Partie 1/ La Notion De Biens Flashcards
Distinction choses et personnes
Les choses sont des biens appropriés. Ce sont des droits qui portent sur des choses appropriées. Englobe les droits à l’encontre d’une autre personne. Soumis à des règles distinctes.
Problème de l’esclavage
- avant 1804 : pas de distinction chose/personne, Code noir
- esclave = chose.
- arrêt 2012, Cour EDH : condamne la France pour ne pas avoir instauré un cadre législatif et administratif permettant de lutter efficacement contre la servitude et le travail forcé
- réforme Code pénal 2013 : infraction réduction en esclavage
Problème des personnes potentielles
- affaire embryons congelés
- enfant pas né = chose
- régime hybride
Problème des animaux
- qualifié de biens meubles
- Brigitte Bardot : pétition
- êtres doués de sensibilité
- reste soumis au régime des biens meubles
- droit à un traitement raisonnable
Problème des produits et éléments du corps humain
- soumis au régime des choses
- problème quand détaché : régime spécial hors du commerce.
- pb : savoir ce qui est hors et dans le commerce
Problème des dépouilles et cendres
Choses mais régime particulier
Respect, dignité, décence
Distinction droit réel/ droit personnel
- porte sur une chose : droit réel
- porte sur une personne : droit personnel
- droit réel : droit direct sur une chose
- droit personnel : besoin d’un intermédiaire
- droit personnel lié à une chose (ex : locataire)
- droit personnel autre qu’une créance (ex : droits des associés)
Tous les biens sont des droits
- abstrait, éloigne approche matérielle.
- le bien n’est pas la chose en elle même mais le lien qui relie la personne à la chose
- considère que les droits personnels sont des biens donc créance = bien. Arrêt 1989.
Remise en cause de l’analyse droit réel/ droit personnel
Planiol et ripert Nie le lien de personne à personne au sein des droits réels Obligation passive universelle Unifie les deux "droit personnel" Pas séduit la doctrine ou jurisprudence
Remise en cause de l’analyse selon laquelle tous les biens sont des droits
Les droits peuvent être des biens mais tous les biens ne sont pas des droits (ex : droit de propriété)
3 temps : Je suis propriétaire d’une chose, cette chose est un bien ; je suis ufuruiter d’une chose, le droit d’usufruit est un bien ; je détiens un droit contre une personne, le droit de créance est un bien
Reste à la distinction de base car clarté + simplicité
Rapport entre patrimoine et biens
Le patrimoine est l’ensemble des biens et des obligations d’une même personne
Universalité de droit
Le patrimoine est un contenant qui regroupe à la fois les dettes et les objets appropriés d’une personne
Théorie classique du patrimoine
Aubry et Rau
Toute personne a un patrimoine
Seules les personnes ont un patrimoine
Toute personne n’a qu’un seul patrimoine
Remise en cause de la théorie classique du patrimoine
Créateurs, chefs d’entreprise : peuvent tout perdre.
Pouvoir séparer certains actifs du patrimoine et les mettre à l’abri des créanciers notamment pro
Première intervention : volonté de rendre insaisissable certains actifs au sein de l’entreprise (ex : mobilier qui sert à l’entreprise)
Etendu en dehors du champs éco (ex : personne malade,objets thérapeutiques)
2003 : déclaration d’insaisissabilité. Loi macron de 2015
2007 : fiducie
2010 : EIRL / agriculteur
Remise en cause du lien entre patrimoine et bien
Revet et Zénati
Il existe des biens hors du patrimoine (ex : biens insaisissables)
Résidence principale : patrimoine mais insaisissable
Pas valable
Distinction summa divisio
Critère matériel Immeuble : immobile Meuble : mobile utile mais insuffisant Distinguer les biens meubles des biens immeubles ; le droit lui-même qualifié de meubles ou immeubles Biens à la marge.
Publicité des opérations sur le bien
Immeuble : publicité foncière, par voie numérique, fichier immobilier détenu par le service de la publicité foncière (droits temporaires), date de 1956
Meuble : pas possible car mobile. Immatriculation des voitures et immatriculation des biens côtés sur le marché de l’art
Information des tiers. Met à mal “En fait de meubles, la possession vaut titre”