paro Flashcards
Les maladies parodontales sont des infections
- Elles sont associées à une dysbiose c.a.d. à une rupture d’un état symbiotique hôte/bactéries
- Le facteur étiologique principal est donc bactérien, nécessaire mais insuffisant.
- Les bactéries ont la capacité d’induire une réaction inappropriée de l’hôte conditionnée par la présence de facteurs génétiques, systémiques, comportementaux ou encore environnementaux.
- Maladies parodontales ne se développent pas chez les modèles animaux dépourvus de germes
- Accumulation de plaque induit au niveau gingival de façon reproductible une réaction inflammatoire réversible
- Atteintes plus sévères localisées sont souvent corrélées à une accumulation importante de plaque liée à la présence de facteurs de rétention locaux
- Toutes les thérapeutiques parodontales incluent une phase dont l’objectif est la réduction de la charge bactérienne
- Le succès à long terme des thérapeutiques parodontales est conditionné par un contrôle de plaque satisfaisant
rupture d’un état symbiotique hôte/bactérie
1) Modifications dans la population des bactéries commensales constituant un microbiote moins « amical »
2) Modifications de bactéries commensales les transformant en pathogènes
3) Bactéries pathogènes
4) Réaction anormale de l’hôte à des bactéries commensales
normales
L’objectif de la prévention au niveau parodontal est de :
Maintenir durablement un état symbiotique bien équilibré entre l’hôte et le microbiote oral
Le but de la thérapeutique parodontale est :
1) En premier lieu de contrôler infection de façon durable
= Rétablir un état symbiotique hôte/bactéries
3) Secondairement de régénérer les structures parodontales perdues
UNE ÉVOLUTION SE PRODUIT AVEC LA MATURATION DE LA PLAQUE SOUS-GINGIVALE EN FONCTION :
DES DÉFENSES DE L’HÔTE
DES ÉLÉMENTS NUTRITIFS DISPONIBLES
DES BACTÉRIES PRÉSENTES (CONCURRENCE OU COOPÉRATIONS)
Environnement fourni par l’hôte est un déterminant majeur de la composition des communautés bactériennes
Comparaison des caractéristiques des environnements supra et sous gingivaux, deux niches adjacentes, révèlent des différences dans tension en oxygène, potentiel redox, disponibilité de carbohydrates ou autres macromolécules, pH
Niche sous‐gingivale évolue avec la maturation des communautés bactériennes (différence dans composition du fluide gingival principale source nutritionnelle pour bactéries sous‐gingivales).
La croissance des bactéries associées avec maladies parodontales est facilitée par une augmentation de certains composants du sérum révélant une adaptation étroite des communautés bactériennes sous‐gingivales à l’hôte.
BACTÉRIES « MARQUEURS » DES PARODONTITES
PORPHYROMONAS GINGIVALIS
ACTINOBACILLUS ACTINOMYCETEMCOMITANS
TANNERELLA FORSYTHENSIS
TREPONEMA DENTICOLA
AA et PG commensaux ou pathogènes ?
• Des études longitudinales montrent que Aa et PG établissent des colonisaAons stables dans le microbiote oral chez l’adulte sain (retrouvés chez > 50% sujets sains), même si leurs proporAons changent dans le temps, et de fait ressemblent plus à des bactéries commensales
postulats de koch
Pour qu’un microbiote A puisse être considéré comme étant la cause de la maladie B, 4 conditions sont à remplir :
- -> A doit être retrouvé dans TOUS les cas de B
- -> A doit être isolé en culture pure
- -> A doit, s’il est inoculé à un hôte susceptible, créer B
- -> enfin, A doit pouvoir être ensuite isolé chez cet hôte devenu malade.
Infection classique ou opportuniste ?
situation de départ : colonisation naturelle de bactéries résidentes, gram+ et quelques gram- (hôte sain)
infection classique : un petit nombre de micro-organismes pathogènes exogènes et spécifiques (à dose infectieuse), transpercent de l’extérieur le lignes de défense de l’organisme et se multiplient sélectivement dans celui-ci
infection opportuniste : les modifications de la micro-écologie et de la résistance de l’hôte entrainent une déstabilisation de l’équilibre écologique. Une ou plusieurs espèces réagissent par une multiplication sélective, de même qu’une activité modifiée, et endommagent ainsi le tissu (maladie)
LES PARODONTITES NE PEUVENT ÊTRE CONSIDÉRÉES COMME DES INFECTIONS CLASSIQUES EN RAISON :
DES DIFFÉRENCES ENTRE LES PATIENTS ET ENTRE LES DIFFÉRENTS SITES D’UN MÊME PATIENT
DES DIFFÉRENCES AU NIVEAU DES BACTÉRIES RETROUVÉES DANS LE MICROBIOTE SOUS‐GINGIVAL DE PATIENTS ATTEINTS DE PARODONTITES SELON LE PAYS D’ORIGINE
FACTEURS DE VIRULENCE DES BACTÉRIES
SE FIXER À PROXIMITÉ DES TISSUS
EVITER D’ÊTRE ÉLIMINÉES PAR L’EXSUDAT GINGIVAL OU LA SALIVE
TROUVER L’ALIMENTATION APPROPRIÉE
RÉSISTER AUX DÉFENSES DES CONCURRENTS ET DE L’HÔTE
AVOIR LE POTENTIEL DE DÉTRUIRE LES TISSUS DE L’HÔTE
LA VIRULENCE EST PLURI‐FACTORIELLE
SYNTHÈSE DU POUVOIR PATHOGÈNE INTRINSÈQUE D’UNE BACTÉRIE ET DE SON ENVIRONNEMENT NOTAMMENT SES INTERACTIONS AVEC L’HÔTE (BESOIN D’UN OPPOSANT)
DANS LE CAS DES MALADIES PARODONTALES LES BACTÉRIES POSSÈDENT UN POUVOIR DE NUISANCE CONSIDÉRABLE, MAIS LA PLUPART DES DESTRUCTIONS SONT À RAPPROCHER DE LA RÉACTION INFLAMMATOIRE