Physiopatho Trbls Dépressifs Flashcards
Il y a les troubles mentaux et les troubles physiques. Mais de quelle autre façon peut-on catégoriser les troubles?
- Troubles fonctionnels (idiopathiques): on ne connaît pas la cause. Biopsychosociale.
- Même si les parents offrent un bon environnement, il est possible qu’ils aient transmis leur prédisposition à leurs enfants.*
- Troubles dus à des conditions médicales générales ou des substances. On peut mesurer.
Comment peut-on conclure à un trouble fonctionnel?
En éliminant les troubles dus
- à des conditions médicales générales
- à des substances
Quels sont les médicaments vus les plus fréquemment pour traiter des symptômes récurrents chez les personnes aux prises avec des troubles psychiatriques? À quoi s’apparente les symptômes? Et quelle est la cause la plus fréquente de ces symptômes?
Les corticostéroïdes pour traiter des allergies ou de l’inflammation alors que la cause réelle est plus souvent une manie, de l’anxiété ou une psychose.
Nommez les 4 critères des troubles mentaux. Et combien doit/doivent être applicables pour considérer que c’est un trouble mental?
1- Nuit au fonctionnement
2- Détresse, souffrance subjective
3- Risque augmenté de maladie, de décès, de souffrance
4- Perte de liberté, d’autonomie
Au moins un des critères est nécessaire, sinon ce n’est pas un trouble psychiatrique.
Est-ce qu’un deuil peut causer une dépression?
NON
Normalement, un deuil va cause une légère diminution de fonctionnement.
Toutefois, il est possible de faire une dépression sur-ajoutée. Le deuil agira comme ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR, mais ce ne sera pas la cause. Il y a aussi possibilité d’une prédisposition génétique qui a un impact plus ou moins grand.
On classifie des maladies et non des personnes
On cherche à savoir en quoi cette personne ressemble aux autres personnes avec le même trouble. Ceci correspond __________.
On cherche à savoir en quoi cette personne est différente des autres personnes avec le même trouble. Ceci correspond __________.
On classifie des maladies et non des personnes
On cherche à savoir en quoi cette personne ressemble aux autres personnes avec le même trouble (diagnostic)
On cherche à savoir en quoi cette personne est différente des autres personnes avec le même trouble (compréhension psychologique)
Est-ce qu’une personne qui est génétiquement prédisposée à être atteinte de schizophrénie va nécessairement développer la maladie?
NON.
Si la personne est ds un environnement idéal, même si elle a une prédisposition génétique, et si elle ne prend pas de hash, elle pourrait ne pas développer la maladie. C’est pour cela qu’on travaille bcp sur l’environnement.
La composante génétique peut être plus ou moins grande.
Présence/absence de stresseurs ds l’environnement.
Qu’est-ce qui caractérise un Trouble dépressif caractérisé?
Au moins un épisode dépressif majeur.
Qu’est-ce qui caractérise un Trouble dépressif persistant (dysthymie)?
Sx dépressifs pdt au moins 2 ans sans dépression majeure
Quels sont les 3 Troubles dépressifs les plus communs?
- Trouble dépressif caractérisé
- Trouble dépressif persistant (dysthymie)
- Trouble prémenstruel dysphorique
Quels sont les 3 catégories de troubles bipolaires?
1- Trouble bipolaire I
2- Trouble bipolaire II
3- Trouble cyclothymique
Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire I?
Au moins un épisode manique ou mixte
Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire II?
Au moins un épisode dépressif majeur et un épisode hypomaniaque.
Qu’est-ce qui caractérise le trouble bipolaire cyclothymique?
Sx hypomaniaques et dépressifs pendant 2 ans, SANS épisode manique ou dépressif majeur
Distinction d’une manie VS une hypomanie.
MANIE:
Dysfonctionnement, la personne se sent libérée, grandiose, elle fait des projets à l’infini.
Ex: dilapide ses biens, promiscuité sexuelle, laisse emploi, laisse famille
HYPOMANIE:
Moins grave, la personne se trouve bonne, va prendre un cours de plus, capable, va en faire plus mais pas fonctionnel. Parallèle avec dysthymie pour la dépression.
Pas besoin de sommeil et sont toujours efficaces sans que cela affecte leur fonctionnement
Critères Trouble dépressif caractérisé.
A. 5 des sx suivants pdt une même période de 2 semaines et représentent un changement du fonctionnement antérieur; au moins un des sx est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (exemple : se sent triste ou vide) ou observée par les autres (exemple : pleure). N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.
2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). Anhédonie.
3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (exemple : modification du poids corporel en un mois excédant 5%), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.
4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). Cause principale d’invalidité.
9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
Quels sont les critères qui reviennent fréquemment pour les troubles mentaux?
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale. (critère presque toujours présent, on ne le répétera pas pour les autres troubles)
Comment différencier une perte significative d’une perte significative avec une dépression surajoutée?
- Jugement clinique
- ATCD de la personne concernée
- Normes culturelles de l’expression de la souffrance dans un contexte de perte.
Associez le deuil ou EDC (épisode dépressif caractérisé).
- le vide et la perte
- une humeur dépressive persistante
- une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
- une dysphorie diminuant d’intensité au fil des jours et des semaines
- une dysphorie qui survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur
- une dysphorie constante
- des pensées ou des souvenirs de la personne décédée
- une humeur dépressive qui n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques
- une douleur accompagnée par des émotions positives et par de l’humour
- la tristesse et la souffrance foncières
Deuil
- sentiments prédominants: le vide et la perte
- une dysphorie susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines
- une dysphorie qui survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur
- des vagues qui ont tendance à être associées à des pensées ou des souvenirs de la personne décédée
- une douleur pouvant être accompagnée par des émotions positives et par de l’humour
EDC
- une humeur dépressive persistante
- une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
- une humeur dépressive qui n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques
- une dysphorie constante
- la douleur est caractérisée par de la tristesse et de la souffrance foncières caractéristiques
Associez le deuil ou EDC (épisode dépressif caractérisé).
Le contenu des pensées est caractérisé par:
- des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée
- des ruminations autocritiques ou pessimistes
Estime de soi:
- des sentiments de dévalorisation et de dégoût de soi sont communs
- l’estime de soi est préservée
Si les idées autocritiques sont présentes,
- elles impliquent typiquement des sentiments de manquements vis-à-vis du défunt (p.ex. des visites trop rares, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait)
La fin de vie et la mort:
- des pensées se concentrent généralement sur le défunt, et éventuellement, sur le fait de le rejoindre
- des pensées sont centrées sur le fait de mettre fin à sa propre vie à cause de sentiments et de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face à la douleur
Le contenu des pensées est caractérisé par:
- des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée. DEUIL
- des ruminations autocritiques ou pessimistes. EDC.
Estime de soi:
- des sentiments de dévalorisation et de dégoût de soi sont communs. EDC.
- l’estime de soi est préservée. DEUIL.
Si les idées autocritiques sont présentes,
- elles impliquent typiquement des sentiments de manquements vis-à-vis du défunt (p.ex. des visites trop rares, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait). DEUIL.
La fin de vie et la mort:
- des pensées se concentrent généralement sur le défunt, et éventuellement, sur le fait de le rejoindre. DEUIL.
- des pensées sont centrées sur le fait de mettre fin à sa propre vie à cause de sentiments et de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face à la douleur. EDC.
À quoi peut servir de mettre des spécifications sur l’épisode dépressif caractérisé?
Orienter la médication selon les spécifications.
Quelles sont les différentes spécifications possibles?
- avec caractéristiques mixtes
- avec détresse anxieuse (AD sédatif)
- avec caractéristiques mélancoliques (Pt ralentit donc AD énergisant, à la limite psychostimulant)
- avec caractéristiques atypiques (certains AD augmentent l’appétit)
- avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur (Ex: C’est moi qui a causé la maladie d’Alzheimer et j’ai causé la mort. Dépressif, mérite la mort. Etc)
- avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur (Ex: Ovni qui est venu enlever ma mère. Peut arriver dans le cadre d’une dépression)
- avec catatonie (paralysie, pas capable de bouger)
- avec début lors du post-partum
- avec caractère saisonnier des épisodes récurrents
Est-ce que l’électroconvulsothérapie est une pratique répandue?
Encore très (variable) utilisé à qc. Il s’en donne ds les départements de psy srt si hospitalisé. Robert-Giffard, Saint-Sacrement. Souvent DM sévère. Pense que brasse neurones et libère NT. DM serait une baisse de NT.
Quelles sont les 3 hypothèse de mécanisme d’action de l’électroconvulsothérapie?
- Action similaire aux antidépresseurs : libération de neurotransmetteurs
- Effets sur les hormones hypophysaires
- Augmentation du seuil convulsif
Quelles sont les indications de l’électroconvulsothérapie?
- Dépression Majeure, psychotique, catatonique:
Grande indication c’est DM sévère. Si pt réfractaire tant qu’à le laisser déprimer pdt des mois on est aussi ben de l’essayer pas de conséquence. Exception mais pas nécessairement rare. Bcp de pts réfractaires tx qui ne répondent pas aux AD ou ne les tolèrent pas. - Manie aigüe
- Schizophrénie associée à des symptômes affectifs
- ou catatoniques
- Syndrome Malin aux Neuroleptiques, maladie de Parkinson, l’épilepsie réfractaire, hypopituitarisme.
Nommez les éléments à considérer lorsqu’on envisage une électroconvulsothérapie pour un patient.
- Si urgence
- Si l’ECT représente le traitement le plus sécuritaire (e.g., grossesse)
- Intolérance aux autres traitements
- Histoire antérieure de réponse favorable aux ECT
- Choix du patient
- ECT en ambulatoire possible, même en entretien chronique (une à quelques fois par mois)
Nommez les critères de spécification du caractère saisonnier de l’épisode dépressif caractérisé.
RÉCIDIVANT
A. Il existe une relation temporelle régulière entre la survenue des épisodes dépressifs caractérisés d’un trouble dépressif caractérisé et une période particulière de l’année (p.ex. l’automne ou l’hiver).
N.B. Ne pas inclure les cas où il existe une relation évidente entre la saison et le stress psychosocial (p.ex. chômage régulier chaque hiver).
Serait plus pcq ne travaille plus. S’il garde son emploi ce ne serait pas comme cela = pas épisode dépressif saisonnier, davantage de l’ennui.
B. Les rémissions complètes (ou la transformation d’une dépression en une manie ou une hypomanie) surviennent aussi au cours d’une période particulière de l’année (exemple : disparition de la dépression au printemps).
C. Au cours des deux dernières années, la survenue de deux épisodes dépressifs caractérisés a confirmé la présence d’une relation temporelle saisonnière selon la définition ci-dessus et aucun non saisonnier de la polarité en cause n’est survenu au cours de cette période de 2 ans. Dépression non saisonnière… pourrait y avoir eu un épisode de manie (polarité). Manie été ok mais pas de dépression été. Toutefois, si c’est arrivé 2 fois mais habituellement c’est n’importe quand = pas dx applicable.
D. Au cours de la vie entière du sujet, les épisodes dépressifs caractérisés à caractère saisonnier (comme décrits ci-dessus) sont nettement plus nombreux que les épisodes dépressifs caractérisés à caractère non saisonnier. En réalité c’est plus houleux que cela. Pq a fait en été: pcq a eu tel prob. Peut être sous exploité?
Pour quelles indications est recommandée la luminothérapie?
Efficacité démontrée cependant de la luminothérapie sur la dépression saisonnière: après 3-4 jours
Effet de la latitude et de la lumière du jour sur la dépression = plutôt faible. Utilisée, mais pas bcp d’impact.
Aussi pour troubles du sommeil, prémenstruelle, boulimie, régularisation circadien (horaire de travail variable)
Quel est le mécanisme d’action de la luminothérapie?
Suppression de la sécrétion de mélatonine par la lumière