ORL Cours 6 : Glandes salivaires Flashcards

1
Q

Décrire : Embryologie des glandes salivaires (2)

A
  • Les glandes salivaires sont issues de dérivés embryonnaires à partir de la muqueuse buccale qui s’arborisent en forme de cordon pendant la sixième semaine.
  • Elles sont constituées de lobules glandulaires soutenus par un stroma conjonctif abondant qui abrite aussi des canaux excréteurs.
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2
Q

Il y a deux groupes de glandes salivaires.

Nommez les avec leurs sous-groupes.

A
  • MAJEURES :
    1. Parotide
    2. Sous-maxillaire
    3. Sublinguale
  • MINEURES :
    • Ces glandes salivaires tapissent presqu’entièrement la muqueuse buccale, en particulier le palais, la langue, les joues et les lèvres.
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3
Q

Nommez la glande salivaire la plus volumineuse

A

Glande parotide

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4
Q

La glande parotide est traversée par quelles nerfs?

A

Traversée par le nerf facial et ses branches qui divisent la glande en deux parties qui ne sont pas vraiment des lobes séparés. L’une des parties est superficielle et l’autre est profonde (rétromandibulaire).

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5
Q

C’est quoi la localisation de la glande parotide?

A
  • est située en avant de la partie inférieure du pavillon de l’oreille.
  • Elle s’étend dans le plan sous-cutané par-dessus le muscle masséter qui recouvre la branche montante de la mandibule et par-dessus la partie antérieure et supérieure du muscle sternocleidomastoïdien.
  • Il y a une extension en profondeur derrière l’angle de la mandibule, devant le conduit auditif externe et l’apophyse mastodïenne jusqu’à la partie latérale de l’espace parapharyngée.
  • N.B. À cause de cette relation étroite avec l’espace parapharyngée latéral, les tumeurs parotidiennes de la partie profonde de la glande peuvent être suspectées lors de l’examen de l’oropharynx par un déplacement du palais mou et de la fosse amygdalienne antéromédialement.
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6
Q

Décrire : Canal de Sténon (canal parotidien) (2)

A
  • Le canal excréteur de la glande parotide est un conduit à parois épaisses mesurant environ 4 à 7 cm de longueur par 3 mm de diamètre.
  • Il s’ouvre dans la cavité buccale au niveau de la deuxième molaire supérieure.
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7
Q

Décrire : Innervation fonctionnelle (parasympathique) de la glande parotide (1)

A

Le nerf glossopharyngien (IX) transmet l’innervation sécrétomotrice de la parotide après un trajet complexe dans l’os temporal et la fosse infratemporale.

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8
Q

Décrire : Innervation sympathique de la glande parotide (1)

A

Ganglion cervical superficiel

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9
Q

Décrire : Innervation sensitive de la glande parotide (1)

A

Nerfs trijumeaux (V)

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10
Q

Décrire : Vascularisation de la glande parotide (2)

A
  • L’apport artériel se fait par des branches de l’artère carotide externe.
  • Les structures veineuses sont parallèles aux artères et se jettent dans la veine jugulaire externe.
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11
Q

Décrire : Drainage lymphatique de la glande parotide (2)

A

Le drainage lymphatique se fait via les ganglions lymphatiques intra et extra glandulaires puis se continue dans la chaine jugulaire interne profonde.

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12
Q

La glande sous-mandibulaire est localisée où? (2)

A
  • Cette glande encapsulée est localisée dans la loge sous-mandibulaire sous la branche horizontale de la mandibule et au-dessus du muscle digastrique.
  • Elle comprend une partie superficielle en avant du muscle mylo-hyoïdien et une partie profonde (un prolongement antérieur) derrière ce muscle.
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13
Q

Décrire : Canal de Wharton (4)

A
  • Le canal excréteur de la glande sous-mandibulaire est un conduit à parois minces, mais résistantes, long de 4 à 5 cm et large de 2 à 3 mm.
  • Provenant de la réunion de plusieurs canaux collecteurs, il émerge de la partie profonde de la glande et chemine en dedans de la glande sublinguale jusqu’à l’extrémité inférieure du frein de la langue et s’ouvre dans la cavité buccale par un ostium.
  • Le nerf lingual (branche de V3) passe au-dessus du canal de Wharton et le contourne.
  • Le nerf grand hypoglosse (XII) est situé au-dessus de celui-ci dans la région sublinguale.
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14
Q

Décrire : Innervation fonctionnelle (parasympathique) de la glande sous-mandibulaire (1)

A

Le nerf facial (VII) transmet cette innervation à la glande sous-mandibulaire par la voie du nerf lingual (branche inférieure du nerf trijumeaux).

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15
Q

Décrire : Innervation sensitive de la glande sous-mandibulaire (1)

A

Trijumeaux (V).

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16
Q

Décrire : Glande sublinguale (4)

A
  • La plus petite des glandes salivaires majeures (mesure 3 cm de longueur).
  • Sans capsule.
  • Située dans le plan superficiel du plancher de la bouche et recouverte par la muqueuse buccale.
  • Canaux excréteurs :
    • La glande sublinguale est une agglomération de glandules et possède autant de canaux excréteurs qu’il y a de glandes dans ce regroupement (entre 10 et 12) qui s’ouvrent directement dans la bouche.
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17
Q

Décrire l’nnervation fonctionnelle : Glande sublinguale (1)

A

Provient des mêmes nerfs que la glande sous-maxillaire.

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18
Q

Remplir ce tableau

A

N.B. Les glandes salivaires mineures sont de petits groupes d’unité sécrétoire dans la sous-muqueuse. Leurs cellules aciniques (séreuses, muqueuses ou mixtes) ont de courts canaux collecteurs.

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19
Q

Décrire : La salive

A

Fluide non homogène dont le volume et la composition diffèrent dans une même glande et d’une glande à l’autre, selon la nature du stimulus, le taux de production salivaire et la condition de la glande salivaire elle-même.

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20
Q

Décrire : Composition de la salive (5)

A
  • Eau (99,5% de la salive sécrétée par les glandes sous-maxillaires est constituée d’eau).
  • Électrolytes
  • Constituants organiques (non électrolytes) : surtout des protéines :
  • mais faisant partie des constituants organiques :
    1. Mucines (glucoprotéines qui déterminent la viscosité de la salive)
    2. Enzymes (amylase surtout)
  • Immunoglobuline A (IgA)
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21
Q

Décrire : Processus de sécrétion de la salive (3)

A
  • Transport de l’eau du plasma jusque dans la salive.
  • Synthèse, emmagasinage et sécrétion des molécules organiques (comme les mucines et enzymes salivaires).
  • Diffusion et excrétion des électrolytes.
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22
Q

C’est quoi le volume total de salive? (par 24h)

A

1000 à 1500 ml/24 heures

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23
Q

Remplir ce tableau

A
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24
Q

La surface épithéliale de la muqueuse buccale et pharyngée est maintenue humide par la sécrétion de quoi?

A

sécrétion continue d’un petit volume de salive.

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25
Q

Une augmentation importante de la sécrétion salivaire survient lors de l’ingestion d’aliments. Cette sécrétion salivaire s’effectue de façon réflexe en réponse à quoi? (3)

A
  1. La vue, l’odeur et le goût des aliments
  2. La mastication
  3. La stimulation de la muqueuse oesophagienne
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26
Q

Une diminution de la production de salive est observée dans les situations suivantes (3)

A
  • durant le sommeil
  • la déshydratation
  • l’exercice musculaire violent
  • l’effort mental, le stress et la fatigue
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27
Q

Nommez les agents qui augmentent la sécrétion salivaire et leur mécanisme d’action (3)

A
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28
Q

Nommez les agents qui diminuent la sécrétion salivaire et leur mécanisme d’action (2)

A
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29
Q

Nommez les fonctions de la salive (9)

A
  1. Humidification :
    • la salive garde la muqueuse buccale et pharyngée humide. Ceci est important pour l’hygiène de la bouche.
  2. Lubrification : les mucines (glucoprotéines du mucus) présentes dans la salive sont lubrifiantes et rendent la déglutition plus facile.
  3. Action tampon :
    • la salive est un fluide tampon qui permet de maintenir le pH assez constant surtout grâce au bicarbonate. Ceci permet de minimiser les effets de solution trop acide ou trop alcaline.
  4. Digestion :
    • l’amylase salivaire agit sur les polysaccharides (amidon).
  5. Activité antibactérienne :
    • la salive éloigne les bactéries des dents et de la muqueuse buccale en maintenant celles-ci en suspension. Les IgA de la salive agglutineraient les bactéries, les rendant plus facile à ingérer par les leucocytes.
  6. Gustation:
    • les sécrétions salivaires permettent la dissolution des aliments solubles nécessaire pour l’action chimique sur les récepteurs gustatifs.
  7. Activité anticarie :
    • on croit que la salive est essentielle dans le développement de la maturation dentaire et la résistance à la carie par les ions salivaires (calcium, fluore et phostates) en protégeant l’émail dentaire.
  8. Régulation de la soif:
    • ​​ la déshydratation occasionne une diminution de la sécrétion salivaire et une sécheresse de la bouche qui conduit à la sensation de soif.
  9. Fonction excrétoire :
    • après leurs ingestions, plusieurs substances sont excrétées dans la salive par exemple : l’iode, antibiotiques et la morphine.
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30
Q

Nommez les causes d’augmentation de volumes des glandes salivaires (4)

A
  • inflammatoires :
    • aiguës : bactériennes (sialadénite suppurée, abcès)
    • chroniques :
      • a) obstructives : sialolithiase (calculs)
  • sialadénose : (d’origine métabolique, nutritionnelle et hormonale)
  • traumatiques :
    • aiguë et chronique
  • Néoplasiques : bénignes et malignes
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31
Q

Nommez les causes d’augmentation de volumes des glandes salivaires LES PLUS FRÉQUENTES (3)

A
  • Inflammatoire aiguës : Bactériennes (sialadénite suppurée, abcès) *
  • Inflammatoire chroniques : Obstructives Sialolithiase (calculs) *
  • Néoplasiques : Tumeurs bénignes
32
Q

Une infection bactérienne aiguë des glandes salivaires survient habituellement où?

A

dans les glandes parotides et sous-mandibulaires qui ont un système collecteur relativement long.

33
Q

Nommez la glande salivaire la plus souvent infectée.

A

La parotide

34
Q

Nommez : Facteurs prédisposants d’infections bactériennes des glandes salivaires (4)

A
  • Déshydratation
  • mauvaise hygiène buccale
  • ingestion de médicaments qui diminuent la sécrétion salivaire
  • et présence d’une sialolithiase obstruant le canal excréteur de la glande.
35
Q

C’est quoi la présentation clinique : infections bactériennes des glandes salivaires (3)

A
  • L’infection bactérienne aiguë des glandes salivaires majeures n’est habituellement pas difficile à diagnostiquer.
  • Elle est caractérisée par le développement rapide de douleurs et de sensibilité au niveau de la glande avec des changements inflammatoires évidents au niveau de l’ouverture des conduits salivaires dans la bouche.
  • On peut noter un exsudat purulent qui sort du canal excréteur spontanément ou en réponse au massage de la glande.
36
Q

Décrire microbiologie : infections bactériennes des glandes salivaires (3)

A
  • Le staphylocoque aureus (coagulase positif et résistant à la pénicilline) est l’agent causal le plus fréquent.
  • Le streptocoque pneumoniae, le streptocoque pyogène ainsi que l’escherichia coli sont rencontrés à l’occasion.
  • Aussi, l’infection bactérienne à staphylocoque aureus est souvent associée à des organismes anaérobiques.
37
Q

C’est quoi le tx : infections bactériennes des glandes salivaires (6)

A
  • Antibiotiques :
    • Cloxacilline (Orbénine) ou amoxicilline avec l’acide de clavulinique (Clavulin).
    • Clindamycine (Dalacin).
  • Hydratation
  • Chaleur humide
  • Massage
  • Bonne hygiène buccale
  • Traitement de l’abcès : drainage chirurgical.
38
Q

C’est quoi l’investigation : infections bactériennes des glandes salivaires (2)

A

L’échographie et la tomodensitométrie sont deux examens permettant d’identifier la présence d’abcès dans la glande salivaire.

39
Q
A
40
Q

Décrire : Sialithiase (calculs) (2)

A
  • Elle constitue l’une des causes les plus fréquentes de dysfonction des glandes salivaires majeures.
  • Les calculs sont constitués d’un centre (soit du mucus, des amas microbiens ou des débris cellulaires) autour duquel se dépose et se cristallise un composé de phosphate de calcium inorganique.
41
Q

La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente où?

A

au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%)

42
Q

La formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes salivaires est beaucoup plus fréquente au niveau de la glande sous-mandibulaire (90%) que dans la glande parotide (10%).

Pourquoi? (2)

A
  • La glande sous-mandibulaire a une sécrétion de mucus qui favorise une certaine stagnation avec obstruction partielle.
  • De plus, la salive sécrétée par cette glande salivaire a un pH plus élevé (alcalin) et contient deux fois plus de calcium que celle de la parotide.
43
Q

Décrire la physiopathologie des sialithiase dans les glandes salivaires (2)

A
  • La formation d’un calcul provoque l’oblitération partielle ou complète du canal excréteur, avec rétention salivaire, œdème des tissus et inflammation aiguë localisée (infection bactérienne secondaire).
  • Celle-ci à son tour favorisera davantage la formation de nouveaux calculs pour ainsi établir un cercle vicieux dont la résultante est une infection chronique non spécifique.
44
Q

Décrire la symptomatologie des sialithiase dans les glandes salivaires : PETITS CALCULS (1)

A

Ils causent une obstruction intermittente résultant en des épisodes de gonflements douloureux de la glande salivaire en relation avec les repas.

45
Q

Décrire la symptomatologie des sialithiase dans les glandes salivaires : GROS CALCULS (1)

A

Ils peuvent produire une obstruction complète avec gonflement persistant de la glande.

46
Q

Comment faire le dx : des sialithiase dans les glandes salivaires (3)

A
  • Palpation d’un calcul près de la papille du canal excréteur de la glande
  • Échographie
  • Cliché simple et Sialographie (peu utilisés)
47
Q

C’est quoi le tx : des sialithiase dans les glandes salivaires (2)

A
  • Enlever l’obstruction:
    • Les petits calculs peuvent passer spontanément à travers l’orifice du canal excréteur à l’aide d’un massage de la glande ou après avoir dilaté la papille.
    • Un gros calcul adjacent à l’orifice du canal de Wharton ou de Sténon nécessite une ouverture de l’orifice et exérèse du calcul sous anesthésie locale.
    • Un gros calcul enclavé à la partie proximale du canal de Wharton nécessite l’exérèse de la glande sous-mandibulaire.
  • Antibiothérapie appropriée pour l’infection secondaire (cf. infection bactérienne).
48
Q

Décrire : Sialadénose (2)

A
  • L’augmentation de volume des glandes salivaires majeures, surtout la parotide, peut être en rapport avec la malnutrition comme dans l’alcoolisme avec cirrhose hépatique; elle peut aussi être associée au diabète ou à certains troubles endocriniens ou thyroïdiens.
  • Morphologiquement, il y a un remplacement apideux important sans inflammation.
49
Q

Décrire : Traumatisme aiguë des glandes salivaires (2)

A
  • Lacération : Une réparation du canal de Sténon est nécessaire si celui-ci a été sélectionné.
  • Contusion
50
Q

Décrire : Traumatisme chronique des glandes salivaires (1)

A

Changement inflammatoire produit par irritation des dentiers, corps étrangers, calculs ou radiation (suite à de la radiothérapie).

51
Q

Les kystes de rétention acquis des glandes salivaires sont secondaires à quoi?

A

à un traumatisme et obstruction secondaire du canal excréteur d’une glande salivaire.

52
Q

Décrire la relation entre les mucocèles et la glande salivaire (2)

A
  • une Mucocèle peut se développer par traumatisme du canal excréteur d’une glande salivaire mineure.
  • Les Mucocèles se rencontrent surtout au niveau des muqueuses endojugales et des muqueuses de la face interne de la lèvre inférieure. Le traitement est l’excision.
53
Q

Décrire : Ranula (2)

A
  • est un kyste que l’on rencontre dans le plancher de la bouche et qui est dû à une obstruction du canal d’une des glandes sublinguales.
  • Le traitement est la marsupialisation ou l’excision complète.
54
Q

Vrai ou Faux

Dans la parotide, on peut retrouver des kystes suite à un traumatisme ou à une chirurgie au niveau de la glande.

A

Vrai

55
Q

Décrire la présentation clinique d’une augmentation de volumes des glandes salivaires de cause néoplasique CHEZ L’ADULTE (4)

A
  • La plupart du temps, il s’agit d’une masse solitaire lentement progressive non douloureuse sans atteinte du nerf facial.
  • Cette masse est habituellement ferme et légèrement mobile à la palpation.
  • À la région parotidienne, les tumeurs se situent le plus souvent à la partie superficielle de la parotide et parfois dans la partie profonde de cette glande.
  • Une tumeur des glandes salivaires peut aussi se présenter au niveau d’une des glandes sous-mandibulaires ou encore se développer aux dépends d’une glande salivaire mineure dans la cavité buccale.
56
Q

Décrire la présentation clinique d’une augmentation de volumes des glandes salivaires de cause néoplasique CHEZ L’ENFANT (2)

A
  • Souvent, il s’agit d’une masse mollasse d’augmentation progressive dans la région parotidienne. Il peut d’agir de :
    • Un hémangiome
      • (régression spontanée possible)
    • Un lymphangiome
      • Cette tuméfaction a tendance à continuer à augmenter de volume de façon progressive. Le traitement est l’exérèse chirurgicale ou l’injection de produit sclérosant dans la tumeur (éthibloc). Des récidives sont possibles si l’exérèse est incomplète
  • S’il s’agit d’une masse plus ferme, il faut envisager d’autres tumeurs bénignes (l’adénome pléomorphe étant la plus fréquente) ou la possibilité d’une tumeur maligne (la carcinome muco-épidermoïde étant la plus fréquente).
57
Q

Nommez : Suspicion d’une masse maligne dans les glandes salivaires (4)

A
  • Adhérence de la masse aux tissus avoisinants (adhérence à la peau et/ou fixité au plan profond)
  • Masse parotidienne associée à une parésie ou à une paralysie faciale.
  • Augmentation de volume rapide et récente de la masse.
  • Présence de ganglions cervicaux régionaux.
    • N.B. Les tumeurs malignes des glandes salivaires se présentent le plus souvent comme une masse non douloureuse mais une douleur est possible cependant. S’il s’agit d’une tumeur maligne qui est douloureuse, celle-ci est associée à un mauvais pronostic.
58
Q

Nommez les investigations possibles pour les masse néoplasiques dans les glandes salivaires (2)

A
  • Tomodensitométrie
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM )
59
Q

Au total, __% des tumeurs de toutes les glandes salivaires sont bénignes.

A

60% à 80%

60
Q

Remplir ce tableau

A
61
Q

Nommez : Tumeurs bénignes (les plus fréquentes) des glandes salivaires (2)

A
  • Tumeur mixte (adénome pléomorphe)
  • Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) :
62
Q

Décrire : Tumeur mixte (adénome pléomorphe) (4)

A
  • C’est la tumeur la plus fréquente dans la parotide.
  • Dans la parotide, elle siège le plus souvent dans la portion superficielle de la glande.
  • Cette tumeur est bénigne mais il y a un risque non négligeable de transformation maligne (environ 10-15%).
  • Une biopsie incisionnelle est habituellement contre-indiquée en raison d’un risque d’essaimage.
63
Q

C’est quoi le dx et tx : Tumeur mixte (adénome pléomorphe)

A

excision chirurgicale. Lorsque la tumeur est située dans la portion superficielle de la parotide, l’intervention consiste en une parotidectomie superficielle avec préservation des branches du nerf facial.

64
Q

Décrire : Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) (4)

A
  • Surtout chez les hommes, fumeurs, dans la soixantaine.
  • 6% des tumeurs salivaires.
  • Habituellement dans la queue de la parotide.
  • 10% de ces tumeurs sont bilatérales
65
Q

C’est quoi le tx : Tumeurs de Warthin (cystadénome papillaire lymphomatosum) (1)

A

exérèse chirurgicale

66
Q

Nommez : Tumeurs malignes des glandes salivaires (les plus fréquentes) (2)

A
  • Carcinome muco-épidermoïde
  • Carcinome adénoïde kystique
67
Q

Décrire : Carcinome muco-épidermoïde des glandes salivaires (2)

A
  • Tumeur maligne la plus fréquemment rencontrée dans la parotide.
  • Selon le type histologique, cette tumeur peut avoir un comportement relativement bénin (bas grade) ou encore très agressif (haut grade).
68
Q

Décrire : Carcinome adénoïde kystique des glandes salivaires (3)

A
  • C’est la tumeur maligne la plus fréquente de la glande sous-mandibulaire et des glandes salivaires mineures.
  • L’extension de cette tumeur peut se faire en suivant le trajet des nerfs (invasion péri-nerveuse).
  • À plus ou moins long terme, cette tumeur à évolution lente peut donner des métastases pulmonaires.
69
Q
A
70
Q

Comment faire le diagnostic d’une masse suspecte dans une glande salivaire (3)

A

On procède d’abord à une biopsie à l’aiguille (cytoponction).

  1. Si jamais le diagnostic demeure incertain, il faut habituellement effectuer une exérèse de la tumeur incluant la glande au sein de laquelle elle origine. Une parotidectomie superficielle avec dissection du nerf facial est nécessaire dans le cas d’une tumeur parotidienne
  2. Si la masse est située dans la région sous-mandibulaire le plus souvent on doit procéder à l’exérèse de cette glande.
  3. Au niveau des glandes salivaires mineures, on effectue une biopsie incisionnelle pour confirmer le diagnostic.
71
Q

C’est quoi le tx des tumeurs BÉNIGNES des glandes salivaires? (1)

A

habituellement il faut effectuer une exérèse chirurgicale large pour éviter les récidives même s’il s’agit d’une tumeur bénigne à l’histopathologie.

72
Q

C’est quoi le tx des tumeurs MALIGNES des glandes salivaires? (3)

A
  • Si l’histologie confirme qu’il s’agit d’une tumeur maligne, la chirurgie doit être beaucoup plus agressive et l’exérèse doit être très large; par exemple si la tumeur maligne est située dans la parotide, cela peut nécessiter une parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial et greffe par la suite. Et selon l’extension, il peut être nécessaire d’effectuer une mandibulectomie, un évidement cervical et/ou une temporalectomie.
  • L’exérèse chirurgicale élargie pour les tumeurs malignes sera suivi de radiothérapie.
  • La chimiothérapie est réservée pour les tumeurs malignes résiduelles ou récidivantes.
73
Q

Un patient qui se présente pour un gonflement récidivant ou persistant de la parotide ou de la glande sous-mandibulaire sera orienté vers quoi comme examen radiologique?

Expliquez (3)

A
  • l’échographie du cou.
  • Une lithiase peut être objectivable.
  • Cet examen aide aussi au diagnostic entre une tumeur solide et une tumeur liquidienne.
74
Q

Vrai ou Faux

Le cliché simple et la sialographie (instillation d’opacifiant hydrosoluble dans le canal de la glande salivaire) ne sont très utilisés pour l’investigation des glandes salivaires.

A

Faux

Le cliché simple et la sialographie (instillation d’opacifiant hydrosoluble dans le canal de la glande salivaire) ne sont plus utilisés.

75
Q

Dans l’investigation radiologiques des glandes salivaires, si l’approche clinique est plutôt celle d’une masse, le patient aura avantage à subir quels examens radiologiques? (2)

A

tomodensitométrie ou une IRM du cou.

76
Q

Vrai ou Faux

La tomodensitométrie est spécifique pour différencier une tumeur bénigne d’une tumeur à malignité réduite.

A

Faux

  • Même si elle démontre les lésions dans leur totalité, la tomodensitométrie n’est pas spécifique pour différencier une tumeur bénigne d’une tumeur à malignité réduite.
  • Les lésions tumorales plus agressives avec des contours flous et une atteinte des structures osseuses peuvent être mises en évidence.
77
Q

Décrire l’utilisation de l’IRM pour l’investigation des glandes salivaires (4)

A
  • L’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) permet de mieux démontrer les tissus mous, notamment les structures vasculaires et nerveuses.
  • Il s’agit d’un examen plus performant que la tomodensitométrie.
  • De plus, contrairement à la tomodensitométrie, il n’y a pas de radiation.
  • Les structures osseuses ne sont cependant pas objectées par cette méthode d’investigation.