Pathologies cx et dx spécifiques Flashcards

1
Q

Est-ce que le syndrome facettaire est une condition spécifique ou non spécifique ?

A

Le syndrome facettaire n’est pas indexé au répertoire de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11). En se sens, le syndrome facettaire est une condition non-spécifique souvent associée à la cervicalgie chronique.

Toutefois, les médecins spécialistes qui réalisent des infiltrations ciblées (p.ex., bloc facettaire) ont rapporté que plusieurs personnes au prise avec des cervicalgies s’amélioraient significativement après l’anesthésie des facettes. Ainsi, le syndrome facettaire s’arrime au concept de lésion patho-anatomique nociceptive et est fréquemment utiliser par les professionnels de la santé.

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2
Q

Quel est la particularité des facettes a/n cx ?

A

La surface articulaire entre les facettes équivaut approximativement au 2/3 de la surface des disques cervicaux
Il n’y a pas de facette pour le segment C1-C2

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3
Q

Quel est l’innervation de la capsule articulaire des facettes ?

A

Branche médiale de la racine postérieure du nerf rachidien correspondant

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4
Q

Vrai ou faux : l’irritation des facettes cx cause des douleurs locales et référées qui suivent le trajet des dermatomes ?

A

Faux :
Lorsque les facettes sont irritées par un stress mécanique (p.ex., trauma ou microtrauma répété/soutenu), ces articulations peuvent être source de douleurs locales et référées qui ne suivent pas le trajet des dermatomes

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5
Q

Nommer les facteurs de risque du syndrome facettaire (4)

A
  • Spondylarthrose : perte de hauteur du disque augmente la compression axiale sur les facette
  • Habitudes de vie :
    –> mauvaises postures debout ou assise (protraction de la tête, hyperlordose Cx) ;
    –> posture de sommeil en décubitus ventral ;
  • Traumatisme en direction d’hyperextension (Whiplash) ;
  • Hypomobilité des segments adjacents ou stabilité du segment déficiente (p.ex., cisaillement exagéré dans la plan antéro-postérieur)
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6
Q

Décrire le portrait clinique du syndrome facettaire (5)

A

1- Niveaux les plus touchés = cx moyen (C2, C3, C4, C5) étant donné la présence de la lordose

2- Douleurs cx postérieures unilatérales persistant > 3mois

3- Dlr référée (sans atteinte neurale) a/n de la tête (cx haut), cou, dos et scapula
–> Si les facettes des niveaux supérieurs sont atteintes, les douleurs peuvent être référées à la région temporo-frontales (donc mal de tête ou céphalée)
–> Si les facettes des niveaux inférieurs sont atteintes, les douleurs peuvent être référées à la région scapulaire

4- Déficience de mobilité
–> Lors d’une lésion unilatérale : déficience principalement en extension, inclinaison ou rotation ipsilatérale. Soulagement en flexion, inclinaison ou rotation controlatérale
–> Lors d’une lésion bilatérale : déficience principalement en extension et soulagement en flexion
–> Notez que la déficience de mouvement peut en fait être caractérisée par une hypermobilité des segments affectés

5- Reproduction des douleurs de consultation à la palpation des segments atteints

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7
Q

Comment est-il possible de confirmer / valider la dlr d’origine facettaire ?

A

Pour le clinicien, l’examen subjectif et objectif est souvent insuffisant pour confirmer qu’une articulation facettaire est la source des douleurs cervicales. L’imagerie peut révéler plusieurs anomalies qui ne s’avèrent toutefois peu spécifiques pour valider le diagnostic.

Depuis plus de 20 ans, les médecins spécialistes utilisent diverses intervention effractives* pour préciser l’origine des douleurs. L’hypothèse de base est à l’effet que si la douleur provient de la facette articulaire, un bloc anesthésique de la branche médiane responsable de son innervation éliminera ou réduira significativement les symptômes. Le cas échéant, l’ablation de la branche médiale par radiofréquence (thermolésion) est alors proposé en traitement.

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8
Q

Traitement du syndrome facettaire en physiothérapie (4)

A

1- Promouvoir les mouvements et postures en déconvergence facettaire : flexion, traction, ouverture ipsilatérale, délordose

2- Augmentation de la mobilité par des mobilisations analytiques des segments hypomobiles en convergence

3- Améliorer le contrôle moteur en cas d’hypermobilité/instabilité

4- Promouvoir les exercices de renforcements spécifiques (p.ex., muscles profonds du cou) et non-spécifiques

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9
Q

Traitement du syndrome facettaire en médecine généraliste et spécialisée

A

Médecine généraliste :
- Pharmacothérapie (anti-douleur, anti-inflammatoire non stéroïdien, relaxants musculaire)

Médecine spécialisée :
- Interventions effractives (ablation par radiofréquence de la branche médiale)

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10
Q

Expliquer les deux raisons pour lesquelles l’hernie discale est moins fréquente en cx qu’en lx

A

1- Disque est protégé par les processus unciformes
2- charge de compression est moins grande qu’en lx

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11
Q

Nommer les 4 formes de lésions discales (du moins au plus sévère)

A

1- Protrusion
2- Prolapsus
3- Extrusion
4- Séquestration

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12
Q

Vrai ou faux :
La sévérité de la douleur est corrélé avec le degré de lésion tissulaire ?

A

Faux :
La sévérité de la douleur n’est pas corrélée avec le degré de lésion tissulaire.
Il faut donc suivre attentivement l’évolution de la condition et repérer les signes de sténose foraminale (réduction de la lumière du trou de conjugaison) ou d’une sténose spinale (réduction du diamètre du canal spinal)
Cad : faiblesse, picotement et engourdissement

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13
Q

Où se situent la majorité des problèmes discaux au rachis cx ?

A

1- Postérieur et postéro-latéral
2- Dans les niveaux inférieurs du rachis cx (C5-C6 > C6-C7 > C7-D1)

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14
Q

À long terme, l’affaiblissement discal est associé à quoi ?

A

La Spondylose

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15
Q

Nommer les 5 facteurs de risque de l’hernie discal cx

A

1- Traumatisme en hyperflexion

2- Posture fautive en protraction de la tête ou en flexion soutenue

3- Région dorsale haute plane

4- Mouvements répétés en flexion du cou

5- Antécédent de problème discal cervical

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16
Q

Décrire le portrait clinique de l’hernie discale cx (8)

A

1- Attitude antalgique habituellement en protraction de la tête ou flexion cervicale avec ou sans inclinaison ou douleur très intense qui limite la mobilité (principalement dans le plan sagittal). Une délordose ou cyphose cervicale antalgique peuvent être observées à la radiographie

2- Symptômes souvent exacerbés par le test à la toux et la manœuvre de valsalva

3- Patron de mobilité d’une lésion postérieure centrale avec limitation principalement en extension et soulagement temporaire en flexion. Toutefois, les mouvements répétés en extension peuvent centraliser les symptômes, alors que ceux en flexion tendent à les provoquer (périphérisation)

4- Patron de mobilité d’une lésion postéro-latérale avec limitation principalement en extension, inclinaison et rotation ipsi-latérale et soulagement temporaire en flexion, inclinaison et rotation contro-latérale

5- La traction réduit les symptômes et la compression augmente les symptômes

6- Mouvements et efforts des membres supérieurs pouvant aussi augmenter les symptômes (par compression)

7- S’il y a atteinte radiculaire, présence de cervicobrachialgie avec signes et symptômes neurologiques dans le territoire de la racine touchée. Par exemple une lésion discale à C5-C6 entraîne une compression de la racine
C6

8- Contrairement à la hernie discale lombaire qui peut comprimer plusieurs racines à la fois, la hernie discale cervicale ne comprime généralement qu’une racine, si + d’une racine atteinte, suspecter une myélopathie.

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17
Q

Vrai ou faux :
Les symptômes et le pronostic sont généralement proportionnels au type et à l’étendue de la lésion

A

Vrai

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18
Q

Vrai ou faux :
La plupart des lésions discales ou du moins, leurs symptômes se résorbent le plus souvent de façon spontanée. Elle présente donc une évolution naturelle favorable.

A

Vrai

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19
Q

Comment peut-on valider la douleur d’origine discale ?

A

IRM (utile lorsqu’une HD aiguë entraine une compression nerveuse)

MAIS IRM est peu spécifique pour identifier un niveau précis responsable des douleurs discogénique chroniques

On estime que les lésions de faible grade (déchirure annulaire) passent inaperçus à l’IRM.

Tout comme pour le syndrome facettaire, il est possible de réaliser des blocs anesthésiques, mais l’innervation du disque est plus complexe et conséquemment plus difficile à réaliser.

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20
Q

Traitement en physiothérapie d’une HD (4)

A

1- Diminuer les charges sur le disque :
- Réduction des flexions soutenues du cou (rééducation de postures en protraction, flexion cervicale prolongée ou répétitive)
- Traction
- Diminuer les spasmes ou tensions musculaire

2- Identifier s’il y a une direction préférentielle de mouvement (approche McKenzie)

3- Utilisation du collet cervical (occasionnel et temporaire)

4- Promouvoir la mobilité du rachis selon tolérance

21
Q

Traitement d’une HD en médecine généraliste et spécialisée

A

Première ligne : pharmacologie

Deuxième ligne : intervention effractrices

Troisième ligne : traitement chirurgicaux –> réservés aux urgences neurologiques ou conditions réfractaires

22
Q

Qu’est-ce que la spondylose cervicale ?

A

Condition caractérisée par la présence de phénomènes de dégénérescence du rachis cervical associée avec l’âge.

23
Q

Décrire la spondylose de premier degré

A

La spondylose est le premier signe de la pathologie dégénérative. Ce premier degré est caractérisé par un tassement discal sans prolifération ostéophytique.

Les niveaux les plus fréquemment atteints sont C5-C6; C6-C7.

À ce stade, il s’ agit souvent d’une usure du disque intervertébral (il peut être fissuré, déshydraté), ce qui diminue son épaisseur et son volume et qui entraine ensuite une diminution de l’espace intervertébral.

Ce stade peut occasionner des douleurs à la région cervicale, mais il n’est pas toujours douloureux. Les patients peuvent également se plaindre de douleur lors de certains mouvements.

On note souvent un affaissement de l’espace intervertébral à la radiographie.

24
Q

Décrire la spondylose de second degré

A

À ce stade, apparait l’arthrose au niveau des structures vertébrales, où l’on observe un affaissement plus marqué du disque avec présence d’ostéophytes du corps vertébral sans uncarthrose ou arthrose interapophysaire et donc, il y a possibilité accrue d’inflammation des tissus atteints.

Tous les mouvements risque d’être limiter, mais débute souvent par l’extension

25
Q

Décrire la spondylose de troisième degré

A

On nomme spondylose du troisième degré la dégénérescence sévère de plusieurs niveaux qui affecte à ce stade les articulations unciformes (uncarthrose) et les articulations zygapophysaires (arthrose interapophysaire).

Les proliférations ostéophytiques, habituellement présentes au troisième stade, peuvent entraîner des compressions ou des refoulements (sténose spinale ou foraminale) des tissus vasculaires ou nerveux et provoquer des brachialgies diffuses.

26
Q

Quels sont les trois test qu’il est recommander de faire pour objectiver et surveiller la présence de déficience de mobilité au rachis cervical (dans un cas de spondylose)

A

1- L’amplitude active de mouvement cervicale

2- Le test de rotation cervicale en flexion

3- L’évaluation de la mobilité passive intervertébrale cervicale et dorsale

27
Q

Décrire le patrons clinique des personnes atteintes de spondylose

A

1- Douleur locale, souvent reproduite dans les mouvements d’extension. L’évolution de la douleur est variable, parfois avec des phases d’inflammation intermittente

2- Hypomobilité cervicale, généralement proportionnel au degré d’atteinte, particulièrement dans les mouvements avec composante de fermeture : Extension, inclinaison-rotation ispsilatéral

3- En spondylose de 2e ou 3e degré, les segments atteints peuvent passer par une phase d’hypermobilité / instabilité avec altération de la biomécanique (cisaillement excessif) et blocage dans les mouvements

4- Musculature hypertonique avec ou sans myalgie

28
Q

Décrire la sténose foraminale

A

La sténose foraminale est un rétrécissement de l’espace foraminale entre deux niveaux vertébraux. Au rachis cervicale, il est difficile de distinguer la hernie discale de la sténose foraminale d’un point de vue clinique, notamment parce que l’herniation de matériel discale est la principale cause de sténose foraminale. De plus, l’évaluation et le traitement des deux affections est similaires.
L’uncarthrose et l’arthrose facettaire sont également des affections qui peuvent entrainer une sténose foraminale.

29
Q

Décrire la sténose spinale

A

La sténose spinales est avant tout un diagnostic structurel. La meilleure définition revient à la description d’un rétrécissement du diamètre sagittal du canal spinal inférieur à 13 mm. L’imagerie par CT-Scan ou IRM est généralement suffisante pour poser le diagnostic. On distingue la forme acquise plus fréquente (résultant d’une spondylose, discarthrose ou trauma) de la forme congénitale (résultant d’une malformation à la naissance).
La sténose spinale est associée à des signes et symptômes neurologiques uni- ou bilatéraux. En fait, il est important de réaliser que le rétrécissement du canal spinal représente un facteur de risque important pour développer une radiculopathie ou une myélopathie. Ces conditions seront présentées dans les prochains cours.

30
Q

Vrai ou faux :
Les hernies discales dx ne sont pas toutes symptomatiques

A

Vrai
En fait, il est estimé que 15 à 20% des hernies seraient asymptomatiques.

31
Q

Vrai ou faux :
Dans la majorité des cas d’hernie discale dx, il y a expulsion nucléaire

A

Faux :
Il semblerait qu’il y ait souvent de la dégénérescence discale au niveau dorsal; par contre, avec la présence des côtes qui limitent la mobilité en flexion, il y aurait moins d’expulsion nucléaire.

32
Q

Décrire le portrait clinique de l’hernie discal dx

A

Lorsqu’elle se manifeste par des symptômes, les lésions discales thoraciques vont présenter un portrait clinique similaire à celui retrouver au rachis cervicale (c.-à-d., attitude antalgique en aiguë avec déficience de mobilité surtout dans le plan sagittal ; symptômes exacerbés à la manoeuvre de valsalva ; possibilité de déterminer une direction préférentielle pour centraliser les symptômes).

33
Q

Quel est le pronostique d’évolution naturelle des hernies discales dx ?

A

Favorable

34
Q

Pourquoi la prévalence de sténose foraminale dorsale symptomatique secondaire à un conflit disco-radiculaire est plus faible ?

A

Car le foramen de conjugaison d’où proviennent les nerfs n’est pas aligné avec le disque intervertébral.

35
Q

En présence de symptômes d’atteinte neurale périphérique dorsale, quelle atteinte faut-il éliminer

A

Un Zona

36
Q

Qu’est-ce que la cyphose de Scheurmann ?

A

la cyphose de Scheuermann est d’une dystrophie (anomalie du développement et de la croissance) des plateaux cartilagineux vertébraux, le plus souvent en dorsal et en dorsolombaire.

Les plateaux vertébraux subissent une perte de substance osseuse en plus d’une détérioration de la plaque et de l’anneau épiphysaires.

La dystrophie entraine une déformation cunéiforme exagérée des vertèbres dorsales et un tassement en coin qui occasionnent une cyphose.

Des hernies intraspongieuses peuvent être consécutives à la déformation des plateaux.

37
Q

Chez quel tranche d’âge et sexe est-ce que la cyphose de Scheurmann est le plus prévalent ?

A
  • Apparition au début de l’adolescence (souvent entre 10 et 16 ans)
  • Prédominance chez les garçons

(Étiologie : Caractère familial, héréditaire)

38
Q

Quels sont les trois critères diagnostiques de la cyphose de Scheurmann ?

A
  • Au moins 3 corps vertébraux doivent être touchés
  • 5 degrés d’inclinaison antérieure (vertèbres en coin)
  • Quantification de la cyphose par radiographie latérale pour l’angle de Cobb
39
Q

Décrire la présentation clinique de la cyphose de Scheurmann

A
  • Souvent absence de douleur en début de maladie, c’est plutôt la déformation en cyphose qui amène à consulter
  • Douleur dans 20-60% des cas
  • Cyphose en proportion du nombre de vertèbres atteintes et de leur angulation
    –> Norme: Angle de Cobb entre 25° et 45°, entre T5-T12
  • Scoliose chez 20 à 30 % des sujets
  • Hyperlordose lombaire compensatrice très fréquemment rencontrée
  • Perte de mobilité dorsale principalement en extension
  • Rétraction musculaire principalement de la chaîne antérieure supérieure inspiratoire et des muscles fléchisseurs
    du tronc
40
Q

Décrire la procédure de dépistage à l’examen de la posture en physiothérapie

A

1) Examen visuel de la posture
→ Regarder la présence de cyphose dorsale, de méplat, d’hypercyphose → De profil - En cas de déformation : est-elle régionale (ex : dorsal haut, bas, …) ou généralisée.

2) En cas de déformation : validation avec fil de plomb en sagittal
→ S’il touche occiput + sacrum sans toucher à la région dorsale : Méplat
→ S’il touche occiput, sacrum et région dorsale : Cyphose
→ S’il touche seulement région dorsale : Hypercyphose

3) En cas de déformation : objectivation du degré de cyphose avec inclinomètre (glisser l’inclinomètre pour identifier la région la plus inclinée)**
→ > 50 degrés (suspicion d’hypercyphose structurale&raquo_space; posturale)
→ Test de réduction volontaire : si peu réductible (suspicion d’hypercyphose structurale&raquo_space; posturale)

4) Test de mobilité en flexion avant (forward bending test FBT):
→ Augmentation de l’hypercyphose, non réductible volontairement (suspicion d’hypercyphose structurale&raquo_space; posturale)

41
Q

Traitement en physiothérapie de la cyphose de Scheurmann

A
  • Corriger et cibler les déficiences identifiées à l’examen approfondi
  • Emphase sur la prévention de la déformation : posture en allongement, éviter la surcharge de la partie antérieure du corps
    → Favoriser la réalisation de sports et d’activités qui utilisent davantage l’extension dorsale, par exemple, le volleyball, la natation, etc. que le vélo
  • Enseignement +++ au patient et à la famille
  • Suivi régulier jusqu’à la fin de la croissance (aux 6 mois)
42
Q

Dans les cas de cyphose de Scheurmann, quand est-ce qu’il faut référé pour une :
1- Orthèse
2- Chirurgie

A

1- Lorsque la croissance osseuse n’est pas terminée et que l’hypercyphose > 55 degrés. Porté généralement jusqu’à 14 ans chez les filles et 16 ans chez les garçons. + Suivi tous les 6 mois jusqu’à maturité du squelette.

2- Chirurgie en cas de progression de la cyphose qui mesure plus de 70 degrés, malgré le corset et douleur au dos intraitable, déformation problématique non esthétique et/ou importants problèmes neurologiques. Demeure rare, la croissance doit être terminée. La technique la plus utilisée est l’arthrodèse (fusion) antérieure et postérieure (tige de Harrington).

43
Q

Quels sont les facteurs de risque de la spondylarthrite ankylosante (4) ?

A
  • Âge < 40 ans
  • Sexe homme > femme
  • Antécédent de spondylarthrite juvénile
  • Conditions associées : psoriasis ou syndromes inflammatoires intestinaux fréquents
44
Q

Traitement en physiothérapie

A
  • Prévenir l’ankylose (ossification)
  • Conserver l’amplitude la plus complète possible, et ce, dans tous les mouvements des articulations atteintes, par des exercices spécifiques de mobilité/étirements (même durant la phase active)
  • Évaluer le patron respiratoire et l’ampliation de la région thoracique. S’exerçant à prendre des respirations de grande amplitude, pour l’amplitude thoracique (les côtes elles aussi ankylosent dans cette pathologie)
  • Étirement des chaines musculaires (surtout la chaine antérieure inspiratoire), rééducation posturale globale, exercices en piscine
  • Faire attention aux mouvements répétitifs en flexion et surtout aux postures en flexion; correction des postures vers l’allongement afin d’obtenir une ankylose dans une position droite et fonctionnelle
45
Q

Qu’est-ce que la maladie de forestier (DISH) ?

A

Maladie musculosquelettique non inflammatoire hyperostosique (développement de néoformations osseuses) de cause inconnue, qui touche les sites d’insertion des ligaments et des tendons.
Ces ossifications se développent principalement au niveau du rachis dorsal et dorsolombaire et elles provoquent un certain degré de raideur.
Puisqu’il s’agit d’une affection périarticulaire, les espaces intervertébraux et les disques restent intacts.
Les exostoses qui se forment au cours de la maladie pourraient exercer des compressions nerveuses. On peut observer certains cas d’atteintes périphériques : hanches, genoux et coudes, toujours au niveau des attaches tendineuses et ligamentaires, et bilatéralement.

46
Q

Décrire l’épidémiologie de DISH (4)

A
  • Sexe : homme dans 65 % à 75 % des cas
  • Âge moyen : 66 ans
  • Plus fréquent chez les diabétiques et chez les personnes obèses (c.-à-d., IMC > 30)
  • Étiologie précise inconnue
47
Q

Décrire la présentation clinique de la maladie de DISH

A
  • Principale plainte de raideur dorsale ou dorsolombaire
  • Diminution de l’amplitude dorsale dans la plupart des mouvements
  • Si l’atteinte est en cervicale moyen-bas, il peut y avoir raideur cervicale, mais l’ossification peut aussi comprimer la gorge : dysphagie, difficulté à avaler, raucité de la voix
  • Douleur intermittente qui n’est pas de type inflammatoire
  • Ampliation thoracique peut-être affectée chez les patients avec ossification costochondrale ou sternochondrale
  • Peut parfois affecter et ankyloser les articulations périphériques
48
Q

Nommer les 4 critères radiologique pour établir le dx de la maladie de DISH

A
  • Présence de ponts osseux reliant au moins 4 corps vertébraux contigus (ou sur 3 corps, mais avec enthésopathie périphérique comme l’épaule, la main , …)
  • Prédominance antérieure de la calcification
  • Préservation des espaces discaux ou seulement un pincement discret
  • Absence d’érosion ou d’ankylose des sacro-iliaques ainsi que des interapophysaires (dx différentiel avec la SA qui touche les surfaces articulaires, les disques et l’articulation sacro-iliaque). Toutefois, il peut y avoir enthésopathie de la capsule et des ligaments ilio-sacrés.
49
Q

Traitement en physiothérapie de la maladie de DISH

A
  • Prise en charge similaire à la spondylarthrose :
    o AINS ou analgésiques simples au besoin
    o Encouragement à être actif
    o Exercices selon déficiences : souplesse, mobilité …
    o Myofascial
    o Éducation
    o Correction posturale