Philosophie et théories Flashcards
Thomas Hobbes (Approche, contributions, limites)
A : L’être humain est égoïste. Selon lui, dans l’état de nature (sans société ou loi), les humains agissent principalement pour leur propre intérêt et survie, menant à un état de “guerre de tous contre tous”.
C : Vision réaliste des relations humaines, met l’accent sur l’importance des intérêts personnels. Il offre une perspective réaliste sur les relations humaines et politiques, soulignant l’importance de l’autorité pour gérer les conflits.
L : Pessimisme excessif/Simplification de la nature humaine : Sa vision de l’humanité comme fondamentalement égoïste est considérée comme trop pessimiste et ne tient pas compte de la coopération et de l’altruisme humains. Ne tient pas compte des relations sociales et de leur complexité
Jean-Jacques Rousseau (Approche, contributions, limites)
A : L’être humain est naturellement bon, mais que la société et ses institutions corrompent cette bonté naturelle. Selon lui, dans l’état de nature, les humains étaient pacifiques et bienveillants, mais avec le développement de la société, la propriété et les inégalités, ils sont devenus égoïstes et corrompus.
C: Vision idéaliste de l’humanité : Rousseau offre une perspective optimiste sur la nature humaine, contrastant avec les visions plus sombres d’autres philosophes.
L : Idéalisation de l’état de nature : Sa vision de l’état de nature comme pacifique et harmonieux peut être considérée comme naïve ou non réaliste.
Jeremy Bentham et John Stuart Mill (Approche, contributions, limites)
A : Utilitarisme. Cette approche vise à maximiser le bien-être général, en mettant de côté les intérêts individuels si nécessaire pour le bien commun.
C : approche éthique centrée sur les conséquences des actions, évaluant leur moralité en fonction de leur capacité à maximiser le bonheur et minimiser la souffrance. Maximisation du bonheur collectif
Limites : Néglige les droits individuels, impossible de mesurer les conséquences objectivements à l’avance ou encore les effets à long terme
Différence entre l’utilitarisme de Bentham et celui de Mill
Bentham : principe de “la plus grande félicité”, se concentre sur la quantité de plaisir.
Mill : accent sur la qualité du bonheur, en privilégiant les plaisirs intellectuels et émotionnels sur les plaisirs physiques.
Milton Friedman (Approche, contributions, limites)
A : Primeauté actionnariale. La principale responsabilité des entreprises est de maximiser les profits pour leurs actionnaires
C : clarifie le rôle des entreprises en soulignant l’importance de générer des profits pour les actionnaires. Cette approche a guidé de nombreuses politiques d’entreprise et décisions de gestion, en mettant l’accent sur l’efficacité, la rentabilité et la maximisation de la valeur pour les actionnaires.
L : Ignorance des responsabilité sociale de l’entreprise
Edward Freeman (Approche, contributions, limites)
A : Théorie des parties prenantes. Soutient que les entreprises ont des responsabilités non seulement envers leurs actionnaires, mais aussi envers toutes les parties affectées par leurs activités, comme les employés, clients, fournisseurs, et la communauté. Selon Freeman, prendre en compte les intérêts de toutes ces parties prenantes est crucial pour le succès à long terme de l’entreprise.
C : promouvoit une approche plus inclusive et éthique de la gestion d’entreprise. Elle reconnaît l’importance de considérer les intérêts de toutes les parties affectées par les activités de l’entreprise, pas seulement des actionnaires.
L : Conflits d’intérêts, problèmes de politisation (les décisions sont souvent influencées par des jeux de pouvoir et agendas politiques)
John Locke (Approche, contributions, limites)
A : Libertarisme. Valorisation de la liberté individuelle. promouvait l’idée de droits naturels inaliénables tels que la vie, la liberté et la propriété. Selon lui, le rôle de l’État est de protéger ces droits. Locke croyait que les individus devraient être libres de poursuivre leurs propres intérêts tant qu’ils ne nuisent pas aux droits d’autrui.
C : Promotion de la liberté individuelle : Locke a valorisé la liberté individuelle. Ils sont pour le marché libre et croient que le gouvernement ne devrait pas intervenir dans l’économie. Ils croient aussi que le gouvernement ne devrait pas (impots et taxes, redistribution des richesses) et qu’il devrait seulement s’assurer que protéger les individus et leur proriété
L : Risque d’inégalités : La priorité donnée à la propriété privée et à la liberté individuelle peut mener à des inégalités économiques et sociales importantes.
Manque de social safety net, qui pourrait augmenter la pauvreté
POurrait nous mener plus rapidement à catastrophe économique et écologique
John Ralws (Approche, contributions, limites)
A : Contrat social. Une société juste est basée sur les contrats sociaux conclu entre les personnes en situation originelle d’égalité.
C : Les individus choisissent les principes de justice de leur société sans connaître leur position future dans celle-ci (voile de l’ignorance)
L : Idéalisation des conditions de départ, impossible de ne pas connaître sa situation
Henry Ford (Approche, contributions, limites)
A : Paternalisme. Bien-être des employés, la personne qui dirige se considère comme l’expert, le bon père de famille.
C : Autorié morale qui se veut bienveillante. Augmentation de la productivité et favorise l’appartenance communautaire
L : infantilisant, controlant. Imposition d’un système de valeur, atteinte à la vie privée, anti syndicaliste
Archie B. Carroll (Approche, contributions, limites)
A : Responsabilité sociale des entreprises
C : engagement éthique des entreprises
L : difficultés à mesurer et appliquer
Laurence Kohlberg (Approche, contributions, limites)
A : Psychologie morale
C : évolution des jugements moraux
L : manque de prise en comtpe des différences culturelles
Platon (Approche, contributions, limites)
A : Le bien, le beau et le vrai (allégorie de la caverne)
C: met l’accent sur les idéaux et la forme parfaite
L : Michael Sandel, dans ses critiques de Platon, souligne souvent le caractère élitiste de sa philosophie. Sandel s’interroge sur l’idée de Platon que seuls les philosophes-rois, en tant qu’élite éclairée, sont capables de gouverner justement. Cette vision peut être vue comme une dévaluation de la démocratie et de la participation citoyenne, en privilégiant une gouvernance par une minorité intellectuelle. Sandel met l’accent sur l’importance de l’engagement civique et du débat démocratique, en opposition à l’idéal platonicien d’une gouvernance par une élite savante.
Aristote (Approche, contributions, limites)
A : Caractère vertueux
C : se concentre sur le développement des vertus personnelles
L : Bien que le document ne détaille pas les critiques spécifiques de Sandel, on peut supposer qu’elles pourraient porter sur l’applicabilité de ces idées dans le contexte moderne. Sandel, connu pour ses travaux sur la justice et la morale, pourrait questionner comment la théorie aristotélicienne de la vertu s’adapte à une société diversifiée et pluraliste, où les notions de “bien” et de “vie bonne” peuvent varier considérablement entre les individus et les cultures.
Kant (Approche, contributions, limites)
A : déontologie kantienne. la moralité se trouve dans l’intentionalité et dans le devoir (pas le plaisir, ni les sentiments). Agir librement c’est agir moralement.
C : les actions doivent être guidées par des devoirs et des principes moraux universels. Cette approche contribue à l’éthique en soulignant l’importance de l’intention et du devoir moral plutôt que des conséquences des actions.
L : éthique idéaliste, les gens font passer le bonheur souvent avant tout, aussi dur d’avoir une universalité des principes