Partie 2: PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Flashcards
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Q
Il peut s’agir par exemple d’une personne :
A
- qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre
- qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble
- qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours.
2
Q
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
Le COS doit:
A
- rassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix
- la calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de
danger avéré. Dans certaines situations, le médecin pourra faire appel à un « médecin référent IMP » - Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :
- de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
- atteindre la personne
- assurer son sauvetage
- des moyens à employer pour dégager la personne.
- de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
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Q
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
CONDUITE A TENIR:
A
- Avant le départ sur intervention, le COS doit s’assurer des moyens prévus et de leur
correspondance avec l’ordre de départ. - À leur arrivée sur intervention, les engins doivent autant que possible se présenter dans le calme (limiter l’usage des avertisseurs sonores) : certaines personnes attendent effectivement l’arrivée des secours pour sauter.
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Q
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
Dès sa présentation sur intervention, le
COS doit :
A
- demander la police
- demander les matelas de sauvetage si
nécessaire - entamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de négociation
- lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation (RAID en extra-muros, BRI pour Paris)
- faire établir dans le même temps un
périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade
ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous
la responsabilité d’un sapeur-pompier - évaluer la situation :
- analyse du risque pour la personne et pour les tiers (éventuellement inspection de l’appartement de la personne);
- demande de moyens supplémentaires :
- AR si le dialogue avec la personne
s’annonce difficile (soit d’emblée,
soit après échec des premiers
intervenants) et/ou si la situation paraît
particulièrement angereuse pour la
victime et/ou les intervenants - GRIMP pour la manoeuvre de sauvetage
ou l’approche du médecin référent
GRIMP
- AR si le dialogue avec la personne
- si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manoeuvre, afin de parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du dialogue avec la personne, manoeuvre du GRIMP, etc.)
- dans le cadre de cette montée en puissance
et afin de conserver un certain recul sur son
intervention, le COS peut alors demander un
deuxième officier de garde compagnie, qui
prendra le relais au niveau du dialogue avec
la personne. Le médecin de l’AR, notamment
s’il est qualifié « IMP », pourra également
prendre ce relais, si possible en s’approchant
de la personne par le biais du GRIMP.
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Q
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
lorsque les secours se présentent avant le saut, dans ?? % des cas ils trouveront une personne qui désire
communiquer et qui le fait de façon cohérente
A
80%
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Q
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
Règles de bases lorsque les COS veut entamer la converation:
A
- bien rappeler à la personne que l’on veut
seulement discuter avec elle, sans chercher
à se rapprocher, ni à l’attraper et que l’on
respecte son « choix » - intervenir seul, à mains nues, non casqué et
si possible sur le même plan, en respectant
une distance « intime » (3 m. environ) - veiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à
proximité - éloigner la foule et surtout les médias
- déculpabiliser les intervenants : lorsque toutes les dispositions sont prises en termes de sécurité, le choix de la personne de sauter ou non n’appartient qu’à elle
- toujours prendre un suicidaire au sérieux
- le degré de préparation est révélateur : les sujets les plus dangereux sont ceux qui ont planifié précisément leur passage à l’acte
-
prendre le temps nécessaire : le facteur
« temps » est fondamental.Il ne faut pas être pressé d’intervenir, même si le recours à la force
semble souvent l’une des options évidentes pour résoudre la crise -
la méthodologie d’intervention : si l’action
engagée par un primo intervenant semble
efficace, il faut le laisser poursuivre le
dialogue. S’il semble dépassé par la situation
ou montre des signes de fatigue, en prendre
le relais dès le départ. - laisser la famille à l’écart, sans pour autant la négliger : le recours aux membres de la famille n’est pas forcement une bonne idée, car ils sont souvent « partie prenante » dans l’affaire
-
les actions de derniers recours : le
changement d’interlocuteur peut être envisagé, car on crée ainsi une rupture, qui peut également être obtenue avec une tierce personne mise au contact.
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Q
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
POINTS-CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE:
A
- Toujours vouvoyer la personne
- sourire, mais sans excès : c’est une manière
pour « créer de la sympathie » et passer un
message indirect : « je suis quelqu’un de
gentil » - donner son prénom et lui demander le sien
- expliquer pourquoi il y a un tel déploiement
de secours, et préciser que l’on a tout notre
temps - apparaître calme et tenter de tenir une
conversation d’allure naturelle, sans dramatiser,
ni banaliser - parler avec des mots simples, et lentement
- ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes
- écouter le sujet au maximum : l’écoute doit
être sincère et il faut montrer son implication :
« j’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé
ma place à quelqu’un d’autre » - se contenter d’écouter en acquiesçant ou
utiliser des mots de soutien. Ne pas juger,
ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider
le ressenti du sujet - informer que le désir de mourir est quelque
chose de non permanent qui évolue: c’est
un élan « réversible ».