Partie 4 : Les TDS : Flashcards
En quoi consiste le TD 1 ?
Une étude a été menée avec des étudiants de L1. Ils ont été présentés avec des paires de flèches, chacune composée de deux lignes horizontales de longueurs différentes. Les participants devaient indiquer quelle ligne était la plus longue.
Chaque paire de flèches comprenait une flèche avec des pointes intérieures et extérieures. La flèche avec les pointes intérieures avait toujours une longueur de 60 mm. La longueur de l’autre ligne pouvait varier.
Les participants devaient indiquer oralement quelle ligne était la plus longue pour chaque paire de flèches. Un total de 32 paires ont été présentées à chaque participant.
Qu’est ce qu’on conclue de ce TD ?
L’étude a révélé un phénomène d’illusion perceptive, où il y a un désaccord entre la perception et la réalité objective.
Point d’Égalisation Subjective (PES), qui est la valeur du stimulus de comparaison souvent jugé plus grand ou plus petit que l’étalon.
Explication est basée sur la constance de taille, où les objets perçus comme étant plus proches sont considérés comme plus petits à taille égale que ceux perçus comme étant plus loin.
Explication est basée sur la perception locale et globale.
En quoi consiste le TD 2 ?
L’effet Stroop est une expérience menée avec des étudiants de L1. Ils ont été présentés avec des planches de mots correspondant à 4 noms de couleur. Dans l’expérience 1, les mots étaient inscrits en noir sur un fond blanc et les participants devaient les lire à haute voix le plus rapidement possible. Dans l’expérience 2, les mots étaient inscrits en couleur sur un fond blanc, mais le mot ne correspondait pas à la couleur dans laquelle il était écrit. Les participants devaient nommer la couleur de chaque mot le plus rapidement possible.
Qu’est ce qu’on conclue de ce TD ?
L’expérience a révélé que la couleur de l’encre n’affecte pas le temps de lecture des mots. Cependant, lorsqu’il s’agit de nommer la couleur de l’encre dans laquelle le mot est écrit, le temps de dénomination est plus long. Cela est dû à l’hypothèse d’automaticité, qui stipule que la reconnaissance des mots écrits est un processus automatique, tandis que la dénomination de la couleur n’est pas un processus automatique. Par conséquent, le processus de lecture des mots interfère avec la tâche de dénomination de couleur, nécessitant une inhibition du sens du mot, ce qui entraîne un coût cognitif important.
En quoi consiste le TD 3 ?
L’expérience de la double tâche a été réalisée avec trois conditions différentes. Les participants devaient mémoriser et restituer un parcours de blocs tout en effectuant une tâche secondaire qui variait selon la condition : soit une suppression articulatoire (prononciation continue de la syllabe “ba”), soit un pointage spatial (mouvement continu de la main en appuyant sur quatre boutons), soit aucune tâche secondaire.
Ce qui a varié dans l’expérience était la nature de la tâche secondaire. Ce qui a été mesuré était l’empan spatial, c’est-à-dire la capacité à mémoriser des localisations spatiales.
Qu’est ce qu’on conclue de ce TD ?
Les résultats ont montré que l’empan spatial était moins élevé dans la condition de tâche secondaire spatiale qu’en conditions de contrôle. Il n’y avait pas de différence significative entre la condition de contrôle et la condition de tâche secondaire verbale.
Cela suggère que la tâche secondaire de pointage spatial interfère avec la réalisation des blocs de Corsi, tandis que la tâche secondaire de suppression articulatoire n’interfère pas.
En conclusion, la mémorisation de localisations spatiales implique uniquement des ressources de nature spatiale et non verbale. Lorsque deux tâches sont réalisées simultanément et qu’elles impliquent des ressources de même nature, les performances à l’une ou aux deux tâches peuvent se dégrader.