Partie 4 Flashcards
DIMPET
► Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
► Identifier : dire de quelle matière il s’agit
► Mesurer : dire, combien de matière il y a
► Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible
► Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC
► Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent
Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément soit
► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique
► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique
► 2 groupes d’intervention chimique
Les capacités NRBC d’intervention sont :
► véhicules de liaison radio des chefs de groupes et de l’officier NRBC
► véhicules radiologiques chimiques (VRCH) : • soit dans leur composante chimique
• soit dans leur composante radiologiquevéhicule d’intervention radiologique et biologique (VIRB) :
• soit dans la composante radiologique
• soit dans la composante biologique
► berces unités mobiles de décontamination (BUMD) berces lutte anti-pollution (BAP) (pouvant être demandées isolément)
► berce enceinte confinement (BEC
Les capacités NRBC d’appuis sont :
► véhicule d’appui face aux risques technologique : VART
► berces appui NRBC (BAN)
MGO NRBC : Premiers intervenants non spécialistes
Évaluation initiale de la situation
► 1. recherche de renseignements
Phase réflexe :
Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde
► 2. protection du personnel • EPI adaptés, équipes de sécurité
► 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri • mise en sécurité des populations
► 4. périmètre de sécurité réflexe • définition d’une zone d’exclusion à priori
► 5. détection d’alerte • analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
Les causes d’effondrements partiels ou complets sont nombreuses :
► explosion due au gaz (effondrement d’immeuble à Noisy le Sec en 2007, Rosny sous-bois en 2014, Boulogne en 2017, rue de Trévise Paris 9e en 2019…)
► dommages sur les fondations de tous types de bâtiments engendrés par les vibrations du travail de tunneliers en sous-sol
► phénomènes naturels dus aux dérèglements climatiques (crue de la seine en 2016, crue centennale)
► incendie provoquant la diminution de résistance mécanique des bâtiments
► actes terroristes sur des bâtiments publics ou autres (explosifs, voiture ou camion bélier… )
Equipe RSMU
Équipe VRSD 1 SDE 2 + 2 SDE 1
Équipe CESD (si VRSD engagé) : 3 SDE 1 ou 1 SDE 2 + 2 SDE 1
Groupe RSMU
équipe + VIMP + BARS2 (si groupe engagé)
Section RSMU
VLR : RSMU 1 SDE 3 VRSD : 1 SDE 2 + 2 SDE 1 CESD : 3 SDE 1 VIMP : 1 SDE 2 + 4 SDE 1 Le départ de la section entraîne le départ du groupe CYNO (2 équipes maître/chien + vétérinaire)
L’équipe RSMU est aux ordres du SDE 2. Elle peut être engagée pour :
► reconnaitre la zone d’intervention quelle que soit la cause afin d’évaluer le risque
► conseiller ou lever le doute d’un COS
► contribuer à la mise en place des premières mesures de sauvegarde
► apporter un appui supplémentaire ou complémentaire à une manœuvre de découpe ou de force au profit d’un CD
► évaluer le besoin de la composante RSMU
Le groupe RSMU, aux ordres du SDE 2, constitue le plus petit élément opérationnel capable de mettre en place une manœuvre technique ou tactique RSMU sur un seul « chantier ». Il peut être engagé pour :
► reconnaitre un « chantier » de faible ampleur afin de proposer une manœuvre RSMU au COS
► organiser et effectuer une manœuvre de « recherche et sauvetage » d’une victime
► organiser et effectuer une manœuvre d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée sur un « chantier » RSMU
► organiser et effectuer une manœuvre de force, de découpe, de percement sur un « chantier » RSMU indépendant ou en appui d’une équipe de primo-intervenants
La section RSMU, aux ordres du SDE 3, constitue l’élément opérationnel capable de mettre en place plusieurs manœuvres RSMU sur différents « chantiers ». Elle peut être engagée pour :
► reconnaitre un « chantier » d’ampleur afin de proposer une manœuvre RSMU au COS
► sectoriser un « chantier » RSMU en secteurs indépendants et prioriser les actions
► organiser et coordonner plusieurs manœuvres de « recherche et sauvetage » de victimes de façon simultanée (localiser et accéder à une victime ensevelie, puis l’extraire au moyen de techniques adaptées)
► organiser et coordonner plusieurs manœuvres d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée
► organiser et coordonner des manœuvres de force, de découpe, de percement sur deux secteurs RSMU indépendants
► anticiper les relèves des spécialistes
Sur une intervention particulière à caractère RSMU, le premier COS :
► demande les équipes spécialisées en fonction de l’importance de l’opération et recueille le maximum de renseignements sur les éventuelles victimes ensevelies
► dans l’attente des équipes spécialisées, fait réaliser les premiers sauvetages si possible, tout en prenant en compte la sécurité de ses personnels et n’engageant que le strict personnel nécessaire
► s’assure de l’exécution des premières mesures de sauvegarde comme le barrage des fluides (eau, gaz, électricité…) et définit un périmètre de sécurité conformément au présent règlement
► s’attache à prendre en compte les parties du bâtiment menaçant de tomber et le risque d’effondrement total
► porte une attention particulière sur le positionnement des premiers engins
► prévoit un axe logistique et une zone géographique adaptée pour regrouper les engins spécialisés (engins parfois imposants ou berce)
► renseigne le responsable RSMU de la situation dès son arrivée. Ce dernier devient alors son premier conseiller technique
Fonction antipol :
Dans sa réponse face aux risques technologiques, la BSPP est en mesure de
► lutter contre 1 à 3 pollutions de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique ou
► prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement
Conseiller technique GRIMP
Il est plus particulièrement chargé de :
► participer à la veille technologique et au retour d’expérience opérationnel
► proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, formation initiale, préparation opérationnelle et emploi
► participer à l’élaboration du plan de formation et de la LAO IMP
► appuyer la réalisation des exercices d’entrainement
► conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique particulière