiques (migraine, asthme, allergies, épilepsies) et psychiatriques (dépression, troubles bipolaires, anxieux, boulimie, usage de substances) peuvent s’aggraver pendant la période menstruelle = absence de période asymptomatique post-menstruelle