Partie I : vécus liés aux maladies somatiques Flashcards

1
Q

continuum normal pathologique

A

la santé, qu’elle soit mentale ou physique n’est jamais que relative et alterne entre des moments de relatif équilibre et des moments de relatif déséquilibre.
Le normal et le pathologique sont en lien de continuité, jusqu’à un point de rupture partiel.

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2
Q

décompensation

A

signifie que jusqu’alors, des mécanismes de compensation étaient à l’oeuvre et étaient suffisants à maintenir une certaine forme d’équilibre; à présent, tel n’est plus le cas.

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3
Q

mécanismes de défense psychique

A

concept issu de la théorie psychanalytique.
Ils sont inconscients.
C’est le Moi qui a la charge de leur mise en place.

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4
Q

Angoisses spécifiques accompagnant les décompensations

A
  • Manifestent le fait que la souffrance ne peut pas être évitée, parce que les mécanismes de défense sont en échec dans leur rôle d’évitement de la souffrance psychique.
  • Elles deviennent en quelque sorte les gardiennes de la santé mentale en ce qu’elles servent de signal d’alarme à la personne qui les ressent, la poussant à s’interroger sur soi et sur les causes de son ressenti et, le cas échéant à venir consulter pour se faire aider par un professionnele de l’accompagnement psychologique.
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5
Q

Santé OMS, 1986)

A

“ressource de la vie quotidienne et non un but de la vie (…), c’est ce qui permet à un groupe ou un individu d’une part de réaliser ses ambitions et de réaliser ses besoins, et d’autre part d’évoluer avec le milieu ou de s’adapter à celui ci.”

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6
Q

Angoisse bis

A

Peut constituer le symptome principal d’un trouble psychique (ex trouble anxieux généralisé).
Peut être toxique par son débordement et n’est pas toujours une alliée vigilante de l’état de santé mentale du patient.

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7
Q

De quoi dépend la façon dont une personne va faire face à l’annonce d’un diagnostic d’une maladie? Et que représente cette annonce?

A
  • de son histoire
  • de ses ressources
    Il s’agit d’un choc traumatique.
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8
Q

Conséquences deans les relations que le malade entretient avec son entourage.

A
  • Dans le contexte quotidien, choses que les personnes qu’il va côtoyer vont renvoyer au malade.
  • Dans la sphère professionnelle: le fait d’être malade peut occasionner une perte tant financière que narcissique, modif du statut social, sentiment de dévalorisation, voire de stigmatisation ou de spoliation.
  • Dans le système familial où peuvent se rejouer des conflits anciens et se redistribuer les positions des différents membres.
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9
Q

Différents cas de figure de l’inquietude de l’entourage face à la maladie.

A
  • Attitude de surprotection de la famille*.
  • Un refus de la maladie par la famille*.
  • La dépression de la famille et la culpabilité du malade.*
  • La communication paradoxale*
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10
Q

Attitude de surprotection de la famille*.

A

Par une présence trop affirmée entraîne un vécu de gène et d’intrusion. Attitude un peu “étouffante” comporte des aspects rassurants. Toutefois elle représente à la fois le signal d’alarme (il y a un danger, des risques) et l’annonce d’une possible sécurité

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11
Q

Refus de la maladie par la famille

A

Défaut d’attention et refus de reconnaissance familiale de l’existence de la maladie qui causent une souffrance au malade . Vécu du patient : incompréhension qui peut aller d’une perception de défaillance du cercle familial entrainant un isolement et une solitude, au sentiment de rejet, d’abandon, voire au ressenti d’une violence mortifère.

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12
Q

La dépression de la famille et la culpabilité du malade.*

A

Le patient se sent coupable de la tristesse et de l’anxiété dans laquelle se retrouve la famille, tristesse, épuisement et anxiété qui seraient dus aux efforts et à l’inquietude qu’il impose à son entourage.
Cette dépression de l’entourage perçue par le patient peut représenter une manifestation du lien, voire le resserrement du lien entre le sujet et sa famille. Il peut aussi être l’expression, s’il s’agit d’un effondrement du groupe familial (inerte, épuisé, refermé sur lui même) d’une sidération correspondant à l’impuissance à surmonter les effets de la réalisation d’un danger.

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13
Q

communication paradoxale

A

Dans les processus de communication, plusieurs brouillages sont à l’oeuvre. La maladie brouille la communication par le désordre qu’elle provoque.
Elle entraîne un phénomène de distorsion, des fail”les, et des décalages dans la communication, que l’on peu représenter comme un ensemble de contradictions dans les relations entre le malade et sa famille qui s’apparente à un trouble dissociatif lié au traumatisme.

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14
Q

“tâches témoin”

A

ce que le patient arrivait et arrive toujours à faire, prennent une place organisatrice dans la résistance à la perte de maîtrise.

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15
Q

“moments forts”

A

constituent une sorte de promesse de plaisir permettant de mieux tolérer les moments durs.
Inscrits dans le temps, ont le pouvoir de conjure la souffrance: soit en fixant un objectif à un horizon proche; soit en instaurant une habitude qui fonctionne comme un rituel et qui laisse penser qu’elle reviendra quoi qu’il arrive.

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16
Q

le passé

A
  • surinvesti représentant à la fois une forme de refuge et une douleur nostalgique
  • scruté, interrogé, comme un gardien de la continuité e l’existence et du sentiment de sa propre identité.
  • Tendance à y chercher les origines possibles de la maladie.
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17
Q

Potentiel de résilience

A

capacité à maintenir la possibilité de profiter de tout ce qui peut apporter de la joie, du bonheur et du plaisir.

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18
Q

Ruptures occasionnées par la maladie

A
  • sur le plan du temps rupture dans l’histoire du sujet.
  • sur le plan de l’espace psychologique du sujet, rupture due à la réduction de la capacité d.exploration de l.espace (matériel, physique ou culturel).
  • sur le plan du rapport à soi et aux autres, la maladie porte atteinte à l’image de soi dans le regard des’ autres, elle pousse le sujet au renoncement de ce qu.il est/était pour lui-même et pour les autres.
  • sur le plan corporel, rupture de l’espace intime et dans le rapport au corps.
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19
Q

Ce qui fait rupture

A

Ce qui peut entamer le sentiment de continuité qui est garant du sens de notre existence, de notre sentiment d’identité et de notre bien-être psychologique.

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20
Q

Selon la conception psychanalytique représentation de l’univers médical

A

Il dépend des imagos parentales, que le patient va projeter sur cet univers, pris comme un support.
Il est possible dans le cadre d’un travail psychothérapeutique à visée d’élaboration psychique, de favoriser les liens d’association entre le type d’attitude que la patient va adopter vis à vis de l’univers de soin et sa relation à ses parents.

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21
Q

Principales attitudes défensives vis à vis du parcours de soin

A
  • rationalisation*
  • versant revendicatif/persécutif*
  • versant passif/ régressif voir mortifère*
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22
Q

Attitude de rationalisation

A

Le sujet fait montre de sa tolérance à la frustration, d’où une représentation d’un passage obligé et développe dans ses allées et venues liées aux examens, contrôles…. une sorte d’attitude scolaire compliante.
Ressources suffisantes sur lesquelles elle puisse compter nécessaires.
La personne s’en remet à une version surmoïque de la figure parentale (paternelle) projetée sur l’univers médical.

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23
Q

Attitude revendicative persécutive

A

Le sujet se plaint de tous les aléas, manquements, maltraitantes, manques d’attention, incompétence, rencontrés sur son parcours de soins, soit en relatant son vécu en s’en plaignant à ses proches, soit en adressant son agressivité directement au personnel soignant.
La personne utilise ses pulsions agressives en les projetant à l’extérieur de soi au lieu de les garder à l’intérieur de soi, le conflit interpersonnel (VS le conflit interne) représentant à la fois une manifestation de la pulsion de vie et une actualisation de la problématique œdipienne.

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24
Q

Attitude passive/régressive

A

Voire mortifère, le patient subit tout le déroulement du protocole, dans un mutisme et un retrait apathique.
La personne s’abandonne/ se fait ensevelir par le mouvement dépressif lié à la perte d’objet maternel protecteur.

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25
Q

Le personnage du médecin

A

Figure centrale sur laquelle se trouvent projetées toutes les attentes, espérantes et anxieuses, désirantes et rejetantes, tant actuelles qu’anciennes.
Le moindre de ses comportements, gestes, toutes ses expressions verbales, infra-verbales, sont perçus, décodés et peuvent donner matière à des interprétations, se trouver investis de sens.
===> parfois un pouvoir divinatoire comparable à celui d’un oracle, qui aurait pouvoir de vie et de mort parce qu’il saurait interpréter des signes scellant le destin des patients.

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26
Q

Attentes à l’endroit du médecin

A

De prendre le relai des parents, liée à la tendance à projeter sur le médecin les imagos parentales.

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27
Q

Que nécessite la capacité à prendre en charge la responsabilité de sa propre santé?

A

Variable car nécessite à la fois:

  • une bonne écoute des signes du corps;
  • une régularité
  • une anticipation préventive;
  • du recul
  • du détachement.
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28
Q

Attitudes fortement répandues dans la société occidentale qui ne permettent pas une bonne prise en charge de sa propre santé:

A
  • L’attitude hypocondriaque*

- l’attitude «après moi le déluge»*

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29
Q

Attitude hypocondriaque

A

Signes du corps écoutés mais sur-interprétés.
Investigation fantasmatique terrorisée de tous les risques possibles.
Attitude que le patient donne a percevoir au médecin, pourrait représenter la mère inquiète, insécurisante, qui ne permet pas à ses enfants de prendre leurs propres repères dans le monde et avec leur propre corps , tout étant considéré comme dangereux.

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30
Q

Attitude «après moi le déluge»

A

Attitude ou les signes du corps ne sont pas écoutés, mot d’ordre:» il ne faut pas trop s’écouter».
Ne s’inquiéter de rien, faire comme ci, «voir la vie du bon coté», ne voir le médecin que lorsque c’est inévitable.
Attitude= -évitement
- déclaration d’indépendance voire de rébellion.
Permet un hédonisme certain reposant sur l’affirmation: «personne n’a le droit de m’interdire de faire ce qui me plait (boire, fumer…)
Médecin représente le parent autoritaire, castrateur, le «père fouettard».

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31
Q

Effet blouse blanche

A

Il a été démontré que la tension du patient peut monter à la seule vue d’une blouse blanche.

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32
Q

Pourquoi les patients opèrent ils un transfert sur le médecin?

A

Un lien de dépendance s’installe, d’ordre vital parfois, qui y prète au plus haut point.

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33
Q

De quoi relève le maniement du transfert et du contre-transfert?

A

Il relève d’une formation de psychologue clinicien à la théorie psychanalytique, beaucoup via l’expérience de la cure didactique, il s’appuie sur la prise en compte de l’implicite sous-jacent aux situations.

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34
Q

Quelle fonction ont les représentations de la maladie?

A

De remplir le vide de sens qui marque la rencontre avec l’inconnu de la maladie.

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35
Q

Étapes après l’annonce de la maldie.

A
  • sidération de l’annonce
  • s’ensuit un sentiment d’injustice
  • qui peut s’accompagner d’une révolte qui peut être salutaire
  • ou d’une amertume pouvant entraîner le malade sur une pente dépressive.
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36
Q

Questions qui peuvent s’imposer au malade afin de trouver des éléments de réponses qui s’imposent à lui:

A
  • qu’est ce que c’est que cette maladie?
  • qu’est ce qui m’arrive?
  • comment vais je faire?
  • pourquoi moi?
  • quelle en est la cause?
  • comment avoir le dessus?
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37
Q

Théories personnelles de la maladie

A

Une grande part du travail de représentation lié à la maladie vise à trouver une théorie explicative permettant d’attribuer une cause à la maladie, différente de celle avancée par la médecine.

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38
Q

En quoi les théories personnelles de la maladie sont elle en charge?

A

De l’appropriation, de l’intégration du vécu traumatique dans le cours du vécu de la personne.
Elles sont des constructions subjectives visant à donner une raison, une origine, un sens à la maladie qu’elles tentent de rendre plus intelligibles.
Visent avant tout à donner une explication à la survenue de la maladie.

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39
Q

Explications principales à la survenue de la maladie

A
  • Théories étiologiques externes*

- Théories étiologiques internes*

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40
Q

Théories étiologiques externes

A

Le sujet est victime d’un agent extgérieur qui. Sème le désordre à l’intérieur, la cause est localisée à l’extérieur du corps.
Théories qui mettent en cause soit des phénomènes naturels (contagion, pollution, nourriture…), soit des réalités sociales (chômage, conflits, …)

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41
Q

Théories étiologiques internes

A

Le patient localise l’origine de la maladie à l’intérieur du corps.

  • Transmission génétique (hérédité et causalité familiale de la maladie, notion de ATCD familiaux)
  • d’une défaillance ou d’un dysfonctionnement physique
  • des maladies infantiles ( la maladie prend source dans l’infantile, quelque chose a atteint le sujet alors qu’il était faible, sans défenses)
  • de phénomènes émotionnels (idée de saturation, «a force d’années d’angoisse, de culpabilité», se rapproche de la théorie d’une «psychogenèse» de la maladie somatique)
  • évoquont les théories du plaisir puni, dans lesquelles le patient se retrouve coupable d’être malade.
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42
Q

A quoi correspondent les verbalisations employées par les malades pour décrire et faire comprendre leurs symptômes sous une forme figurative, avec une richesse des images ?

A

Ils correspondent à la nécessité de s’approprier ces expériences désagréables en leur donnant des significations.

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43
Q

Que permettent les verbalisations employées par les malades pour décrire et faire comprendre leurs symptômes?

A

Ces tentatives d’intégrer le symptôme dans une métaphore n’ont pas d’impact direct sur la maladie, mais elles permettent au sujet d’élaborer sa maladie, ce qui est de bon pronostic.

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44
Q

Comment le malade représente la maladie si il situe l’agression comme venant de l’extérieur?

A

Il tente de se protéger d’une attaque, il décrit avec des images cet agresseur et lui donner une identité.

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45
Q

Comment le malade représente la maladie si il situe l’agression comme venant de l’intérieur corporelle

A

à l’intérieur se trouve un corps étranger, qui par exemple fait obstacle.
Vocabulaire employé se réfère souvent à des représentations machiniques ‘«tuyauterie, cœur «pompe…) , mécanique ( les «pannes»), ou animalières (se sentir comme un gibier traqué, pris au piège…)

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46
Q

Comment la maladie fait elle réapparaître l’intériorité corporelle?

A

Par le biais de sensations qui font effraction dans le «silence des organes» et provoque la représentation de parties du corps.

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47
Q

Qu’est ce qui vient nourrir les énoncés descriptifs du symptôme?

A
  • Les expériences personnelles passées

- Toute la richesse du monde imaginaire.

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48
Q

Que peut produire l’évocation des scènes passées?

A

Peut faire contact entre le passé et le présent, et surtout entre le symptôme et l’histoire du sujet, ce qui ouvre la possibilité d’un travail d’élaboration psychique.

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49
Q

Quel est le rôle du psychologue dans la notion de continuité et de rupture de continuité liée au vécu de la maladie?

A

Il est de favoriser l’élaboration d’une mise en perspective, d’un récit qui a pour effet de majorer le potentiel de résilience du patient atteint d’une maladie somatique, car il oppose une résistance au chaos de l’absurde qui laisse le patient impuissant et seul face à l’inconnu, à l’angoisse et à la douleur.

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50
Q

Continuum normal pathologique

A

Fait consensus pour les psychologues et les médecins.
La santé (mentale ou physique), n’est jamais que relative et alterne entre des moments de relatifs équilibre et des moments de relatif déséquilibre, le normal et le pathologique étant en lien de continuité, jusqu’à un point de rupture partiel.(cf homéostasie Canguilhem).

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51
Q

Qu’est ce qui signale l’atteinte du seuil d’anormalité dans le continuum normal pathologique?

A
  • Le phénomène de décompensation

- un «excès de normalité».

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52
Q

Cadre référentiel théorique psychanalytique

A

Repose sur l’interdit du toucher, et traite les problématiques liées aux conflits internes dans l’appareil psychique.

53
Q

Cadre référentiel théorique cognitivo-comportementaliste

A

Vise à la disparition des symptômes, ces troubles comportementaux ou relationnels qui perturbent l’existence du patient, liés à un dysfonctionnement du traitement de l’information par le système nerveux central.

54
Q

Pour quelles raisons le psychologue ne peut il pas se contenter de prendre acte de la santé physique de son patient?

A
  • Par empathie
  • Par souci d’analyse des mouvements de contre-transfert qui sont à l’évidence liés à l’état de santé physique du patient.
  • Parce que la règle vaut pour tout le matériel clinique, qui n’est pas que psychique donc comprend l’état de santé physique du patient.
55
Q

Qui est en charge de la santé du patient? Qu’en est il?

A

L’individu, pourtant les médecins sont souvent confrontés à des patients qui ne se prennent pas en charge, qui considèrent que c’est au médecin der penser à poser toutes les questions, à rappeler les examens à faire…

56
Q

Comment peut on envisager le fait que nombre de patients ne se prennent pas en charge?

A
  • immaturité des personnes
  • besoin de dépendance des personnes lorsqu’il est question de leur santé. Se décharger de la responsabilité de leur santé témoignerait d’une difficulté d’ordre psychique à prendre en charge sa santé physique.
57
Q

Que permet l’éducation thérapeutique du patient dispensée par l’équipe soignante?

A

Elle permet à la personne de comprendre de manière pragmatique, par l’apprentissage des gestes et la gestion du planning de son protocole de soins, ce que c’est d’avoir cette maladie.
Accompagnement pédagogique qui aide le patient à se représenter sa condition de malade, mais seulement sur un plan concret.

58
Q

Qui est sensé assurer l’accompagnement et le soutien que réacquiert l’état de malade?

A

C’est aux psychologues hospitaliers de l’assurer.

59
Q

Pourquoi la prise en charge psychologique ne peut elle pas toujours etre pleinement assurée? Et qui prend le relais?

A
  • compte tenu du fonctionnement actuel des services de santé
  • compte tenu de la difficulté des patients à considérer qu’ils ont besoin d’un soutien psychologique ( «je ne suis pas fou»)

Les psychologues en ville devraient prendre le relai, si le patient est en mesure de faire cette démarche.

60
Q

En quoi le besoin d’^tre contenu, rassuré, soutenu est il très fort chez les personnes malades et quelles formes peut il prendre?

A

«Être malade» angoisse, fait régresser et déprimer.

Il peut prendre de nombreuses formes, y compris paradoxales?

61
Q

En l’absence de suivi psychologique et si le patient éprouve un grand besoin d’accompagnement et de soutien à qui le patient va t il adresser ce besoin? Et comment?

A

À l’entourage, famille, amis, collègues, personnel médical et en particulier médecin référent.
Le. Plus souvent non- explicitement, sous forme d’attentes.

62
Q

De quoi est garant notre sentiment de continuité qui peut être entamé par la maladie?

A

Il est garant du sens de notre existence, de notre sentiment d’identité et de notre bien-être psychologique.

63
Q

En quoi le vécu concret lié au parcours de soins comprend il un passage obligé par une effraction de l’intime et de la pudeur du sujet?

A

Le corps se retrouve exposé à toutes sortes de manipulations plus ou moins invasives, l’exploration de son intériorité corporelle, une nudité imposée face à des étrangers…

64
Q

Représentation que le patient se forme de l’univers médical

A

Très variable:

  • lieu anxiogène, voire lieu de «tortures», pouvant déclencher des réactions phobiques d’évitement;
  • Havre de sécurité où il se sent «protégé», où il ne peut «rien lui arriver»…
65
Q

Qu’est cet que le vécu de la maladie?

A

C’est l’expérience concrète des effets de la maladie, sur un plan conscient.
Il s’agit du ressenti, des représentations et des significations que le malade donne à sa maladie, tout ce qu’il vit «de l’intérieur».

66
Q

Quel est le rapport au corps face à la maladie?

A

On pourrait penser que l’ésthetique passe au second plan voire devient caduque.
Mais l’angoisse liée à l’état de santé concerne aussi l’apparence physique: la maladie agit sur le corps, et le rapport que nous avons avec notre corps est sensible.
Nous percevons toutes ses variations et les interprétons.
Nous formons ainsi une représentation de notre corps, de son état de vitalité, de son apparence, de son intériorité, reflètent la perception de soi et la donnant à voir aux autres?

67
Q

Que représente la maxime comportementale: «Ne pas montrer ses faiblesses»?

A

Stratégie de défense majeure et largement partagée par tous les peuples pour se protéger de la cruauté du sort et du regard curieux des personnes dénuées d’empathie.

68
Q

En quoi les atteintes de l’image du corps et de l’image de soi peuvent elles renforcer la stratégie défensive de «ne pas montrer ses faiblesses»?

A

La personne se Cache derrière un masque qui peut évoquer le déni de la maladie

  • elle réprime les affects
  • fait des efforts dans la présentation de soi pour que toutes ces atteintes ne se voient pas
  • pour éviter les questions, les remarques, les regards inquiets, apitoyés qui ne font qu’ajouter des atteintes supplémentaires
  • et le plus souvent pour ne pas inquiéter la famille et l’entourage.
69
Q

Comment les atteintes narcissiques de l’image du corps et de l’image de soi peuvent elle intervenir face à la maladie?

A
  • Elles peuvent renforcer la stratégie défensive consistant à «ne pas montrer ses faiblesses»
  • elles peuvent faire s’effondrer cette stratégie de défense.
70
Q

A quelle occasion le plus souvent le médecin formule t il une demande de consultation auprès d’un psychologue?

A

Lorsque les atteintes narcissiques de l’image du corps et de l’image de soit font d’effondrer la stratégie de défense de «ne pas montrer ses faiblesses».

71
Q

Quelle est la difficulté dans le travail psychothérapeutique avec les patients qui se protègent «en ne montrant pas leurs faiblesses?»

A

Il s’agit de leur permettre d’exprimer leur souffrance, en les préservant du choc en retour de se voir et d’être vu en état de faiblesse.

72
Q

Les mécanismes de défense habituels dans le cas de la douleur.

A

Ils trouvent ici leur limite et sont débordés.
Il est impossible de faire bonne figure.
La douleur occasionne une telle effraction dans le système de défense qu’elle lui impose un énorme travail de réaménagement.

73
Q

Douleur

A
  • Symptôme commun à toutes les maladies, même si toutes les maladies somatiques n’entraînent pas de symptomes douloureux.
  • Phénomène subjectif reconnu pour tel dès lors que la personne est consciente d’un phénomène insupportable de déplaisir.
  • Il peut exister des douleurs physiques dont l’origine est purement psychologique.
  • Dans tous les cas elle occasionne une effraction dans le psychisme*.
74
Q

Effraction provoquèrent par la douleur dans le psychisme.

A

La douleur aigüe, vive, provoque une sorte de sidération (la personne est dans l’incapacité de penser ou de parler.

75
Q

Pourquoi lors des consultations et des soins, les ressentis douloureux du patient sont le plus souvent évalués en demander de quantifier sa douleur (échelle de 1 à 10)

A

Parce que la douleur (sur le moment ou après coup) est un phénomène difficile à verbaliser et à communiquer.

76
Q

Qu’est ce que le malade cherchera dans son rapport au médecin et que peut il se passer si il ne le trouve pas?

A

Il cherchera une adhésion, une reconnaissance de type affectif validant l’existence de sa douleur.
Si elle ne vient pas, cela peut entraîner un vécu de disqualification chez le patient.

77
Q

Douleur chronique

A

Persistante impose au sujet de vivre soit pour, soit contre, soit avec la douleur.
Ces patients ne peuvent s’empêcher de faire le récit des épisodes , d’où une plainte récurrente concernant l’intensité et la localisation de la douleur.
Ce qui entraine le fait qu’ils sont isolés d’une grande partie de leur entourage qui cherche à éviter la charge émotionnelle et énergétique que représente l’écoute de la plainte.

78
Q

En quoi l’atteinte douloureuse limite telle la possibilité de s’intéresser aux autres et même aux personnes aimées?

A

Car la recherche d’un «contenant» à cette douleur est au premier plan de l’existence.

79
Q

Pourquoi avec la maladie somatique se mettent en place des mouvements défensifs?

A

Parce qu’elle provoque une souffrance psychique et des angoisses spécifiques qui entraînent une modification de l’économie interne.

80
Q

Défense

A

Désigne des opérations inconscientes prises en charge par le Moi afin de se protéger de tout ce qui pourrait le mettre en danger, que ce soit sur le plan de son intégrité ou de sa constance.

81
Q

Régression

A

Désigne à la fois certains comportements évocateurs d’une période antérieure de l’existence et un Mécanisme de défense, mouvement psychique de retour en arrière ou de repli au cours duquel l’appareil psychique investit à nouveau une position ou un état antérieur du développement, s’arrêtant de manière élective aux points dits de «fixation-régression», selon la théorie psychanalytique.

82
Q

Manifestations de la régression chez les malades somatiques?

A
  • Mode de pensée magique (ex: croire en la toute puissance du médecin, ou en l’influence de facteurs irrationnels sur la maladie)
  • réduction des centres d’interêt
  • dépendance sur un mode infantile à l’entourage, avec le retour à un mode archaïque de satisfaction;
  • une forme d’égocentrisme, avec un manque d’empathie.
83
Q

Dans quelles situations en particulier les phénomènes régressifs se trouvent ils directement liés à la clinique des maladies somatiques?

A
  • Lors du vécu de la douleur, l’appareil psychique du sujet se trouvant «débordé»;
  • Dans les cas ou la conscience se trouve perturbée, comme dans la confusion mentale (liée à la maladie, épuisement, substance)
  • Lors de certains moments difficiles, comme les annonces (du diagnostic, aggravation, opération…)
84
Q

Image regressive que le sujet a de lui même face à la maladie:

A
  • difficultés à contrôler son corps
  • le fait de redevenir dépendant de l’entourage pour les besoins élémentaires
  • perte de son autonomie et de certaines fonctions qui assurent cette autonomie…
85
Q

En plus d’être une source de déplaisir, de frustration voire de honte pour le sujet malade, que représente ce retour en arrière pour le lui?

A

Il représente une atteinte narcissique majeure et a un fort impact sur l’image de soi et le rapport aux autres.

86
Q

Déni

A

Mécanisme de défense auxquels recourent de nombreux malades somatiques.
Consiste à mettre en questions le monde extérieur, à dénier la réalité aux faits.
Apparaît sous différentes formes:
-refus de reconnaître qu’on est malade
- que c’est grave
- qu’on peut avoir participé par son comportement à la survenue de la maladie…

87
Q

Mécanismes de défenses et stratégies de coping chez les malades somatiques

A
  • Régression*
  • Déni*
  • Clivage du moi*
  • clivage de l’objet*
  • Dénégation
  • Annulation rétroactive*
  • Retrait apathique*
  • Projection*
  • L’isolation*
  • Refoulement*
  • Mise à l’écart ou répression*
  • Affiliation*
  • La rationalisation et l’intellectualisation*
  • Le refuge dans la rêverie*
  • mécanismes de coping («ajustement»)*
88
Q

Clivage du moi

A

Se rapproche du déni en ce que le Moi divisé, fait coexister en lui deux attitudes contradictoires, l’une tenant compte de la réalité, l’autre la déniant, les 2 attitudes restant inci-onnues l’une à l’autre.
Le Clivage oppose 2 parties du Moi: La partie saine et la partie malade.

89
Q

Le Clivage de l’objet

A

Mécanisme de défense:L’objet est divisé en 2 parties, l’une bonne, l’autre mauvaise. Dans le cours des maladies somatiques peut porter par exemple sur les équipes soignantes, sur le traitement.

90
Q

La dénégation

A

Mécanisme de défense: Le sujet verbalise une représentation (jusqu’alors refoulée) et la nie dans le même mouvement, pour ne pas avoir à en assumer les conséquences en termes de traitement.
Contrairement au déni qui porte sur la perception de la réalité des faits, la dénégation porte sur des représentations refoulées.

91
Q

Annulation rétroactive

A

Mécanisme de défense utilisé pour effacer magiquement l’expression d’une pulsion agressive en gestes, en paroles, en pensées et ainsi se protéger du retour sous forme de sentiment de culpabilité.
Ex: le patient complimente l’infirmière sur sa bonne mine alors qu’il a ressenti de l’envie et de la jalousie du fait qu’elle n’est pas malade.

92
Q

Le retrait apathique

A

Mécanisme de défense, Attitude de repli sur soi, de détachement affectif avec une limitation de la socialisation, des activités, une passivité face aux événements.
Mécanisme qui doit alerter car il signale que le patient est en grande difficulté somatique (et) ou psychique.

93
Q

Projection

A

Mécanisme de défense.
Expulsion vers l’autre de tout ce qui est gênant en soi et que le sujet refuse ou méconnaît en lui.
Dans la maladie somatique, les éléments les plus gênants (angoisses de mort, ou processus morbide à l’œuvre) prendront la forme d’une représentation concernant l’extérieur (ex: nourriture de l’hôpital infecte, traitement destructeur…), pouvant aller jusqu’à une expression délirante (de type persécutif, ex: une des aides-soignantes serait le diable).

94
Q

L’isolation

A

Mécanisme de défense.
Une représentation est séparée d’autres représentations ou d’affects associés, ce qui permet au sujet d’éviter de prendre en compte le rapport, angoissant, qui s’établirait entre elles.
Mécanisme de défense utilisé lorsque la personne est confrontée à la douleur ou au risque de mort.

95
Q

Le refoulement

A

Mécanisme de défense utilisé pour éviter au sujet une prise de conscience pénible en maintenant dans l’inconscient des représentations gênantes suscitées par la maladie, qui réveille des fantasmes inconscients.

96
Q

Mise à l’écart ou répression

A

Mécanisme de défense fréquemment utilisée par les malades somatiques.
Opération psychique (proche du refoulement qui lui es totalement inconscient), ou la personne tente de rejeter de sa conscience des représentations ou affects pénibles.

97
Q

Affiliation

A

Mécanisme de défense.
il s’agit de la recherche de la présence d’autrui, de l’aide et du soutien de l’entourage.
Fréquemment,ni utilisée dans le cas d’une maladie somatique et est souvent couplée à l’identification (aux autres malades, aux soignants), ce qui peut contribuer à apporter également un soutien en retour.

98
Q

Rationalisation et intellectualisation

A

Mécanismes de défense qui permettent de mettre à distance une réalité anxiogène.
La Rationalisation consiste en une utilisation de la logique pour masquer les véritables raisons d’un comportement, d’un sentiment ou pour masquer des manifestations d’angoisse.
L’intellectualisation tend à la généralisation pour éviter certaines représentations et surtout la charge émotionnelle qui leur sont liées.

99
Q

Le refuge dans la rêverie

A

Mécanisme de défense.
Utilisation diurne de la rêverie face à une situation problématique d’angoisse, de privation, de souffrance, amenant à une fuite de la réalité, comme une sorte de trouble dissociative passager, plutôt que de recourir à une action pour trouver une solution.

100
Q

Mécanismes de coping («ajustement»):

A

Stratégies de défense qui consistent à s’organiser pour que la maladie modifie le moins possible le cours de l’existence.
Ils portent sur les comportements et le traitement des émotions.

101
Q

Quels mécanismes de coping sont considérés comme étant de bon pronostic par les soignants?

A
  • Minimisation de la prise de risques
  • la prise de distance
  • la recherche de soutien social
  • la résolution de problèmes et la recherche d’information
  • La réévaluation positive qui permet de conserver des éléments compensant les atteintes de la maladie
  • l’esprit combatif et l’acceptation de la confrontation.
102
Q

Quels mécanismes de coping sont considérés comme étant d’un pronostic négatif par les soignants? et faisant motif de demande de consultation psychologique par les médecins?

A

L’auto-accusation

103
Q

Que permet le mécanisme de coping de fuite-évitement ?

A

Il permet de liquider la tension émotionnelle provoquée par certaines situations du parcours de soins.

104
Q

Troubles psychopathologiques pouvant survenir chez les patients atteints de maladies somatiques graves

A

Les plus fréquents sont les états dépressifs et les états anxieux, beaucoup plus rares: des manifestations transitoires d’allure psychotique.

105
Q

Pourquoi l’absence d’angoisse doit elle particulièrement attirer l’attention?

A

Parce que les angoisses liées à la maladie entraînent des mécanismes de défense, l’angoisse signalant une perturbation interne et entraînant une préparation au danger.

106
Q

Quels types de sources peut on trouver à l’angoisse?

A
  • Des sources somatiques (certains symptômes somatiques déclenchant automatiquement des réactions que le sujet va ressentir comme de l’angoisse)
  • Des sources liées à la maladie elle même et aux appréhensions qu’elle engendre (peur des examens, ds résultats, de la douleur, incertitude de l’évolution de la maladie, perte de plaisir, dépendance…)
107
Q

Trois grands types d’angoisse auxquelles les malades peuvent être confrontés sur le plan inconscient

A
  • Angoisses de morcellement*
  • Angoisse de la perte d’objet*
  • Angoisse de castration*
108
Q

Angoisse de morcellement

A

Perte d’unité de la personne, de son sentiment d’identité, de continuité de soi

109
Q

Angoisse de perte d’objet

A

Soi qui ne se reconnaît plus dans le regarde de l’autre, séparation

110
Q

Angoisse de castration

A

Angoisse de mort et toutes les angoisses qui engagent la capacité à éprouver du plaisir.

111
Q

Les phénomènes anxieux

A
  • Les angoisses spécifiques liées à la maladie

- Les troubles anxieux*

112
Q

Entités répertoriées dans la nosographie psychiatrique définissant la catégorie des troubles anxieux

A
  • Troubles phobiques
  • trouble panique
  • anxiété généralisée
  • état de stress post-traumatique
  • Troubles Obsessionnels Compulsifs
113
Q

Sous quelles formes des troubles psychiques de type anxieux apparaissent ils chez les patients somatiques?

A
  • manifestations phobiques
  • États de stress post-traumatique à la suite d’expériences extremes (réanimation, douleurs intenses…)
  • Différentes formes de crises d’angoisse dans les circonstances d’examens (claustrophobie dans appareils d’imagerie…) Ou de modification du ressenti corporel habituel.
114
Q

Qu’observe t on dans le cas de double problématique (présence d’un trouble psychique avant la survenue de la maladie somatique)?

A

On observe fréquemment une majoration du trouble psychique .

115
Q

Qu’implique le fait que l’angoisse est d’ordre psychobiologique sur les moyens d’en endiguer les effets?

A

Ils peuvent être conjoints, à la fois d’ordre psychothérapeutique et chimiothérapique et les interprétations des manifestations anxieuses peuvent se faire sur ces différents registres.

116
Q

Quelles sont les indications thérapeutiques en première intention concernant les troubles anxieux?

A
  • Les thérapies cognitivo-comportementales
  • Les thérapies d’inspiration psychanalytique
  • les thérapies psychocorporelles.
117
Q

Manifestations concrètes de la souffrance liée à la maladie

A
  • Tristesse
  • Irritabilité
  • pessimisme
  • désarroi
  • nostalgie
118
Q

Qu’est ce qui distingue l’angoisse de la dépression?

A

L’angoisse est une préparation au danger qui risque de survenir.
La dépression est la réaction au danger qui a eu lieu et a atteint le sujet.

119
Q

En quoi n’est il pas simple de distinguer entre états anxieux et états dépressifs?

A

Certains signes cliniques se retrouvent dans les 2 cas (anxiété, insomnie, tensions, plaintes somatiques).

120
Q

Quels sont les signes cliniques qui définissent plus spécifiquement la dépression?

A
  • Le pessimisme*

- Le ralentissement psychomoteur*

121
Q

Formes pathologiques du pessimisme

A

Dévalorisation de soi qui peut aller jusqu’à l’auto-accusation délirante et au désir de mort.

122
Q

Ralentissement psychomoteur

A

Touche la concentration, la mémoire, le ressenti du déroulement temporel et marqué par une asthénie pouvant aller jusqu’à l’inertie* et à l’aboulie*.

123
Q

Inertie

A

Incapacité à initier une action

124
Q

Aboulie

A

Inhibition de la volonté

125
Q

Triade cognitivo-dépressivce de Beck

A
  • Perte d’espoir
  • sentiment d’impuissance
  • sentiment de ne rien valoir.
126
Q

Principaux symptômes associés à la dépression

A
  • Troubles du sommeil (insomnie)
  • Troubles du caractère (irritabilité)
  • Troubles alimentaires (anorexie)
  • symptômes somatiques (digestifs, cardio-vasculaires, sexuels).
127
Q

Par quoi sont occasionnés les troubles dépressifs pathologiques présentés par les malades somatiques?
Et de ce fait comment ces troubles peuvent ils être classifiés?

A

Par tout ce qui touche à la perte: - affaiblissement physique,

  • image dégradée de soi,
  • atteinte de l’image idéale de soi,
  • perte de capacité de réalisation des souhaits et projets,
  • perte de ce qui constitue sa propre identité.

Ils peuvent être classifiés en tant que «dépression réactionnelle» ou «dépression secondaire à une affection somatique».

128
Q

«Dépression psychogène» ou mélancolie:

A

L’atteinte narcissique représentée par la maladie, la disparition de certains étayages, l’obligation de faire un travail de deuil peuvent entraîner cette autre forme d’état dépressif.

129
Q

Ruptures occasionnées par la maladie

A
  • sur le plan du temps, dans l’histoire du sujet.*
  • sur le plan du rapport aux autre et à soi*.
  • Sur le plan corporel, il y a rupture de l’espace intime