nrbc 2 Flashcards

1
Q

Le terme ‘radioactif’ signifie:

A

Le terme ‘radioactif’ signifie « q_ui produit des rayonnements électromagnétiques »_, sous-entendus ‘ionisants’ c’est-à-dire qui ‘ionisent’ la matière, en clair, qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.

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2
Q

La fission nucléaire est

A

La fission nucléaire est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie.

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3
Q

Deux autres notions sont utiles à la compréhension de la radioactivité : la dose et le débit de dose.

A
  • la dose absorbée, c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçus ;
  • le débit de dose, c’est-à-dire la quantité de rayonnement par unité de temps2.
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4
Q

La matière radioactive se présente sous 2 formes :

A

Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport.

o Elle est donc principalement irradiante et normalement non contaminante.

Source non scellée : la matière radioactive n’est pas fondue dans un support inerte.

Elle est donc essentiellement contaminante et en général faiblement irradiante.

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5
Q

Pour l’homme, les dangers de la radioactivité se présentent sous deux formes :

A
  • irradiation : la source radioactive est à distance et on reçoit les rayonnements qu’elle émet (on peut faire un parallèle avec le rayonnement thermique d’un incendie ou le rayonnement solaire).

- contamination : la source radioactive est sur nos vêtements, notre peau voire à l’intérieur de notre organisme (on peut faire un parallèle avec de la poussière dispersée dans une pièce que l’on traverse : la poussière nous recouvre et l’on risque d’en inhaler ou d’en ingérer).

  • o contamination externe* : la matière radioactive est sur les vêtements et/ou la peau.
  • o contamination interne* : la matière radioactive a pénétré à l’intérieur de l’organisme.
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6
Q

Il existe des postures de protection individuelle et collective, simples et efficaces :
- contre l’irradiation

A
  • contre l’irradiation : porter un dosimètre opérationnel et veiller à se protéger,

o par le temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible (en cas de sauvetage par exemple) ;

o par des écrans (les rayonnements sont arrêtés ou atténués en fonction de leur nature et de celle de l’écran)

o par la distance (la quantité de rayonnement diminue avec le carré de la distance).

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7
Q

Il existe des postures de protection individuelle et collective, simples et efficaces :

  • contre la contamination
A

contre la contamination : porter des équipements de protection individuelle et éviter autant que faire se peut d’entrer en contact avec le(s) support(s) contaminé(s).

o avec la peau : tenue adaptée (TLD ou, à défaut, tenue de feu) ;

o avec les voies respiratoires : appareil respiratoire isolant (ARI) ou filtrant (ANP).

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8
Q

risque biologique

Les bactéries :

A

Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.

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9
Q

risque biologique

Les virus :

A

Les virus :

o Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.

o Les virus sont cependant insensibles aux antibiotiques.

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10
Q

Risque biologique

Les algues et les champignons :

A

Les algues et les champignons :

o Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.

o Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.

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11
Q

Risque biologique

Les toxines :

A

Les toxines :

o Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :
 Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine
 Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.

o Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.

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12
Q

Les principaux risques chimiques sont :

A

Les principaux risques chimiques sont :

  • l’explosibilité (le caractère explosible de molécules en réaction),
  • l’inflammabilité (le caractère inflammable de molécules en réaction),
  • la toxicité (le caractère toxique de molécules en réaction),
  • la nocivité (le caractère nocif de molécules en réaction), considérée comme une sous-catégorie de la toxicité,
  • la corrosivité (le caractère corrosif de molécules en réaction).

Ces risques peuvent apparaître de manière unique ou bien se présenter simultanément.

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13
Q

Les produits chimiques sont fabriqués, utilisés et ou transformés dans :

A

Les produits chimiques sont fabriqués, utilisés et ou transformés dans :

  • les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques,
  • les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques,
  • les dépôts pétroliers et de liquides hydrocarbures,
  • les usines de traitement de métaux,
  • les sites de traitement et de retraitement7 de l’eau, parmi lesquels les piscines,
  • les sites de traitement des ordures et résidus ménagers.
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14
Q

Dans tous les cas d’interventions, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :

A

Dans tous les cas d’interventions, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :

  • les éléments factuels, si possibles vérifiés, fournis par un requérant (s’il y en a) et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques ;
  • l’analyse de la zone de l’intervention, même sommaire (lieu, contexte, observation d’éléments, de comportements humains, etc.),
  • la synthèse des symptômes présentés par la ou les victime(s), même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical,

- la détection de substances dangereuses par les appareils en dotation dans l’engin (chef d’agrès) ou les engins du détachement (chef de garde et officier de garde compagnie).

Dit autrement, d’une part, les appareils ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un chef d’agrès ou de garde ; d’autre part, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne doit pas empêcher de prendre une décision opérationnelle.

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15
Q

se protéger des matières dangereuses NRBC en tant que premiers intervenants.

A

Tenue de feu & appareil respiratoire isolant (TDF & ARI) :

o tenue adaptée à la protection contre l’incendie, les fumées, les émanations liquides ou gazeuses non corrosives
o protection respiratoire maximale mais limitée dans le temps (recharge en air et fatigue du porteur)

- Tenue légère de décontamination & appareil normal de protection (TLD & ANP)

o tenue adaptée à la protection contre les émanations liquides
o protection respiratoire (l’ANP est un appareil respiratoire filtrant ou ARF) filtrante adaptée au travail à l’air libre et limitée par les restrictions d’emploi de la cartouche.

- TLD & ARI :

o Ce mixage des EPI est permis à la BSPP dans le cas du module Extraction du Plan Jaune.

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16
Q

Les 4 appareils permettant une détection d’alerte des matières dangereuses par les premiers intervenants

A

detecteur CO

ALTAIR4

AP2C S4PE

MCB2

17
Q

Dans le domaine chimique.
Trois appareils sont à considérer.

A

**Detecteur CO **

Le détecteur multigaz ALTAIR 4®.

Parce qu’il détecte quatre gaz, cet appareil remplit trois fonctions opérationnelles :

a) Mesurant une concentration en méthane (CH4), il est explosimètre ;
b) Mesurant une concentration en oxygène (O2), il est oxygénomètre ;
c) Mesurant une concentration en monoxyde de carbone (CO) ainsi qu’en hydrogène sulfureux (H2S), il est détecteur de gaz toxiques.

AP2C

18
Q

Dans le domaine radiologique.

apparel a considerer

A

Le multi contaminamètre bêta 2 (MCB 2)

il est mis en oeuvre, à la BSPP, en tant qu’appareil servant à détecter la présence de rayonnements ionisants d’un niveau supérieur à celui de la radioactivité naturelle ambiante.

19
Q

Comme dans de nombreuses formations professionnelles, il existe 4 niveaux. Appliqués au cadre d’emploi propre à la BSPP, ces niveaux correspondent aux emplois opérationnels suivants :

A

RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang (MDR) équipier des CIR-CIB & CIC-CRR ;

  • RAD 2 & RCH 2 : sous-officier (SOF) chef d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR ;
  • RAD 3 & RCH 3 : officier (OFF) chef de CMIR, de CMIC ou de CMIB ;
  • RAD 4 & RCH 4 : officier (OFF) de garde NRBC de la BSPP, conseiller technique ;
20
Q

La garde opérationnelle NRBC est composée de :

A
  • 1 officier NRBC BSPP (engin : VL NRBC BSPP),
  • 3 officiers NRBC Groupement, un par Groupement d’incendie et de secours (engin : VL NRBC GPT),
  • 1 officier Décontamination, issu du Groupement des Appuis (engin : VL DECONTA),
  • 5 sous-officiers chefs d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR (un par engin),
  • 20 militaires du rang équipiers des CIR-CIB & CIC-CRR (quatre par engin),
  • 9 militaires du rang équipiers des berces de décontamination (3 par BUMD),
  • 4 militaires du rang équipiers des Berces d’Appui Logistique NRBC (BAN),
  • 1 sous-officier & 1 militaire du rang armant le Véhicule Détection Identification Prélèvement (VDIP)

soit 45 sapeurs-pompiers de Paris spécialisés à l’intervention face aux risques technologiques.

Si l’on ajoute le personnel des 3 PS et des 3 F soit 39 hommes, ce ne sont pas moins de 84 sapeurs-pompiers de Paris qu’il est possible de déployer pour une intervention à caractère NRBC majeure.

21
Q

Les cellules mobiles d’intervention mobile sont constituées de :

A
  • un officier, chef de cellule (RAD 3 + RCH 3, VL NRBC GPT),
  • un officier ‘décontamination’ (RAD 3 + RCH 3, VL DECONTA),
  • un engin de reconnaissance (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2),
  • un engin d’intervention (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2).
22
Q

intervention biologique

armement

A

Forment l’élément d’intervention :

o engin de reconnaissance : CIC (car il n’existe pas de ‘CRB’),
o engin d’intervention : CIB,

o avec le VL NRBC GPT

o et le VL DECONTA,

S’y s’ajoute un élément d’évaluation et d’expertise (3E):

o officier NRBC BSPP, chef d’élément, (VL NRBC BSPP)

o directeur des secours médicaux (DSM), (VLM)

o vétérinaire de garde (VLV).

23
Q

composition de la CHDE

A

Une chaîne de décontamination (CHDE) est un détachement composé de 16 personnels :

  • une berce de décontamination (BUMD), à 3 personnels,
  • un premier-secours (PS), à 5 personnels,
  • un fourgon (F), à 8 personnels,
  • complété par l’officier ‘décontamination’ (VLD)

Ce détachement peut être demandé pour décontaminer (ou désinfecter) plusieurs victimes ou plusieurs personnels du corps, en dehors de la demande du Plan Jaune.

24
Q

Dans le cadre spécifique du Plan Jaune16, toutes les berces de décontamination seraient déployées:

ROLE

A
  • les deux premières, immédiatement dans le prolongement du point de regroupement des victimes (PRV), a priori, l’un pour les victimes valides (ambulantes), l’autre pour les victimes invalides (non-ambulantes)
  • la troisième, selon les besoins spécifiques de l’intervention, soit en complément de la chaîne des victimes invalides, soit de la celle des victimes valides, soit le personnel uniquement en renfort du personnel des autres chaînes.

Dans ce cas de figure, un véhicule radiologique et chimique (CIC-CRR ou CIR-CIB, indifféremment) vient renforcer l’ensemble des 2 ou 3 chaînes de décontamination.

25
Q

La répartition géographique des moyens.

A

Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant de 2 compagnies :

  • 38e Cie dite Cie NRBC :
    o CS NBVG (Gennevilliers-Port), PCC, co-localisé avec le PCC de la 40e Cie (CAS) ;
    o CS NBCV (Villecresnes), co-localisé avec le CS VILC, 23e CIS ;
  • 25e Cie dite UES ROIS :
    o CS TREM : centre d’incendie et de secours ‘classique’ avec 1 VRCH et 1 BCD ;
26
Q

Interventions à caractère radiologique.

Matériels à disposition.

A

Dosimètre opérationnel Dosiman® :

Multi contaminamètre (MCB 2) demande de cmir augmentation notable de l’aiguille

27
Q

Prise en charge d’une victime en environnement radiologique

Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

A

 par du personnel spécialisé (CRR),

 avant de sortir de la zone chaude,

 avant de pouvoir décoiffer l’ARI,

 avant de boire ou manger (ZRCP).

28
Q

Interventions à caractère biologique.

A

Moyens au départ : DN + VLR + CMIB

  • Intervention en présence de poudre :

o Tenue de protection biologique : combinaison ‘papier’ + gants médicaux + calot + masque de protection respiratoire FFP2 ou FFP3 + sur-bottes)

  • Intervention en présence de liquide :
    o Tenue de protection NRBC complète (TLD + ANP + gants butyles + sur-bottes)
  • Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie
29
Q

Interventions à caractère chimique.

Moyens : DN + VLR + CMIC

Next >>

Matériels à disposition

A

ALTAIR 4 ®

AP2C - Détecte les produits contenant du soufre et ou du phosphore

30
Q

Interventions à caractère chimique.

EPI des premiers intervenants :

A

Tenue de feu + ARI coiffé.

o En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles.

31
Q

info

A

Attention à la réaction « acide + métal », elle provoque systématiquement un dégagement d’hydrogène qui constitue risque d’explosion avéré.

  • Ne jamais absorber une flaque d’acide avec de la sciure car il y a risque d’inflammation.
32
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs :

Engagement :

A

o Ne pas dépasser l’adresse et arriver si possible avec le vent dans le dos.

o Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes.

o Équiper le personnel en Tenue de Feu avec ARI coiffé.

o Évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent.

o Faire des relevés explosimétriques.

o Établir un périmètre de sécurité.

o Regrouper les victimes et les impliqués en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.

33
Q

PJ

  • En cas de présence avérée ou suspectée de matière NRBC, le personnel porte obligatoirement la tenue suivante :
A

o premiers intervenants : TDF + ARI coiffé ;

o personnel du module Extraction : TLD + ARI coiffé ;

o personnel des autres modules du Plan Jaune : TLD + ANP.

L’adaptation du niveau de protection se fait sur ordre, exclusivement.

34
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

. en zone d’exclusion.

5.4.1.1. Mission Extraction.

A

RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).

- Tenue :

o TLD + ARI pour ceux qui en sont dotés

o TLD + ANP pour les autres.

- Mission : extraire rapidement toutes les personnes, directement au contact ou menacées par les agents NRBC, de la zone de danger.

  • Articulation : aux ordres du premier COS (1er chef de garde ou OGC).
  • Consignes :

o extraire les personnes et les conduire jusqu’au tri visuel ;

o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;

o ne pas extraire les victimes dont le décès est certain (préservation de la scène de crime) ;

o échanger les bouteilles d’air au sas Intervenants.
- Recueil (fin de mission) :

o se diriger vers le sas Intervenants pour être pris en charge par des spécialistes ;

o y percevoir l’ANP pour remplacer l’ARI le temps du passage au sas.

35
Q

en zone d’exclusion.

Mission Tri visuel.

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.

- Mission : séparer les personnes entre victimes d’une part et non-victimes d’autre part (ces dernières sont les impliqués).

  • Articulation : aux ordres du premier COS (1er chef de garde ou OGC).
  • Consignes :

o séparer les groupes de personnes extraites ;

o les conduire jusqu’au point les concernant : PRI ou PRV ;

o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;

o orienter les premiers intervenants vers le sas Intervenants.

  • Recueil (fin de mission) :

o se diriger vers le sas Intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.

36
Q

en zone contrôlée.

Mission Point de Regroupement des Victimes

A
  • RDV* : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.

- Mission : participer à la prise en charge des victimes extraites, avant décontamination.

  • Articulation : aux ordres du médecin-chef Plan Jaune (MCPJ).
  • Consignes :

o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;

o séparer les victimes invalides (impotentes voire inconscientes) des victimes ‘valides’ c’est-à-dire ambulantes ;

o participer aux actions de déshabillage et de décontamination d’urgence :

cas de contamination radiologique :
 faire coiffer un masque papier à toutes les victimes ;
cas de contamination chimique :

 décontaminer d’abord la tête au moyen du gant poudreur

 faire coiffer la cagoule EVATOX par la victime (taille adulte ou enfant ou nourrisson)

 procéder au déshabillage, du haut vers le bas du corps

 terminer la décontamination des parties du corps potentiellement en contact avec un produit contaminant : mains, parties dénudées, etc.

 rhabiller les victimes :

o tenue provisoire du kit pour les victimes valides ambulantes,

o couverture de survie pour les victimes invalides ;

o diriger ou brancarder les victimes jusqu’à l’entrée de la berce de décontamination.

  • Recueil (fin de mission) :

o se diriger vers le sas Intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.

37
Q

Mission Point de Regroupement des Impliqués (PRI).

A

Mission : participer à la prise en compte des impliqués non victimes de l’événement.

Consignes :
o rassurer les personnes, expliquer l’opération qui va suivre (contrôle de contamination),
o diriger les personnes vers le sas Impliqués ;

38
Q

Mission de décontamination

A

RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin en ZDI (attention à l’itinéraire).

  • Tenue : TLD + ANP.

- Mission : effectuer la décontamination des victimes.

  • Articulation :
    o aux ordres du médecin-chef Plan Jaune (MCPJ)
    o directement, aux ordres de l’officier chef du secteur ‘Décontamination’ (VLD),
    o guidé et conseillé par le chef d’agrès de la berce de décontamination (BCD).
  • Consignes :
    o rassurer les personnes, expliquer l’opération qui est effectuée (décontamination) ;

o victimes invalides :

 ôter la couverture de survie dans l’alvéole ‘accueil’ ;

 suivre les consignes du personnel (para)médical accompagnant éventuellement la victime ;

procéder au lavage à l’eau savonneuse (dans l’alvéole ‘douche’);

 procéder au rinçage à l’eau claire (ibidem);

 procéder au séchage (dans l’alvéole ‘sortie’) ;

 N.B. : les spécialistes du VRCH procèdent à un contrôle de contamination ;

 procéder au rhabillage de la victime (couverture de survie) ;

 la transférer, de brancard à brancard, au personnel du plan rouge (à la sortie de berce)

o victimes valides ambulantes :

 guider et conseiller les victimes dans le processus de déshabillage, lavage, rinçage, séchage et rhabillage ; aider ces personnes en cas de besoin (enfants, personnes âgées).

  • Recueil (fin de mission) :
    o se diriger vers le sas Intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.