Perception Flashcards
Qu’est ce que la perception.
La perception sensorielle.
→ Extraire la valeur informative des stimulations de l’environnement : première forme de connaissance
Capteurs/dispositifs de détection renseignent le cerveau sur ce qui se passe à l’ext/int de notre organisme :
- certains sont « automatiques », inconscients (récepteurs pression sanguine, tx sucre…)
- d’autres éveillent des sensations conscientes, parfois « descriptibles » => d’où intérêt de les étuder en psychologie.
Ces sensations = cinq sens
La perception sensorielle est la perception «immédiate » (le tout premier traitement de l’information) que nos sens nous livrent comme des informations directes. ⇒ C’est notre première forme de connaissance.
Cela s’applique à tous les sens.
La perception visuelle
Reconnaissance formes : semble se faire sans effort.
Pas conscience de ce qui se passe dans notre syst cognitif.
A lieu pratiquement instantanément, sauf dans certains cas.
2 grandes familles de traitement de l’information dans le domaine de la perception :
- traitements dirigés par les données sensorielles => ascendant (bottom-up)
- traitements dirigés par les connaissances => descendants (top-down)
Le traitement ascendant (bottom-up)
- traitements dirigés par les données sensorielles
Explique les perceptions commençant :
- stimulus entrant (rétine)
=> progressant vers le haut (cortex visuel)
=> jusqu’à représentation objet dans esprit.
Suggère que l’expérience perceptive est entièrement basée sur les stimuli sensoriels que nous rassemblons en utilisant uniquement les données disponibles à partir de nos sens.
=> analyse sensorielle commence au niveau d’entrée avec ce que nos sens peuvent détecter.
Traitement commence par données sensorielles (perception des stimuli) et va jusqu’à l’intégration par le cerveau de ces infos sensorielles
Traitement est alimenté par des mécanismes de base développés au cours de l’évolution.
=> purement axé sur les données
=> nécessite ni connaissance apprentissage
=> s’effectue au fur et à mesure.
Les processus descendants (top-down)
Contrôlent l’information sensorielle à partir de l’expérience et les connaissances
==> constitue des processus de haut niveau cognitif prenant suite à l’identification perceptive.
Les connaissances activées en mémoire influencent la façon de traiter l’information à un niveau inférieur.
Syst cognitif essayer de donner un sens à l’information et utilise connaissance sémantique pour construire une perception qui a du sens.
Connaissances dans domaines cognitifs sup se déplace vers le bas pour influencer perception de niveau inférieur.
Une fois interprétation faite à un niveau plus significatif (sémantique) : cette connaissance influence, biaise la façon de traiter les données individuelles (info sensorielle).
Qd on a vu le chien, on ne pourra plus l’ignorer.
Connaissance déjà activée : biaisse la perception.
Comment les traitements ascendants et descendants influencent notre perception ?
Enjeu des 2 types de traitement (ascendant et descendant)
Traitement ascendant : on ne voit que des points
Traitement descendant : on se représente les contours du chien jusqu’à le voir.
Le cerveau est prédisposé à percevoir les visages et à cause des processus descendants, nous commencerons probablement à voir l’image dans ces formes ambiguës.
Enjeux :
- bottom-up nous assure un minimum d’objectivité sur notre environnement.
- top-down facilite le traitement, on a moins d’énergie cognitive à mettre.
⇒ Ces processus interviennent toujours, il faut un bon équilibre entre les deux.
Le contexte
Le contexte nous amène à interpréter les images de manières identiques ou différentes.
Le concept que nous avons activé dans la mémoire biaise la façon dont nous traitons les caractéristiques des images et dont nous construisons une représentation mentale de l’image.
→ un même stimulus peut donner lieu à des perceptions différentes selon le contexte.
Pour le béhaviorisme le stimulus n’est pas ambigu, pour le cognitiviste il est ambigu.
« je n’en crois pas mes yeux » → ce qu’on voit n’est pas simple, une même réalité peut être perçu de manière différente.
Pour 1 image : plusieurs 2 interprétations possibles facilement. (phoque/âne)
En changeant légèrement les lignes : on peut désambiguïser les deux (et voir clairement l’un ou l’autre)
L’arrière-plan change la perception (écureuil /canard. Joueur saxo /visage)
⇒ rôle du contexte.
Ex traitement descendant
Ex : voir une voiture entière alors qu’elle est obstruée par un poteau.
On ne réalise même pas que votre système cognitif doit faire un effort pour détecter cet objet, pour déterminer qu’il voit un objet.
Ex : couleurs du couguar sont similaires à l’environnement et l’animal est obstrué par des branches => mais système perceptif peut (éventuellement) détecter la menace.
=> trouver des objets est importante à des fins de survie.
L’interprétation de l’information sensorielle est elle basée que sur le traitement ascendant ?
Notre interprétation de l’information sensorielle n’est pas basée sur un traitement purement ascendant.
Les concepts qui sont activés à un niveau cognitif supérieur influencent la façon dont nous rassemblons les données sensorielles et interprétons ce que nous voyons.
Théorie de la détection du signal
Pour détecter présence/absence d’un stimulus, on utilise des traitements dirigés
- par l’utilisation sensorielle
- ET par nos connaissances.
Objectif de la psychophysique : faire correspondre le domaine physique et le domaine sensoriel.
Psychophysique a développé la notion de seuil absolu ⇒ valeur minimale du stimulus qui entraîne une sensation juste perceptible.
Théorie des seuils suppose que la réponse du sujet dépend uniquement de la stimulation
=> il y a donc un lien constant entre la sensation et la réponse de l’observateur.
L’élément important de cette relation (sensation/réponse) se base sur le critère de réponse de l’observateur, c’est-à-dire le niveau de sensation à partir duquel l’observateur estime avoir perçu le stimulus.
Par conséquent, il est important que l’observateur conserve un critère de réponse identique tout au long de l’expérience.
Toutefois, les différences individuelles et aussi intra-individuelles observées conduisent à douter du bien fondé de cet apriori.
On a donc cherché à évaluer la sensibilité indépendamment de la place du critère : c’est ce que permet la théorie de la détection du signal (TDS).
La TDS permet d’évaluer la sensibilité indépendamment de la place du critère
Lorsque le stimulus est proche du seuil de détection, l’individu peut ne pas être sûr de sa réponse.
Demander une réponse par oui ou non présente un pb car dans leur décision, certains participant seront
- conservateur
⇒ il dira rarement qu’il a détecté le stimulus lorsqu’il a été présenté. D’autre part, il fera rarement l’erreur de dire qu’il a vu le stimulus lorsqu’il n’a pas été présenté.
- libéraux
⇒ il dira très souvent qu’il a détecté le stimulus lorsqu’il a été présenté (correctement). MAIS il dira aussi souvent qu’il a vu le stimulus même lorsqu’il n’a pas été présenté.
⇒ Pour ces raisons, nous ne pouvons pas simplement mesurer le nombre de détections correctes.
La TDS prend en considération les facteurs de décision.
Tout jugement psychophysique fait intervenir deux types de facteurs :
- Les processus mentaux de traitement de l’information (perception).
- Les stratégies d’élaboration de la réponse.
==>La séparabilité de ces deux facteurs est fondamentale.
Bruit / signal
Signal : stimulus présenté à l’observateur
Bruit : ensemble des phénomènes non pertinents qui demeurent en l’absence du signal.
Même si aucun signal n’est présenté, il y a toujours soit :
- une activité physiologique spontanée (bruit interne)
- qq chose présenté à l’observateur en plus du signal (bruit externe).
Tableau double entrée
2 types de réponses correctes :
⇒ Répondre oui quand le signal est présent (détection correcte).
⇒ Répondre non quand le signal est absent (rejet correct).
2 types d’erreurs :
⇒ Répondre oui quand le signal est absent (fausse alarme).
⇒ Répondre non quand le signal est présent (omission).
Distributions de probabilité
On peut aussi représenter deux distributions de probabilité, se chevauchant partiellement : celle du bruit et celle du signal.
Les proportions de réponses « non » et « oui » observées sont représentées par une surface délimitée respectivement à gauche et à droite du critère de décision B.
B dépend des gains et coûts associés aux différents types de réponses.
La distance entre les moyennes des deux distributions exprime la discriminabilité entre signal et bruit.
Lorsque le stimulus est proche du seuil de détection, l’individu peut ne pas être sûr de sa réponse.
Certains seront libéraux et d’autres conservateurs.
⇒ Pour ces raisons, nous ne pouvons pas simplement mesurer le nombre de détections correctes.
Tableau double entrée (réponse/stimulus) avec pourcentage. Mais cela ne suffit pas.
⇒ Pour déterminer qui détecte le stimulus plus facilement, nous devons faire quelques calculs.
A partir tableau %, on fait tableau avec HIT (proportion détection correcte) et FA (proportion fausse alarme).
=> si sujet ne fait que deviner : on s’attend à ce que d’ soit de 0,5 (50/50).
d’ = donne une mesure de la façon dont le participant détecte le stimulus.
Cette mesure corrige le fait qu’1 sujet est plus conservateur ou libéral qu’un autre.
==> cela nous permet de savoir dans quelle mesure les participants détectent réellement le stimulus plutôt que de simplement dire qu’ils détectent des stimuli.
Nous retirons la composante stratégie de l’évaluation (nous pouvons calculer cela aussi avec une mesure de biais).