Parasito Flashcards
Parasite
Du grec para: à côté de et sitos : nourriture
Organisme qui vit aux dépends d’un autre être vivant (pour toute la durée ou une partie de son existence), sur ou dans un organisme différent, son hôte, sans bénéfice pour l’hôte (il peut lui causer des dommages, ≠ commensalisme)
Les organismes vivants qui font l’objet de la parasitologie médicale sont..
.. uniquement des eucaryotes
Unicellulaire (ex: protozoaires) ou pluricellulaire (ex: helminthes comme le taenia ou arthropode comme le poux)
Rq: Attention cependant, tous les protozoaires, helminthes ou arthropodes ne sont pas des parasites
Tailles des agents pathogènes?
Très variable, les protozoaires les plus petits auront la taille d’une bactérie (de l’ordre du micromètre) tandis que certaines helminthes feront plusieurs mètres
Nomenclature
chaque organisme vivant est désigné par son genre et espèce, 2 mots écrits en italique, avec une majuscule au genre
Ex: Mycobacterium tuberculosis ou Schistosoma mansoni
En abrégé → M. tuberculosis, S. mansoni
Cycle évolutif
Suite des transformations obligatoires subies par le parasite pour atteindre la génération suivante → chaque “transformation” correspond à un stade parasitaire
Rq: reproduction sexuée ou asséxuée
Le cycle évolutif implique le passage d’un hôte à un autre et donc la survie de certains stades parasitaires en dehors de leur hôte.
Pour certains parasites, une partie du cycle peut se dérouler en dehors d’un hôte
Cycle évolutif monoxène vs hétéroxène
Cycle monoxème (direct): 1 seul hôte
Cycle hétéroxène (indirect): plusieurs hôtes
hôte définitif vs hôte intermédiaire
Quand un cycle comporte plusieurs hôte et que le métazoaire (animal pluricellulaire) présente des sexes séparés
→ hôte définitif : héberge la reproduction sexuée du parasite (= stades adultes quand il s’agit d’helminthes)
→ hôte intermédiaire : héberge la multiplication asexuée (= stades larvaires quand il s’agit d’helminthes)
Parasites d’importance médical
- les protozoaires
- les métazoaires invertébrés: helminthes [nématodes (vers ronds) et Plathelminthes (vers plats)] et arthropodes [insectes et acariens]
Protozoaires
Micro-organismes (1 à ± 25 μm) eucaryotes unicellulaires à 1 ou plusieurs noyaux. (souvent ont perdu leurs mithochondries)
Près de 20 000 espèces, très peu sont des parasites de l’homme (ceux qui le sont sont surtout dans les pays tropicaux).
Habitat en milieu liquide/humide
Types de reproduction des protozoaires
Reproduction assexuée:
- par division classique: une cellule mère donne deux cellules filles identiques => ex: amibes ou trypanosomes
- par schizogonie: forme de division multiple : le noyau se divise à plusieurs reprises avant que la division cellulaire n’ait lieu => donne plusieurs schizontes => ex: plasmides
Reproduction sexuée: que quelques parasites
- par formation d’un zygote diploïde a partir de gamétocytes mâle et femelle
- par conjugaison => que pour les cilliés
Variation antigénique protozoaire
Certains protozoaires peuvent changer de « manteau » (= molécules de surface, revetement cellulaire) rapidement pour échapper à la réponse immunitaire
Embranchements protozoaires
il en existe 4 mais juste retenir l’embranchement des apicomplexa = sporozoaire qui sont toujours intracellulaire, toujours des parasites et n’ont pas d’appareil locomoteur (elle glisse à la surface des cellules en interagissant avec les molécules de la membrane cellulaire)
Plusieurs protozoaires
- amibes
- flagellés
- cilliés
- apicomplexa
- microsporidies
Les amibes:
reproduction/cycle
stades parasitaires
Amibes pathogènes pour l’homme
Reproduction par division classique (donc pas sexuée) - cycles monoxène (ingestion de kystes => trophozoïtes dans le tube digestif => excrétion de tropozoïte et de kystes)
Stades parasitaires:
- trophozoïte: stade où le protozoaire s’alimente et se multiplie, forme active, mobile par formation de pseudopodes
- kyste: stade de résistance que développent certains protozoaires quand les conditions environnementales deviennent défavorables (pénurie de nourriture, d’oxygène, d’humidité, baisse de t°, présence de molécules toxiques). Le trophozoïte produit une enveloppe protectrice (paroi) = enkystement et le kyste permet au protozoaire de survivre à l’extérieur de l’hôte
Amibes pathogènes pour l’homme: toutes extracellulaires
- Entamoeba (E.histolytica) => amibiase
- Naegleria => méningo-encéphalite
- Acanthamoeba => méningo-encéphalite
Stades parasitaires des amibes
trophozoïte: stade où le protozoaire s’alimente et se multiplie
kyste: stade de résistance que développent certains protozoaires quand les conditions environnementales deviennent défavorables (pénurie de nourriture, d’oxygène, d’humidité, baisse de t°, présence de molécules toxiques). Le trophozoïte produit une enveloppe protectrice (paroi) = enkystement et le kyste permet au protozoaire de survivre à l’extérieur de l’hôte
Amibes pathogènes pour l’homme
toutes extracellulaires
- Entamoeba (E.histolytica) => amibiase
- Naegleria => méningo-encéphalite
- Acanthamoeba => méningo-encéphalite
Les flagellés
Reproduction : asexuée, par division
Particularités :
- parasites mobiles (flagelle)
- 1 seule grande mitochondrie
- ADN mitochondrial circulaire (milliers de cercles),rassemblé en un paquet = kinétoplaste
- acidocalcisomes: organites intracellulaires denses et acides, réserve de Ca, Mg, PPi…
Formes parasitaire:
- amastigote : forme ovoïde immobile de 3-5µm qui possède un noyau et un kinétoplaste. C’est une forme parasite intracellulaire (Leishmania)
- trypomastigote : forme mobile dans le sang, allongée, noyau central, kinétoplaste postérieur, membrane ondulante longeant le corps sur toute sa longueur et flagelle libre à partir de l’extrémité antérieure
Pathologiques pour l’homme:
- Trypanosoma => parasites extracellulaires => maladie du sommeil et maladie de Chagas
- Leishmania => parasites intracellulaires des cellules de la lignée des monocytes/macrophage => leishmanioses
- Giardia => parasites extracellulaires du tube digestif => giardiases
- Trichomonas => parasites extracellulaires des voies génitales => trichomonase urogénitale
Flagellés pathogènes pour l’homme
- Trypanosoma => parasites extracellulaires => maladie du sommeil et maladie de Chagas
- Leishmania => parasites intracellulaires des cellules de la lignée des monocytes/macrophage => leishmanioses
- Giardia => parasites extracellulaires du tube digestif => giardiases
- Trichomonas => parasites extracellulaires des voies génitales => trichomonase urogénitale
Les apicomplexa
Généralités
Particularités
Classes
Protozoaires de petite taille (qqs μm) - reproduction par division classique - cycle hétéroxène - toujours intracellulaire - toujours des parasites - pas de moyen de locomotion (ne possèdent ni pseudopodes, ni flagelles, ni cils) donc se déplacent par glissement - reptation
Particularité :
- les trophozoïtes possèdent, au pôle apical un complexe d’organites spécialisés impliqués dans l’invasion dans la cellule hôte
- possèdent un organite particulier ressemblant aux plastes retrouvés dans les plantes et les algues (mais ne font pas de photosynthèse), contenant de l’ADN circulaire
- sporozoaire → « premier » stade du cycle de développement
3 grandes classes:
- Piroplasmes: Parasites des cellules sanguine transmis par les tiques (ex: Babésia)
- Hémosporidés: Parasites des cellules sanguines transmis par des insectes (ex: Plasmodium ds GR => malaria)
- Coccidies: Parasites des cellules épithéliales à transmission non vectorielle (ex: Cryptosporidium ds épithélium digestif => cryptosporidioses // Cyclospora ds cell épith intestinal // Toxoplasma => toxoplasmose)
Les nématodes
vers rond, allongé, non segmenté - sexes séparés (femelle plus grande, ovipare ou vivipare) - pas de système circulatoire ni respiratoire mais ont un tube digestif - organes baignent dans une cavité liquidienne entourée d’une cuticule élastique (échanges se font au travers) => croissance par mu successive de la cuticule pour passer d’un stade à l’autre
Nématodoses intestinales ou autres (présence d’adulte ou de larves dans d’autres tissus)
Vers plats à corps segmenté vs vers plats à corps non segmenté
Vers plats à corps segmenté = cestodes: 1 cm à plusieurs m - repro sexuée (hermaphrodites et ovipares) - adultes vivent dans la lumière du tube digestif et larve dans d’autres tissus - toujours parasites - pas de tube digestif, système circulatoire ou respi
ex: taenia
Vers plats à corps non segmenté = trématodes : 1-5 cm - plusieurs types de reproduction possible (sexes séparé ou pas)
Les arthropodes parasitaires
Animaux à corps segmentés, squelette externe, pattes articulées
Arthropodes infestant l’homme : sont des ecto-parasites
ex: le poux
Infection vs maladie
Une infection est asymptomatique, à parti du moment où elle devient symptomatique, on parle de maladie
On sait qu’en infectiologie les patients malades ne represente que la partie emmergé de l’iceberg à cause justement du caractère non symptomatique d’un grand nombre d’infection
Evolution naturelle d’un infection
- Contamination
- Incubation: période asymptomatique
- Phase aigue: multiplication intense de l’agent infectieux
- élimination du micro-organisme (= guérison) ou décès de l’hôte ou latence ou chronicité
- Phase chronique: persistance asymptomatique de l’agent infectieux à vie ou décès de l’hôte ou réactivation
Prophylaxie
Ensemble des moyens destinés à prévenir l’apparition ou le développement des parasitoses
Prophylaxie collective vs prophylaxie individuelle
Prophylaxie collective: coupant le cycle du parasite au profit de la collectivité en détruisant les parasites chez le réservoir, en empêchant les contacts entre les parasites et leurs hôtes; en détruisant l’hôte intermédiaire…
Prophylaxie individuelle : visant à la protection de l’individu sain (en évitant le contact avec le parasite ou son vecteur (ex: moustiquaire dans le paludisme), ou en bloquant son développement (ex: chimioprophylaxie du paludisme)
Existe t-il des vaccins contre les parasites?
non, c’est en recherche
Parasitoses et santé publique
Les parasitoses sont à la fois des maladies de la pauvreté et une cause de pauvreté, qui ralentissent la croissance économique (ex : de 1,3 % par an pour le paludisme en zone endémique)
Outil d’évaluation = le DALY
Quelques chiffres:
- 1/3 (2 milliards) de la population mondiale est parasitée par des géohelminthes
- Diarrhea remains 1 of the top 5 causes of morbidity and mortality in children worldwide
Les parasitoses sont important dans les pays en developpement mais sont aussi bien présentes dans les pays developpé
DALY
Disability-Adjusted Life Year = le nombre d’années de vies perdues suite aux incapacités (temporaires ou non) liées à une maladie ou au décès prématuré dû à cette maladie
→ mesure de l’impact d’une maladie incluant à la fois la morbidité (Nombre d’individus atteints par une maladie dans une population donnée et pendant une période déterminée) et la mortalité (Quantité d’êtres vivants qui meurent d’une même maladie) qu’elle cause
Entamoeba dispar vs Entamoeba histolytica
Entamoeba dispar se multiplient dans lumière du TD, sans être invasives ni causer de lésions (non histolytiques et non hématophages donc ne contient jamais de GR). 10x plus fréquente que Entamoeba histolytica
=> kystes à 4 noyaux identiques et trophozoïtes non distinguable morphologiquement de ceux d’Entamoeba histolytica qui elle est pathologique!
Entamoeba dispar peuvent être source de confusion dans le diagnostic biologique de l’amibiase
Entamoeba histolytica
formes
type de cycle
mode de contamination
répartition
reservoir
Amibe/parasite extracellulaire pouvant causer des infections intestinales ou extra-intestinales. Existe sous 2 formes:
- trophozoïde: forme active, mobile par formation de pseudopodes, se multipliant par division binaire, capable de lyser les tissus => amibe envahissante, hématophage (se nourrit de GR), ne peut survivre en dehors de l’höte
- kystes: pourvu d’une paroi, forme de résistance → survie en milieu extérieur, ne se multiplie pas. L’enkystement se fait dans le tube digestif
Cycle monoxène: sucs gastriques permettent l’excystation => liberation trophozoïdes dans le tube digestif qui migre vers le colon, là ils se multiplient et produisent à leur tour des kystes qui sont éliminés avec les selles.
Les trophozoïtes peuvent envahir la muqueuse colique, gagner le sang et envahir d’autres organes (foie, poumons, cerveau…) → amibiase extra-intestinale
Mode de contamination: fecale-orale (ex: pratiques sexuelles oro-anales, mains souillé porté à la bouche)
Répartition: mondiale, particulièrement dans les regions tropicales à conditions sanitaires médiocre mais également mais également dans les régions tempéré: surtout cas importés (migrants, voyageurs), populations défavorisées
Réservoir : Humain et primates
Physiopathologie de l’amibiase intestinale
Lésions localisées au colon (caecum, sigmoïde):
- Phase d’adhérence du trophozoïte d’Eh au mucus tapissant le colon
- Phase d’invasion par la libération de cystéines protéinases et d’amoebapore (polypeptide parasitaire) → lyse du mucus, lésions de la barrière intestinale (nécrose et apoptose des cellules épithéliales intestinales).
- Réaction inflammatoire de l’hôte qui aggrave les lésions tissulaires (rôle de l’IL-1 et des neutrophiles)
- Ulcérations : abcès ouverts dans la lumière intestinale ; surinfection fréquente
- Extension latérale et en profondeur des abcès de la muqueuse → irritation du système neurovégétatif (↑ péristaltisme, hypersécrétion muqueuse, douleurs) et érosion capillaire (hématophagie des trophozoïtes; sang dans les selles)
Rq: l’amibiase est la maladie la plus agressive du colon humain
Amibiase intestinale chronique
Due aux séquelles de l’amibiase aiguë; c’est l’inflamation qui persiste
Douleurs abdominales, troubles du transit, ballonnement abdominal, altération de l’état général
Evolution désespérante au long cours
Attention, il faut bien faire le diagnostique differentiel autres inflammations chroniques tq maladie de Crohn (cf. corticostéroïdes vont agraver amibiase)
Amibiase extra-intestinale
Dissémination par voie hématogène de trophozoïtes
d’ E.h, à partir d’un foyer intestinal vers d’autres organes : foie (+++; surtout lobe droit qui reçoit plus de sang veineux du colon mais peut aller partout), plèvre, poumons, cerveau, reins, rate..
Formation de petits foyers de nécrose disséminés, qui vont ensuite confluer pour former une cavité sans paroi propre (véritable abcès intra- tissulaire avec réaction inflammatoire périphérique), pouvant contenir de 500 à 1500 ml de pus couleur «chocolat» ou «purée d’anchois» (produit par la digestion du sang par les amibes hématophages ; pus stérile, à la différence des abcès pyogèniques)
Amibiase intestinale aigüe
Incubation
Formes possibles
Examen clinique
Evolution
complication
Incubation: asymptomatique, de qqs semaines à plusieurs mois (moyenne : 1-4 sem) => demander si séjour en zone endémique dans les mois précedents ?
=> Début : brusque ou annoncé par de vagues douleurs abdominales
Plusieurs formes possibles:
Formes cliniques atténuées (fréquent)
Forme diarrhéique aigue (80% des cas) : fortes diarrhées, selles pâteuses ou liquides
Forme dysentérique aigüe (ou syndrome dysentérique amibien, 20% des cas): trétrade symptomatique :
- exonérations fréquentes _(_5 à 20/j) afécales => diarrhés glairo-sanglantes (aspect de crachats rectaux) = crachats dysentériques
- épreintes: douleurs abdominales dues à des coliques expulsives
- fausses envies d’aller à la selle
- ténesme: contractures douloureuses du sphincter anal
=> Etat général bien conservé au début (absence de fièvre), puis amaigrissement et asthénie si l’épisode aigu se prolonge
Examen clinique :
- abdomen sensible à la palpation (caecum, sigmoïde) sans hépatomégalie
- toucher rectal montre une ampoule vide et des glaires sanglantes
- recto-sigmoïdoscopie (douloureuse) montre une muqueuse érythémateuse et congestive avec des ulcérations punctiformes multiples (caractéristique, en coup d’ongle) et des glaires sanglantes
Evolution (non traitée) : par poussées, avec des phases de rémission, certains individus développeront une amibiase intestinale chronique
Complications éventuelles :
- locales : surinfections, hémorragies intestinales (perforation de gros vaisseaux)
- à distance : amibiase extra-intestinale (propagation peut être rapide une fois arrivé dans la circulation systèmique)
Diagnostique biologique de l’amibiase intestinale
Demander si séjour dans zone endémique dans les mois précédents
Biologie sanguine: généralement normale (car au début le problème reste purement intestinale) ou anémie
Diagnostique parasitologique +++: prelevement de selles fraiches (en cas de diarhée les trophozoïtes n’ont pas le temps de s’enkyster donc on peut en retrouver dans les selles mais sont lysés en 30 min) a repeter sur plusieurs jours (car l’emission des parasites dans les selles est intermittente) => examen morphologique direct, ou après concentrat° (surtout pour les kystes): à frais ou après colorat° pour identifier le parasite
Episodes aigus → trophozoïtes
Entre les épisodes aigus : kystes
Souvent neg en cas d’amibiase chronique
Diagnostique immunologique: on est obligé d’aller plus loin que l’examen morphologique car E.histolytica et E.dispar sont indifférenciables => Recherche d’Ag spécifiques d’E. histolytica par des test de capture (ELISA) ou Recherche d’Ac non contributive (réponse immunitaire de l’hôte, par ELISA ou autre): faiblement positive (10% chez les asymptomatiques, 70% dans l’amibiase colique) ou négative
Diagnostic moléculaire: PCR spécifique (étude de l’ADN du parasite pour l’identifier directement)
Traitement Amibiase intestinale
Tinidazole (Médicaments amoebicides) → actif sur les trophozoïtes présents dans la muqueuse colique pdt 3 à 5 j suivi de paromomycine pdt 7j → actif sur les kystes qui restent présents dans la lumière intestinale chez 40-60% des patients traités au tinidazole
Prophylaxie amibiase intestinale et toute parasitose à transmission fécal-oral
Individuelle : propreté des mains, utilisation d’eaux de boisson embouteillées ou désinfectées (Clonazone® poudre, ébullition, filtration <1μm; attention aux glaçons), lavage soigneux des fruits et légumes, pas de chimioprophylaxie efficace (ingest° de substances permettant de diminuer risque de developper une maladie donnée)
Collective : lutte contre le péril fécal (aménagement de latrines; désinfection des sanitaires; interdiction de l’épandage des engrais humains); dépistage et traitement du personnel des restaurants et collectivités; surveillance des eaux de boisson; lutte contre les mouches
Amibiase hépatique
Caractéristiques
Examens
Evolution
Dans 60% des cas, l’amibiase hépatique apparaît primitive (si pas précédé d’épisode intestinal)
Triade symptomatique de Fontan :
- douleurs HCD (100% des cas, avec souvent irradiation à l’épaule droite)
- fièvre ++ (sueurs)
- hépatomégalie (avec point hyperalgique à la palpation)
Souvent la CRP augmenté (protéines du foie synthétisé en cas d’inflamation) et Syndrome pleuro-pulmonaire d’accompagnement dans 30% des cas
Examens:
- La ponction exploratoire de l’abcès amène un pus chocolat (a cause de la digestion des GR et leurs hémoglobines) mais attention! à ne pratiquer qu’après avoir formellement éliminé le diagnostic de kyste hydatique! (perforation kyste hyatique du a un autre parasite, dangereux pour le patient)
- Radiographie du thorax : fréquente surrélévation de la coupole diaphragmatique droite
- Echotomographie et scanner : image hypodense homogène ou hypoéchogène de tumeur liquidienne
Evolution:
- sans traitement: Un abcès amibien hépatique peut se rompre vers le péritoine/dans l’abdomen (et entraîner la mort du patient), former un abcès sous-phrénique, traverser le diaphragme et former un abcès de la base pulmonaire droite par contiguïté ou encore se fistuliser à la peau
- sous traitement: l’état du patient se normalise en 3 à 10 jours
Un abcès amibien hépatique peut se rompre vers le péritoine, former un abcès sous-phrénique, traverser le diaphragme et former un abcès de la base pulmonaire droite par contiguïté
Amibiase pleuro-pulmonaire
- Forme non suppurée : pleurésie, pneumopathie aiguë ou subaiguë
- Forme suppurée: pleurésie purulente (rare) ; abcès amibien du poumon ++ (vomique ou expectorations couleur chocolat)
Rq: pleurésie = inflammation aiguë ou chronique de la plèvre, avec ou sans épanchement
Amibiase cutanée
L’amibiase cutanée résulte de la dissémination de trophozoïtes d’E.h à partir de la région anorectale, ou de la perforation à la peau (= fistule cutanée) d’un abcès hépatique ou de la plaie opératoire
=> ulcérations recouvertes d’un enduit blanchâtre
Diagnostiques biologique des amibiases extra-intestinales
Demander si séjour endémique dans les mois qui précédent
Orientation hématologique/biochimique:
- hyperleucocytose +++
- syndrome inflammatoire (↑ CRP; ↑ VS des érythrocytes +++)
Diagnostic parasitologique : sans grand intérêt
- Selles: trophozoïtes et kystes peuvent être absents
- Pus: amibes souvent absentes (elles restent à la périphérie de l’abcès). Rappel: on ne fait pas de ponctio tant qu’on a pas éliminer le kyste hydatique = hydatidose
Diagnostic immunologique +++ : recherche d’ Ac (virage sérologique), positif dans 95-99% des cas; persistence des Ac longtemps après la guérison
Traitement des amibiases extra-intestinales
- Tinidazole cures de 5j à répéter tous les 3 mois pendant 1 an (ou métronidazole IV)
- Ponction à l’aiguille, drainage chirurgical ou par cathéter guidé à l’échographie
- Hépatectomie en cas d’échec du traitement médical (après 5 à 7j), ou risque de rupture ou abcès trop volumineux
Prophylaxie des amibiases extra-intestinales
Les mêmes que celles pour les amibiases intestinales
Les amibes libres
Libre = en opposition à parasite
Infections du SNC et cornée dues à des amibes habituellement libres (non parasitaires) : Naegleria et Acanthamoeba sp
Répartit° mondiale, prévalence rare mais pathologies extrêmement graves
Ces amibes sont présentes dans tous les milieux naturels, habituellement trouvées dans l’eau (lacs, piscines) et le sol. Acantamoeba peut contaminer l’équipement des lentilles de contact, les unités de traitement (dentaire, dialyse), et les systèmes de climatisation. Elles constituent un réservoir de bactéries
Naegleria vs Acanthamoeba sp
Les 2 sont des amibes habituellement libres
- Naegleria* : existe sous 3 formes = trophozoïtes (dans tissus et LCR en cas de patho), forme flagellée (dans LCR en cas de patho // prolifération ++ quand t° augmente à la surface des eaux) et sous forme de kystes
- Acanthamoeba sp* : 2 formes = trophozoïtes et kystes
Méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP)
Généralités
Contamination et physiopathologie
Incubation
Premiers signes
Examens et diagnostique
La seule manifestation pathologique décrite chez l’homme et imputable à Naegleria fowleri est la MEAP, atteint les enfants et jeunes adultes, sains, nageant en eaux tièdes contaminées
Contamination et physiopathologie : inspiration d’eau → entrée de trophozoïtes ou de formes flagellées via la muqueuse nasale (au niveau de la lame criblée de l’ethmoïde) → gagnent le SNC en suivant les branches du nerf olfactif → espaces sous-arachnoïdiens, cerveau → inflammation, hémorragies, nécrose
Incubation 2-15 j
Premiers signes : éventuellement rhinopharyngite et céphalées, puis survenue brutale d’un syndrome
méningé fébrile. Evolution foudroyante habituellement mortelle en 1 à 20j (200 cas décrits dans le monde depuis 1961)
Examen du LCR : purulent, abactérien
Diagn parasito : recherche de trophozoïtes ds le LCR par examen à frais (mobiles) ou après coloration (morpho caractéristique), mise en culture possible, détection par fluorescence directe, PCR
Méningo-encéphalite amibienne granulomateuse
Généralités
Physiopathologie
Evolution
Diagnostique
Infections à Acantamoeba sp et Balamuthia mandrillaris qui touchent les personnes immunodéprimées (= amibes opportuniste)
Physiopathologie: arrive au niveau du SNC en passant par voies respiratoires inférieures ou lésions cutanées (ulcères, blessures)
Evolution : sub-aigue ou chronique, habituellement mortelle en plusieurs semaines
Diagnostique : détection de trophozoïtes dans le LCR (Ac oui, Bm non !) ; recherche de trophozoïtes et de kystes dans le cerveau sur biopsie ; détection directe par Ac spécifiques, PCR ; éventuellement recherche d’Ac
Kératite amibienne
Physiopathologie
Diagnostique
Généralement associée à utilisation de lentilles de contact (portage prolongé des mêmes lentilles, manque d’hygiène, nettoyage insuffisant des lentilles, formation de biofilm sur les lentilles, exposition à eau contaminée)
Physiopathologie: L’Acanthamoeba sp s’incruste ans la cornée au fur et à mesure => réponse inflammatoire ++, nécrose → photophobie à cécité
Diagnostique: orientaté par le portage de lentilles + douleur occulaire
Diagnostique parasito : mise en évidence de trophozoïtes dans un frottis de cornée ou mise en culture d’une biopsie de cornée ou des lentilles
Méningo-encéphalite amibienne primitive
vs
Méningo-encéphalite amibienne granulomateuse
Ce qu’il faut retenir
Flagellées intestinaux pathogènes
- Giardia intestinalis = G.duodenalis : seul à avoir formes trophozoïdes et kystes
- Trichomonas intestinalis (rarement pato): Parasite du colon, trophozoïte uniquement, pas de forme kystique, généralement porteurs sains => colite chronique (plutôt sur terrain sensibilisé)
- Dientamoeba fragilis (rarement pato): Parasite du TD, fréquemment rencontré.Trophozoïtes uniquement (!! ne possèdant pas de flagelle), pas de forme kystique => aΣ ou inconfort/douleurs abdominales + diarrhées (pathogénicité a été longtemps controversée)
Plusieurs autres espèces de protozoaires flagellés infectent l’homme mais ne sont pas ou peu pathogènes → effectuer le diagnostic différentiel avec Giardia intestinalis
Giardiase
Mode de contamination
Répartition
Prévalence
Incubation
Physiopathologie
Aspects cliniques
Diagnostic biologique
Traitement
Parasitose de l’intestin grêle due au protozoaire flagellé Giardia duodenalis.
Mode de contamination: fécal-oral par ingestion de kystes provenant de matières fécales (humaines et autres animaux) => même prophylaxie que pour amibiase (Cpdt !! les kystes ne sont pas complètement éliminés ou inactivés par flocculation, sédimentation ou chloration des eaux)
Répartition : mondiale
Prévalence :
- cause la plus commune de diarrhée d’origine parasitaire.
- 50 à 80 % des infections sont asymptomatiques
- responsable dans nos régions de 7% des problèmes gastro-intestinaux
Incubation moyenne de 7j (1-14j)
Physiopathologie: Adhésion à la muqueuse intestinale du duodénum ++ (et jejunum) => Atrophie microvillosités locales + réaction inflammatoire => Altération des enzymes associées aux microvillosités et impliquées dans la dégradation des nutriments avant absorptions (aminopeptidases et disaccharidases) ET ↑ perméabilité épithéliale => Diarrhée et Malabsorption
Rq: Pathologie liée à la densité des parasites
Aspects cliniques: Plus fréquemment symptomatique chez l’enfant. Symptômes varient de asymptomatique à diarrhée aigue auto-limitante ou prolongée et persistante :
Phase d’état = D+ épigastriques (évoluant par crises), diarrhées fréquentes (aqueuse ou stéathorrée = selles grasses), état nauséeux, flatulences, anorexie
Evolution généralement favorable en 1-3 sem, mais peut aboutir à un syndrome de malabsorption intestinale dans certains cas graves → retard de croissance si chronicité ++
Diagnostic biologique :
- diagnostique parasito: prélévement de selles (à repeter, on observera rarement des trophozoïte cntrairement aux autres méthodes), par tubage duodenale ou biopsie duodénale=> examen morphologique (à frais ou aprè coloration) et/ou utilisation d’Ac Monoclonaux
- diagnostique immuno +++: détection d’antigènes spécifiques de Giardia dans les selles (tests rapides, en 15 min sur bandelettes par ex)
Traitement: Tinidazole dose unique (2g po). Attention de traiter aussi bien les individus symptomatique qu’aΣ
Giardia duodenalis
formes
cycle
Réservoir de parasites
= Giardia intestinalis
Existe sous 2 formes:
- trophozoïte: 10/20 μm piriforme (aspect cerf-volant), applati dorso-ventralement, 2 noyaux, disque de succion (= ventouse, fixation à la paroi intestinale), 4 paires de flagelles
- kyste: (peut survivre plusieurs mois dans l’eau), 9-14 μm ovoïde, 2 à 4 noyaux, reliquats de flagelles, corps parabasaux
Cycle: monoxène sans formes sexuées; chaque kyste ingéré libère 2 trophozoïtes dans le duodénum et le début du jéjunum, qui se multiplient et forment de nouveaux kystes dans le colon
Réservoir de parasites : homme, mammifères sauvages (rast musqués, castors…) et domestiques (chiens et chats : rare, chèvres, bovins, moutons, porcs, chevaux), oisaux, et réservoir tellurique et aquatique (kystes)
examen morphologique à frais vs après coloration
A frais: on va pouvoir reperer les paraite grace à leurs mouvements, leur mobilité
Après coloration: ils sont fixés donc ne bouge plus mais prenne les coloration de façon bien spécifique
Cryptosporidium parvum, Cryptosporidium hominis ou autres
Généralités
Cycle
Contamination
Réservoir
Répartition
Parasites intracellulaires infectant les cellules épithéliales de l’intestin grêle responsable de cryptosporidioses.
Cycle monoxène avec 2 phase de multiplication: phase asexuée (schizogonie) suivie d’une phase sexuée (gamogonie)
Contamination: stade contaminant = oocyste. On en ingére (nourriture et/ou l’eau de boisson) et on en libére dans les selles => pas besoin de maturation pour être infectant → autoinfection possible
Réservoir : homme et nombreux mammifères domestiques et sauvages
Répartition: mondiale, fréquent, épidémies ++
Cryptosporidioses
Provoqué par Cryptosporidium
Clinique: Asymptomatique ou entérocolite banale (diarrhée aqueuse profuse, éventuellement nausées-vomissements, crampes intestinales, légère t°)
- Sujets immunocompétents: Evolution spontanément favorable en 1-2 sem
- Sujets immunodéprimés: Entérocolite sévère => Cryptosporidies = infection opportuniste majeure chez HIV+, moins fréquent depuis que existence HAART (highly active anti-retroviral therapy, restaure partiellement fonction immune du patient)
gastoentérites à répétition → malnutrition
Diagnostic: identification des oocystes dans matières fécales mais Oocyste sont très petits petit (4-6 μm), taille similaire aux levures, non identifiables à frais => Nécessité de détection spécifique pour les différencier des levures // Recherche d’Ag dans les selles (tests rapides)
Traitement: Traitement symptomatique de la diarrhée si aigüe. Paromomycine (efficacité difficile à évaluer chez patient immunocompétent qui de toute façon va guérir tout seul ; efficacité pas totale chez immuno-deprimé)
Prophylaxie: Purification de l’eau par traitement aux UV ou ozone pour tuer les oocystes de cryptosporidies
Problème important en PVD où l’eau n’est pas décontaminée
Cyclospora
Coccidie intestinal ressemblant fort au Cryptosporidium
Cycles monoxène, cellules épithéliales intestin, reservoir humain, infection asymptomatique ou provoquant gastroentérite banale (plus sévère si AIDS), relativement rare (éndemique au Guatémala, Haiti, Pérou et Népal), diagnostique par recherche oocystes dans les selles
Diiférences avec Cryptosporidium: oocystes sont un peu plus gros et surtout ils on besoin d’une maturation en milieu extérieur pour être infectants => pas d’auto-infection
Microsporidies
Généralités
Contamination
Prévalence
Aspects cliniques
Diagnostique
Traitement
Les plus petits eucaryotes (1 à 4 μm suivant espèces)
Eucaryotes protozoaires - Parasites ubiquitaires de vertébrés (dont l’homme) et invertébrés - Répartition mondiale - Intracellulaires obligatoires → peuvent envahir un large specte de types cellulaires et divers organes (intestin grêle ++) - Nombreuses espèces
Organisation particulière
Contamination: spores = forme de résistance en milieu extérieur (plusieurs années). Contamination par ingestion eau / aliments contaminés par matières fécales humaines et animales, directement entre individus (mains) ou encore par contact avec animaux infectés (ex: cobayes). Les spores « entrent » dans les cellules hôtes, s’y multiplient, et des spores sont ensuite relarguées par les cellules infectées → dans matières fécales si infection intestinale
Prévalence : peu élevée
Aspects cliniques :
- sujets immunocompétents : gastroentérite banale (enfants, vétérinaires, éleveurs, ruraux, personnel hospitalier); possible kérato-conjonctivite et infections respiratoires;
- sujets immunodéprimés HIV+ : entérocolite sévère (cachexie), pneumopathie
Diagnostic coprologique difficile, cf petite taille 1-2 μm (≈ bactéries) donc ont utilise détection directe par Ac monoclonaux fluo (+++), colorations spé etc.
Traitement: pas besoisn chez les sujets immunocompétants
Balantidiose
Généralités
Hotes
Contamination
Aspects cliniques
Diagnostique
Du à Balantidium coli = seul cilié / plus grand protozoaire qui infecte l’homme.
Parasite extracellulaire présent dans la lumière du caecum et colon, invasion possible de la paroi intestinale
Hôtes : hôte naturel = cochon, infections rares chez l’homme (professions exposées)
Contamination par kystes et déjection de trophozoïtes + kystes
Aspects cliniques:
- aΣ
- entérocolite (diarrhée non sg, douleurs abdominales)
- pathologie sévère ~ amibiase (diarrhée sanglante)
Diagnostic coprologique : examen direct de selles fraîches (trophozoïte mobile de grande taille)
Blastocytose
Protozoaire (non classable) commensal du colon, humain et animaux
Pléïomorphe, plusieurs stades de taille (6-40 μm) et morphologie variable: sorte d’anneau tacheté (plusieurs noyau autour d’une grande vacuole)
Pathogène opportuniste responsable de gastro-entérites ? Mal connu → mis en cause quand densité +++ dans selles et absence de tout autre diagnostic
Trichomonase uro-génitale
Epidémiologie
Aspect cliniques
Diagnostique
Traitement
Prophylaxie
Parasitose des voies génito-urinaires due
au protozoaire flagellé Trichomonas vaginalis
Epidémiologie : Transmission sexuelle - Répartition mondiale - Réservoir : strictement humain (les 2 sexes) - MST curable la plus commune => très fréquente puisque à l’origine de 15 à 20% des consultations gynéco
Rq: Prévalence augmente pdt grossesse et avec l’activité sexuelle - Cofacteur favorisant la transmission du VIH
Aspects cliniques :
- Chez la femme: ~50% de cas asymptomatiques - Incubation 5 à 28j - Vaginite à leucorrhées purulentes (épaisses, abondantes, jaunes-verdâtres, d’odeur nauséabonde) avec dyspareunie (douleur lors de la pénétration) et Dysurie (cystite)
- Chez l’homme: Souvent asymptomatique (70%) - Rare urétrite bénigne (diagnostic différentiel avec la gonococcie entraînant une urétrite aiguë) - Epididymite, prostatite
Diagnostic: Symptomes aspécifiques, rencontrés dans d’autres MST → nécessité d’identifier le pathogène. Prélèvements, PCR, test rapide sur bandelette, examen pH vaginal (le vagin qui est d’ordinaire acide est alcalin), observation directe à frais au microscope mais surtout la mise en culture (gold standard) en milieu Diamond 37°C résultat en 2 à 7 j = « InPouch Tv » (très spécifique et sensible)
Traitement: per os en dose unique : métronidazole ou autres 5-nitroimidazoles (tinidazole, ornidazole, secnidazole) + traitement local acidifiant (femme) + Traitement des partenaires sexuels
Rq:
- tinidazole penètre mieux dans tissus uro-génitaux mâles
- 2.5–5% de récidive et donc d’échec du traitement (augmenter doses, !! Rct° 2d)
- Femme enceinte = seulement traitement local
Prophylaxie: Traitement des porteurs sains et des partenaires sexuels => illusoire
Trichomonas vaginalis
Protozoaire flagellé amitochondrial - Stade trophozoïte uniquement, 1N, 4 flagelles antérieurs, membrane ondulante, axostyle. Ne survit pas en milieu extérieur puisque pas de stade kystique - Parasite strictement humain - Cycle monoxène sans formes sexuées - Parasite extracellulaire, adhère aux muqueuses du système uro-génital (vagin, col utérus, penis, prostate, urètre) et lèse les cellules épithéliales de ces muqueuses
Métronidazole vs tinidazole
Le métronidazole (Autre NOM : Flagyl®) est un antibiotique et antiparasitaire efficace contre, entre autres les protozoaires:
- Giardia intestinalis
- Entamoeba histolytica
- Trichomonas vaginalis
Le tinidazole est également un médicament antiparasitaire utilisé pour combattre infection du a protozoaire. Employé contre les même 3 protozoaires
Les 2 ont l’air d’être relativement interchangeable
Infections à trypanosomatidés
- Trypanosomiase africaine = maladie du sommeil du à Trypanosoma brucei
- Trypanosomiase sud-américaine = maladie de Chagas du à Trypanosoma cruzi
- Leishmanioses du à Leishmania spp.
Les trypanosomatidés
Famille de protozoaires flagellés appartenant à l’ordre des kinétoplastidés => Kinétoplaste : ADN mitochondrial en amas
Cycle évolutif: 2 hôtes (vertébrés et invertébrés) 3 stades parasitaire (tripomastigote, amastigote = le seul intracellulaire, Épimastigote/Promastigote)
Rq: tous les insectes vecteurs sont hématophages
Zoonose
Maladies animales transmissible à l’homme
Exemples:
- Maladie du sommeil par Tb.rhodesiense
- Maladie de Chagas
- Leishmaniose visérale par L.infantum
- Toxocarose par Toxocara canis
- Trichinose par Trichinella
Trypanosomiase humaine africaine
Généralités
Evolution et symptômes
Différences infections
Traitement
Prophylaxie
= maladie du sommeil = HTA
Parasitose due à 2 espèces morphologiquement indistinguables de protozoaires flagellés :
- Trypanosoma brucei gambiense
- Trypanosoma brucei rhodesiense
transmis par des insectes diptères du genre Glossina (mouches tsé-tsé)
Rq: Impact économique ++ (atteint nbx individus en âge de travailler)
Evolution de l’infection et symptômes: symptômes peu spécifiques (Fatigue, faiblesse, douleurs musculosquelettiques, prurit etc) , tous les individus ne présentent pas tous les symptômes => maladie difficile a reconnaitre au début
- Incubation: Multiplication des parasites dans les liquides biologiques // de 1 sem. à plusieurs mois; asymptomatique ou apparition d’un chancre d’inoculation (trypanome)
- Phase lymphatico-sanguine de généralisation: Traversée de la barrière hémato-méningée → muliplication dans le SNC / LCR // Fièvre anarchique, ondulante (38, 38°5 C) souvent
associée à des céphalées en casque, irrégulières, Lymphandénopathies (Visibles : adénopathies cervicales postérieures)
- Phase méningoencéphalitique: Encéphalite hémorragique (inflammation), avec infiltration lympho- plasmocytaire autour des vaisseaux cérébraux, sans atteinte des cellules grises + altération de l’état général + désordres neurologiques de tous types +++
- Evolution en l’absence de traitement : cachexie sommeilleuse (maladie du sommeil), coma et mort inéluctable (en environ 18 mois, dans près de 100% des cas), suite au coma, surinfections intercurrentes, insuffisance cardiaque
Différences infections:
- Infection par Tb gambiense: évolution lente, «chronique», durée moyenne entre contaminat° et décès = 3 ans (mais peut être bcp +). Descript° récente de porteurs sains et de guérisons spontanées. Parasitémie faible (on doit utiliser des techniques de concentrations)
- Infection par Tb rhodesiense: évolution rapide, «aiguë», décès en qqs mois. Parasitémie plus importante
Diagnostic: Recherche d’Ac (suffit pas à être sûre// Test CATT pour *T.gambiense* Agglutination directe des parasites ) => Confirmation par recherche des parasites ds le sang (quantité parasite dans le sang pas forcement super important) => Recherche de parasites ds le LCR (important aussi pour savoir si le patient est en phase méningo-encéphalitique ou non puisque le traitement est alors différent)
Rq: Examen microscopique direct à frais sans préparation (mobilité des parasites++) ou Examen micoscopique après fixation et coloration au Giemsa - PCR éventuellement - Parasitémie est fluctuante (surface du parasite recouverte d’une même protéine VSG qui déclenche réaction immunitaire => diminut° 1ère vague de parasite sauf que parasite change de VSG pour échppaer à la réponse immunitaire => succession de vague permet survie du parasite sans tuer son hôte suite à une multipliation trop importante) donc répéter la recherche de parasites pendant plusieurs jours si supicion de trypanosomiase
Traitement: peut être dangereux donc on a interet à être sûr du diagnostique. En fonction du parasite infectant (T.gambiense ou T.rhodesiense) et de la phase dans laquelle le patient se trouve, le pronostic et le traitement sont différents:
- Phase lymphatico-sanguine: médicaments ne franchissant pas la barrière méningée
- Phase cérébrale : médicaments franchissant la barrière méningée
Tous les traitement sont dangereux mais surtout le Melarsoprol (dérivé d’arsenic, certains patients meurent guéri). DFMO quasi pas toxique mais que pour T.gambiense et très cher! (subventioné par l’OMS)
Prophylaxie:
- Prophylaxie individuelle: Eviter le contact avec les tsé-tsé (port de vêtements longs de couleurs claires); pas de chimioprophylaxie
- Prophylaxie collective: Lutte contre le réservoir humain (Tg - dépistage et traitement précoce), Lutte contre les glossines (pulvérisation sélective d’insecticides organo-chlorés rémanents en dessous des arbres où se trouvent préférentiellement les glossines; pièges +++; lutte biologique: lâcher de mâles stériles)
Rq: Une fièvre récurrente chez un voyageur revenant d’un séjour en Afrique de l’Est doit alerter le médecin sur la possibilité d’une HAT à T.b. rhodesiense (les autres éléments cliniques un peu plus évocateurs et la confirmation diagnostique peuvent prendre plusieurs semaines) car Tg = 95% des cas de HAT locaux mais Tr + fréquent chez voyageurs
Trypanosoma brucei et Trypanosoma brucei gambiense
A l’origine de la maladie du sommeil
Localisation: sang et autres espaces extracellulaire
Vecteur (hôte invertébré): Glossine (mouche tsé tsé)
Cycle: dixène, sans reproduction sexuée. Hôte invertébré = une trentaine d’espèces de glossines (mouche tsé-tsé) hématophages dans les 2 sexes, piquent le jour (seulement 1-2% des glossines sont infectantes) -
Le cycle chez le vecteur dure approximativement 3 semaines: trypomastigotes se multiplient dans la lumière du TD des glossines puis migrent vers les glandes salivaires où ils deviennent infectants => mouche injectent salive infecté quand elle pique l’homme => trypomastigotes se multiplient dans les liquides corporels (sang, lymphe, LCR)
Mode de contamination:
- Vectoriel : ++ piqûre (diurne) de la glossine, transmission liée à agriculture, chasse, lessive ds rivières (mais les mouchent entrent aussi dans les maisons !)
- Transfusion, accident laboratoire, congénital (rare)
Différences:
- T.b. gambiense est transmis par des glossines hygrophiles → vivent dans galeries forestières, en bordure des cours d’eau => épidémique en Afrique centrale et de l‘Ouest (forêts, savanes boisées). Réservoir uniquement humain
- T. b. rhodesiense est transmis par des glossines xérophiles → vivent en savanes => cas disséminés en Afrique de l’Est et du Sud-Est (jusqu’aux grands lacs ; savanes sèches) . Réservoir humain et animal! donc Tb rhodesiense infectent les animaux et sont responsables d’importantes pertes économiques
HTA provoqué par..
protozoaires flagellés
- Trypanosoma brucei gambiense
- Trypanosoma brucei rhodesiense
HTA transmise par..
insectes diptères du genre Glossina (mouches tsé-tsé)
HTA a t-elle un impact économique important?
Oui car:
- atteint de nombreux individus en âge de travailler
- Tb.rhodesiense a un réservoir humain ET animal => infectent les animaux et sont responsables d’importantes pertes économiques
Evolution et symptomes HTA
symptômes peu spécifiques (Fatigue, faiblesse, douleurs musculosquelettiques, prurit etc), ts les individus ne présentent pas ts les symptômes => maladie difficile a reconnaitre au début
- Incubation: Multiplication des parasites dans les liquides biologiques // de 1 sem. à plusieurs mois; asymptomatique ou apparition d’un chancre d’inoculation (trypanome)
- Phase lymphatico-sanguine de généralisation: Traversée de la barrière hémato-méningée → muliplication dans le SNC/LCR // Fièvre anarchique, ondulante (38, 38°5 C) souvent associée à des céphalées en casque, irrégulières, Lymphandénopathies (Visibles : adénopathies cervicales postérieures)
- Phase méningoencéphalitique: Encéphalite hémorragique (inflammation), avec infiltration lympho- plasmocytaire autour des vaisseaux cérébraux, sans atteinte des cellules grises + altération de l’état général + désordres neurologiques de tous types +++
Evolution en l’absence de traitement : cachexie sommeilleuse (maladie du sommeil), coma et mort inéluctable (en environ 18 mois, dans près de 100% des cas), suite au coma, surinfections intercurrentes, insuffisance cardiaque
HTA à Tb gambiense vs HTA à Tb rhodesiense
- Infection par Tb gambiense: évolution lente, «chronique», durée moyenne entre contaminat° et décès = 3 ans (mais peut être bcp +). Descript° récente de porteurs sains et de guérisons spontanées. Parasitémie plus faible (on doit utiliser des techniques de concentrations)
- Infection par Tb rhodesiense: évolution rapide, «aiguë», décès en qqs mois. Parasitémie plus importante
Diagnostic HTA
Recherche d’Ac (suffit pas à être sûre// Test CATT pour T.gambiense Agglutination directe des parasites )
=> Confirmation par recherche parasites ds le sang (quantité parasite dans le sang pas forcement super important)
=> Recherche parasites ds le LCR (important aussi pour savoir si le patient est en phase méningo-encéphalitique ou non puisque le traitement est alors différent)
Rq: Examen microscopique direct à frais sans préparation (mobilité des parasites++) ou Examen micoscopique après fixation et coloration au Giemsa - PCR éventuellement
Parasitémie est fluctuante : surface du parasite recouverte d’une même protéine VSG qui déclenche réaction immunitaire => diminut° 1ère vague de parasite sauf que parasite change de VSG pour échapper à la réponse immunitaire => succession de vague permet survie du parasite sans tuer son hôte suite à une multipliation trop importante
Il faut dc répéter la recherche de parasites pendant plusieurs jours si supicion de trypanosomiase
Traitement HTA
Peut être dangereux donc on a interet à être sûr du diagnostique. En fonction du parasite infectant (Tb.gambiense ou Tb.rhodesiense) et de la phase dans laquelle le patient se trouve, le pronostic et le traitement sont différents:
- Phase lymphatico-sanguine: médicaments ne franchissant pas la barrière méningée
- Phase cérébrale : médicaments franchissant la barrière méningée
Tous les traitement sont dangereux mais surtout le Melarsoprol (dérivé d’arsenic, certains patients meurent guéri). DFMO quasi pas toxique mais que pour T.gambiense et très cher! (subventioné par l’OMS)
Prophylaxie HTA
Prophylaxie individuelle: Eviter le contact avec les tsé-tsé (port de vêtements longs de couleurs claires); pas de chimioprophylaxie
Prophylaxie collective: Lutte contre le réservoir humain (Tg - dépistage et traitement précoce), Lutte contre les glossines (pulvérisation sélective d’insecticides organo-chlorés rémanents en dessous des arbres où se trouvent préférentiellement les glossines; pièges +++; lutte biologique: lâcher de mâles stériles)
Trypanosomiase américaine
Physiopathologie
Evolution naturelle de l’infection et aspects cliniques
diagnostic
traitement
prophylaxie
= maladie de Chagas, est due au protozoaire flagellé, Trypanosoma cruzi, endémique en Amérique latine
Physiopathologie: Liée à la destruction cellulaire par les parasites, la réaction inflammatoire et la fibrose.
Neuropathie du système nerveux autonome
(troubles du rythme cardiaque par lésions nerveuses valve tricuspide ; perte du péristaltisme de l’œsophage et du colon; amincissement de la paroi de l’oesaphage ou du coeur ) - Myopathie (cœur)
Evolution naturelle de l’infection et aspects cliniques:
- incubation (5 à 20 jours , multiplication du parasite) // asymptomatique ou accompagnée de signes d’alerte liés à la porte d’entrée du parasite (œdème bipalpébral unilatéral si porte d’entré conjonctivale ou chagome = chancre d’inoculation si porté d’entrée cutané)
- phase aigüe : pic parasitémie (1 à 2 mois), en parallélèe de la multiplication des parasite, la réponse immunitaire se met en place // passe le plus souvent inaperçue car svt asymptomatique (ou fièvre cste mais irrégulière, polyadénopathies, hépatosplénomégalie modéré, oedèmes => aspect bouffi de la face, ou du tronc, signes cardiaques (ECG), troubles neurologiques (méningo-encéphalite) - mortalité ± 10%, surtout enfants < 2 ans (complicat° cardio ou neuro)
- phase chronique: système immunitaire garde une parasitémie basse mais le parasite est encore présent à vie // majorité des individus infectés sont en phase chronique - Evolution spontanée (réponse immune) dans 90% des cas: vers phase chronique asymptomatique (indéterminée ou latente) ou chez 30 à 40% des patients, vers une forme chronique déterminée (cardiaque ou digestive)
Maladie sévère chez les individus développant des lésions cardiaques ou digestives
Forme chronique cardiaque : amincissement paroi du coeur, association de 3 manifestations cliniques :
- arythmie (palpitations, syncope, Stokes-Adams)
- insuffisance cardiaque (surtt droite, dyspnée, oedèmes des MI, hépatomégalie)
- thromboembolisme (fréquent, AVC, embolies pulmonaires ou des MI)
évolution irréversible → mort subite (tachycardie paroxystique, fibrillat° ventriculaire, embolie cérébrale ou pulmonaire massive) ou insuffisance cardiaque congestive
Formes chroniques digestives : dilatation progressive de l’œsophage (mégaoesophage, dysphagie, D+, régurgitat° évolution : dénutrit°, cancérisat°, altérat° pulmonR.) ou du colon (mégacolon, constipat°, distension gazeuse de l’intestin, fécalome évolution : occlusion intestinale par volvulus ou obstruction) => amincissement parois
Diagnostic : Tant que l’infection est aymptomatique, elle n’est généralement pas diagnostiquée (les individus ne savent la plupart du temps pas qu’ils sont infectés sauf si dépistage)
- phase aiguë : diagnostic parasitologique ou PCR
- phase chronique : diagnostic immunologique recherche d’Ac dans le sang (confirmation PCR mais PCR négative n’exclut pas l’infection, cf. charge parasitémie très basse => diagnostic parasito positif dans 50% des cas chroniques)
Traitement :
- Médicaments trypanocides : benznidazole ou nifurtimox pendant 1 à 2 mois; effets secondaires chez 30% des patients; médicaments surtout actifs en phase aiguë
- Chirurgie possible pour les mégaorganes, placement d’un pace-maker pour les troubles du rythme cardiaque / transplantation cardiaque
Prophylaxie:
Individuellle : éviter de se faire piquer par les vecteurs (insecticide dans la chambre); pas de chimioprophylaxie
Collective :
- lutte contre les triatomes (pulvérisation d’insecticides rémanents dans les habitations, et logements des animaux..; amélioration de l’habitat)
- sélection des donneurs de sang par recherche systématique d’Ac; traitement du sang infecté par le violet de gentiane
Diminut° cste de l’incidence de l’infect° chez enfants et les jeunes ds pays appliquant le programme
Trypanosoma cruzi
Localisation
Vecteur
Cycle
Epidémiologie
Protozoaire flagellé responsable de la maladie de Chagas
Localisation: Extracellulaire (forme non multiplicative) et intracellulaire (se multiplie dans le cytoplasme de nombreux types cellulaires)
Vecteur (hôte invertébré): Triatomes (sortes de punaises qui piquent la nuit) => hématophages dans les 2 sexes
Le cycle est dixène, sans formes sexuées
Cycle chez le vecteur: dure environs 3 semaines. Le vetur s’infecte en puisant son repas sanguin sur un hôte parasité durant son sommeil => multiplication par division binaire du parasite dans l’intestin moyen => les trypomastigotes sont libérés avec les déjections de l’insecte lors d’un repas sanguin (déféque quand pique humain)
Cycle chez l’hôte: les parasites pénétrent la peau (au site de piqûre, suite au grattage) ou les muqueuses (conjonctivale, buccale). Ils infectent des cellules (macrophages..) pour se transformer et se multiplier => font éclater cellules pour libérer des trypomastigotes qui diffusent dans l’organisme par voie sanguine. Ils infectent de nombreuses autres cellules, macrophages, fibroblastes, cellules musculaires, cellules nerveuses…dans différents organes
Epidémiologie:
- mode de contamination: Vectoriel ++++ (80% des cas, en Amérique latine uniquement, incidence décroissante) // Transfusion sanguine ++ (5 à 20% des cas, incidence décroissante) // congénitale, oral, transplantation d’organe, manipulation d’animaux infectés ou accident de laboratoire
- réservoir: humain et animal (animaux domestiques ou sauvage => Plus de 100 espèces de mammifères susceptibles d’être infectés)
- répartition géographique: amérique latine, rares cas d’infection vectorielle reportés aux USA (Texas, Californie, Maryland) mais nombreux cas importés (migrants) => Maladie de la pauvreté (domiciliation des vecteurs)
Evolution naturelle de la Maladie de Chagas et aspects cliniques:
- incubation (5 à 20 jours , multiplication du parasite) // asymptomatique ou accompagnée de signes d’alerte liés à la porte d’entrée du parasite (œdème bipalpébral unilatéral si porte d’entré conjonctivale ou chagome = chancre d’inoculation si porté d’entrée cutané)
- phase aigüe : pic parasitémie (1 à 2 mois), en parallélèe de la multiplication des parasite, la réponse immunitaire se met en place // passe le plus souvent inaperçue car svt asymptomatique (ou fièvre cste mais irrégulière, polyadénopathies, hépatosplénomégalie modéré, oedèmes => aspect bouffi de la face, ou du tronc, signes cardiaques, troubles neurologiques (méningo-encéphalite) - mortalité ± 10%, surtt enfants < 2 ans (complicat° cardio ou neuro)
- phase chronique: système immunitaire garde une parasitémie basse mais le parasite est encore présent à vie // majorité des individus infectés sont en phase chronique - Evolution spontanée (réponse immune) dans 90% des cas: vers phase chronique asymptomatique (indéterminée ou latente) ou chez 30 à 40% des patients, vers une forme chronique déterminée (cardiaque ou digestive)
Maladie sévère chez les individus développant des lésions cardiaques ou digestives
Forme chronique cardiaque : amincissement paroi du coeur, association de 3 manifestations cliniques :
- arythmie (palpitations, syncope, Stokes-Adams)
- insuffisance cardiaque (surtt droite, dyspnée, oedèmes des MI, hépatomégalie)
- thromboembolisme (fréquent, AVC, embolies pulmonaires ou des MI)
Evolution irréversible → mort subite (tachycardie paroxystique, fibrillat° ventriculaire, embolie cérébrale ou pulmonaire massive) ou insuffisance cardiaque congestive
Formes chroniques digestives : dilatation progressive de l’œsophage (mégaoesophage, dysphagie, D+, régurgitat° évolution : dénutrit°, cancérisat°, altérat° pulmonR.) ou du colon (mégacolon, constipat°, distension gazeuse de l’intestin, fécalome évolution : occlusion intestinale par volvulus ou obstruction) => amincissement parois
Diagnostic maladie de Chagas
Tant que l’infection est aymptomatique, elle n’est généralement pas diagnostiquée (les individus ne savent la plupart du temps pas qu’ils sont infectés sauf si dépistage)
- phase aiguë : diagnostic parasitologique ou PCR
- phase chronique : diagnostic immunologique recherche d’Ac dans le sang (confirmation PCR mais PCR négative n’exclut pas l’infection, cf. charge parasitémie très basse => diagnostic parasito positif dans 50% des cas chroniques)
Traitement maladie de Chagas
- Médicaments trypanocides : benznidazole ou nifurtimox pendant 1 à 2 mois; effets secondaires chez 30% des patients; médicaments surtout actifs en phase aiguë
- Chirurgie possible pour les mégaorganes, placement d’un pace-maker pour les troubles du rythme cardiaque / transplantation cardiaque
Prophylaxie maladie de Chagas
Individuellle : éviter de se faire piquer par les vecteurs (insecticide dans la chambre); pas de chimioprophylaxie
Collective :
- lutte contre les triatomes (pulvérisation d’insecticides rémanents dans les habitations, et logements des animaux..; amélioration de l’habitat)
- sélection des donneurs de sang par recherche systématique d’Ac; traitement du sang infecté par le violet de gentiane
Diminut° cste de l’incidence de l’infect° chez enfants et les jeunes ds pays appliquant le programme
Les leishmanioses
Parasitoses présentant un large spectre de symptômes, allant de lésions cutanées guérissant spontanément à des pathologies viscérales mortelles
Dues à des protozoaires flagellés du genre Leishmania et transmises par des diptères de la sous-famille des Phlébotominae (moucherons)
LEISHMANIOSE VISCERALE ou KALA-AZAR = La plus grave des leishmanioses → maladie létale
Leishmania sp
A l’origine des Leishmanioses
Localisation: Intracellulaire (monocytes, macrophages et cellules dendritiques, se multiplie dans les phagolysosomes)
Vecteur (hôte invertébré): Phlébotome (moucherons, une trentaine d’éspèce peuvent servir de vecteur), la femelle hématophage pique la nuit
L’infection humaine peut être causée par 21 des 30 espèces de Leishmania infectant des mammifères => on retiendra: Leishmania donovani et Leishmania infantum
Ces espèces sont morphologiquement indistinguables. Elles ne peuvent être différenciées que sur des critères isoenzymatiques, moléculaires, ou par des anticorps monoclonaux
Se présente sous 2 formes:
- promastigote: Forme allongée (15-20 μm), un noyau, un kinétoplaste antérieur, un flagelleMultiplicat° par division binaire chez le vecteur et dans les milieux de culture (forme non rencontrée chez l’homme) => c’est le stade infectant
- amastigote: Forme intracellulaire, ovale (2-5x1-3 μm), immobile, un noyau, un kinétoplaste, de division binaire; présent chez tous les vertébrés infectés => infectent cellule spé = monocyte/macrophages
Infection: La femelle phlébotome s’infecte en prenant son repas sanguin sur un hôte infecté : ingéré des macrophages contenant des amastigotes => amastigotes se différencient en promastigotes et se multiplient dans l’intestin moyen de l’insecte => migrent jusqu’au pharynx (pas d’envahissement des glandes salivaires; cycle vectoriel de 8-20j) => femelle phlébotome régurgite le stade infectant promastigote durant un repas sanguin: promastigotes sont phagocytés par des macrophages de la peau => se multiplient dans la cellule infectée => celle-ci éclate pour libérer de nouveaux amastigotes qui sont phagocytés par d’autre cellules qui pourront rester sur place ou migrer ds d’autres tissus selon l’espèce de Leishmania en jeu
Leishmaniose viscérale
Epidémiologie
éspèces responsables
Physiopathologie
Evolution de l’infection et aspects cliniques
Diagnostique biologique
traitement
Prophylaxie
= KALA-AZAR = La plus grave des leishmanioses → maladie létale - Tranmission par phlébotomes (très petits moucherons)
Epidémiologie: 90% des personnes infectées sont asymptomatiques mais les cas symptomatiques sont létaux ++ (50 000 décès / an, surtout chez enfant ou adultes HIV+)
Existe dans le pourtour méditérranéen mais grande majorité des cas de LV sont concentrés en Inde, Bangladesch, Népal, Soudan, Ethiopie et Brésil (VL affecte surtout les communautés pauvres et rurales et est un facteur d’appauvrissement)
2 espèces de Leishmania sont responsables de la LV
- Leishmania donovani: Parasite strictement humain → homme = seul réservoir. Infecte tous les groupes d’âge. Inde, Afrique centrale et de l‘Est
- Leishmania infantum: Zoonose : réservoir = chien et homme = hôte occasionnel. Infecte surtout les enfants et individus immunodéprimés. Chine, Amérique Centrale et du Sud, bassin méditerranéen (dont Italie, Espagne, Portugal, Sud de la France ; 17% de chiens parasités à Nice)
Physiopathologie: Développement intra-cellulaire des amastigotes et destruction des cellules infectées (macrophages, monocytes, cellules de Kupffer..) au niveau d’organes profonds (foie, rate, ganglions lymphatiques, moelle osseuse, muqueuse intestinale…), entraînant :
- une intense réaction inflammatoire → hyperplasie du système réticulo-endothélial (grand rôle dans phagocytoses des GR) → splénomégalie+++, hépatomégalie et adénopathies
- une anémie résultant de l’inflammation chronique et de l’hypersplénisme
Evolution de l’infection et aspects cliniques :
- Incubation: 2 à 6 mois en moyenne (1 mois à pl années) asymptomatique
- Symptômes : Signes cardinaux +++ : fièvre (anarchique, “folle”, avec souvent 2 pics /j, frissons et sueurs) anémie (pâleur intense, teint “cireux”) splénomégalie (précoce, énorme, pouvant dépasser l’ombilic) et amaigrissement sévère Autres signes : fatigue, faiblesse (aggravés par l’anémie) perte d’appétit et de poids, micro- adénopathies, parfois hépatosplénomégalie (tardive et modérée)
- Les symptômes peuvent persister plusieurs semaines à plusieurs mois avant que le patient ne consulte ou ne meure
- En l’absence de traitement : décès dans 75 à 100 % des cas, en moyenne en 2 ans (par surinfect° bactériennes, cachexie, hémorragie massive ou anémie sévère)
Diagnostic: A suspecter chez patient présentant de la t°, pancytopénie (= anémie + leucopénie + thrombopénie), hépatosplénomégalie
Orientation biochimique/hématologique : signes inconstants
- Syndrome inflammatoire ++ : ↑↑ CRP et VS des érythrocytes (80-100 mm la 1ere heure)
- Pancytopénie +++
Difficil car signes cliniques peu spécifiques et ont doit être sur car traitements ont des effets secondaires ++.
Recherche d’Ac (positive dans 95% des cas) + confirmation parasito (Mise en évidence d’amastigotes intracellulaires ds ponct° moelle osseuse ++++ [70%], ganglion [60%],, ponction/ biopsie hépatique, sang, splénique => ponction splénique peut induire hémorragie massive mais exam positif dans 95%. Prévenir le labo de la suscpicion de leishmaniose, diagn difficile)
Rq: recherche Ac ne permet pas suivi post-thérapeutique (Ac persistent présent pl années après traitement) → ne permet pas de détecter échec thérapeutique et ne différencie pas aΣ de malade
Traitement: A noter que aucune drogue n’est suffisamment safe pour traiter des individus aΣtraitement anémie, co-infections bactériennes etc. + Drogues leishmanicides (Amphotéricine B, Antimonié pentavalents , Paromomycine, Miltefosine)
Prophylaxie Individuelle: utilisation de moustiquaires à mailles serrées, sprays insecticides chambre, répulsifs, vêtements couvrants (crépuscule à aube)
Prophylaxie collective:
- Traitement, vaccination, ou élimination des chiens malades (bassin méditerranéen, Chine, Amérique); utilisation de colliers imprégnés d’insecticides ;
- Lutte contre les phlébotomes : suppression des gîtes ; insecticides intra- domiciliaires, pas de résistance; utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, en association avec la lutte anti-paludique…
- Traitement systématique des malades (Inde, Afrique)
- Vaccin en cours d’étude (existe pr chiens, pas encore pr humains)
Paromomycine
La paromomycine est un antibiotique aminoside. Comme les autres aminosides, elle est très peu résorbée par voie orale et est trop toxique pour un usage systémique
Indications:
- traitement amibiase
- traitement giardiase (surtout si femme enceinte)
- traitement Cryptosporidies
- traitement leishmaniose viscérale
leishmaniose viscérale chez patient HIV +
Diagnostic difficile pcq :
- tableau clinique atypique chez patients SIDA sévères (parfois absence de fièvre ou de splénomégalie, présence d’autres signes d’infections disséminées comme troubles gastro, pneumo …)
- mauvaise sensibilité de la détection d’Ac
- Par contre charge parasitaire ++ → amastigotes parfois détectés dans site inhabituels tq LBA, liq pleural, biopsie TD
- Diagnostic par PCR ++
Traitement : taux élevé d’échec, associer de l’IFN-γ
Epidémiologie Leishmaniose viscérale
90% des personnes infectées sont asymptomatiques mais les cas symptomatiques sont létaux ++ (50 000 décès / an, surtout chez enfant ou adultes HIV+)
Existe dans le pourtour méditérranéen mais grande majorité des cas de LV sont concentrés en Inde, Bangladesch, Népal, Soudan, Ethiopie et Brésil (VL affecte surtout les communautés pauvres et rurales et est un facteur d’appauvrissement)