ORL Cours 7 : Larynx Flashcards

1
Q

Décrire : Larynx (3)

A
  • Le larynx est un sphincte
  • sa fermeture isole les voies respiratoires inférieures des voies aéorodigestives supérieures empêchant ainsi l’aspiration lors de la déglutition.
  • Il s’agit de la fonction principale du larynx; la voix n’est que secondaire.
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2
Q

Qu’est-ce qui empêche l’entrée des aliments dans la trachée pendant la déglutition (1)

A

Il s’agit de l’action sphinctérienne du larynx

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3
Q

Il s’agit de l’action sphinctérienne du larynx qui empêche l’entrée des aliments dans la trachée pendant la déglutition.

Nommez les 3 mécanismes

A
  1. Fermeture des cordes vocales
  2. Élévation du larynx contre la base de la langue
  3. Contraction supraglottique et déplacement postérieur de l’épiglotte
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4
Q

Si un corps étranger pénètre dans le larynx, la trachée ou une bronche, qu’est-ce qui est enclenché? Expliquez (2)

A
  • réflexe de toux est enclenché
  • Une expiration forcée est faite contre le larynx fermé qui se réouvrira subitement laissant échapper l’air sous pression, ceci délogera le plus souvent le corps étranger.
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5
Q

Décrire le rôle du larynx dans l’apapreil respiratoire (2)

A
  • Le larynx est une portion de l’appareil respiratoire, donc il laissera passer l’air inspiré et expiré.
  • Le larynx a un certain contrôle à ce niveau pouvant augmenter ou diminuer la résistance au passage de l’air.
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6
Q

La voix est le produit final d’un instrument à vent constitué de quoi? (3)

A
  • d’une soufflerie,
  • d’un générateur
  • et de résonateurs
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7
Q

La voix est le produit final d’un instrument à vent constitué d’une soufflerie, d’un générateur et de résonateurs.

Nommez les.

A
  • l’étage glottique du larynx (celui des cordes vocales) est le point central de la chaîne de production vocale. Les cordes vocales sont le vibrateur ou générateur.
  • les poumons, les muscles expiratoires : la soufflerie ou activateur.
  • le larynx supraglottique, le pharynx, la bouche, les cavités nasales : les résonateurs.
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8
Q

Décrire les étapes de la production des sons de la voix (5)

A
  • Lors de la phonation, les cordes vocales se rapprochent doucement l’une de l’autre.
  • L’air expiré est poussé contre cet obstacle, la pression sous-glottique augmente et force l’ouverture.
  • L’air s’échappe entre les cordes vocales qui se referment immédiatement jusqu’à ce que de nouveau la pression sous-glottique soit suffisante pour provoquer l’ouverture.
  • La vibration laryngée sera donc constituée d’une alternance de mouvements d’ouverture et de fermeture.
  • À chaque ouverture l’air fuit sous pression : il y a donc formation d’un train de « bouffées » d’air qui constitue l’onde sonore.
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9
Q

Qu’est-ce qui amèneront les changements dans l’intensité et la hauteur du son? (4)

A
  • Le contrôle de la tension
  • de la longueur
  • de la masse des cordes vocales
  • et celui de la puissance de la soufflerie
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10
Q

Décrire l’influence des résonateurs sur le larynx et le son (5)

A
  • Les résonateurs modifient le son laryngé.
  • Ils peuvent l’amplifier ou l’étouffer.
  • Ils le colorent en ajoutant voyelles et consonnes le rendant ainsi intelligible.
  • Les résonateurs, par leurs structures mobiles, peuvent changer de forme et de taille à l’infini.
  • Les possibilités de modifications du son laryngé seront donc elles aussi infinies.
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11
Q

C’est quoi l’influence de la fixation de la cage thoracique et tronc sur le larynx? (3)

A
  • L’augmentation de la pression intra-abdominale et intrathoracique sur un larynx fermé amène une fixation de la cage thoracique et du tronc.
  • Cette fixation peut faciliter les efforts physiques importants.
  • La fermeture glottique serrée permet la construction d’une pression intra-abdominale efficace importante par exemple lors de l’accouchement ou de la simple défécation.
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12
Q

Comment faire questionner l’histoire de la voix (9)

A
  • depuis quand, la fréquence, les fluctuations, la sévérité, le handicap imposé
  • la profession, les loisirs “vocaux”, les habitudes vocales
  • le tabagisme, la prise d’alcool
  • le milieu (sécheresse, air climatisé, bruit)
  • les allergies
  • le reflux gastro-oesophagien
  • les médicaments habituels
  • On veut mettre en évidence les déficits laryngés donc les malfonctions physiologiques de cet organe. Il faut donc s’informer de la qualité de la déglutition, des difficultés respiratoires, des troubles vocaux. Les symptômes reliés aux troubles laryngés seront souvent limités à ces éléments : dysphagie, dysphonie, dyspnée.
  • Lors du questionnaire, le son de la voix lui-même et la façon de l’utiliser sont des indices précieux et peuvent déjà suggérer le diagnostic à l’oreille exercée du clinicien.
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13
Q

Expliqeuz les étapes d’une laryngoscopie indirecte (6)

A
  • L’examen laryngé de base (en pratique de moins en moins utilisé)
  • Se fait à l’aide d’une lampe frontale et d’un petit miroir angulé.
  • Le patient est assis, le dos droit, le cou légèrement étendu, il ouvre sa bouche et sort sa langue; il respire par la bouche et essaie de se détendre.
  • L’examinateur tient la langue « délicatement » dans une gaze, introduit le miroir dans la bouche. Il l’appuie doucement sur la luette et le palais mou.
  • En dirigeant sa lumière frontale sur le miroir, il éclaire donc le larynx et l’hypopharynx.
  • On demande au patient de faire des sons, le plus souvent des « é » et des « i », ce qui permet une meilleure visualisation du larynx et en même temps permet de juger de ses mouvements.
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14
Q

Il faudra évaluer quoi lors de la laryngoscopie indirecte? (9)

A
  • la base de la langue,
  • les vallécules,
  • l’épiglotte,
  • les replis aryépiglottiques,
  • les sinus piriformes,
  • les bandes ventriculaires (fausses cordes),
  • les ventricules,
  • les cordes vocales,
  • la région sous-glottique.
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15
Q

Il faudra noter quoi lors de la laryngoscopie indirecte? (5)

A
  • les changements de coloration, les changements de structure, les sécrétions (en particulier un éventuel « pooling » dans le sinus piriforme) et bien sûr, la mobilité des cordes vocales.
  • Les cordes vocales sont normalement pâles, lisses, les bords libres sont bien réguliers, le reste de la muqueuse est lisse et rosé.
  • Si l’examen est difficile à cause d’un réflexe nauséeux très important, la vapo- risation d’un anesthésique local pourra aider.
  • En clinique ORL le nasolaryngoscope flexible (fibres optiques) et l’endoscope rigide à 90o sont maintenant utilisés.
  • Si l’examen est tout à fait impossible ou qu’un doute persiste, une laryngoscopie directe sous anesthésie générale devra être faite.
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16
Q

Par rapport à l’évaluation de la voix, expliquez l’examen du cou (2)

A
  • La palpation du cou est tout à fait indispensable lors de l’évaluation d’une pathologie laryngée.
  • Il faudra noter tout changement de forme, tout gonflement ou autre anomalie.
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17
Q

Par rapport à l’évaluation de la voix, il faudra noter quoi s’il y a gonflement ou masse à l’examen du cou? (6)

A
  • la localisation
  • la grosseur
  • la sensibilité
  • la consistance
  • la mobilité ou la fixation aux structures adjacentes
  • Il faudra palper les chaînes ganglionnaires cervicales systématiquement en notant la présence d’adénopathies, leur grosseur, leur mobilité, leur sensibilité.
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18
Q

Nommez les investigations pour le larynx (3)

A
  • RADIOLOGIE
  • LARYNGOSCOPIE DIRECTE
    • Sans ou avec microscope (microlaryngoscopie)
  • ORTHOPHONIE
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19
Q

Nommez les radiologies pour le larynx (4)

A
  • film simple en latéral et en antéropostérieur
  • tomodensitométrie
  • TEP CT
  • résonance magnétique
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20
Q

Il faut faire quoi lors d ela laryngoscopie directe? (3)

A
  • si le larynx n’a pu être examiné de façon adéquate à la clinique externe;
  • pour évaluation et biopsie d’une lésion suspecte de malignité;
  • pour procéder à une microchirurgie laryngée d’une lésion bénigne ou maligne.
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21
Q

Décrire : L’orthophoniste (2)

A
  • est un spécialiste du diagnostic et du traitement des troubles de la communication.
  • Son intervention se situe surtout au niveau de la fonction : étude de l’utilisation faite de l’appareil phonatoire, identification des mécanismes fautifs et corrections par l’éducation et la rééducation.
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22
Q

Décrire : Laryngomalacie (4)

A
  • Pathologie congénitale
  • Le larynx du nouveau-né est petit!
  • La dimension antéropostérieure est de 7 mm et la latérale de 4 mm.
  • Il est peu rigide et facilement compressible.
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23
Q

Nommez les sx Laryngomalacie (4)

A
  • l’obstruction respiratoire
  • la dysphagie
  • la qualité du cri
  • la croissance insatisfaisante
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24
Q
A
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25
Q

Nommez les étiologies : Laryngomalacie (2)

A
  • exagération de l’état flaccide du larynx du nouveau-né
  • à l’inspiration, ce tissu laryngé trop mou est aspiré, le larynx se ferme, le passage est rétréci.
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26
Q

Décrire la clinique : Laryngomalacie (3)

A
  • stridor tôt après la naissance, inspiratoire, augmenté par l’exercice
  • cyanose rare
  • la voix est normale
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27
Q

Comment faire le dx : Laryngomalacie (2)

A
  • histoire de stridor avec voix normale
  • à la laryngoscopie on voit le larynx sus-glottique (épiglotte, repli aryépiglottique, bandes ventriculaires) se fermer à l’inspiration. La respiration est normale si le laryngoscope maintient le larynx ouvert.
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28
Q

C’est quoi le tx : Laryngomalacie (2)

A
  • réassurance et patience
  • rarement : trachéotomie
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29
Q

C’est quoi l’évolution : Laryngomalacie (3)

A
  • les cartilages deviennent plus rigides
  • les muscles plus solides
  • le problème se règle avant ou vers 12 à 15 mois.
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30
Q

Nommez les manifestations de traumatisme externe du larynx (6)

A
  • ecchymose cutanée
  • emphysème sous-cutané (implique un bris des voies respiratoires avec fuite d’air dans les tissus mous)
  • hémorragie sous-muqueuse endolaryngée
  • fracture des cartilages laryngés
  • sténose laryngée immédiate (s’il y a déformation importante du larynx)
  • périchondrite (s’il y a infection)
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31
Q

Décrire la clinique : Traumatisme externe du larynx (10)

A
  • dyspnée (par le déplacement des tissus laryngés et l’oedème)
  • dysphonie
  • dysphagie
  • hémoptysie
  • douleur
  • sensibilité
  • crépitation aux sites des fractures
  • gonflement externe(emphysème sous-cutané, hématome, oedème)
  • ecchymose cutanée
  • hémorragie sous-muqueuse endolaryngée
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32
Q

Comment faire le dx : Traumatisme externe du larynx (2)

A
  • histoire et signes physiques
  • radiographies (tomodensitométrie)
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33
Q

Comment faire le tx : Traumatisme externe du larynx (3)

A
  • maintenir les voies aériennes - trachéotomie au besoin
  • prévenir l’infection - antibiotiques prophylactiques
  • exploration chirurgicale si déplacement du cartilage ou lacération des muqueuses en vue de replacer les structures dans leur position anatomique pour redonner une fonction adéquate et prévenir les complications cicatricielles
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34
Q

Décrire l’évolution : Traumatisme externe du larynx (3)

A
  • Si le diagnostic n’est pas fait, si le traitement est inadéquat ou si le traumatisme est trop important il peut y avoir guérison imparfaite.
  • Les synéchies peuvent se produire si deux surfaces dénudées de leur muqueuse se touchent, une cicatrisation ou une fibrose importante peut occasionner des changements majeurs au niveau de l’architecture laryngée (ex. obstruction) ou au niveau des structures mobiles (ex. ankylose des articulations crico-aryténoïdiennes).
  • Les séquelles peuvent être importantes et varier de la sténose à la béance.
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35
Q

Décrire : Traumatisme d’intubation du larynx (1)

A

On parle ici, du traumatisme pouvant être causé par un tube endotrachéal placé par exemple pour une anesthésie générale, lors d’une manoeuvre de réanimation, ou pour support ventilatoire. (Le tube est placé par la bouche (ou moins fréquemment par le nez), à travers l’oropharynx, les cordes vocales jusque dans la trachée.)

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36
Q

Nommez les étiologies : Traumatisme d’intubation du larynx (4)

A
  • intubation difficile
  • intubation prolongée
  • tube trop gros
  • patient agité
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37
Q

Nomme les manifestations du Traumatisme d’intubation du larynx (5)

A
  • hématome
  • abrasion superficielle
  • granulome d’intubation (habituellement au tiers postérieur de la corde vocale où la muqueuse recouvre simplement le cartilage. Si le cartilage est mis à nu, une périchondrite se développe localement, empêchant la guérison et favorisant la formation d’un granulome.)
  • ankylose crico-aryténoïdienne (immobilité de la corde vocale secondaire à la cicatrisation et à la fibrose au niveau des articulations).
    • Cette ankylose peut être la première manifestation du traumatisme d’intubation et elle peut n’être diagnostiquée que longtemps après ce traumatisme.
    • Les cordes vocales sont habituellement en fermeture, compromettant la voie aérienne.
    • Il faut donc songer à cette possibilité de diagnostic lorsque l’on voit les cordes vocales immobiles.
  • sténose cicatricielle
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38
Q

Décrire la clinique : Traumatisme d’intubation du larynx (2)

A
  • dysphonie
  • dyspnée
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39
Q

Comment prévenir : Traumatisme d’intubation du larynx (3)

A
  • délicatesse à l’intubation
  • garder le patient le plus calme possible
  • songer à la trachéotomie si l’intubation se prolonge plus de 7 jours
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40
Q

Comment faire le tx : Traumatisme d’intubation du larynx (3)

A
  • pour les abrasions superficielles et le granulome d’intubation, le repos vocal est souvent suffisant. La microchirurgie peut être faite, et le granulome réséqué au besoin.
  • on peut avoir à faire une chirurgie pour des sténoses cicatricielles handicapantes.
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41
Q
  1. Nommez les étiologies : Sténose laryngée et trachéale (5)
A
  • séquelles de trauma laryngotrachéal non traité ou mal traité
  • ingestion caustique
  • peut être due à un tube endotrachéal ou à un tube de trachéostomie
  • rarement la séquelle d’une infection granulomateuse (ex. tuberculose)
  • .congénitale
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42
Q

Nommez les manifestations : Sténose laryngée et trachéale (1)

A

déformation très variable selon l’étiologie

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43
Q

Nommez les sx : Sténose laryngée et trachéale (2)

A
  • dysphonie
  • dyspnée
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44
Q

Nommez les investigations : Sténose laryngée et trachéale (2)

A
  • tomodensitométrie
  • Tests de fonction respiratoire
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45
Q

Nommez les tx : Sténose laryngée et trachéale (3)

A
  • chirurgie
  • habituellement, résection du tissu cicatriciel avec ou sans mise en place d’un moule intralaryngé (nombreuses techniques)
  • la trachéotomie est nécessaire s’il y a obstruction respiratoire importante. Cette trachéotomie est temporaire si une correction chirurgicale peut être faite au niveau du larynx, elle peut également être permanente si cette correction est impossible.
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46
Q

Nommez les traumatismes vocaux (2)

A
  • Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé)
  • Nodules
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47
Q

Nommez les étiologies : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (1)

A

due à l’approximation soudaine et violente des cordes vocales : toux, cris, levée de poids

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48
Q

Nommez les manifestations : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (2)

A
  • hémorragie sous-muqueuse peut être simple ou multiple.
  • Le reste de la corde vocale est hyperhémié.
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49
Q

Décrire la clinique : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (2)

A
  • dysphonie soudaine
  • douleur possible
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50
Q

C’est quoi le tx : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (1)

A

repos vocal

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51
Q

Nomme les étiologies : Nodules du larynx (2)

A
  • utilisation excessive de la voix (surtout si trop haut et trop fort) .
  • techniques vocales inadéquates
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52
Q

Nomme les manifestations : Nodules du larynx (4)

A
  • ils sont situés à la jonction du tiers antérieur et des deux tiers postérieurs des cordes vocales (point nodulaire). Il s’agit de la région ou l’amplitude vibratoire est maximale.
  • à peu près toujours bilatéraux, ils peuvent être minuscules
  • il s’agit d’abord d’un tissu oedémateux qui s’organise et devient fibreux.
  • on peut avoir une hyperkératose importante localisée.
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53
Q

Décrire la clinique : Nodules du larynx (2)

A
  • dysphonie : voix voilée
  • peut être subite ou progressive
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54
Q

Comment faire le dx : Nodules du larynx (1)

A

laryngoscopie indirecte

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55
Q

C’est quoi le tx : Nodules du larynx (2)

A
  • orthophonie et rééducation
  • microchirurgie, si nécessaire
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56
Q

C’est quoi l’évolution : Nodules du larynx (2)

A
  • si de bonnes habitudes vocales sont acquises par le patient, les chances de réversibilité sont excellentes surtout lorsque le nodule est « peu organisé ».
  • si la microchirurgie laryngée est nécessaire, la voix est habituellement bonne en postopératoire, mais la récidive est toujours possible si les habitudes fautives ne sont pas corrigées.
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57
Q

Vrai ou Faux

Il est impossible de séparer les inflammations et infections laryngées chez les enfants de celles chez les adultes.

A

Faux

Il est utile de séparer les inflammations et infections laryngées chez les enfants de celles chez les adultes.

58
Q

Il est utile de séparer les inflammations et infections laryngées chez les enfants de celles chez les adultes. Pourquoi? (1)

A

Les particularités du larynx de l’enfant font que chez celui-ci les pathologies de cette région revêtent une importance beaucoup plus marquée.

59
Q

Décrire : Laryngites de l’enfant (4)

A
  • les voies respiratoires sont de petit calibre.
  • les tissus laryngés sont plus lâches, ce qui peut favoriser l’oedème.
  • le réseau lymphatique est plus riche, la sous-muqueuse peut être plus facilement infectée.
  • le mécanisme neuromusculaire est plus irritable et les spasmes sont plus facilement provoqués.
60
Q

Nommez les : Laryngites de l’enfant (4)

A
  • Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse
  • Laryngo-trachéo-bronchite (LTB)
  • épiglottite - laryngite supraglottique
  • Autres pathologies importantes au diagnostic différentiel
61
Q

Nommez les étiologies : Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse (1)

A

L’origine est habituellement virale. Le plus souvent les virus parainfluenza 1 et 2 ou influenza A sont impliqués.

62
Q

Nommez les manifestations : Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse (3)

A
  • oedème glottique et sous-glottique
  • la région sous-glottique est la région la plus étroite des voies respiratoires supérieures chez les enfant de 6 mois à 3 ans. De plus, il s’agit du seul endroit des voies respiratoires supérieures où il y a un anneau cartilagineux complet (cricoïde), donc tout l’oedème se développe aux dépends de la lumière.
  • le stridor se manifeste si 80% de l’espace est compromis. À ce stage, un léger oedème supplémentaire ou un bouchon muqueux peut provoquer l’obstruction complète.
63
Q

Décrire la clinique : Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse (11)

A
  • le plus souvent au printemps et à l’automne
  • peut survenir en épidémie
  • chez les enfants de 6 mois à 3 ans
  • dure de 3 à 7 jours
  • mal de gorge
  • fièvre modérée
  • toux qui peut devenir aboyante
  • dyspnée, cyanose
  • stridor (secondaire à l’oedème et/ou aux spasmes laryngés)
  • tirage supra ou infraclaviculaire
  • dysphonie : voix rauque
64
Q

Comment faire le dx : Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse (1)

A

La radiographie du cou démontre un rétrécissement sous-glottique.

65
Q

C’est quoi le tx : Laryngotrachéite (L.T.), laryngite striduleuse (5)

A
  • humidité
  • hospitalisation si une obstruction respiratoire semble possible (ne pas hésiter)
  • épinéphrine en inhalation (discuté)
  • cortisone (discuté)
  • intubation nasotrachéale ou trachéotomie au besoin
66
Q

Décrire : Laryngo-trachéo-bronchite (LTB) (2)

A
  • Le terme est parfois employé indifféremment pour la laryngotrachéite.
  • En fait, il y a discussion à savoir si la laryngo-trachéo-bronchite est une entité différente de la laryngotrachéite ou s’il s’agit d’une laryngotrachéite surinfectée.
67
Q

Nommez les étiologies : Laryngo-trachéo-bronchite (LTB)

A

L’étiologie est bactérienne

68
Q

L’étiologie de la Laryngo-trachéo-bronchite (LTB) est bactérienne. Nommez les bactéries (3)

A
  • staphylocoque aureus,
  • du streptocoque hémolytique du groupe A,
  • ou de l’hémophilus influenzae.
69
Q

Nommez les manifestations : Laryngo-trachéo-bronchite (LTB) (2)

A
  • Ici, la trachée et les bronches sont aussi impliquées; l’obstruction respiratoire peut donc être plus sévère.
  • Il peut y avoir atélectasie par obstruction bronchique.
70
Q

Les signes et sx de la Laryngo-trachéo-bronchite (LTB) ressemblent à quoi? (1)

A

Les signes et symptômes ressemblent à ceux de la laryngotrachéite, mais sont plus sévères et ne répondent pas au traitement de la laryngotrachéite.

71
Q
A
72
Q

C’est quoi le tx : Laryngo-trachéo-bronchite (LTB) (7)

A
  • à l’hôpital
  • humidité
  • antibiotique (à envisager)
  • épinéphrine en inhalation (discuté)
  • cortisone (discuté)
  • hydratation
  • intubation nasotrachéale ou trachéotomie au besoin
73
Q

Nommez les étiologies : épiglottite - laryngite supraglottique (1)

A

Bactérienne - Il s’agit surtout de l’hémophilus influenzae.

74
Q

Nommez les manifestations : épiglottite - laryngite supraglottique (3)

A
  • oedème marqué de la sus-glotte (épiglotte, replis aryépiglottiques, bandes ventriculaires)
  • l’image la plus caractéristique est celle de l’épiglotte très gonflée et rouge cerise.
  • l’obstruction respiratoire peut être causée par l’oedème sus- glottique important et/ou par les sécrétions épaisses qui s’accumulent à cause de l’odynophagie importante et/ou par le laryngospasme causé par un examen pharyngé intempestif.
75
Q

Décrire la clinique : épiglottite - laryngite supraglottique (9)

A
  • rare chez l’adulte
  • chez les 2 à 8 ans
  • sporadique surtout en hiver
  • maladie rapidement progressive, peut évoluer en 2 à 6 heures
  • l’enfant est très malade (température très élevée, moche)
  • odynophagie très importante (n’avale plus sa salive)
  • dyspnée rapidement progressive
  • patient assis penché en avant (cette position lui permet de respirer et de se débarrasser de sa salive plus facilement, il bave.)
  • l’examen du pharynx peut précipiter un spasme et l’obstruction respiratoire. Donc, le faire seulement si les moyens de rétablir une voie aérienne sont immédiatement disponibles (intubation ou trachéotomie).
76
Q

Comment faire le dx : épiglottite - laryngite supraglottique (2)

A
  • radiographie du cou en latéral si on a le temps. Souvent inutile si le diagnostic clinique est fait
  • des hémocultures démontrent l’hémophilus influenzae dans 50 à 75% des cas
77
Q

C’est quoi le tx : épiglottite - laryngite supraglottique (5)

A
  • à l’hôpital
  • humidité
  • antibiotique
  • cortisone
  • intubation nasotrachéale ou trachéotomie
78
Q

Nommez les autres pathologies importantes au diagnostic différentiel de la laryngites de l’enfant (3)

A
  • corps étranger
    • radiographie importante
  • sténose sous-glottique
    • malformation congénitale
    • déformation cicatricielle (ex. post-intubation)
    • tumeur
  • les maladies de l’enfant
    • Les oreillons, la rubéole et la varicelle, qui sont des maladies virales, peuvent provoquer une laryngite qui habituellement est peu sévère, mais qui a tout de même la possibilité de se surinfecter (bactéries) et d’entraîner une laryngo-trachéo-bronchite.
79
Q

Différencier épiglottite et laryngotrachéite selon :

  • Proportion
  • Présentation
  • Présentation
  • Âge
  • Début
  • Position du patient
  • Drooling (laisse couler salive)
  • Voix ou pleurs
  • Toux
A
80
Q

Nommez les laryngites de l’adulte (2)

A
  • Laryngite aiguë simple
  • Laryngite chronique non spécifique
81
Q

Nommez les étiologies de : Laryngite aiguë simple (2)

A
  • Infection virale (le plus souvent) ou bactérienne qui peut être une partie d’une infection généralisée des voies respiratoires supérieures ou localisée uniquement au larynx.
  • Irritation par sécheresse, cigarette, alcool, reflux gastro- oesophagien, irritants (ex. soudure), trauma vocaux, etc.
82
Q

Nommez les manifestations : Laryngite aiguë simple (6)

A
  • érythème
  • oedème
  • exsudat muqueux
  • exsudat purulent si septique
  • érosion superficielle rare
  • périchondrite très rare
83
Q

Nommez les signes/sx : Laryngite aiguë simple (7)

A
  • dysphonie très variable
  • malaise pharyngo-laryngé
  • douleur rare
  • dysphagie habituellement légère, mais peut être importante
  • dyspnée très rare
  • toux variable
  • symptômes systémiques selon la cause (malaises, température, etc.)
84
Q

C’est quoi l’évolution : Laryngite aiguë simple (3)

A
  • résolution en quelques jours
  • dysphonie peut persister plus longtemps
  • dépend, bien entendu, de la cause et de son contrôle
85
Q

C’est quoi le tx LOCAL : Laryngite aiguë simple (2)

A
  • repos vocal
  • humidité
86
Q

C’est quoi le tx SYSTÉMIQUE : Laryngite aiguë simple (5)

A
  • analgésique,
  • antipyrétique,
  • antitussif,
  • antibiotique,
  • tout ceci au besoin selon la cause
87
Q

Complétez la phrase

Les laryngites chroniques spécifiques sont comment ….

  • très communs
  • très rares
A

très rares

88
Q

Nommez les laryngites chroniques spécifiques (6)

A
  • syphilis
  • tuberculose
  • sarcoïdose
  • champignons
  • etc.
  • elles ne sont pas traitées ici;
89
Q

Complétez la phrase

Les laryngites chroniques moins spécifiques sont comment ….

  • très fréquentes
  • très rares
A
  • très fréquentes
90
Q

Nommez les étiologies : Laryngite chronique non spécifique (8)

A
  • peut suivre une laryngite aiguë
  • mauvaise utilisation du larynx (parler trop fort, se dérhumer constamment, etc.)
  • trop de tabac, trop d’alcool
  • poussière, irritants, sécheresse (milieu ambiant)
  • infection chronique des amygdales, des sinus paranasaux
  • allergie
  • reflux gastro-oesophagien
  • fonctionnelle (définition : manifestation morbide, généralement bénigne et réversible qui ne semble pas due à une lésion actuellement décelable d’un organe, mais à une perturbation de son fonctionnement)
91
Q

Nommez les manifestations : Laryngite chronique non spécifique (4)

A
  • habituellement bilatérale et symétrique
  • hyperémie variable
  • oedème variable
  • sécrétions visqueuses excessives (par augmentation de l’activité des glandes muqueuses)
92
Q

Décrire la clinique : Laryngite chronique non spécifique (6)

A
  • dysphonie intermittente qui peut devenir continue
  • toux peut être présente, légère, sèche, irritante
  • dérhumage
  • embarras laryngopharyngé
  • habituellement, pas de douleur
  • les plaintes sont souvent vagues et peu spécifiques (« motton dans la gorge »)
93
Q

C’est quoi le tx : Laryngite chronique non spécifique (6)

A
  • réassurance et explications
  • repos vocal
  • éviter les irritants
  • orthophonie au besoin
  • antibiotiques systémiques au besoin
  • traitement du reflux gastro-oesophagien au besoin
94
Q

Nommez les néoplasie bénignes du larynx (3)

A
  • Papillome isolé
  • Papillomatose
  • Néoplasie du tissu conjonctif
95
Q

Décrire : Papillome isolé du larynx (1)

A

Il s’agit d’une pathologie retrouvée chez l’adulte surtout. Elle est plus fréquente chez l’homme.

96
Q

Nommez l’étiologie : Papillome isolé du larynx (1)

A

virale (hpv)

97
Q

Nommez les manifestations : Papillome isolé du larynx (2)

A
  • il s’agit d’une lésion unique sessile ou pédiculée le plus souvent à la moitié antérieure des cordes vocales.
  • on peut la retrouver n’importe où sur la muqueuse laryngée.
98
Q

Décrire la clinique : Papillome isolé du larynx (2)

A
  • dysphonie si le papillome est au niveau glottique.
  • si le papillome est ailleurs, il peut demeurer silencieux.
99
Q

C’est quoi le tx : Papillome isolé du larynx (1)

A

microchirurgie, le laser peut être le meilleur instrument

100
Q

Décrire : Papillomatose du larynx (1)

A

Il s’agit d’une pathologie retrouvée surtout chez les nourrissons et les jeunes enfants (papillomatose juvénile). Elle est plus rare chez l’adulte.

101
Q

Nommez l’étiologie : Papillomatose du larynx (1)

A

Virus du papillome humain (hpv)

102
Q

Dans la Papillomatose du larynx, on retrouve les papillomes où? (3)

A
  • sur les cordes vocales,
  • les bandes ventriculaires;
  • ils peuvent s’étendre au niveau de l’épiglotte, de la trachée et même des bronches.
103
Q

Décrire la clinique : Papillomatose (2)

A
  • dysphonie
  • dyspnée
104
Q

C’est quoi le tx : Papillomatose (7)

A

une multitude de traitements est proposée, c’est donc qu’il n’y a pas encore de solution idéale ou parfaite

  • microchirurgie : résection aux micro-instruments ou
  • vaporisation au laser
  • anti-viraux
  • interféron
  • vaccins
  • quoique l’on fasse, il faut être prudent, ne pas endommager la muqueuse saine ou la sous muqueuse,
  • éviter les cicatrices chez ces patients qui auront éventuellement de nombreuses chirurgies.
105
Q

C’est quoi l’évolution : Papillomatose (1)

A

Les récidives sont fréquentes, même habituelles.

106
Q

C’est quoi la prévalence des néoplasies malignes du larynx (5)

A
  • 2% des cancers
  • surtout entre 50 et 70 ans
  • 8 hommes pour 1 femme
  • à peu près toujours un épithélioma épidermoïde
  • les adénocarcinomes, les cylindromes, les sarcomes sont très rares
107
Q

Les cancers laryngés sont divisés en quoi? (3)

A
  • sus-glottiques (au-dessus des cordes vocales)
  • glottiques (le plus fréquent, au niveau des cordes vocales)
  • sous-glottiques (très rare, au-dessous des cordes vocales)
108
Q

Nommez les étiologies : Néoplasie maligne du larynx (2)

A
  • tabagisme
  • alcool
109
Q

Nommez les manifestations : Néoplasie maligne du larynx (3)

A
  • de bien à peu différenciée
  • le cancer laryngé peut être très superficiel ulcérant ou bourgeonnant
  • bien que le cancer puisse ressembler à un nodule, à un polype, etc. Le diagnostic se fait souvent de façon presque certaine à la laryngoscopie en clinique externe (si œil exercé!). Bien entendu, la biopsie est nécessaire et doit être faite dès qu’il y a suspicion de malignité.
110
Q

Décrire la clinique : Néoplasie maligne du larynx (7)

A
  • dysphonie
    • elle est très précoce dans les néoplasies glottiques, mais peut
  • être tardive dans les néoplasies sus et sous-glottiques .
  • malaises pharyngés :
    • les plaintes peuvent être en effet très vagues (ex. « motton dans la gorge ») surtout dans les néoplasies sus-glottiques ou la lésion peut évoluer longtemps sans nuire à la voix ou à la respiration.
  • dyspnée (si obstruction)
  • dysphagie
  • otalgie (douleur référée)
  • adénopathie métastatique
111
Q

Nommez les examens à faire pour : Néoplasie maligne du larynx (3)

A
  • laryngoscopie indirecte
  • palpation du cou
  • examen ORL complet
112
Q

Pour le Néoplasie maligne du larynx, décrire l’utilisation de : laryngoscopie indirecte (2)

A
  • évaluer soigneusement l’extension de la lésion
  • noter la mobilité de l’hémilarynx, une corde vocale immobile indique un envahissement important des tissus paraglottiques et est un mauvais signe pronostique
113
Q

Pour le Néoplasie maligne du larynx, décrire l’utilisation de : palpation du cou (2)

A
  • envahissement direct à travers le cartilage
  • adénopathie métastasique
114
Q

Pour le Néoplasie maligne du larynx, décrire l’utilisation de : examen ORL complet (1)

A

les patients présentant une néoplasie dans la sphère ORL peuvent

en présenter une deuxième dans la même région

115
Q

Nommez les investigations pour : Néoplasie maligne du larynx (4)

A
  • laryngoscopie directe et biopsie au moindre doute
  • radiographies
    • tomodensitométrie
  • radiographie des poumons (on peut y trouver un second cancer - même étiologie)
  • les cancers du larynx sont longtemps limités au cou, on n’a habituellement pas besoin d’examen plus poussé à la recherche de métastases systémiques. Cette investigation sera faite seulement si celles-ci sont suspectées.
116
Q

C’est quoi le traitement CURATIF : Néoplasie maligne du larynx (3)

A
  • radiothérapie
  • chirurgie
  • chimiothérapie
117
Q

Décrire la chirurgie : Néoplasie maligne du larynx (6)

A
  • le but de la chirurgie est de réséquer complètement la tumeur.
  • La laryngectomie est partielle si possible, elle est totale si la lésion est trop extensive.
  • Chez le « laryngectomisé total », la trachée est attachée et ouverte à la peau au-dessus du sternum (trachéostomie permanente).
  • Les tractus respiratoires et digestifs sont donc complètement séparés.
  • Diverses techniques seront offertes et enseignées au patient afin qu’il puisse de nouveau parler.
  • l’évidement cervical (la résection des ganglions cervicaux) est nécessaire s’il y a métastase dans les ganglions cervicaux.
118
Q

Décrire le tx combiné de : Néoplasie maligne du larynx (2)

A
  • les associations radiothérapie et chimiothérapie (radiochimiothérapie), chirurgie et radiothérapie, chirurgie et radiochimiothérapie sont utilisées
  • les traitements combinés augmentent les possibilités de traitement à visée curatrice mais peuvent être très lourds pour nos patients
119
Q

C’est quoi le tx PALLIATIFS : Néoplasie maligne du larynx (5)

A
  • radiothérapie, chimiothérapie ou chirurgie palliative
  • abstention totale de traitement
  • trachéotomie, au besoin
  • gastrostomie, au besoin
  • soins de la personne dans sa totalité (analgésie, psychologie, etc.)
120
Q

Faut pensez à cancer du larynx quand? : Néoplasie maligne du larynx (3)

A
  • Pensez à cancer du larynx
    • si dysphonie qui ne rentre pas rapidement dans l’ordre
    • si otalgie
  • Surtout
    • si le patient fume
    • si le patient boit
  • On peut avoir des cancers du larynx chez des gens âgés de 30 ans. Donc, ne pas l’éliminer d’emblée.
121
Q

Nommez les causes de paralysie laryngée (2)

A
  • Lésion centrale (SNC)
  • Lésion périphérique
122
Q

Comment est-ce qu’une lésion centrale (SNC) peut causer une paralysie laryngée? (1)

A

doit être extensive pour amener une paralysie complète des cordes vocales qui sont représentées des deux côtés de l’aire motrice du cortex.

123
Q

Décrire la paralysie laryngée de cause périphérique (3)

A
  • il s’agit ici d’une lésion du nerf vague ou du nerf récurrent.
  • ces lésions sont beaucoup plus fréquentes que les lésions centrales - c’est de celles-ci qu’on parlera.
  • La lésion peut être
    • intracrânienne
    • trou jugulaire (base du crâne)
    • cou
    • thorax
124
Q

La paralysie laryngée avec une lésion intracrânienne peut être associée à quoi d’autres? (3)

A

Peut être associée à paralysie d’autres nerfs crâniens (IX, XI et XII) qui sont tout près et à des problèmes centraux.

125
Q

Nommez les causes : La paralysie laryngée avec une lésion intracrânienne (4)

A
  • paralysie bulbaire aiguë (poliomyélite)
  • paralysie bulbaire progressive
  • vasculaire (ex. thrombose)
  • tumeur
126
Q

La paralysie laryngée avec une lésion à la base du crâne peut être associée à quoi d’autres? (2)

A

Peut être associée à paralysie du IX et du XI qui passent aussi dans le trou jugulaire

127
Q

Nommez les causes : La paralysie laryngée avec une lésion à la base du crâne (2)

A
  • tumeur (habituellement du nasopharynx)
  • trauma de la base du crâne
128
Q

La paralysie laryngée avec une lésion au cou peut être associée à quoi d’autres? (1)

A

La paralysie est plus souvent isolée parce que le nerf y voyage seul.

129
Q

Nommez les causes : La paralysie laryngée avec une lésion au cou (5)

A
  • thyroïde : maladie et chirurgie
  • trauma
  • tumeur de la trachée ou de l’oesophage
  • anévrisme de l’artère sous-clavière droite
  • tumeur cervicale
130
Q

La paralysie laryngée avec une lésion thoracique est plus fréquente de quel côté? Pourquoi? (1)

A

L’étiologie thoracique est plus fréquente du côté gauche puisque le trajet intrathoracique du nerf récurrent est plus important de ce côté.

131
Q

Nommez les causes : La paralysie laryngée avec une lésion thoracique (6)

A
  • carcinome bronchogénique avec envahissement médiastinal
  • Adénopathies médiastinales (lymphome, adénopathies)
  • carcinome oesophagien ou trachéal
  • lésion de l’aorte (anévrisme de l’aorte)
  • dilatation de l’oreillette gauche (dans les cas d’insuffisance cardiaque)
  • chirurgie thoracique
132
Q

Décrire : La paralysie laryngée idiopatique (2)

A
  • On ne trouve pas la cause dans 30% des paralysies laryngées.
  • On parlera alors souvent de névrite idiopathique.
133
Q

Comment faire le dx : La paralysie laryngée idiopatique (2)

A
  • Avant de porter ce diagnostic, il faudra absolument exclure toutes les autres possibilités.
  • L’examen unique le plus adéquat est probablement une tomographie axiale de la base du crâne jusqu’au médiastin, cet examen nous démontrera une éventuelle lésion comprimant le nerf vague ou le nerf récurrent au niveau de la base du crâne, du cou ou du médiastin.
134
Q

Décrire la position de la corde vocale paralysée (3)

A
  • En général, dans la paralysie récurrentielle, elle est paramédiane ou médiane; ceci peut évoluer dans le temps.
  • Une position plus latérale défavorise la fonction laryngée.
  • Il y a souvent une bonne compensation; la corde vocale intacte pouvant même apparemment dépasser la ligne médiane pour s’accoler à la corde paralysée.
135
Q

Décrire la clinique : Corde vocale paralysée (3)

A
  • si une corde vocale est paralysée, qu’elle est en position médiane, la voix peut être très bonne, l’aspiration minimale et le patient très peu symptomatique
  • si une corde vocale est paralysée en position plus latérale, la voix est moins efficace et l’aspiration est possible
  • si les deux cordes vocales sont paralysées en position médiane, le patient peut présen- ter une dyspnée très importante et une bonne voix.
136
Q

Décrire l’évolution : Paralysies laryngées (2)

A
  • l’évolution d’une paralysie récurrentielle secondaire à une lésion identifiable du nerf vague ou du nerf récurrent dépend de la pathologie primaire, de ses possibilités de traitement et de son pronostic.
  • la récupération spontanée est fréquente pour les paralysies laryngées idiopathiques.
137
Q

C’est quoi le tx : Paralysies laryngées UNILATÉRALE (2)

A
  • si la voix est non-fonctionnelle et qu’il n’y a pas d’amélioration en 6 à 12 mois malgré des soins orthophoniques adéquats, on peut envisager une médialisation de la corde vocale paralysée (injection (graisse, collagéne, etc) ou implant (cartilage, silastic, etc.)).
  • La corde vocale paralysée redevenue médiane, la corde vocale mobile pourra compenser beaucoup plus facilement.
138
Q

C’est quoi le tx : Paralysies laryngées BILATÉRALE (2)

A
  • s’il y a dyspnée importante, la trachéotomie est nécessaire.
  • de nombreuses chirurgies sont proposées pour ouvrir la glotte afin d’arriver à décanuler la trachée.
139
Q

Les problèmes vocaux psychogéniques sont le plus souvent chez qui? (1)

A

le plus souvent chez les jeunes femmes

140
Q

Les problèmes vocaux psychogéniques peuvent être précipités par quoi? (1)

A

par des crises émotionnelles qui ne seront pas toujours

évidentes.

141
Q

Décrire l’examen : Les problèmes vocaux psychogéniques (4)

A
  • le plus souvent, il s’agit d’une aphonie, la voix est chuchotée. À l’examen, les cordes vocales ne se ferment pas pour la phonation. Par contre, la fermeture est tout à fait adéquate pour la toux qui est normale.
  • la voix peut aussi être serrée, presque sanglotée.
  • il faut envisager dans un diagnostic différentiel, les maladies neurologiques ou la dysphonie spastique. La dysphonie psychogénique est en grande partie un diagnostic d’exclusion.
  • s’il s’agit d’une dysphonie psychogénique, lors de l’examen avec quelques exercices, on arrive fréquemment à « raccrocher » la voix. On entend alors de la voix normale (petits sons, bouts de phrase ou correction totale).
142
Q

C’est quoi le tx : Les problèmes vocaux psychogéniques (2)

A
  • il faut envisager le traitement orthophonique
  • et l’évaluation psychiatrique.