Phosphore Flashcards
Processus d’eutrophisation
- Phosphore : élément limitant dans les écosystèmes aquatiques (eau douce)
- Accumulation de phosphore au lac (agriculture, milieux urbains et industriels)
- Prolifération des algues et plantes aquatiques
- Diminution de la transparence = mort des plantes dans le fond
- Augmentation de la quantité de matière organique à décomposer
- Diminution de l’O2 dissous en profondeur
- Changement dans la biodiversité
- Cyanobactéries = perturbation de l’équilibre écologique et risque pour la santé humaine
Seuil d’eutrophisation des cours d’eau
- Lacs : 8% méso-eutrophes et 2% eutrophes
- Dépassement important du niveau de phosphore
- Critère d’eutrophisation est dépassé en moyenne dans 85% des échantillons dans les cours d’eau en milieu agricole
- Encore beaucoup de travail à faire
Facteurs de risques (combinaison de deux facteurs)
- Sources (Réglementation)
Richesse du sol
Pratiques culturales
Fertilisation
Entreposage - Transport
Hydrologie
Érosion
Ruissellement
Lessivage
Drainage
Seuils critiques environnementaux
- Sol >30% d’argile : 7,6 % ISP1
- Sol ≤ 30 % d’argile : 13,1 % ISP1
- Sol organique : 5% ISP3 (moins fiable)
Seuils environnementaux diffèrent selon la teneur en argile des sols parce que …
- Le sable contient plus d’Al et de Fe
- Capacité de fixation plus grande
- Permet une saturation plus élevée
D’où viennent les seuils critiques environnementaux
Varie selon la teneur en Al
Varie selon le type de sol
Pour une même capacité de fixation, le taux de saturation (P/Al) est plus élevé dans un sol sableux
D’où viennent les seuils critiques agronomiques
Dépend du rendement relatif (rend. témoin/rend. max fertilisé)
Rendement relatif < 100 = fertilisation efficace
Rendement relatif > ou = à 100 = fertilisation non efficace
Utilisation des grilles de fertilisation et des abaques de dépôts maximums
- Combler le besoin agronomique -> la grille de fertilisation (apport net)
- Sans dépasser la règlementation -> l’abaque (apport brut)
Exigences du REA et de l’OAQ quand le seuil critique en P/Al est dépassé
- Apport total brut limité au minimum entre : l’abaque et l’exportation
- max 45 kg P2O5 total / ha (exportation P2O5 – 5 kg P2O5 / ha)
- Peut être reporté à l’échelle de la rotation
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : bandes riveraines
Efficacité d’interception des sédiments corrélé à la largueur de la bande
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : Drainage
Accélère le passage de l’eau = moins d’adsorption du P dans le sol
Mais réduit le ruissellement
Un bon drainage = avantage, mais attention aux fentes de retrait!
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : Travail du sol
Labour : favorise le ruissellement du P particulaire (+ pertes totales)
Prairie : favorise le ruissellement du P dissous
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : Résidus et types de sol
Résidus retiennent les particules de sol, mais nuisent un peu à l’infiltration du phosphore soluble
Sols sableux = meilleure capacité de fixation, meilleure infiltration, moins sensibles à l’érosion
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : Application de fertilisants
Augmente le phosphore disponible du sol (P soluble)
Composés organiques des fumiers = compétition avec les sites de fixation (Al, Fe, Ca, argile) → libère le P en solution
Teneur en eau des lisiers = dissolution du P
Impact des pratiques culturales sur les pertes de phosphore : Dose
Augmentation de la dose = augmentation du risque de pertes