PARTIE 4 - FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES Flashcards

1
Q

Définition BOIL-OVER ?

A

Une rétention en feu surchauffe un réservoir
contenant un hydrocarbure lourd. L’eau présente au fond du réservoir vaporise, augmente le volume et expulse l’hydrocarbure à l’extérieur du réservoir.
Ce dernier s’enflamme aussitôt après plusieurs heures d’incendie, si le produit est suffisamment visqueux (Pétrole Brut, Fuel lourd). Effet thermique uniquement avec retombées importantes de liquide enflammé : les distances d’effets sont données dans les études de dangers.

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2
Q

Définition BLEVE ?

A

Vaporisation violente à caractère explosif consécutif
à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à
une température significativement supérieure à sa température d’ébullition. Enorme explosion de gaz qui génère une boule de feu colossale et causant des
dégâts considérables

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3
Q

Définition émulseur ?

A

Liquide qui est dilué avec de l’eau pour produire une
solution moussante (pré-mélange). La brigade utilise
un émulseur Synthétique Filmogène Polyvalent Multi
foisonnement (SFPM 3/6 M) pouvant être employé
pour l’extinction de feux de produits miscibles ou non
à l’eau.
Les émulseurs de types différents sont incompatibles entre eux. Ils ne peuvent pas se mélanger

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4
Q

Définition FROTH-OVER (débordement par moussage)

A

Phénomène qui résulte de l’ébullition d’eau dans un
réservoir réchauffé non en feu et qui consiste en une
éjection avec plus ou moins de force d’une certaine
quantité d’hydrocarbure. Un exemple typique est le
remplissage d’un réservoir en produit lourd chaud où
l’eau a été mal purgée.

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5
Q

Définition feu de rétention ou de sous-rétention ?

A

Consécutif à la rupture d’un réservoir ou d’une
canalisation de transfert, les liquides inflammables
occupent alors la totalité de la rétention ou de la
sous-rétention. Le risque d’inflammation et l’énergie
thermique libérés sont très importants.

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6
Q

Définition hydrocarbure ?

A

Produit naturel composé uniquement d’atomes de
carbone et d’hydrogène qui, dans des conditions
normales de température et de pression, sont soit
solides (paraffine), soit liquides (pétrole), soit gazeux (méthane, butane).

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7
Q

Définition liquide inflammable et combustible ?

A

Liquide qui au contact d’une énergie d’activation et
d’un comburant s’enflamme.

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8
Q

Définition Liquide inflammable (LIF) ?

A

Liquide classé en 3 catégories en fonction des valeurs du point éclair et de la température d’ébullition à
pression atmosphérique.
point éclair entre 23< et 60°C.

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9
Q

Définition liquide combustible ?

A

Liquide dont le point éclair est compris entre 60°C
et 93°C (fiouls lourds, pétroles bruts et produits
réchauffés)

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10
Q

Définition de la mousse ?

A

agent extincteur le plus approprié pour l’extinction des feux de classe B. Elle est composée d’eau, d’émulseur
et d’air. Elle a une triple action :
► constituer une couche imperméable qui isole le
combustible (vapeurs inflammables) de l’oxygène ;
► participer au refroidissement grâce à l’eau qu’elle contient en grande proportion;
► empêcher l’émission de vapeurs inflammables, qui
constituent le combustible.
Les mousses peuvent se mélanger

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11
Q

Définition pollutions des eaux et des sols ?

A

Déversement d’hydrocarbure, par l’absence d’étanchéité des rétentions, le défaut de résistance à l’effet de vague ou l’instabilité au feu des murets ou merlons

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12
Q

Définition Plan Opération Interne (POI) ?

A

Plan d’urgence, obligatoirement mis en place dans les ICPE (installations classés pour la protection de l’environnement) SEVESO ainsi que pour certaines ICPE soumises à autorisation. Ce plan permet de faire
face à un risque grave susceptible de conduire à un accident majeur. L’exploitant d’un site industriel doit être
capable de maîtriser un sinistre en interne et de remettre l’installation dans un état le plus sûr possible. Le POI est mis en place par l’industriel. Il a pour objectif de définir son organisation et les moyens propres adaptés
permettant de maîtriser un accident circonscrit au site.
Ce document planifie l’organisation, les ressources et
les stratégies d’intervention en analysant les accidents qui peuvent survenir. Le POI fait l’objet, à l’initiative de
l’exploitant, d’exercices périodiques et au maximum tous les 3 ans. L’extinction d’un feu est donc planifiée par scénario dans le POI. Tous les moyens à mettre en
place par l’exploitant et/ou les secours publics y sont
définis

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13
Q

Définition Plan Particulier d’Intervention (PPI) ?

A

/Document de référence n cas d’alerte : organisation des secours dans le périmètre et information du public. Si un évènement est susceptible d’avoir des conséquences extérieures, le préfet déclenche le PPI qui est une des dispositions spécifiques du plan ORSEC. Il est établi par les pouvoirs publics pour la protection des populations, des biens et de l’environnement face à un risque particulier, le risque nucléaire, chimique, toxique.
Le PPI prévoit la mobilisation des services de secours
publics (sapeurs-pompiers, gendarmes, police, SAMU),
de l’ensemble des services de l’Etat (DIRIF, DRIEAT,
DDASS, etc.), communes et acteurs (associations)

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14
Q

Définition SLOP-OVER (débordement par ébullition) ?

A

Phénomène qui peut se produire au cours de l’extinction d’un feu d’hydrocarbure lourd lorsque de l’eau ou de
la mousse sont projetées sur la nappe enflammée. Il
y a alors, dans les couches supérieures du liquide,
formation d’une émulsion accompagnée d’une
production de vapeur qui entraine le débordement
sans projection violente. Pour prévenir ce phénomène, il convient de refroidir les parois et/ ou de soutirer du produit pour créer un creux d’au moins 3 m.

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15
Q

Définition taux de concentration ?

A

Pourcentage d’émulseur contenu dans la solution
moussante. Ce taux est fixé par le fabriquant (généralement 3 % pour les produits non miscibles à
l’eau ou 6 % pour les produits miscibles à l’eau)

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16
Q

Définition taux d’application ?

A

Calcul de la quantité de solution moussante, en litre,
à appliquer par mètre carré et par minute. Ce taux est imposé par la réglementation et varie selon le produit à éteindre, la performance de l’émulseur, les caractéristiques du stockage et les moyens de projection
de mousse. Le débit d’extinction est alors obtenu en multipliant le taux d’application par la surface en feu. Q extinction = Taux d’application (l/m²/min) x Surface (m²)

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17
Q

Définition Taux d’application forfaitaire ?

A

Taux fixé dans l’arrêté de 4e
référence en fonction du
liquide inflammable, de l’application de la mousse et
de la stratégie de lutte contre l’incendie adoptée par
l’exploitant.

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18
Q

Définition taux d’application critique ?

A

Taux au-dessous duquel il n’est pas possible d’éteindre

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19
Q

Définition Taux d’application réel (T. réel) ?

A

T. exp x K + 0,5 K est un coefficient de majoration lié aux conditions d’application. Ce coefficient est propre à chaque site. Une majoration forfaitaire de 0,5 litre par m² et par minute est effectuée pour tenir compte des incertitudes inhérentes à toute détermination expérimentale. C’est
ce taux que le COS retrouvera dans le POI

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20
Q

Définition Taux d’application expérimental (T. exp) ?

A

Taux propre à chaque famille d’émulseur déterminé à
partir d’une campagne d’essais

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21
Q

Définition Taux de foisonnement?

A

Rapport entre le volume de mousse et le volume de
solution moussante. Les mousses sont classées selon
3 foisonnements :
► bas foisonnement (TF < à 20) : LCM
► moyen foisonnement (TF de 20 à 200) : Générateur
BIRO et lance SF 225 de la BPM
► haut foisonnement (TF > à 200) : générateur
TURBEX de la BPM.
Exemple : si 100 l de pré-mélange donnent 1 000 l de
mousse. Le foisonnement est donc de 1 000/100 = 10.

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22
Q

Définition UVCE (Unconfined Vapour Cloud Explosion) ?

A

Phénomène détonnant résultant de la fuite d’un gaz
inflammable mélangé en proportions particulières avec un comburant et rencontrant une source d’ignition

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23
Q

Définition ZDI ?

A

Emplacement situé à l’écart des effets de l’intervention
et placé sur un axe permettant un accès rapide au dépôt.
Le personnel, les moyens de renfort y sont regroupés
en vue de leur engagement éventuel. Dirigée par
un OGC, la ZDI est prédéterminée dans le triptyque ÉTARÉ. Son emplacement apparaît dans l’ordre de départ. Elle constitue le point de passage obligé à
l’exception du 1er départ et du groupe « environnement
hydrocarbure ». En cours d’opération, le chef de secteur reçoit du PC les fiches de missions des engins.

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24
Q

Définition zone émulseur ?

A

Prédéfini dans le triptyque ETARE, il s’agit de l’emplacement de la ou des réserves fixes du dépôt.
Elle peut être définie par le point de regroupement
des réserves des conventions mutuelles, des BEM et éventuellement des réserves en émulseur du dépôt qui peuvent être déplacées pour renforcer d’autres ZE. Le nombre de ZE doit être aussi réduit que possible. Elles sont dirigées par un officier (officier ZE).

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25
Q

Définition Zone d’Attaque (ZAT) ?

A

Zone située à proximité immédiate de l’incendie. Elle est divisée en plusieurs secteurs. Elle regroupe l’ensemble des moyens d’extinction. Exceptionnellement,
imposées par la disposition des lieux, plusieurs ZAT peuvent être définies par le COS. Elles seront
impérativement commandées chacune par un officier (officier ZAT).

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26
Q

Définition Zone d’Alimentation (ZAL) ?

A

Secteur géographique où sont situés les points d’eau
(BI, PI, débouchés de traînasses, points d’aspiration, etc.) utilisés par les moyens engagés. Il peut exister plusieurs zones d’alimentation. Dans un souci de gestion, le nombre de ZAL doit être aussi réduit
que possible. Chaque chef d’agrès de FA/ FMOGP
alimenté en ZAL est en contact direct avec l’officier «
coordination alimentation » (officier PREV)

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27
Q

Qu’est qu’un feu de risque courant ?

A

Le risque courant comprend les feux hors d’une rétention et de surface limitée (˂ 100 m² pour un feu de liquides non miscibles) tels que feu de chaufferie, feu de station-service, feu de PL, feu de PL TMD, crash d’avion de tourisme.
Pour ces feux, la méthodologie d’intervention repose sur l’autonomie en émulseur.

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28
Q

Quel le taux d’application réflexe pour les liquides inflammables non miscibles à l’eau :

A

10 l/min/m²

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29
Q

Quel le taux d’application réflexe pour les liquides inflammables miscibles à l’eau :

A

16 l/min/m²

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30
Q

Le principe est celui de l’attaque immédiate tout en
assurant la continuité de la mousse jusqu’à extinction
complète. Les moyens d’application employés sont ?

A

► une ou plusieurs lances à mousse mises en œuvre
par des binômes sur EP
► une lance canon (débit réduit) du FMOGP pour une
action coup de poing
► l’action combinée des 2 moyens cités ci-dessus

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31
Q

Quels sont les distances de sécurité que doit mettre en place le COS ? (risque courant)

A

► une zone d’exclusion de 50 m dans laquelle ne sera
engagé que le personnel assurant l’extinction et le
refroidissement
► un périmètre de sécurité d’environ 100 m

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32
Q

Quels sont les Règles de sécurité liées à l’engagement (risque courant) ?

A

L’attaque doit être menée vent dans le dos. Dans tous
les cas, une lance en eau doit être établie pour assurer
la protection du personnel.
Toute progression dans le tapis de mousse doit être
proscrite face au risque de ré-inflammation par rupture
du tapis ou de chute pour le personnel pendant la phase
d’attaque

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33
Q

À son arrivée sur les lieux, le COS oriente son analyse notamment sur les points suivants (risque courant) ?

A

► type d’installation concernée par l’incendie (citerne, TMD, cuve, local chaufferie, flaque au sol…)
► installations menacées par le flux thermique et les
phénomènes dangereux potentiels
► nature du produit (miscible à l’eau ou non), quantité et conditionnement
► risque d’écoulement enflammé (tranchées, fossés, barrages)
► délais d’arrivée des moyens de renfort en émulseur et en eau si impossibilité d’alimenter sur place
► risque de pollution (panache de fumées, eaux
d’extinction, produits polluants)

34
Q

Que faut-il faire une fois l’extinction réalisée ? (risque courant)

A

► assurer le refroidissement des structures et contrôler
l’absence de points chauds à la caméra thermique
► effectuer des relevés d’explosimètrie au-dessus du tapis de mousse pour confirmer l’absence de risque d’inflammation
► entretenir régulièrement le tapis de mousse
(0,2 l/min/m²) tant que le risque de ré-inflammation
persiste. Le maintien du tapis de mousse peut être
réalisé avec des lances « moyen foisonnement »
(lance BIRO)

35
Q

CAT feu de chaufferie au Fuel ?

A

► prendre en compte le plan d’intervention (si existant)
► couper l’alimentation du fluide au moyen de la vanne
police et des énergies électriques
► ventiler les locaux (raccord ZAG)
► attaquer à la mousse ou au jet diffusé
► veiller au risque de pollution par les eaux d’extinction
► refroidir l’atmosphère et ventiler
► ne pas négliger l’ensemble des caractéristiques de
feu en espace clos

36
Q

Quels sont les risques d’un feu de chaudière industrielle ?

A

► dégagement calorifique important
► dégagement important de fumée
► risque d’explosion par surpression de la chaudière
► choc thermique de la fonte avec les eaux d’extinction

37
Q

Conduite à tenir feu de chaudière industrielle ?

A

► ❶ faire stationner les engins à distance
► ❷ évacuer l’établissement
► ❸ établir un périmètre de sécurité
► ❹ couper les énergies et l’alimentation de la
chaufferie
► ❺ s’informer sur la nature du combustible
► ❻ ne pas engager inutilement du personnel
► ❼ ne pas entreprendre l’extinction à l’eau
► ❽ ventiler énergiquement les locaux
► ❾ brumiser le volume si possible (LHP, VGD, VM,
lance diphasique)
► ❿ attendre que le combustible soit épuisé et que la
chaudière ne soit plus emballée
► ⓫ demander la présence d’un technicien spécialisé

38
Q

Quel type de station service peut-on rencontrer ?

A

► stations-service d’une aire d’autoroute
► stations-service en milieu urbain
► stations-service en parking souterrain
► stations-service de la grande distribution

39
Q

Sur quoi peuvent reposer les dispositifs de sécurité d’une station service ?

A

► du personnel formé pour mettre en œuvre les moyens
de première intervention contre l’incendie et pour
protéger l’environnement
► des appareils de distribution de carburant ancrés et protégés contre les heurts de véhicules
► des flexibles de distribution de carburant anti-arrachement
► un volume de carburant délivré par opération limité à
120 l pour chaque pompe de distribution
► un fusible présent au niveau des îlots de distribution qui lorsqu’il atteint 70° coupe la distribution de carburant et déclenche l’extinction automatique
► un dispositif de communication permettant d’alerter instantanément l’agent d’exploitation
► un système de récupération des effluents qui est muni d’un dispositif d’obturation automatique contre tout déversement dans les égouts, et de façon optionnelle, d’une cuve de rétention
► etc

40
Q

En général comment sont dues les accidents de pollution dans les stations services ?

A

► d’un problème lors du remplissage des cuves
► d’imprudence (remplissage de jerricane)
► d’acte malveillant (vidange volontaire du réservoir sur
le sol)
► d’opérations de maintenance sur les cuves…

41
Q

CAT feu de station service ?

A

► positionner les engins à distance
► procéder aux sauvetages et à l’évacuation de la zone
sinistrée et sinistrable
► engager un minimum de personnel
► attaquer et protéger avec les moyens adaptés (eau/
mousse) en fonction de la zone touchée (pompe,
véhicule, bâtiment administratif et annexe…)
► prévoir une montée en puissance des moyens
hydrauliques
► temporiser à 5 l /min/ m², si moyens mousse employés, jusqu’à la mise en place du dispositif d’extinction.
Exemple : pour 200 m² de surface en feu, il faut un
débit de 1 000 l/ min de solution moussante (1 LGP)
► poursuivre les actions de refroidissement de structures
► prévoir un tapis de mousse
► effectuer des relevés explosimétriques
► porter une attention particulière aux eaux d’extinction
(pollution)

42
Q

règles pour les feux de camion citerne ?

A

► si la citerne n’est pas atteinte la protéger et
l’envelopper de mousse
► prévoir l’autonomie en émulseur (3 EP + FMOGP)
avant l’arrivée de renfort (FACA, BEM…)
► en présence d’une fuite alimentée sur une citerne,
orienter le jet de la lance vers l’origine de la fuite. La
mousse suivra l’écoulement du liquide enflammé

43
Q

définition feux de risque majeur ?

A

Le risque majeur englobe les installations fixes de stockage ou de distribution de liquide inflammable et combustible

44
Q

exemple de dépôts de liquides inflammables et combustibles « dépôts
pétroliers » ?

A

► gros stockages des raffineries et de la pétrochimie
► stockages portuaires de produits pétroliers
► stockages pétroliers des installations industrielles de
toute taille pour leurs besoins énergétiques
► réseaux de distribution finale (stations-services
réparties sur l’ensemble du territoire)

45
Q

Quels dispositifs va t’on rencontrer généralement sur les dépots pétroliers ?

A

► les installations d’arrivée de produits (uniquement
par pipeline pour les dépôts hydrocarbures secteur
BSPP)
► les réservoirs de stockage et leurs rétentions
► les pompes et les canalisations
► les installations de départ des produits, notamment
les postes de chargement des wagons ou des
camions citernes
► les installations auxiliaires (laboratoires, bâtiments de
conditionnement de certains hydrocarbures, centrales
de production de vapeur, air comprimé, installations
de lutte contre les incendies)
► les installations annexes (bureaux, garages,
magasins, ateliers)

46
Q

La stratégie adoptée pour l’ensemble des sites est
dimensionnée pour une extinction des incendies des
scénarios de référence en combien de temps ? (dépots pétroliers)

A

En moins de 3 heures après le début de l’incendie puis maintien d’un tapis de mousse

47
Q

La surface réglementaire maximum d’une rétention ou d’une sous-rétention est de (dépot pétroliers) ?

A

► 6 000 m² pour les liquides non miscibles à l’eau
► 3 000 m² pour les liquides miscibles

48
Q

Que doit-on retrouver obligatoirement par scénario dans le tryptique ETARE ?

A

► le nombre de lances
► la durée de la temporisation
► moyens de protection
► la durée de la phase d’attaque
► les moyens à fournir par les secours publics (débit de
solution moussante)
► l’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT,
axes logistiques
► l’emplacement des moyens à mettre en place

49
Q

Pour mener à bien sa stratégie d’extinction, l’exploitant doit disposer des moyens suivants :(dépots pétroliers)

A

► un réseau d’eau (PEI; réservoirs; darse)
► des réserves d’émulseur fixes ou mobiles
► des déversoirs qui projettent de la mousse dans les rétentions
► des boîtes à mousse déversoir qui déversent de la mousse dans les rétentions en large nappe ou contre la paroi intérieure de la robe du réservoir à toit flottant
► des chambres à mousse déversoir qui déversent de
la mousse à l’intérieur des réservoirs à toit fixe ou
flottant
► des couronnes mixtes qui délivrent de la mousse
ou de l’eau sur le pourtour de chaque réservoir par
l’intermédiaire de buses de pulvérisation
► de générateur mousse
► des lances canon eau/ mousse
► des lances « queue de paon » fixes ou mobiles
destinées à créer des rideaux d’eau qui luttent contre les effets thermiques
► un réseau sprinkler
► une salle POI qui devient le PC EXPLOITANT
► une organisation de gestion de crise décrite dans son POI

50
Q

Site autonome, quels sont les scénarios que l’exploitant peut gérer seul ?

A

► feu de réservoirs
► feu dans la rétention, surface des réservoirs déduite
► feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou
d’équipements annexes aux stockages

51
Q

Quel est la mission de l’officier de liaison tant qu’il n’est pas COS (site autonome) ?

A

► prendre obligatoirement contact avec le DOI
► recueillir les renseignements relatifs au sinistre
► transmettre les informations utiles à l’EMO et à son CSO afin de permettre à ces derniers de disposer d’une vue d’ensemble sur l’évolution de la situation
► renseigner le commandement au moyen du message type : « Feu de dépôt hydrocarbure autonome, raison
sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens
du dépôt en manœuvre, moyens BSPP restent à
disposition du DOI ». Il ne précise pas d’appréciation
► répondre aux besoins éventuels du DOI
► sur demande du DOI fait établir les moyens nécessaires pour pallier une défaillance du dépôt ou compléter le scénario et prend obligatoirement le COS
► anticiper une évolution défavorable du scénario
► prendre le COS et demander les moyens nécessaires si l’intervention sort du cadre du régime d’autonomie
► préparer l’engagement des moyens et le PC
EXPLOITANT

52
Q

L’exploitant dispose des ressources et réserves en eau et en émulseur nécessaires à la lutte contre l’incendie uniquement pour quels types de scénarios ? (non autonome)

A

► feu de réservoirs
► feu dans la rétention, surface des réservoirs déduite
► feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou
d’équipements annexes aux stockages

53
Q

Que doit préciser le POI (site non autonome) ?

A

► le type d’émulseur à mettre à disposition des secours
► la quantité d’émulseur
► le conditionnement approprié (alimentation des points d’injection)
► les zones où l’émulseur doit être maintenu

54
Q

Quel est le rôle des 1ers intervenants ? (site non autonome)

A

Les premiers intervenants se conforment à la MGO.
L’ouverture de tous les accès au dépôt doit être
considérée comme prioritaire afin de faciliter l’installation des établissements de tuyaux et la circulation des véhicules.
L’utilisation des moyens du dépôt n’est pas incompatible
avec la tactique d’engagement des secours.
La sécurité du personnel prévaut (effets thermiques).

55
Q

Après s’être assuré de l’évacuation du personnel ou du public et de la prise en compte des éventuelles victimes, le COS doit connaître les éléments suivants : (site non autonome)

A

► la stratégie mise en place par le dépôt
► la nature du produit en feu (liquide miscible à l’eau ou non) et la quantité
► le type d’installation concernée (réservoir, rétention, unité de production…)
► la surface en feu
► la fuite alimentée ou non
► les installations menacées par le flux thermique et les
phénomènes dangereux
► les moyens de secours mis en œuvre par l’exploitant
► la DECI du dépôt à disposition des secours
► les conditions météo (sens et force du vent)
► le risque de pollution (panache de fumées, eaux
d’extinction, produits polluants)

56
Q

Une attaque à la mousse ne doit jamais être
interrompue avant l’extinction de l’incendie. Pour assurer cette continuité, la réussite d’une opération d’extinction passe nécessairement par une gestion rigoureuse de la logistique en émulseur.
Face au sinistre, plusieurs phases vont être mises en
place :

A
  • phase de temporisation
  • phase d’extinction
  • phase de refroidissement
57
Q

A quoi correspond la phase de temporisation ?

A

Elle précède l’attaque et permet de contenir les
effets thermiques et l’incendie le temps nécessaire à
l’établissement des moyens utiles à l’extinction. Elle
est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires
à l’attaque (moyens SP) ou 50 % du taux d’application
(moyens du dépôt). Cette phase permet de réduire de 30 à 40 % le flux thermique.
Les sites industriels ne disposant pas de moyens
permettant une extinction immédiate, cette phase est
généralement assurée par l’exploitant.
D’une manière générale, les sapeurs-pompiers ne
participent qu’à la phase d’extinction.
Les exploitants autonomes ne passent pas
nécessairement par cette phase et procèdent directement à l’extinction avec des moyens fixes.

58
Q

A quoi correspond la phase d’extinction ?

A

C’est la mise en œuvre de l’ensemble des moyens
nécessaires à l’extinction du sinistre : exploitant +
renforts externes publics (SP), privés ou zonaux si
nécessaires (calculés en fonction du T.A.). Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée. Les réserves minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20 minutes.

59
Q

Pourquoi est-il demandé aux industriels de doubler cette durée d’extinction de 20 min ?

A

► réaliser une deuxième phase d’extinction
► effectuer le refroidissement des installations voisines
► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps
nécessaire à l’élimination complète du produit et
éviter tout risque de ré-inflammation

60
Q

En absence de durée définie, le COS doit donc
s’assurer de disposer du débit d’extinction pendant
une durée minimum de

A

40 min

61
Q

quels sont les 3 conditions pour lancer la phase d’extinction en 40 min ?

A

► les moyens de projection de mousse requis pour
atteindre le débit d’extinction sont établis
► la continuité en émulseur peut-être assurée pendant
un minimum de 40 min
► la fuite de liquide inflammable n’est plus alimentée ou ne perturbera pas la progression de la mousse

62
Q

Que dit le COS pour lancer la phase d’extinction ?

A

TOP EXTINCTION

63
Q

Une fois l’extinction réalisée, il faut :

A

► assurer le refroidissement des structures et contrôler
son efficacité
► conserver à minima le dispositif complet pendant 4
heures pour prévenir tout risque de reprise de feu
► effectuer des relevés d’explosimètrie pour confirmer l’absence de risque
► tant que le risque de ré-inflammation persiste, un tapis de mousse de 15 cm doit être régulièrement entretenu jusqu’à refroidissement complet des installations avec un taux d’application de 0.2 l/mn/m² et récupération du liquide résiduel
► appliquer le débit d’extinction pendant 10 min toutes les heures, cette durée peut être adaptée à la hausse ou à la baisse en fonction de l’efficacité du tapis. Cette action peut
être effectuée avec des lances « moyen foisonnement »

En cas de risque de débordement de liquide enflammé dans une rétention adjacente, un tapis de mousse préventif sera réalisé dans celle-ci pour empêcher la propagation de l’incendie.

64
Q

A quoi correspond la phase de refroidissement ?

A

Elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction, les ouvrages situés dans un
rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir. Action menée par exploitant + moyens publics (SP).

65
Q

Les structures et les équipements soumis au rayonnement doivent être pris en compte pour éviter les effets dominos :(phase de refroidissement)

A

► structures et réservoirs impliqués dans le feu sont
protégées en prémélange pour ne pas endommager
le tapis de mousse
► structures et réservoirs soumis au rayonnement, mais situées hors de la zone en feu sont protégés à l’eau

66
Q

Pour ces différentes phases, la Brigade dispose et peut
engager progressivement au maximum en fonction du
choix d’alimentation :

A

► 10 FACA (30 000 l/min ou 1 800 m³/h)
► 3 FMOGP en aspiration (18 000 l/min ou 1 080 m³/h)
+ 10 FACA (30 000 l/min ou 1 800 m³/h)
► 6 FACA en aspiration alimentant 3 FMOGP (18 000 l/min ou 1 080 m³/h) + 4 FACA (12 000 l/min ou 720 m³/h)
► 4 BEM (24 000 l d’émulseur)
► 3 FMOGP (30 000 l d’eau + 3 000 l d’émulseur)
► 6 BEA (18 000 l/min) alimentés par FACA/ FMOGP

67
Q

Quels sont les règles de sécurité pour les feux à risque majeur ?

A

► le COS privilégie l’emploi de moyens d’extinction
exposant au minimum le personnel (lances canons
portables, BEA, canon de toit télécommandable à
distance…)
► les moyens doivent être établis sous la protection de
rideaux d’eau ou à l’abri d’un obstacle
► l’attaque doit être menée vent dans le dos
► toute progression à l’intérieur d’une rétention sinistrée et de manière plus générale dans le tapis de mousse est proscrite
► aucune personne dans la nacelle du BEA
► en zone d’exclusion n’est engagé que le personnel
assurant l’extinction et le refroidissement

68
Q

Le choix des canons utilisés pour l’extinction et
l’emplacement des points d’attaque doivent être effectués par le COS en liaison absolue avec le DOI.
Ce choix dépendra :

A

► de l’importance du rayonnement thermique au sol
► de la portée requise pour atteindre l’incendie et des
conditions météorologiques (vent)
► des possibilités d’alimentation (réseau surpressé, zone d’aspiration…)

69
Q

CAT feu de réservoir

A

►attaquer le feu dans le réservoir par envoi de mousse
► refroidir le réservoir en feu au moyen des couronnes
ou des lances. Seule la partie de la robe située audessus du liquide chauffe donc à refroidir
► empêcher la montée en température des réservoirs
voisins : l’arrosage direct à la lance d’un réservoir peut modifier la composition de son atmosphère. En
l’absence de consignes précises de l’exploitant, il est
préférable de constituer un rideau d’eau

70
Q

Pour un feu de réservoir en présence de produit lourd
surchauffé, il convient avec l’exploitant :

A

► arrêter le réchauffeur
► soutirer du produit afin d’abaisser de 3 m la hauteur
(éviter phénomène d’ébullition)
► refroidir la robe à hauteur de l’incendie
► extinction à la mousse dans le réservoir

71
Q

Quel est l’ordre de priorité des refroidissements pour les cuves de rétentions ?

A

► réservoir le plus petit
► réservoir le moins plein
► réservoir à toit fixe (présence d’un ciel gazeux)
► réservoir à toit flottant

72
Q

La méthode recommandée sur les feux de rétention pour avoir plusieurs points d’attaque et exposer au minimum les engins est la suivant

A

► si la portée du jet le permet, viser un point fixe pour appliquer la mousse avec un jet indirect
► sur les feux de liquides miscibles à l’eau (alcools),
l’attaque par jet indirect est impérative

73
Q

Quels sont les phénomènes dangereux possibles lors d’un feu de rétention ?

A
  • Explosion d’un réservoir à toit fixe chauffé par l’incendie
  • Débordement de liquide enflammé dans la sous-rétention adjacente
74
Q

Quels sont les 3 types de manœuvre qui peuvent être réalisées par le FMOGP ?

A
  • FMOGP au point d’eau
  • FMOGP au point d’attaque
  • FMOGP en intermédiaire (division)
75
Q

D’une manière générale, les effets d’un phénomène
physique dangereux sur l’homme ou l’environnement
sont évalués à la fois par :

A

► l’intensité des conséquences du phénomène
► la durée d’exposition

76
Q

Quel est le flux thermique en zone d’exclusion ?

A

8 kW/m²

77
Q

Quel est le flux thermique en zone contrôlée ?

A

5 kW/m²

78
Q

Quel est le flux thermique en zone de soutien ?

A

3 kW/m²

79
Q

CAT site autonome feu maitrisé par l’exploitant ?

A

► L’OGC (OL) applique les points évoqués supra et :
* peut passer un message d’ambiance s’il le juge
nécessaire
* transmet un message de renseignement sous la
forme :
« Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison
sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens
du dépôt en manœuvre, moyens BSPP restent à
disposition du DOI ».
Attention, ne pas préciser d’appréciation
(reconnaissances en cours…).
► CRI: 101

80
Q

CAT Feu maitrisé par l’exploitant mais nécessitant
des opérations complémentaires (site autonome)

A

► L’OGC (OL) applique les points évoqués supra et :
* engage ses équipes et le matériel pour effectuer
les opérations demandées par le DOI. Attention, en
aucun cas il ne s’agira de s’intégrer dans la phase
d’extinction.
* transmet un message de renseignement sous la
forme :
« Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale,
adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en
manœuvre, bilan provisoire, reconnaissances en cours ».
► CRI: 110

81
Q

CAT Feu non maitrisé par l’exploitant (site autonome)

A

► L’OGC (OL), en relation avec le DOl, demande les
moyens supplémentaires calculés en fonction des
besoins en volume de solution moussante ou en
eau et :
* Il devient COS et le DOI devient conseiller
technique du COS C.
* transmet un message du type :
« Je prends le COS et demande un groupe
environnement hydrocarbure + X FA-CA et/ou X EGP,
feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse ».
* Puis des messages de renseignements classiques
pour feu…
► CRI: 111