ORL Cours 6 : Bouche et pharynx Flashcards

1
Q

Nommez les structures anatomiques sous le sites de la cavité buccale (5)

A
  • Lèvres
  • Langue
  • Plancher buccal
  • Palais
  • Trigonerétro-molaire
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2
Q

Décrire : Méthode d’examen de la bouche (2)

A
  • L’examen buccal doit se faire avec un bon éclairage, soit avec un miroir frontal ou une lampe frontale à fibres optiques.
  • Idéalement, l’examen se fait avec deux abaisse- langues pour permettre de bien écarter les structures de la cavité buccale particulièrement les endroits les plus difficiles soient le plancher de la bouche, les faces latérales de la langue, les régions glosso-amygdaliennes, l’ouverture des conduits salivaires de même que les gencives.
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3
Q

L’oropharynx est la continuité de quoi?

A

de la cavité buccale

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4
Q

L’oropharynx est la continuité de la cavité buccale et s’étend à partir de quoi? Jusqu’à où? (2)

A
  • s’étend à partir des piliers amygdaliens antérieurs et à partir du palais mou
  • jusqu’au fond des vallécules (sillons glosso-épiglottiques).
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5
Q

Décrire : Paroi antérieure (région glosso-épiglottique) de l’oropharynx (3)

A
  • Base de la langue (tiers postérieur) derrière le V lingual
  • Vallécules (sillons glosso-épiglottiques)
  • Face linguale (antérieure) de l’épiglotte
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6
Q

Décrire : Paroi latéral de l’oropharynx (3)

A
  • Amygdales palatines
  • Fosses amygdaliennes et piliers du voile du palais
  • Replis glosso-amygdaliens (muscles palato-glosses)
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7
Q

Décrire : Paroi supérieur de l’oropharynx (2)

A
  • Face inférieure du palais mou
  • Luette
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8
Q

Nommez les parois de l’oropharynx (4)

A
  • Paroi antérieure (région glosso-épiglottique)
  • Paroi latérale
  • Paroi postérieure
  • Paroi supérieure
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9
Q
A
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10
Q

Qu’est-ce qui forment un anneau de tissu lymphoïde dans le pharynx? (4)

A
  • Les amygdales palatines latéralement
  • les amygdales linguales antérieurement
  • les adénoïdes
  • et le tissu lymphoïde du nasopharynx en postéro-supérieur
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11
Q

Comment s’appelle l’anneau de tissu lymphoïde dans le pharynx?

A

Anneau de Waldeyer

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12
Q

Nommez les rôles du tissu lymphoïde pharyngé de l’anneau de Waldeyer (2)

A
  • Production d’anticorps IgA. Ces anticorps sont stables en milieu acide.
  • Prolifération de lymphocytes B dans les centres germinatifs amygdaliens qui migrent à d’autres sites autour du pharynx.
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13
Q

Décrire la forme du loge amygdalienne (1)

A

forme triangulaire

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14
Q

La loge amygdalienne est délimitée par quoi en latéral?

A

en latéral par le muscle constricteur pharyngé supérieur.

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15
Q

Les piliers amygdaliens antérieur et postérieur sont formés par quoi?

A

les muscles palato- glosse et palatopharyngien

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16
Q

Les amygdales palatines comportent quoi? (3)

A
  • a) Un épithélium de revêtement séparé du chorion sous-jacent par les lacunes irrégulières (cryptes).
  • b) Un parenchyme formé de follicules clos (centres germinatifs) et du tissu conjonctif.
  • c) Une capsule amygdalienne en profondeur.
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17
Q

Décrire : L’examen de l’oropharynx (3)

A
  • L’abaisse-langue est placé sur le dorsum de la langue en déprimant lentement celle-ci à son tiers moyen pour éviter de déclencher le réflexe de nausée.
  • S’il y a une certaine forme de résistance de la part du patient, il faut lui demander de se détendre le plus possible et de respirer lentement par la bouche.
  • Ceci peut aider à obtenir une meilleure dépression de la langue et ainsi avoir une vision adéquate de l’oropharynx.
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18
Q

La bouche et le pharynx ont des fonctions reliées à quoi? (6)

A
  • la respiration
  • la prononciation
  • et la résonnance vocale.

De plus, étant donné qu’ils constituent la porte d’entrée de l’alimentation, ils occupent une place importante pour les mécanismes de

  • la gustation
  • la mastication
  • et la déglutition.
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19
Q

Décrire : Le goût (1)

A
  • Le goût est un sens chimique lié à l’existence de récepteurs spécialisés situés dans la cavité buccopharyngée.
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20
Q

Les récepteurs du goût sont stimulés par quoi?

A

les molécules ou les ions en solutions amenés à leur contact.

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21
Q

Il existe chez l’homme un demi-million de récepteurs gustatifs, groupés en formation compacte, appelés quoi?

A

bourgeons du goût.

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22
Q

Chaque bourgeon du goût peut contenir combien de cellules réceptrices?

A

30 à 80

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23
Q

Les bourgeons du goût sont localisés où? (4)

A
  • principalement localisés au niveau de la langue
  • mais il en existe aussi au niveau du voile du palais
  • de la face linguale de l’épiglotte
  • et des parois latérales et postérieures du pharynx.
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24
Q

Dans la muqueuse linguale, les bourgeons du goût sont situés dans quoi?

A

des formations appelées papilles.

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25
Q

Les papilles fungiformes sont situées où?

A

situées sur la pointe et en latéral sur les deux tiers antérieurs de la surface linguale,

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26
Q

Les papilles fungiformes contiennent combien de bourgeons du goût?

A

de 8 à 10

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27
Q

Les grosses papilles caliciformes (ou circumvallées) délimitent quoi?

A

le V lingual,

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28
Q

Les grosses papilles caliciformes (ou circumvallées) peuvent contenir combien de bourgeons du goût?

A

jusqu’à 250

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29
Q

Décrire : Les papilles filiformes (Localisation, nb. bourgoens ud goût) (2)

A
  • sont de petites structures coniques localisées sur la surface supérieure des deux tiers antérieurs de la langue
  • et contiennent très peu de bourgeons du goût.
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30
Q

Il existe quatre saveurs fondamentales de la gustation. Nommez les.

A

le sucré, le salé, l’acide et l’amer

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31
Q

La sensation sucrée est ressentie par quoi?

A

les pailles fungiformes sur le bout de la langue

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32
Q

Le salé et l’acide sont perçus par quoi? (1)

A

les pailles fungiformes des bords latéraux de la langue.

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33
Q

L’amer est perçu par quoi? (1)

A

L’amer est perçu par les papilles caliciformes au V lingual.

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34
Q

Les saveurs plus subtiles sont perçues par quoi?

A

l’addition des sensations tactiles, thermiques et surtout olfactives.

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35
Q

La plus grande partie du pouvoir de discrimination attribué au palais est en réalité le fait de quoi? (1)

A

de l’odorat.

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36
Q

C’est la combinaison de quoi qui détermine ce que nous appelons communément son “goût”? (3)

A

La combinaison des stimulations sensorielles, gustatives et olfactives d’un aliment

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37
Q

Les neurones gustatifs périphériques empruntent les trajets de 3 nerfs. Nommez et décrivez les trajets.

A
  • Le nerf facial (VII) via la corde du tympan transmet les fibres gustatives au nerf lingual (branche du V, trijumeau) pour innerver les papilles fungiformes (deux tiers antérieurs de la langue).
  • Le nerf glossopharyngien (IX) via sa branche linguale innerve les papilles caliciformes (circumvallées) du tiers postérieur de la langue.
  • Le nerf vague (X) innerve les quelques papilles isolées au niveau de la base de la langue et de la face linguale de l’épiglotte.
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38
Q

Les muscles de la langue sont innervés par quoi?

A

Tous les muscles de la langue sont innervés par le nerf hypoglosse (XII) sauf le muscle palato-glosse qui est innervé par le nerf vague (X).

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39
Q

Décrire : Sensations tactiles et thermiques de la langue (2)

A
  • La branche linguale du nerf trijumeaux (V) : deux tiers antérieurs de la langue.
  • Branche linguale du nerf glossopharyngien (IX) : tiers postérieur de la langue.
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40
Q
A
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41
Q

Décrire : La mastication (2)

A
  • L’action des muscles masticateurs permet l’apposition et la séparation ryhtmique des dents du maxillaire supérieur et de la mandibule.
  • Les muscles de la langue, innervés par le nerf grand hypoglosse (XII), et les muscles des joues jouent un rôle essentiel à la formation du bolus alimentaire en gardant les aliments entre les surfaces masticatoires (les dents).
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42
Q

Les muscles masticateurs sont au nombre de quatre de chaque côté.

Nommez les.

A
  • Le muscle temporal occupe la fosse temporale, d’où ses faisceaux convergent vers l’apophyse coronoïde de la mandibule.
  • Le muscle masséter est épais, rectangulaire et s’étend de l’arcade zygomatique à la face externe de la branche montante de la mandibule.
  • Le ptérygoïdien latéral va de l’apophyse ptérygoïde jusqu’au col du condyle de la mandibule (partie supérieure de la région ptérygo-maxillaire).
  • Le ptérygoïdien médial s’étend de la fosse ptérygoïde à la face interne de l’angle de la mandibule (en médial du ptérygoïdien externe).
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43
Q

Décrire : L’acte de déglutir (2)

A
  • c’est-à-dire d’avaler, de faire passer le contenu de la bouche dans l’œsophage, s’effectue par le pharynx.
  • La musculature pharyngée fait progresser de haut en bas des liquides ou le bol alimentaire et ferme temporairement les voies aériennes, de telle sorte que seule, la voie digestive reste ouverte.
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44
Q

Le mécanisme de la déglutition comporte trois temps successifs. Nommez les.

A

buccal, pharyngien et pharyngo-œsophagien.

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45
Q

Décrire : Le temps buccal de la déglutition (6)

A
  • Appelé aussi temps lingual
  • il constitue une phase préliminaire.
  • La bouche étant close, les lèvres et les dents rapprochées, le contenu buccal, préalablement mastiqué et insalivé, est rassemblé et comprimé sur la face dorsale de la langue.
  • Il s’engage entre les piliers amygdaliens antérieurs (correspondant aux muscles palatoglosses.)
  • Tandis que la pointe de la langue s’élève des incisives vers le palais, son corps se déprime en gouttière inclinée en arrière vers le pharynx.
  • Dans le même temps l’élévation du voile du palais se fait par la contraction des muscles pérystaphylins internes.
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46
Q

Décrire : Le temps pharyngien de la déglutition (8)

A
  • Le bol alimentaire est projeté en arrière et en bas, en coup de piston, par la langue dont la face postérieure se déprime pour le laisser passer.
  • La voie digestive s’ouvre, mais la voie aérienne se ferme.
  • En effet, le naso-pharynx s’obstrue.
  • Le voile du palais déjà relevé s’applique contre la paroi postérieure du pharynx.
  • L’occlusion du larynx est obtenue par le rabattement de l’épiglotte sur la glotte qui se ferme.
  • Le mécanisme de ce rabattement de l’épiglotte tient à l’ascension de l’os hyoïde et du larynx dont témoigne le déplacement visible sous la peau de l’échancrure thyroïdienne.
  • L’élévation de l’os hyoïde et du larynx n’est possible que si la mâchoire est immobilisée. On ne peut déglutir la bouche ouverte.
  • La fermeture du larynx effectuée, le bol alimentaire glisse latéralement dans les deux sinus piriformes.
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47
Q

Décrire : Le temps pharyngo-œsophagien de la déglutition (3)

A
  • Le sphincter œsophagien supérieur (le muscle crico-pharyngien) se relâche pour laisser passer le bol alimentaire.
  • L’onde péristaltique se poursuit dans la musculature pharyngo-œsophagienne pour faire descendre le bol alimentaire dans l’œsophage.
  • Le cartilage thyroïde redescend, tandis que l’os hyoïde, l’épiglotte, la langue et le voile du palais reprennent leur situation primitive et la bouche peut alors s’ouvrir à nouveau.
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48
Q

Nommez : INFECTIONS ODONTOGÉNIQUES (3)

A
  • Abcès sublingual
  • cellulite sous-maxillaire
  • ou angine de Ludwig
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49
Q

Nommez les lésions de la muqueuse buccale (5)

A
  • Langue
    • Géographie
    • Fissurée
    • Chevelue
  • Ulcères aphteux récidivants
    • Mineurs
    • Majeurs
    • Herpétiformes
  • Infections virales
    • Herpès
    • Herpangine
    • Maladie Pied-Main-Bouche
    • S.I.D.A.
  • . Stomalite (inflammation de la muqueuse buccale)
    • Stomatite fungique
  • Glossite atrophique
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50
Q

Nommez les lésions néoplasiques buccales (3)

A
  • Tumeurs bénignes
    • Papillome
    • Granulome pyogénique
  • Lésions pré-malignes
    • Leucoplasie
    • Érythroplasie
  • Tumeurs malignes (carcinome épidermoïdes)
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51
Q
A
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52
Q

Une infection qui se développe à l’apex d’une dent, peut éroder quoi? Cela fait quoi?

A

éroder l’os et l’infection peut s’étendre aux espaces avoisinants.

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53
Q

Les infections odontogéniques sont causées par quoi? (2)

A
  • des bactéries que l’on retrouve dans la flore buccale normale.
  • Il s’agit de bactéries anaérobiques et aérobiques.
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54
Q

Les infections oodontogéniques sont traitées comment? (2)

A
  • le plus souvent par une antibiothérapie par voie orale.
  • La pénicilline, l’amoxicilline avec l’acide clavulinique (clavulin) et la clindamycine sont habituellement efficaces contre ces infections.
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55
Q
A
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56
Q

Si l’infection au niveau d’une racine dentaire se propage vers la cavité buccale au- dessus du muscle mylo-hyoïdien il peut se former quoi?

A

un abcès sublingual occasionnant un œdème douloureux dans le plancher de la bouche.

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57
Q

L’infection des racines dentaires de la deuxième ou troisième molaire peut se propager où? (2)

A
  • dans l’espace sous-mandibulaire sous le muscle mylo-hyoïdien
  • ainsi que dans les tissus mous du plancher de la bouche.
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58
Q

L’infection des racines dentaires de la deuxième ou troisième molaire peut se propager dans l’espace sous-mandibulaire sous le muscle mylo-hyoïdien ainsi que dans les tissus mous du plancher de la bouche.

Cela se manifestera cliniquement par quoi? (4)

A
  • une cellulite à la région sous- mandibulaire
  • avec une induration douloureuse du plancher buccal antérieur.
  • Lorsque le processus inflammatoire progresse, celui-ci peut occasionner un déplacement des deux tiers postérieurs de langue supérieurement et postérieurement.
  • Ce déplacement de la langue peut entraîner une détresse respiratoire aiguë pouvant conduire au décès du patient.
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59
Q

L’infection des racines dentaires de la deuxième ou troisième molaire peut se propager dans l’espace sous-mandibulaire sous le muscle mylo-hyoïdien ainsi que dans les tissus mous du plancher de la bouche.

Cette infection est aussi appelée quoi?

A

angine de Ludwig.

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60
Q
A
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61
Q

Vrai ou Faux

Lorsqu’une angine de Ludwig est diagnostiquée, il faut donc surveiller de près l’état respiratoire du patient.

A

Vrai

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62
Q

Lorsqu’une angine de Ludwig est diagnostiquée, il faut donc surveiller de près l’état respiratoire du patient.

Quelle intervension est souvent nécessaire?

A

Une trachéotomie sous anesthésie locale peut être nécessaire.

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63
Q

Décrire cette lésions de la muqueuse buccale : Géographique (6)

A
  • Aussi appelée glossite bénigne migratoire
  • il s’agit de multiples zones de desquamation des papilles filiformes que l’on retrouve de façon irrégulières sur la face dorsale de la langue.
  • Ces zones rougeâtres sont souvent entourées de rebords blanchâtres.
  • Cette pathologie est souvent associée à une langue fissurée.
  • La plupart du temps elle est asymptomatique et ne requiert aucun traitement.
  • À noter que la prévalence de la langue géographique est de 1% à 2%.
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64
Q

Décrire cette lésions de la muqueuse buccale : Fissurée (6)

A
  • Jusqu’à 5% de la population présente une langue fissurée correspondant à des fissures superficielles ou profondes avec parfois inflammation sur la face dorsale de la langue.
  • Dans 20% des cas, cette pathologie est associée à une langue géographique.
  • Le plus souvent cette condition est asymptomatique.
  • Cependant, parfois le patient peut se plaindre d’une légère sensation de brûlure lors de la prise d’aliments chauds ou épicés.
  • Le traitement consiste à déloger les particules alimentaires pouvant être retenues dans les fissures.
  • On peut recommander au patient de brosser sa langue après les repas avec une brosse à dents à poils souples.
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65
Q

Décrire cette lésions de la muqueuse buccale : Chevelue (6)

A
  • Cette entité est relativement fréquente.
  • Il s’agit d’une croissance excessive (hypertrophie et élongation) des papilles filiformes de la face dorsale de la langue.
  • La coloration brunâtre est parfois noirâtre et possiblement due à une bactérie chromogénique qui colonise les papilles filiformes.
  • L’étiologie est cependant mal connue.
  • Le traitement consiste à enlever les filaments par un brossage de la langue.
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66
Q

Nommez les lésions les plus fréquentes de la cavité buccale et affectent 10% à 30% de la population.

A

Les ulcères aphteux récidivants

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67
Q

Nommez la cause des ulcères aphteux récidivants (2)

A

La cause exacte demeure inconnue mais plusieurs facteurs étiologiques possibles ont été suggérés dont

  • une déficience en fer, en vitamine B12 ou en acide folique,
  • et l’infection virale ou bactérienne.
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68
Q

Nommez les facteurs prédisposants des ulcères aphteux récidivants (4)

A
  • Le traumatisme local
  • les problèmes endocriniens
  • le stress émotionnel
  • et l’allergie sont considérés
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69
Q

Les ulcères aphteux récidivants sont classifiés en trois variétés. Nommez les.

A

mineurs, majeurs et ulcères herpétiformes

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70
Q

Décrire : Ulcères aphteux récidivants MINEURS (7)

A
  • Il s’agit de la forme la plus fréquente.
  • Une sensation de brûlure peut survenir 24 à 48 heures avant l’apparition de l’ulcération.
  • Ces ulcères mesurent entre 2 et 6 mm de diamètre.
  • Ils sont très douloureux et sont recouverts d’une membrane jaune blanchâtre qui représente du tissu nécrotique.
  • L’ulcère peut être unique ou parfois multiple (entre 2 et 6).
  • Ils persistent généralement une semaine pour guérir progressivement par la suite et ne laisser aucune cicatrice.
  • Ils peuvent récidiver à des intervalles variant entre 1 et 5 mois.
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71
Q

Décrire : Ulcères aphteux récidivants MAJEURS (5)

A
  • Ces ulcères sont habituellement au nombre de 1 à 5 et mesurent entre 1 et 2 cm de diamètre.
  • Ils sont très douloureux.
  • Ils persistent entre 3 et 6 semaines et peuvent laisser une cicatrice après la guérison.
  • Le diagnostic d’ulcères aphteux mineurs ou majeurs se fait sur une base d’exclusion.
  • Le traitement consiste en une application topique d’un onguent à base de stéroïdes pour réduire l’inconfort et diminuer la durée des lésions.
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72
Q

Décrire : Ulcères aphteux récidivants HERPÉTIFORMES (7)

A
  • Ils surviennent le plus souvent entre 20 et 30 ans.
  • La nature exacte de cette maladie est inconnue.
  • Il s’agit d’une maladie qui se présente sous forme de multiples petits ulcères mesurant entre 1 et 2 mm entourés d’un halo rougeâtre.
  • Les petits ulcères peuvent devenir coalescents par endroit. Ils peuvent être au nombre de 10 à 100.
  • Ces ulcérations persistent entre 1 à 2semaines.
  • Le diagnostic différentiel est à faire avec la stomatite herpétique et l’herpangine.
  • Le traitement est symptomatique et consiste à donner de faibles doses de corticostéroïdes (15 à 20 mg de prednisone) pour une période de quelques jours dans les cas sévères.
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73
Q

L’herpès labial est dû à une réactivation de quoi?

A

du virus herpès simplex type 1 et est de loin la forme la plus fréquente de l’infection herpétique récidivante.

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74
Q

Cliniquement, il y aura quoi pour l’herpès labial? (2)

A
  • Cliniquement il y aura un œdème et de la rougeur au niveau de la lèvre suivi de l’apparition de petites vésicules qui rupturent rapidement laissant de petits ulcères.
  • Les lésions sont contagieuses lorsque les vésicules éclatent.
  • Les ulcères deviennent recouverts de croûte et guérissent spontanément sur une période d’environ 1 semaine.
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75
Q

Nommez les principales voies de transmission de l’herpès labial

A

Les baisers sont les principales voies de transmission.

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76
Q
A
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77
Q

. Fréquemment les récidives de l’herpès sont associées à quoi? (4)

A
  • de la fièvre
  • un stress émotionnel
  • l’exposition à la lumière
  • un traumatisme mécanique, etc.
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78
Q

C’est quoi le tx de l’herpès labial? (2)

A
  • crème aciclovir (Zovirax) 4 à 5 x / jour le plus tôt possible
  • ou antiviral oral (Famvir ou Valtrex).
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79
Q

Décrire : Herpnagine (8)

A
  • Cette infection aiguë est le plus souvent causée par un virus coxsackie du groupe A.
  • Elle survient le plus souvent au cours de l’été et à l’automne chez les enfants et les jeunes adultes.
  • La maladie se présente sous forme d’une fièvre associée à un mal de gorge et de la dysphagie haute.
  • Après 24 à 48heures, il y a apparition d’un érythème diffus et des éruptions vésiculaires au niveau de la muqueuse buccale postérieure et au niveau de l’oropharynx.
  • Les vésicules sont nombreuses, petites et rupturent rapidement laissant de petits ulcères qui guérissent sur une période d’environ 10 jours.
  • Les lésions sont caractéristiquement situées sur le voile du palais, la luette, les amygdales, les piliers amygdaliens et les parois pharyngées postérieures.
  • L’absence de lésion aux niveaux des lèvres, de la gencive et du plancher de la bouche est caractéristique.
  • Le traitement est symptomatique.
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80
Q

Décrire : Maladie Pied-Main-Bouche (3)

A
  • Cette maladie peut survenir sous forme de cas isolés ou de façon endémique.
  • Il y a présence de petites vésicules dans la cavité buccale associées à des petites vésicules que l’on peut retrouver sur les pieds et les mains.
  • Cette maladie est causée par certains types de virus Coxsackie du groupe A.
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81
Q

Les manifestations orales du SIDA résultent de quoi?

A

de l’immunodéficience cellulaire induite par le virus d’immunodéficience humaine (V.I.H.).

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82
Q

Nommez lt la présentation la plus précoce et la plus fréquente et survient dans plus de 75% des patients atteints du S.I.D.A.

A

Une candidose buccale

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83
Q

Vrai ou Faux

L’incidence d’infection herpétique intra-orale est plus élevée chez les patients atteinds du SIDA.

A

Vrai

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84
Q

La néoplasie la plus fréquemment rencontrée chez les patients atteints du S.I.D.A. est quoi?

A

est le sarcome de Kaposi apparaît habituellement sur la peau (le tronc, les mains, le visage, la tête et le cou).

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85
Q

Approximativement 50% des patients ayant un sarcome de Kaposi ont quoi comme lésions? (2)

A
  • des lésions buccales et le palais est le site le plus fréquent suivi des gencives.
  • Cliniquement il s’agit de lésions correspondant à des macules rougeâtres ou pigmentées.
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86
Q

Les facteurs prédisposants à la candidose buccale sont quoi? (7)

A
  • diabète
  • les néoplasies
  • les médicaments cortico-stéroïdes ou immuno-suppresseurs
  • la radiothérapie au niveau de la muqueuse buccale
  • les maladies chroniques
  • l’immunodéficience.
  • Les nouveaux-nés et les enfants sont plus particulièrement susceptibles à la candidose buccale.
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87
Q
A
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88
Q

Nommez la forme la plus fréquente de la stomatite fongique (candidose) et caractérisez la

A

est la candidose aiguë pseudomembraneuse caractérisée par des dépôts blancs jaunâtres que l’on peut détacher de la muqueuse à l’aide d’un abaisse-langue laissant une surface hyperémiée ou normale.

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89
Q

Nommez les formes de présentation de la candidose qui a peu de lésions blanchâtres.(3)

A

sous une forme atrophique, parfois chronique ou encore hyperplasique.

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90
Q

La candidose buccale peut aussi se présenter sous une forme atrophique, parfois chronique ou encore hyperplasique. Qu’est-ce qui peut confirmer le dx?

A

Une culture peut être effectuée pour confirmer le diagnostic.

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91
Q

C’est quoi le tx de la stomatite fongique (candidose)?

A

Le traitement consiste à l’application topique de médicaments antifongiques (Nystatin et Miconazole).

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92
Q

S’il y a évidence d’atrophie des papilles de la face dorsale de la langue, une investigation doit être faite afin d’éliminer quoi? (2)

A

une anémie ferriprive (déficience en fer) ou une anémie pernicieuse (déficience en vitamine B12).

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93
Q

Décrire : Papillome (4)

A
  • Il s’agit d’une lésion originant de la surface épithéliale pouvant survenir à tout âge.
  • Cette tuméfaction peut se présenter sous la forme sessile ou pédiculée survenant le plus fréquemment aux niveaux du palais et de la langue.
  • Il sont causés par le virus du papillome humain (VPH), plus particulièrement les sous types 6 et 11.
  • Elle a l’apparence d’un chou-fleur de coloration blanche ou grisâtre et mesure entre quelques millimètres à 2 cm de diamètre.
94
Q

C’est quoi le tx du papillome? (1)

A

Le traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion.

95
Q

Décrire : Hémangiome capillaire (5)

A
  • Cette tuméfaction est le plus souvent située sur la gencive et correspond à une surproduction de tissu de granulation en réponse à une légère irritation.
  • L’hémangiome capillaire peut survenir à tout âge.
  • Il apparaît comme une masse nodulaire qui est pédiculée ou sessile avec une coloration rouge foncé.
  • La lésion est molasse et a tendance à saigner spontanément ou après une légère irritation.
  • Elle grossit rapidement et peut atteindre une grosseur variant entre 0.5 à 1 cm.
96
Q

Comment faire le dx de : Hémangiome capillaire (1)

A
  • Le diagnostic est confirmé par l’histopathologie
97
Q

C’est quoi le tx : Hémangiome capillaire (1)

A
  • traitement consiste en l’exérèse chirurgicale de la lésion.
98
Q

Décrire : Leucoplasie (9)

A
  • signifie la présence d’un placard blanchâtre fermement attaché à la muqueuse buccale.
  • diagnostic d’exclusion
  • une biopsie est indiquée pour éliminer une tumeur maligne.
  • La cause demeure obscure.
  • Plusieurs leucoplasies sont reliées au tabagisme alors que d’autres sont en relation avec des facteurs prédisposants tels l’irritation locale, l’infection à candida albicans, la consommation d’alcool.
  • Cependant, il est important de mentionner que les non-fumeurs qui ont des leucoplasies sont à plus haut risque de développer un cancer que les fumeurs.
  • peut survenir à n’importe quel site dans la cavité buccale mais les localisations les plus fréquentes sont la muqueuse endojugale et les commissures labiales.
  • Les sites qui comportent un risque plus élevé de développer une transformation maligne sont le plancher de la bouche, la langue et les lèvres.
  • Près de 20% des cas de leucoplasie clinique démontrent à l’histopathologie des évidences de dysplasie épithéliale, carcinome in situ ou carcinome invasif lors de la biopsie.
99
Q

Décrire : Érythroplasie (4)

A
  • Cliniquement elle est le plus souvent asymptomatique et correspond à un placard rougeâtre légèrement surélevé de grosseur variable.
  • Les sites les plus fréquents sont le plancher de la bouche, le trigone rétromolaire et la muqueuse alvéolaire mandibulaire.
  • Il est à noter que plus de 80% des cas d’érythroplasie démontrent histologiquement une dysplasie épithéliale sévère, un carcinome in situ ou invasif.
  • Une érythroplasie buccale est donc à haut risque de transformation maligne et l’on doit procéder à une biopsie pour exclure la possibilité d’une néoplasie maligne.
100
Q

Quel que soit son siège dans la cavité buccale, il faut se méfier d’une ulcération unique peu ou pas douloureuse.

Une biopsie est indiquée pour éliminer la possibilité de quoi?

A

d’une tumeur maligne (carcinome épidermoïde).

101
Q

La néoplasie de la cavité buccale représente environ de ___% de toutes les tumeurs malignes.

A

3% à 5%

102
Q

La néoplasie de la cavité buccale représente environ de 3% à 5% de toutes les tumeurs malignes.

Nommez la plus fréquente

A

Le carcinome épidermoïde est le plus fréquent (90% des néoplasies malignes de la cavité buccale).

103
Q

Nommez les facteurs prédisposants du carcinome épidermoïde (5)

A
  • le tabagisme
  • la consommation d’alcool
  • la consommation de noix de d’arec (ou noix de bétel)
  • traumatisme dentaire chronique
  • et pauvre hygiène buccale.
104
Q

Vrai ou Faux

Le carcinome épidermoïde est deux fois plus fréquent chez la femme que chez l’homme

A

Faux, c’est le contraire

Le carcinome épidermoïde est deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme.

105
Q

50% des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale surviennent où?

A

sur la langue, plus particulièrement sur les bords latéraux et la face ventrale de celle- ci.

106
Q

Le cancer de la lèvre survient le plus souvent où?

A

sur la lèvre inférieure.

107
Q

Le dx du cancer de la lèvre se fait cmt?

A

biopsie

108
Q

Les petits carcinomes épidermoïdes (inférieur à 2 cm de diamètre) au niveau de la cavité buccale et au niveau des lèvres sont traités comment? C’est quoi le pronostic? (3)

A
  • préférentiellement par une exérèse chirurgicale
  • Un traitement de radiothérapie est également possible.
  • Le pronostic est bon.
109
Q

Les carcinomes épidermoïdes plus volumineuse au niveau de la cavité buccale et au niveau des lèvres sont traités comment? C’est quoi le pronostic? (3)

A
  • Les lésions plus volumineuses peuvent être traitées soit par une exérèse chirurgicale associée à de la radiothérapie complémentaire
  • ou un traitement de radiothérapie associée à de la chimiothérapie concomitante.
  • Le pronostic de ces lésions est moins bon s’il y a des métastases ganglionnaires cervicales associées.
110
Q

L’infection pharyngo-amygdalienne se manifeste comment? (6)

A
  • par des malaises généralisés
  • de la fièvre
  • un mal de gorge
  • de l’odynophagie
  • de la dysphagie haute.
  • une otalgie réflexe particulièrement lors de la déglutition.
111
Q

À l’examen de la Pharyngo-amygdalite aiguë , on peut noter la présence de quoi? (3)

A
  • d’une hyperémie pharyngée diffuse particulièrement au niveau des amygdales.
  • Celles-ci peuvent être augmentées de volume et recouvertes de petits foyers jaunes blanchâtres ou dans les cas plus sévères recouvertes d’un exsudat membraneux ou purulent.
  • De plus, on peut palper dans le cou des adénopathies jugulodigastriques douloureuses.
112
Q

Par rapport à la Pharyngo-amygdalite aiguë, un prélèvement pharyngé (test antigénique rapide ou culture) doit être fait dans le but de détecter quoi?

Expliquez (5)

A
  • le but de détecter la présence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A.
  • Il s’agit d’une bactérie potentiellement génératrice d’un rhumatisme articulaire aiguë ou d’une glomérulonéphrite.
  • Toutefois, d’autres germes peuvent être identifiés tel que le staphylocoque aureus, l’haemophilus influenzae et le streptocoque pneumoniae.
  • Mais ces germes peuvent être des saprophytes normaux de la gorge.
  • Généralement, la grande majorité des amygdalites sont d’étiologie virale.
113
Q

S’il y a présence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A, le traitement de la pharyngo-amygdalite aiguë consiste à faire quoi? (2)

A
  • à prescrire de la pénicilline par voie orale pendant 10 jours.
  • En cas d’allergie connue à la pénicilline, le traitement de choix sont les macrolides (la clarithromycine et l’azithromycine).
114
Q
A
115
Q

S’il y a absence de streptocoques β-hémolytiques du groupe A, le traitement de la pharyngo-amygdalite aiguë consiste à faire quoi? (3)

A
  • le traitement est alors symptomatique.
  • On recommande au patient une hydratation adéquate de préférence froide car la chaleur augmente l’irritation locale.
  • De plus, le patient peut utiliser des médicaments antithermiques et antalgiques (acétaminophène).
116
Q

Décrire l’évolution des sx de la pharyngo-amygdalite aiguë (2)

A
  • Habituellement, les symptômes s’améliorent sur une période d’environ une semaine.
  • Par ailleurs, les patients qui ont une amygdalite à streptocoques β- hémolytiques du groupeA traitée avec des antibiotiques auront une amélioration plus rapide des symptômes.
117
Q

Il est à noter que les patients qui ont une scarlatine, ont une pharyngo- amygdalite à streptocoques associée à quoi? (2)

A

un érythème cutané et une langue framboisée.

118
Q

C’est quoi le traitement de la scarlatine?

A

Le traitement de la scarlatine est le même que dans l’amygdalite aiguë à streptocoques, c’est-à-dire l’administration de pénicilline.

119
Q

La mononucléose infectieuse ressemble le plus souvent à un épisode de quoi?

A

d’amygdalite aiguë.

120
Q

Nommez les signes/sx de la Mononucléose infectieuse (6)

A
  • une fièvre
  • une augmentation de volume des amygdales qui sont hyperémiées et recouvertes par endroit de pseudomembranes jaunes blanchâtres.
  • n plus d’avoir un mal de gorge, de la dysphagie et de l’odynophagie
  • des pétéchies au palais (parfois),
  • une splénomégalie
  • et des adénopathies cervicales marquées.
121
Q

L’infection de la mononucléose infectieuse est causée par quoi? C’est quoi el mode de transmission?

A

Cette infection est causée par le virus Epstein-Barr. Le virus peut se transmettre par la salive.

122
Q

Nommez les tests pour : Mononucléose infectieuse (2)

A
  • La formule sanguine démontre fréquemment au niveau du décompte cellulaire la présence d’une lymphocytose de l’ordre de 50% avec 10% de lymphocytes atypiques.
  • Le test sérologique rapide (monotest) peut permettre d’établir le diagnostic.
123
Q

C’est quoi le tx : Mononucléose infectieuse (6)

A
  • Le traitement de cette condition est symptomatique.
  • Le patient peut présenter de la fatigue pendant de nombreuses semaines.
  • Des antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter une infection bactérienne secondaire.
  • Cependant, l’amoxicilline doit être évitée car l’hypersensibilité à l’amoxiicilline est augmentée chez les patients qui présentent une mononucléose infectieuse.
  • En effet, un érythème cutané important peut survenir plusieurs jours après le début de cet antibiotique.
  • Ce rash cutané consécutif à l’administration d’amoxiicilline a presqu’une valeur diagnostique.
124
Q

C’est quoi le tx de la Mononucléose infectieuse dans les cas plus sévères, où il y a une augmentation de volume importante des amygdales occasionnant une obstruction des voies aériennes supérieures?

A

des stéroïdes par voie systémique peuvent être administrés.

125
Q

Il faut suspecter une amygdalite linguale particulièrement chez qui?

A

les patients ayant déjà subi une amygdalectomie et qui présente des maux de gorge associés à de la fièvre et des malaises généralisés.

126
Q

À l’examen de l’amygdalite linguale, on peut constater quoi? (3)

A
  • que la protusion de la langue est limitée.
  • Le patient a de la douleur lorsque l’on déprime la langue surtout en postérieur.
  • On peut noter la présence d’une augmentation de volume des amygdales linguales qui sont hyperémiées et douloureuses.
127
Q

Le dx de l’amygdalite linguale se fait comment? (1)

A

Le diagnostic se fait à l’examen par une laryngoscopie indirecte au miroir ou en effectuant une nasolaryngoscopie avec un endoscope flexible.

128
Q

Si l’amygdalite linguale n’est pas traitée, elle peut progresser comment?

A

inférieurement et occasionner une laryngite supraglottique avec inflammation possible de l’épiglotte ce qui peut être dangereux en raison du risque d’obstruction respiratoire au niveau du larynx.

129
Q

Un prélèvement pour l’amygdalite linguale est fait pourquoi? (2)

A
  • Comme dans l’amygdalite palatine aiguë, un prélèvement doit être fait pour rechercher la présence des streptocoques β-hémolytiques du groupe A.
  • Si le prélèvement est positif, le traitement est le même que dans la pharyngo- amygdalite aiguë.
130
Q

Nommez la complication locale de la pharyngo-amygdalie aiguë (1)

A

Abcès péri-amygdalien

131
Q

L’Abcès péri-amygdalien apparait souvent chez qui?

A

Cette condition survient chez des patients qui ont des amygdalites récidivantes ou chroniques.

132
Q

L’abcès péri-amygdalien survient rarement chez qui?

A

les patients qui ont une amygdalite aiguë traitée adéquatement tôt dans l’évolution.

133
Q

Décrire l’évolution de l’abcès péri-amygdalien (3)

A
  • Dans 90% des cas, l’infection se propage au pôle supérieur de l’amygdale.
  • Il y a formation de pus entre la capsule amygdalienne (en regard du pilier antérieur) et l’amygdale elle-même.
  • L’abcès péri-amygdalien est habituellement unilatéral.
134
Q

Décrire l’histoire des patients avec abcès péri-amygdalien (1)

A

Les patients ont une histoire de mal de gorge et de dysphagie haute progressive sur une période de quelques jours associée à une odynophagie et une otalgie réflexe.

135
Q

À l’examen de l’abcès péri-amygdalien, on retrouve quoi? (3)

A
  • les patients ont un trismus (diminution de l’ouverture dûe à la contraction des muscles masticateurs)
  • et on constate la présence d’un gonflement rougeâtre péri-amygdalien avec déplacement de l’amygdale vers la partie médiane de l’oropharynx.
  • La luette peut être déplacée vers le côté opposé.
136
Q

La culture dans l’abcès péri-amygdalien révèle souvent quoi? (2)

A
  • une flore mixte (bactéries aérobique et anaérobique).
  • À noter que parfois certaines bactéries anaérobiques sont résistantes à la pénicilline.
137
Q

C’est quoi le tx de l’abcès péri-amygdalien? (6)

A
  • se traite par ponction ou par une ouverture et un drainage de l’abcès.
  • De plus, le patient nécessite le plus souvent une hospitalisation, la prescription d’une antibiothérapie et d’une corticothérapie (Dexaméthasone) intraveineuse.
  • L’antibiotique de choix est l’amoxicilline avec l’acide clavulanique (Clavulin).
  • Très souvent les patients sont déshydratés et ont de la difficulté à avaler les liquides.
  • Il faut donc hydrater les patients par voie intraveineuse jusqu’à ce qu’ils puissent boire de façon satisfaisante.
  • Il peut être indiqué chez les patients qui ont présenté un abcès péri-amygdalien, d’effectuer une amygdalectomie plusieurs semaines après l’épisode infectieux.
138
Q

Nommez la tumeur maligne la plus fréquente dans l’oropharynx (environ 90% des tumeurs malignes).

A

Carcinome épidermoïde

139
Q

Nommez le facteur prédisposant du carcinome épidermoïde

A

est l’infection par le virus de papillome humain (VPH)

140
Q

Décrire les sous-types 6, 11, 16 et 18 du VPH (3)

A
  • Les sous-types 6 et 11 du VPH sont associés aux papillomes et aux condylomes.
  • Les sous-types 16 et 18 sont, quant à eux oncogéniques.
  • Le sous-type 16 est retrouvé plus de 95% du temps dans les tumeurs causées par le VPH.
141
Q
A
142
Q

La plupart des patients atteint du VPH sont des hommes ou des femmes?

A

Hommes

143
Q

Qu’est-ce qui est responsable de la transmission du VPH?

A

les relations oro-génitales seraient responsables de la transmission donc de cette épidémie.

144
Q

C’est quoi le lien entre le tabac, l’alcool et les tumeurs oropharyngées? (2)

A
  • Aujourd’hui, quelques rares cas de tumeurs oropharyngées sont encore causées par le tabac et l’alcool.
  • Il est à noter que la tabagisme affaiblit le système immunitaire, le rendant ainsi moins efficace pour combattre les infections.
145
Q

Décrire le vaccin pour le cancer de l’oropharynx (7)

A
  • Un vaccin (Gardasil) est offert gratuitement aux jeunes garçons et filles de 4e année.
  • Celui-ci est efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus chez les femmes.
  • Par association, on pense qu’il procurera une protection contre le cancer de l’oropharynx causé par les sous-types 16,18 du VPH.
  • La vaccination est également recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) jusqu’à l’âge de 26 ans.
  • La FDA aux États-Unis recommande quant à elle la vaccination de toute la population jusqu’à l’àge de 45 ans.
  • Deux doses sont recommandées chez les enfants du primaire alors que 3 doses sont nécessaires pour conférer une immunité adéquate chez l’adulte.
  • Il existe le Garsasil-4 qui couvre les sous-types 6,11,16 et 18 ainsi que le Gardasil-9 qui couvre les mêmes sous-types en plus des 31,33,45,52 et 58.
146
Q

Le carcinome épidermoïde de l’oropharynx est le plus souvent situé où?

A

au niveau de l’amygdale et au niveau du pilier antérieur de la loge amygdalienne.

147
Q

Décrire les signes et symptômes d’un cancer de l’oropharynx au niveau de l’amygdale (6)

A
  • peut se présenter sous la forme d’une augmentation progressive de volume d’une amygdale ou encore par une tuméfaction bourgeonnante ou ulcéro-bourgeonnante d’augmentation progressive.
  • Le plus souvent le patient est asymptomatique mais le patient peut ressentir une douleur à la déglutition ou encore une sensation de masse dans la gorge du côté de la lésion pour une tumeur de stade plus avancé.
  • De plus, il présente souvent des métastases ganglionnaires.
  • Il peut également présenter une otalgie réflexe.
  • Parfois, l’otalgie réflexe peut être le seul symptôme que présente le patient.
  • Par irritation des terminaisons nerveuses du nerf glosso-pharyngien au niveau de l’oropharynx, le patient peut ressentir une douleur dans l’oreille de façon réflexe, car le nerf glosso-pharyngien a une branche sensitive (le nerf de Jacobson) qui innerve la muqueuse de l’oreille moyenne.
148
Q

Le carcinome épidermoïde de la base de la langue est souvent diagnostiquées précocément ou tardivement?

A

Tardivement

149
Q

Il y a fréquemment des métastases ____ lorsque le diagnostic d’un carcinome épidermoïde de la base de la langue est fait.

A

ganglionnaires cervicales

150
Q

Nommez les localisations possibles du carcinome épidermoïde (2)

A
  • Région amygdalienne
  • Carcinome épidermoïde de la base de la langue
151
Q

Nommez les signes et sx du carcinome épidermoïde de la base de la langue (3)

A
  • dysphagie,
  • de l’odynophagie
  • et une otalgie réflexe.
152
Q

Le carcinome épidermoïde de la base de la langue peut être ressenti comment? (2)

A
  • La masse néoplasique peut être localisée à la palpation bimanuelle.
  • Elle peut être visualisée en effectuant une laryngoscopie indirecte avec le miroir ou encore par une rhinolaryngoscopie directe avec une fibre optique flexible si le patient a un réflexe nauséeux vif.
153
Q

C’est quoi le tx du carcinome épidermoïde ? (4)

A
  • Les petites tumeurs seront le plus souvent traitées par de la radiothérapie ou par chirurgie transorale par robot. Les plus grosses lésions néoplasiques sont la plupart du temps traitées avec de la radiothérapie associée à de la chimiothérapie concomitante.
  • L’exérèse chirurgicale de la tumeur par approche de labio-mandibulotomie ou encore par chirurgie trans-orale au robot associée à une reconstruction par l’utilisation d’un lambeau vascularisé peut être aussi indiquée.
  • À noter que le patient aura souvent besoin d’une exérèse des ganglions cervicaux régionaux (évidement cervical) puisque ces tumeurs sont très lymphophiles.
  • La prise de décision quant au traitement recommandé se fait par une équipe multidisciplinaire ( ORL, radio-oncologue et hémato-oncologue)
154
Q

Décrire : Embryologie des glandes salivaires (2)

A
  • Les glandes salivaires sont issues de dérivés embryonnaires à partir de la muqueuse buccale qui s’arborisent en forme de cordon pendant la sixième semaine.
  • Elles sont constituées de lobules glandulaires soutenus par un stroma conjonctif abondant qui abrite aussi des canaux excréteurs.
155
Q

Il y a deux groupes de glandes salivaires.

Nommez les avec leurs sous-groupes.

A
  • MAJEURES :
    1. Parotide
    2. Sous-maxillaire
    3. Sublinguale
  • MINEURES :
    • Ces glandes salivaires tapissent presqu’entièrement la muqueuse buccale, en particulier le palais, la langue, les joues et les lèvres.
156
Q

Nommez la glande salivaire la plus volumineuse

A

Glande parotide

157
Q

La glande parotide est traversée par quelles nerfs?

A

Traversée par le nerf facial et ses branches qui divisent la glande en deux parties qui ne sont pas vraiment des lobes séparés. L’une des parties est superficielle et l’autre est profonde (rétromandibulaire).

158
Q

C’est quoi la localisation de la glande parotide?

A
  • est située en avant de la partie inférieure du pavillon de l’oreille.
  • Elle s’étend dans le plan sous-cutané par-dessus le muscle masséter qui recouvre la branche montante de la mandibule et par-dessus la partie antérieure et supérieure du muscle sternocleidomastoïdien.
  • Il y a une extension en profondeur derrière l’angle de la mandibule, devant le conduit auditif externe et l’apophyse mastodïenne jusqu’à la partie latérale de l’espace parapharyngée.
  • N.B. À cause de cette relation étroite avec l’espace parapharyngée latéral, les tumeurs parotidiennes de la partie profonde de la glande peuvent être suspectées lors de l’examen de l’oropharynx par un déplacement du palais mou et de la fosse amygdalienne antéromédialement.
159
Q

Décrire : Canal de Sténon (canal parotidien) (2)

A
  • Le canal excréteur de la glande parotide est un conduit à parois épaisses mesurant environ 4 à 7 cm de longueur par 3 mm de diamètre.
  • Il s’ouvre dans la cavité buccale au niveau de la deuxième molaire supérieure.
160
Q

Décrire : Innervation fonctionnelle (parasympathique) de la glande parotide (1)

A

Le nerf glossopharyngien (IX) transmet l’innervation sécrétomotrice de la parotide après un trajet complexe dans l’os temporal et la fosse infratemporale.

161
Q

Décrire : Innervation sympathique de la glande parotide (1)

A

Ganglion cervical superficiel

162
Q

Décrire : Innervation sensitive de la glande parotide (1)

A

Nerfs trijumeaux (V)

163
Q

Décrire : Vascularisation de la glande parotide (2)

A
  • L’apport artériel se fait par des branches de l’artère carotide externe.
  • Les structures veineuses sont parallèles aux artères et se jettent dans la veine jugulaire externe.
164
Q

Décrire : Drainage lymphatique de la glande parotide (2)

A

Le drainage lymphatique se fait via les ganglions lymphatiques intra et extra glandulaires puis se continue dans la chaine jugulaire interne profonde.

165
Q

La glande sous-mandibulaire est localisée où? (2)

A
  • Cette glande encapsulée est localisée dans la loge sous-mandibulaire sous la branche horizontale de la mandibule et au-dessus du muscle digastrique.
  • Elle comprend une partie superficielle en avant du muscle mylo-hyoïdien et une partie profonde (un prolongement antérieur) derrière ce muscle.
166
Q

Décrire : Canal de Wharton (4)

A
  • Le canal excréteur de la glande sous-mandibulaire est un conduit à parois minces, mais résistantes, long de 4 à 5 cm et large de 2 à 3 mm.
  • Provenant de la réunion de plusieurs canaux collecteurs, il émerge de la partie profonde de la glande et chemine en dedans de la glande sublinguale jusqu’à l’extrémité inférieure du frein de la langue et s’ouvre dans la cavité buccale par un ostium.
  • Le nerf lingual (branche de V3) passe au-dessus du canal de Wharton et le contourne.
  • Le nerf grand hypoglosse (XII) est situé au-dessus de celui-ci dans la région sublinguale.
167
Q

Décrire : Innervation fonctionnelle (parasympathique) de la glande sous-mandibulaire (1)

A

Le nerf facial (VII) transmet cette innervation à la glande sous-mandibulaire par la voie du nerf lingual (branche inférieure du nerf trijumeaux).

168
Q

Décrire : Innervation sensitive de la glande sous-mandibulaire (1)

A

Trijumeaux (V).

169
Q

Décrire : Glande sublinguale (4)

A
  • La plus petite des glandes salivaires majeures (mesure 3 cm de longueur).
  • Sans capsule.
  • Située dans le plan superficiel du plancher de la bouche et recouverte par la muqueuse buccale.
  • Canaux excréteurs :
    • La glande sublinguale est une agglomération de glandules et possède autant de canaux excréteurs qu’il y a de glandes dans ce regroupement (entre 10 et 12) qui s’ouvrent directement dans la bouche.
170
Q

Décrire l’nnervation fonctionnelle : Glande sublinguale (1)

A

Provient des mêmes nerfs que la glande sous-maxillaire.

171
Q

Remplir ce tableau

A

N.B. Les glandes salivaires mineures sont de petits groupes d’unité sécrétoire dans la sous-muqueuse. Leurs cellules aciniques (séreuses, muqueuses ou mixtes) ont de courts canaux collecteurs.

172
Q

Décrire : La salive

A

Fluide non homogène dont le volume et la composition diffèrent dans une même glande et d’une glande à l’autre, selon la nature du stimulus, le taux de production salivaire et la condition de la glande salivaire elle-même.

173
Q

Décrire : Composition de la salive (5)

A
  • Eau (99,5% de la salive sécrétée par les glandes sous-maxillaires est constituée d’eau).
  • Électrolytes
  • Constituants organiques (non électrolytes) : surtout des protéines :
  • mais faisant partie des constituants organiques :
    1. Mucines (glucoprotéines qui déterminent la viscosité de la salive)
    2. Enzymes (amylase surtout)
  • Immunoglobuline A (IgA)
174
Q

Décrire : Processus de sécrétion de la salive (3)

A
  • Transport de l’eau du plasma jusque dans la salive.
  • Synthèse, emmagasinage et sécrétion des molécules organiques (comme les mucines et enzymes salivaires).
  • Diffusion et excrétion des électrolytes.
175
Q

C’est quoi le volume total de salive? (par 24h)

A

1000 à 1500 ml/24 heures

176
Q

Remplir ce tableau

A
177
Q

La surface épithéliale de la muqueuse buccale et pharyngée est maintenue humide par la sécrétion de quoi?

A

sécrétion continue d’un petit volume de salive.

178
Q

Une augmentation importante de la sécrétion salivaire survient lors de l’ingestion d’aliments. Cette sécrétion salivaire s’effectue de façon réflexe en réponse à quoi? (3)

A
  1. La vue, l’odeur et le goût des aliments
  2. La mastication
  3. La stimulation de la muqueuse oesophagienne
179
Q

Une diminution de la production de salive est observée dans les situations suivantes (3)

A
  • durant le sommeil
  • la déshydratation
  • l’exercice musculaire violent
  • l’effort mental, le stress et la fatigue
180
Q

Nommez les agents qui augmentent la sécrétion salivaire et leur mécanisme d’action (3)

A
181
Q

Nommez les agents qui diminuent la sécrétion salivaire et leur mécanisme d’action (2)

A
182
Q

Nommez les fonctions de la salive (9)

A
  1. Humidification :
    • la salive garde la muqueuse buccale et pharyngée humide. Ceci est important pour l’hygiène de la bouche.
  2. Lubrification : les mucines (glucoprotéines du mucus) présentes dans la salive sont lubrifiantes et rendent la déglutition plus facile.
  3. Action tampon :
    • la salive est un fluide tampon qui permet de maintenir le pH assez constant surtout grâce au bicarbonate. Ceci permet de minimiser les effets de solution trop acide ou trop alcaline.
  4. Digestion :
    • l’amylase salivaire agit sur les polysaccharides (amidon).
  5. Activité antibactérienne :
    • la salive éloigne les bactéries des dents et de la muqueuse buccale en maintenant celles-ci en suspension. Les IgA de la salive agglutineraient les bactéries, les rendant plus facile à ingérer par les leucocytes.
  6. Gustation:
    • les sécrétions salivaires permettent la dissolution des aliments solubles nécessaire pour l’action chimique sur les récepteurs gustatifs.
  7. Activité anticarie :
    • on croit que la salive est essentielle dans le développement de la maturation dentaire et la résistance à la carie par les ions salivaires (calcium, fluore et phostates) en protégeant l’émail dentaire.
  8. Régulation de la soif:
    • ​​ la déshydratation occasionne une diminution de la sécrétion salivaire et une sécheresse de la bouche qui conduit à la sensation de soif.
  9. Fonction excrétoire :
    • après leurs ingestions, plusieurs substances sont excrétées dans la salive par exemple : l’iode, antibiotiques et la morphine.
183
Q

Nommez les causes d’augmentation de volumes des glandes salivaires (4)

A
  • inflammatoires :
    • aiguës : bactériennes (sialadénite suppurée, abcès)
    • chroniques :
      • a) obstructives : sialolithiase (calculs)
  • sialadénose : (d’origine métabolique, nutritionnelle et hormonale)
  • traumatiques :
    • aiguë et chronique
  • Néoplasiques : bénignes et malignes
184
Q

Nommez les causes d’augmentation de volumes des glandes salivaires LES PLUS FRÉQUENTES (3)

A
  • Inflammatoire aiguës : Bactériennes (sialadénite suppurée, abcès) *
  • Inflammatoire chroniques : Obstructives Sialolithiase (calculs) *
  • Néoplasiques : Tumeurs bénignes
185
Q

Une infection bactérienne aiguë des glandes salivaires survient habituellement où?

A

dans les glandes parotides et sous-mandibulaires qui ont un système collecteur relativement long.

186
Q

Nommez la glande salivaire la plus souvent infectée.

A

La parotide

187
Q

Nommez : Facteurs prédisposants d’infections bactériennes des glandes salivaires (4)

A
  • Déshydratation
  • mauvaise hygiène buccale
  • ingestion de médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire
  • et présence d’une sialolithiase obstruant le canal excréteur de la glande.
188
Q

C’est quoi la présentation clinique : infections bactériennes des glandes salivaires (3)

A
  • L’infection bactérienne aiguë des glandes salivaires majeures n’est habituellement pas difficile à diagnostiquer.
  • Elle est caractérisée par le développement rapide de douleurs et de sensibilité au niveau de la glande avec des changements inflammatoires évidents au niveau de l’ouverture des conduits salivaires dans la bouche.
  • On peut noter un exsudat purulent qui sort du canal excréteur spontanément ou en réponse au massage de la glande.
189
Q

Décrire microbiologie : infections bactériennes des glandes salivaires (3)

A
  • Le staphylocoque aureus (coagulase positif et résistant à la pénicilline) est l’agent causal le plus fréquent.
  • Le streptocoque pneumoniae, le streptocoque pyogène ainsi que l’escherichia coli sont rencontrés à l’occasion.
  • Aussi, l’infection bactérienne à staphylocoque aureus est souvent associée à des organismes anaérobiques.
190
Q

C’est quoi le tx : infections bactériennes des glandes salivaires (6)

A
  • Antibiotiques :
    • Cloxacilline (Orbénine) ou amoxicilline avec l’acide de clavulinique (Clavulin).
    • Clindamycine (Dalacin).
  • Hydratation
  • Chaleur humide
  • Massage
  • Bonne hygiène buccale
  • Traitement de l’abcès : drainage chirurgical.
191
Q

C’est quoi l’investigation : infections bactériennes des glandes salivaires (2)

A

L’échographie et la tomodensitométrie sont deux examens permettant d’identifier la présence d’abcès dans la glande salivaire.

192
Q
A
193
Q

Décrire : Sialithiase (calculs) (2)

A
  • Elle constitue l’une des causes les plus fréquentes de dysfonction des glandes salivaires majeures.
  • Les calculs sont constitués d’un centre (soit du mucus, des amas microbiens ou des débris cellulaires) autour duquel se dépose et se cristallise un composé de phosphate de calcium inorganique.
194
Q

La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente où?

A

au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%)

195
Q

La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%).

Pourquoi? (2)

A
  • La glande sous-mandibulaire a une sécrétion de mucus qui favorise une certaine stagnation avec obstruction partielle.
  • De plus, la salive sécrétée par cette glande salivaire a un pH plus élevé (alcalin) et contient deux fois plus de calcium que celle de la parotide.
196
Q

Décrire la physiopathologie des sialithiase dans les glandes salivaires (2)

A
  • La formation d’un calcul provoque l’oblitération partielle ou complète du canal excréteur, avec rétention salivaire, œdème des tissus et inflammation aiguë localisée (infection bactérienne secondaire).
  • Celle-ci à son tour favorisera davantage la formation de nouveaux calculs pour ainsi établir un cercle vicieux dont la résultante est une infection chronique non spécifique.
197
Q

Décrire la symptomatologie des sialithiase dans les glandes salivaires : PETITS CALCULS (1)

A

Ils causent une obstruction intermittente résultant en des épisodes de gonflements douloureux de la glande salivaire en relation avec les repas.

198
Q

Décrire la symptomatologie des sialithiase dans les glandes salivaires : GROS CALCULS (1)

A

Ils peuvent produire une obstruction complète avec gonflement persistant de la glande.

199
Q

Comment faire le dx : des sialithiase dans les glandes salivaires (3)

A
  • Palpation d’un calcul près de la papille du canal excréteur de la glande
  • Échographie
  • Cliché simple et Sialographie (peu utilisés)
200
Q

C’est quoi le tx : des sialithiase dans les glandes salivaires (2)

A
  • Enlever l’obstruction:
    • Les petits calculs peuvent passer spontanément à travers l’orifice du canal excréteur à l’aide d’un massage de la glande ou après avoir dilaté la papille.
    • Un gros calcul adjacent à l’orifice du canal de Wharton ou de Sténon nécessite une ouverture de l’orifice et exérèse du calcul sous anesthésie locale.
    • Un gros calcul enclavé à la partie proximale du canal de Wharton nécessite l’exérèse de la glande sous-mandibulaire.
  • Antibiothérapie appropriée pour l’infection secondaire (cf. infection bactérienne).
201
Q

Décrire : Sialadénose (2)

A
  • L’augmentation de volume des glandes salivaires majeures, surtout la parotide, peut être en rapport avec la malnutrition comme dans l’alcoolisme avec cirrhose hépatique; elle peut aussi être associée au diabète ou à certains troubles endocriniens ou thyroïdiens.
  • Morphologiquement, il y a un remplacement apideux important sans inflammation.
202
Q

Décrire : Traumatisme aiguë des glandes salivaires (2)

A
  • Lacération : Une réparation du canal de Sténon est nécessaire si celui-ci a été sélectionné.
  • Contusion
203
Q

Décrire : Traumatisme chronique des glandes salivaires (1)

A

Changement inflammatoire produit par irritation des dentiers, corps étrangers, calculs ou radiation (suite à de la radiothérapie).

204
Q

Les kystes de rétention acquis des glandes salivaires sont secondaires à quoi?

A

à un traumatisme et obstruction secondaire du canal excréteur d’une glande salivaire.

205
Q

Décrire la relation entre les mucocèles et la glande salivaire (2)

A
  • une Mucocèle peut se développer par traumatisme du canal excréteur d’une glande salivaire mineure.
  • Les Mucocèles se rencontrent surtout au niveau des muqueuses endojugales et des muqueuses de la face interne de la lèvre inférieure. Le traitement est l’excision.
206
Q

Décrire : Ranula (2)

A
  • est un kyste que l’on rencontre dans le plancher de la bouche et qui est dû à une obstruction du canal d’une des glandes sublinguales.
  • Le traitement est la marsupialisation ou l’excision complète.
207
Q

Vrai ou Faux

Dans la parotide, on peut retrouver des kystes suite à un traumatisme ou à une chirurgie au niveau de la glande.

A

Vrai

208
Q

Décrire la présentation clinique d’une augmentation de volumes des glandes salivaires de cause néoplasique CHEZ L’ADULTE (4)

A
  • La plupart du temps, il s’agit d’une masse solitaire lentement progressive non douloureuse sans atteinte du nerf facial.
  • Cette masse est habituellement ferme et légèrement mobile à la palpation.
  • À la région parotidienne, les tumeurs se situent le plus souvent à la partie superficielle de la parotide et parfois dans la partie profonde de cette glande.
  • Une tumeur des glandes salivaires peut aussi se présenter au niveau d’une des glandes sous-mandibulaires ou encore se développer aux dépends d’une glande salivaire mineure dans la cavité buccale.
209
Q

Décrire la présentation clinique d’une augmentation de volumes des glandes salivaires de cause néoplasique CHEZ L’ENFANT (2)

A
  • Souvent, il s’agit d’une masse mollasse d’augmentation progressive dans la région parotidienne. Il peut d’agir de :
    • Un hémangiome
      • (régression spontanée possible)
    • Un lymphangiome
      • Cette tuméfaction a tendance à continuer à augmenter de volume de façon progressive. Le traitement est l’exérèse chirurgicale ou l’injection de produit sclérosant dans la tumeur (éthibloc). Des récidives sont possibles si l’exérèse est incomplète
  • S’il s’agit d’une masse plus ferme, il faut envisager d’autres tumeurs bénignes (l’adénome pléomorphe étant la plus fréquente) ou la possibilité d’une tumeur maligne (la carcinome muco-épidermoïde étant la plus fréquente).
210
Q

Nommez : Suspicion d’une masse maligne dans les glandes salivaires (4)

A
  • Adhérence de la masse aux tissus avoisinants (adhérence à la peau et/ou fixité au plan profond)
  • Masse parotidienne associée à une parésie ou à une paralysie faciale.
  • Augmentation de volume rapide et récente de la masse.
  • Présence de ganglions cervicaux régionaux.
    • N.B. Les tumeurs malignes des glandes salivaires se présentent le plus souvent comme une masse non douloureuse mais une douleur est possible cependant. S’il s’agit d’une tumeur maligne qui est douloureuse, celle-ci est associée à un mauvais pronostic.
211
Q

Nommez les investigations possibles pour les masse néoplasiques dans les glandes salivaires (2)

A
  • Tomodensitométrie
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM )
212
Q

Au total, __% des tumeurs de toutes les glandes salivaires sont bénignes.

A

60% à 80%

213
Q

Remplir ce tableau

A
214
Q

Nommez : Tumeurs bénignes (les plus fréquentes) des glandes salivaires (2)

A
  • Tumeur mixte (adénome pléomorphe)
  • Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) :
215
Q

Décrire : Tumeur mixte (adénome pléomorphe) (4)

A
  • C’est la tumeur la plus fréquente dans la parotide.
  • Dans la parotide, elle siège le plus souvent dans la portion superficielle de la glande.
  • Cette tumeur est bénigne mais il y a un risque non négligeable de transformation maligne (environ 10-15%).
  • Une biopsie incisionnelle est habituellement contre-indiquée en raison d’un risque d’essaimage.
216
Q

C’est quoi le dx et tx : Tumeur mixte (adénome pléomorphe)

A

excision chirurgicale. Lorsque la tumeur est située dans la portion superficielle de la parotide, l’intervention consiste en une parotidectomie superficielle avec préservation des branches du nerf facial.

217
Q

Décrire : Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) (4)

A
  • Surtout chez les hommes, fumeurs, dans la soixantaine.
  • 6% des tumeurs salivaires.
  • Habituellement dans la queue de la parotide.
  • 10% de ces tumeurs sont bilatérales
218
Q

C’est quoi le tx : Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) (1)

A

exérèse chirurgicale

219
Q

Nommez : Tumeurs malignes des glandes salivaires (les plus fréquentes) (2)

A
  • Carcinome muco-épidermoïde
  • Carcinome adénoïde kystique
220
Q

Décrire : Carcinome muco-épidermoïde des glandes salivaires (2)

A
  • Tumeur maligne la plus fréquemment rencontrée dans la parotide.
  • Selon le type histologique, cette tumeur peut avoir un comportement relativement bénin (bas grade) ou encore très agressif (haut grade).
221
Q

Décrire : Carcinome adénoïde kystique des glandes salivaires (3)

A
  • C’est la tumeur maligne la plus fréquente de la glande sous-mandibulaire et des glandes salivaires mineures.
  • L’extension de cette tumeur peut se faire en suivant le trajet des nerfs (invasion péri-nerveuse).
  • À plus ou moins long terme, cette tumeur à évolution lente peut donner des métastases pulmonaires.
222
Q
A
223
Q

Comment faire le diagnostic d’une masse suspecte dans une glande salivaire (3)

A

On procède d’abord à une biopsie à l’aiguille (cytoponction).

  1. Si jamais le diagnostic demeure incertain, il faut habituellement effectuer une exérèse de la tumeur incluant la glande au sein de laquelle elle origine. Une parotidectomie superficielle avec dissection du nerf facial est nécessaire dans le cas d’une tumeur parotidienne
  2. Si la masse est située dans la région sous-mandibulaire le plus souvent on doit procéder à l’exérèse de cette glande.
  3. Au niveau des glandes salivaires mineures, on effectue une biopsie incisionnelle pour confirmer le diagnostic.
224
Q

C’est quoi le tx des tumeurs BÉNIGNES des glandes salivaires? (1)

A

habituellement il faut effectuer une exérèse chirurgicale large pour éviter les récidives même s’il s’agit d’une tumeur bénigne à l’histopathologie.

225
Q

C’est quoi le tx des tumeurs MALIGNES des glandes salivaires? (3)

A
  • Si l’histologie confirme qu’il s’agit d’une tumeur maligne, la chirurgie doit être beaucoup plus agressive et l’exérèse doit être très large; par exemple si la tumeur maligne est située dans la parotide, cela peut nécessiter une parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial et greffe par la suite. Et selon l’extension, il peut être nécessaire d’effectuer une mandibulectomie, un évidement cervical et/ou une temporalectomie.
  • L’exérèse chirurgicale élargie pour les tumeurs malignes sera suivi de radiothérapie.
  • La chimiothérapie est réservée pour les tumeurs malignes résiduelles ou récidivantes.
226
Q

Un patient qui se présente pour un gonflement récidivant ou persistant de la parotide ou de la glande sous-mandibulaire sera orienté vers quoi comme examen radiologique?

Expliquez (3)

A
  • l’échographie du cou.
  • Une lithiase peut être objectivable.
  • Cet examen aide aussi au diagnostic entre une tumeur solide et une tumeur liquidienne.
227
Q

Vrai ou Faux

Le cliché simple et la sialographie (instillation d’opacifiant hydrosoluble dans le canal de la glande salivaire) ne sont très utilisés pour l’investigation des glandes salivaires.

A

Faux

Le cliché simple et la sialographie (instillation d’opacifiant hydrosoluble dans le canal de la glande salivaire) ne sont plus utilisés.

228
Q

Dans l’investigation radiologiques des glandes salivaires, si l’approche clinique est plutôt celle d’une masse, le patient aura avantage à subir quels examens radiologiques? (2)

A

tomodensitométrie ou une IRM du cou.

229
Q

Vrai ou Faux

La tomodensitométrie est spécifique pour différencier une tumeur bénigne d’une tumeur à malignité réduite.

A

Faux

  • Même si elle démontre les lésions dans leur totalité, la tomodensitométrie n’est pas spécifique pour différencier une tumeur bénigne d’une tumeur à malignité réduite.
  • Les lésions tumorales plus agressives avec des contours flous et une atteinte des structures osseuses peuvent être mises en évidence.
230
Q

Décrire l’utilisation de l’IRM pour l’investigation des glandes salivaires (4)

A
  • L’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) permet de mieux démontrer les tissus mous, notamment les structures vasculaires et nerveuses.
  • Il s’agit d’un examen plus performant que la tomodensitométrie.
  • De plus, contrairement à la tomodensitométrie, il n’y a pas de radiation.
  • Les structures osseuses ne sont cependant pas objectées par cette méthode d’investigation.