Physio tuyaux Flashcards
Quelles sont les caractéristiques physiologiques nécessaires pour réussir les épreuves d’endurances ?
1: Une VO2max élevée. C’est la limite possible de consommation en oxygène.
2: Un niveau élevé de seuil lactique 2. Donc utilisation de la filière aérobie plus longue, moins d’acidose et moins d’utilisation de glucide à l’effort.
3: Une économie de course élevé avec une bonne coordination et une bonne technique.
4: Un pourcentage élevé de fibres lentes.
5: Une meilleure densité de capillaire autour des muscles.
Quelles sont les différentes théories avancées pour expliquer le gain de force ?
Les plus rapides sont les adaptations nerveuses.
1: Recrutement synchrone des Unités Motrices
2: Apprentissage et meilleur coordination nerveuse
3: Mécanisme intramusculaire:
a) Recrutement temporel et spatial ++.
b) Décharge de PA plus importante.
c) Moins de mécanisme inhibiteur de la contraction.
4: Mécanisme intermusculaire: Relâchement des antagonistes et contraction plus efficace des muscles effecteurs.
5: Inhibition autogène: L’entrainement diminue la sensibilité des OTG et autres mécanismes de protection. Moins de régulation inhibitrice par le tronc cérébral et le cortex
Ensuite viennent les adaptations musculaires:
1: Hypertrophie transitoire: Accumulation de métabolites post effort dans le muscle entraine une arrivé massive d’eau localement pour contrôler la pression osmotique. Ne dure que quelques heures.
2: Hypertrophie chronique: Hypertrophie et hyperplasie (théorie controversé chez l’homme mais bien affirmé chez les animaux).
Réponses ventilatoires à l’exercice:
1: On a d’abord un accrochage respiratoire
2: Equilibre
3: Décrochage post effort
Il y a un délai entre les besoins en O2 et la réponse ventilatoire qui conduit à une “dette d’O2”. Cette dette est effacé en post effort immédiat quand les besoins diminuent mais que la fréquence respi restent élevée.
Des chiffres:
A) Fréquence respi: 12-15 cycles/minutes repos. 35-45 cycles/minutes à l’effort.
B) 500mL de volume courant contre 2L à l’effort.
C) 6L de ventilation totale contre 100L à l’effort.
/!\ Espace mort anatomique ne participe pas aux échanges. Il est plus efficace d’augmenter la profondeur de la respi que la fréquence.
Quelles sont les adaptations physiologiques à la chaleur ?
Acclimatation: Adaptations physiologiques lors d’un entrainement régulier progressif à la chaleur.
1- Amélioration de la circulation sanguine cutanée: Le sang se dirige mieux en périphérie.
2- Abaissement du seuil de sudation. Sudation dés le départ de l’effort. (permet refroidissement par évaporation).
3- Augmentation du taux de sudation.
4- Augmentation de la surface disponible à la sudation.
5- Diminution de la concentration en sels minéraux de la sueur.
6- Diminution de la Fréquence cardiaque pour un exercice de même intensité.
7- Augmentation plus faible des températures centrales et périphériques.
8- Economie des glucides donc moins de lactate donc performance augmente.
Description de la régulation hormonale de l’équilibre hydro-électrique
1- Augmentation de la pression osmotique musculaire
2- Augmentation de la Pression artérielle systémique
3- Sudation.
Le volume plasmatique baisse de 2 à 10%
Donc baisse de la pression artérielle systémique.
Diminution du retour veineux et donc de l’apport sanguin aux muscles (Starling) entraine une baisse de la performance.
Le système rénine-angiotensine-aldostérone se met en place grâce au SNS qui provoque une vasoconstriction artériolaire rénale pour lutter contre ces déséquilibres pour augmenter la rétention d’eau et ainsi diminuer la perte des volumes plasmatiques. (Réabsorption du sodium induit une rétention d’eau).
De l’ADH est aussi produit par les glandes surrénales via la commande de l’hypothalamus face à l’hyperosmolarité musculaire. Même rôle que R-A-A.
ADH et Aldostérone présent encore 24h post effort, prévient déshydratation.
Quelles sont les adaptations métaboliques de l’entrainement aérobie ?
Au niveau lipidique: Meilleur mobilisation des lipides.
Les triglycérides sont décomposés en AGL et glycérol. Les AGL sont transportés dans le sang par les lipoprotéines avant d’arriver aux muscles pour subir une Béta-oxydation et ainsi produire de l’énergie. Il y a une stock limité de graisse déjà présent dans le muscle qui augmente grâce à l’entrainement. Bref, lipolyse facilité.
Au niveau glucidique: Resynthèse glycogène post effort ++ (précoce). Stockage de glycogène intra musculaire augmente avec entrainement et alimentation => Meilleur performance. Plus le muscle à de glycogène, moins il l’utilise.
Point de crossover: déplacé vers la droite, le muscle utilise préférentiellement des lipides. Production de moins de lactate car filière aérobie ++. Meilleures perfs.
Quelle est l’adaptation la plus importante responsable à la fois du gain de VO2 max et de
performance ?
Hypertrophie myocardique entraine meilleur VES, Meilleur apport musculaire donc augmentation de la perf => Meilleur débit cardiaque.
Pour un même effort, le cœur est plus performant et bat moins vite. S’essouffle moins
Meilleur capillarisation des fibres muscu augmentent apport O2.
Augmentation du volume sanguin totale via entrainement (meilleur retour veineux + ADH/Aldo => Donc meilleur VES aussi.
NE PAS OUBLIER twist cardiaque amélioré.
Chiffres: DC repos 4-5L/min. A l’effort 16-20L/min. Sportif 25L/min.
Quelles sont les réponses physiologiques à l’altitude ?
Respiratoire:
A) Ventilatoire
1) %O2 ambiant diminue. Augmentation de la Fréquence
respiratoire.
2) Ventilation superficielle => Baisse de la PaO2.
3) Diminution de la PaCO2 => Baisse d’H+ => Alcalose
respiratoire.
B) Diffusion
Gradient de Pression partielle intrapulmonaire diminue,
moins d’échange pulmo, moins d’O2 arrive dans le sang
donc moins d’O2 pour les muscles => VO2max chute.
Cardio vasculaire:
Fréquence cardiaque augmente. VES diminue par hyperventilation. DC augmente tout de même car Fc compense le VES. => Cœur surcharge
APRES ACCLIMATATION => Muscle capable de prélever + d’O2 donc FC diminue, DC diminue, coeur + tranquille.
1er temps: Volume sanguin baisse, hématocrite augmente.
2ème temps: Acclimatation => Nb de globule rouge augmente et adaptation refait augmenter le volume sanguin.
Métabolique: Moins d’O2 donc plus d’utilisation de la filière anaérobie donc production de lactate augmenté.
Intérêts des protéines pour le sportif endurant ?
Il y a une protéolyse pendant l’effort suivie d’une synthèse protéique importante post effort (10 à 80% pdt 24h). Il aide à la resynthèse du glycogène dans le muscle et autres processus de récupération.
Il y a une relation inversement proportionnelle entre le taux de protéine et le nombre d’infections des voies respiratoires chez le sportif (Rôle auto-immun).
Il permet de diminuer l’apparition et les répercussions des DOMS.
1/3 prot et 2/3 glucide semble parfait pour l’alimentation du sportif endurant.
5 adaptations musculaires périphériques de l’entrainement aérobie
1: Augmentation de la taille des fibres de type I.
2: Augmentation du nombre de capillaire par fibre donc meilleur apport O2 et métabolites.
3: 70-80% de myoglobine en plus. Améliore navette mitochondries et cellules muscu.
4: Augmentation du nombre et de la taille des mitochondries disponibles pour la B-Oxydation.
5: Amélioration de l’activité des enzymes oxydatifs (économise glycogène).
Quels sont les adaptations cardiovasculaires et respiratoires de l’entrainement aérobie ?
Cardio-vasculaire:
- Augmentation des propriétés contractiles du myocarde (hypertrophie)
- Augmentation du VES
- Diminution de la fréquence cardiaque pour un même effort.
- Débit cardiaque max augmente
- Meilleure capillarisation musculaire
- Augmentation du volume sanguin totale
Respiratoire: Jamais limitatif mais efficient ++
- Fréquence respi augmente à l’effort
- Ventilation augmente à l’effort
- Diffusion pulmonaire augmente
Complications médicales possibles de l’entrainement aérobie ?
- Fibrillation auriculaire:
- Surtout chez sportif d’endurance <50 ans sans patho coronaire.
- Dépend de l’intensité de l’AP et de la taille de l’oreillette gauche.
3 facteurs:
1) Modification morpho des oreillettes (fibrose/distension)
2) Déséquilibre du SNV
3) Ectopie atriale - Mort subite:
Mort <24h post effort. - Syncope par manque d’irrigation du cerveau suite à une hypertrophie ventriculaire
- Système nerveux provoque une arythmie.
*Hypoxémie:
Déséquilibre entre PPO2 et la membrane alvéolo-capillaire.
Œdème de stress, trouble de diffusion.
Dépend de l’intensité de l’activité physique.
*Trouble obstructif:
Résistance bronchique trop importante => Œdème bronchique.
Lié à hyperventilation, prépa physique intense en endurance, environnement agressif.
Dérive cardio-vasculaire
Si baisse du Vsanguin car sudation, retour veineux diminue donc VES diminue donc fréquence cardiaque augmente pour un même débit cardiaque.
Logique DC= FCxVES
Expliquer les seuils de lactates
Si intensité < 60% VO2max, aérobie lactique, on brûle des lipides.
A 60%, SV1 => Seuil d’adaptation ventilatoire.
Taux de lactate supérieur à 4mmol/L
Acide lactique + solution tampon produit du CO2 => Augmentation de la fréquence respiratoire.
On entre alors dans la filière anaérobie lactique.
A 90% de VO2M => Seuil d’inadaptation ventilatoire
Filière anaérobie alactique.
Système tampon débordé, acide lactique ne retourne pas dans le cycle de Krebs par manque d’O2.
Acidose et arrêt de l’exercice.
Calcule de dépense énergétique
DE (Kcal)= Temps (minute) x VO2 (L.min-1) x 4.82