Perception d'autrui: TIP & formation d'impression Flashcards

1
Q

Définition Théories Implicites de la Personnalité (TIP)

A

Croyances générales à propos d’un trait, de sa variabilité et de sa liaison à d’autres traits.

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2
Q

En quoi les TIP sont-elles implicites?

A
  • Elles ne sont pas forcément formulables par ceux qui les utilisent
  • Elles relèvent de la psychologie naïve et n’ont aucun critère objectif de validité
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3
Q

TIP & effet de Halo:
Méta-analyse de Eagly et al.

A

Evaluation de différentes variables en fonction de la beauté perçue
–> + les cibles sont belles: + elles sont perçues positivement: compétentes socialement, intelligentes, intègres

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4
Q

Avantages des TIP

A

Permet de:
Simplifier le réel
Diminuer le nombre d’infos à retenir
Prédire

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5
Q

Quel est le problème avec le test de théories?

A

Le biais de confirmation d’hypothèse

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6
Q

Différence entre test confirmatoire et test infirmatoire

A

Test confirmatoire: non-diagnostic
Test infirmatoire (si correct, infirme théorie): diagnostic

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7
Q

Inconvénient des TIP

A

Corrélation illusoire (info infirmant TIP est ignorée)

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8
Q

Etude de Chapman: Draw a person test

A

1er test: par construction, corrélation entre grosseur de la tête et préoccupation est nulle
–> Participants notent corrélation positive
2e test: par construction, corrélation négative
–> Participants notent corrélation positive
CCL: info infirmant TIP est ignorée

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9
Q

Biais de confirmation & TIP: Expérience de Langer & Abelson sur évaluation d’une cible: candidat vs patient

A

Moins bon score d’ajustement émotionnel si “patient” pour psychanalystes (vs comportementalistes)
–> différentes théories influencent différentes formations d’impression

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10
Q

Comment se forment ces impressions?

A

L’interprétation d’un stimulus dépend du contexte
Psychologie de la Gestalt: le tout est plus que la somme des parties –> application de ce principe à la formation d’impression par Asch: l’interprétation des traits de personnalité va dépendre du contexte

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11
Q

Etude 1 de Asch sur la formation d’impression: importance des traits centraux

A

Présentation d’une liste de traits (5 traits identiques + 1 variable: chaleureux/ froid)
Evaluation de la cible sur 18 paires de traits
–> Jugement plus favorable dans condition “chaleureux”
CCL: Changement d’un seul trait central fait varier l’impression du tout au tout

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12
Q

Etude 2 de Asch sur la formation d’impression: les traits périphériques

A

Même expérience mais traits variables sont: poli/bourru
–> jugements moins différents

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13
Q

Caractéristiques des traits centraux

A

Apportent une info que les autres traits n’apportent pas
Structurent l’interprétation globale

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14
Q

Organisation des traits de personnalité selon 2 axes

A

Aptitudes sociales & intellectuelles

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15
Q

Les 2 approches de la formation d’impression

A

Asch ou l’approche Gestaltiste
Modèle algébrique

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16
Q

Comment départager les 2 approches concernant la formation d’impression?

A

Proposition de Asch: en manipulant l’ordre de présentation :
- Si le modèle algébrique est correct alors l’ordre de présentation des traits n’aura aucune importance
- Si le point de vue gestaltiste est correct alors l’ordre aura une importance

17
Q

Etude 3 de Asch sur la formation d’impression: l’ordre de présentation des traits

A

Les même 6 traits mais dans ordre différent: commençant par “intelligent” ou par “envieux”
–> forte variation de jugement
CCL: Effet de primauté: les premières informations orientent l’interprétation des suivantes
=> Recherche d’une cohérence évaluative

18
Q

Résumé des travaux de Asch

A

A partir d’éléments disparates, nous nous forgeons une opinion générale cohérente, guidée en priorité par des traits dits centraux
La recherche d’une cohérence évaluative amène à traiter l’information « on line » : il y a une primauté des premières informations

19
Q

Rôle des théories dans la formation d’impression

A

Nous nous forgeons rapidement une théorie sur autrui
=> cette théorie guide le traitement des informations le concernant
=> quitte à négliger certains faits, certaines « données »

20
Q

Caractéristiques des inférences de traits

A
  • Inférences faites automatiquement
  • Inférences faites très rapidement
  • Différentes dimensions utilisées
  • Inférences utilisées dans la vie de tous les jours
21
Q

Expérience de Todorov & Uleman sur les inférences spontanées de traits

A

Présentation d’une image et d’une phrase
Ensuite, on demande au participant s’il y avait un certain mot dans la phrase (ex: agressif)
Bcp de fausses reconnaissances quand mots étaient sous-entendus, moins pour mots contrôles, et encore moins pour antonymes

22
Q

Expérience de Willis & Todorov sur la rapidité des inférences de traits

A

Présentation d’un visage
Question: ex: digne de confiance?
Grande homogénéité des évaluations: Corrélation entre l’évaluation faite sans contrainte de temps et en 100 ms, 500 ms ou 1000 ms

23
Q

Les 2 dimensions principales utilisées pour l’inférence de traits

A

Digne de confiance
Dominance

24
Q

Expérience de Todorov montrant l’inférence de traits dans la vie quotidienne

A

Présentation de 2 visages
Question: quelle personne est la + compétente?
Jugement en 1 seconde
En réalité, des candidats aux élections du congrès américain
=> dans 69% des cas le candidat perçu comme le plus compétent (uniquement sur la base de la photo) est celui qui a été élu

25
Q

Les 2 modèles théoriques de la formation d’impression: caractéristiques

A
  • Asch (1946): traitement orienté par les théories (TIP, schémas) –> jugement catégoriel (approche Gestaltiste)
  • Anderson (1981): traitement prenant en compte les données à travers un calcul rationnel –> jugement individualisé (modèle par intégration algébrique)
26
Q

Modèle de formation d’impression par intégration algébrique

A
  1. Chaque trait possède un score de favorabilité (de -10 à +10)
  2. Ce score est pondéré par l’importance du trait selon le contexte (échelle de 0 à 10)
  3. Impression globale = moyenne pondérée de l’évaluation de chaque trait
    Traitement de toutes les infos disponibles= traitement objectif, rationnel, fiable MAIS surcharge cognitive
27
Q

Modèle du continuum du traitement de l’information sociale
(Fiske & Neuberg, 1990)

A

Continuum allant de:
Traitement basé sur la catégorie
–> traitement basé sur les attributs
1er traitement par défaut, automatique, basé sur la catégorie la plus saillante
2e traitement déterminé par des facteurs comme la motivation et l’attention

28
Q

Traitement individualisé de l’info: expérience de Kruglanski & Freund (1987)

A

Présentation audio d’un futur dirigeant d’entreprise
2 conditions: infos positives puis négatives ou inversement
VD: effet de primauté
induction de motivation (importance de la tâche)
induction d’attention (contraintes temporelles)
–> il faut motivation & ressources pour bloquer l’effet de primauté

29
Q

Traitement automatique basé sur la catégorie: étude EEG de Ito et Urland (2003)

A

ERP: event-related potential: réponse électro-corticale à l’environnement
5 images: personnes noires ou blanches, parfois avec 1 image de l’autre catégorie
Résultats: amplitude + de P200 (attention) qd visages noirs (biais de négativité- hypervigilance à la menace)
Traitement précoce de l’info (catégorisation/ préjugés)
Amplitude + de P300 (mémoire de travail) qd catégorie de la personne diffère du contexte (re-catégorisation)

30
Q

Qu’est ce qu’un biais intergroupe implicite?

A

Expression non verbale d’un préjugé raciste
–> biais de positivité endogroupe
–> biais de négativité exogroupe

31
Q

Etude EEG de Ofan, Rubio & Amodio (2011) sur biais intergroupe implicite

A

Amorçage par visage noir ou blanc
Mot puis jugement de la valence du mot
–> reconnaissance + rapide et + correcte d’un mot positif qd amorcé par visage blanc (et d’un mot négatif qd amorcé par visage noir)
Qd biais raciste: + forte amplitude du N170 (composante précoce du traitement de l’info; hausse qd déviation représentation standard)

32
Q

Que signifie l’activation du cortex orbitofrontal 50ms avant les aires cérébrales impliquées dans la reconnaissance visuelle?

A

Facilitation Top-down de la reconnaissance visuelle à des fins d’anticipation et adaptation
(cortex orbitofrontal activé qd raisonnement et jugement moral sur les gens)
–> Stéréotype peuvent altérer le traitement des visages

33
Q

Modèles duaux et formation d’impression: où sont placés les systèmes 1 et 2 dans le modèle du continuum du traitement de l’info sociale?

A

Traitement basé sur les théories et schémas: Système 1 (répétitions & automatismes/ heuristiques)
Traitement basé sur les faits: Système 2 (raisonnements)

34
Q

Modèle d’évaluation associative-propositionnelle
(Gawronski & Bodenhausen, 2006)

A

Système 1: Activation associative
Système 2: Raisonnement propositionnel (jugement de véracité)
Interaction entre les 2: associations dans Système 1 peuvent être rejetées dans Système 2

35
Q

Qu’est ce qu’un conditionnement évaluatif?

A

Création d’une association et d’une valence en associant un stimulus neutre à un stimulus négatif. Importance de la répétition (qui crée le lien)

36
Q

Etude sur conditionnement évaluatif (Staats & Staats, 1958)

A

Présentation de 2 prénoms
Pendant lecture du prénom, sujet entend mots positifs ou négatifs.
Puis jugement du prénom sur échelle plaisant –> déplaisant
Evaluation + négative du prénom pr lequel sujet a entendu mots négatifs