NRBC Flashcards
formation NRBC
RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang équipier des VIRB & VRCH ;
- RAD 2 & RCH 2 : militaire du rang équipier, sous-officier chef d’agrès des VIRB & VRCH ;
- RAD 3 & RCH 3 : chef de groupe NRBC ;
- RAD 4 & RCH 4 : Officier NRBC opératif (astreinte), conseiller technique NRBC du COS
Les groupes d’intervention chimique ou radiologiques :
Deux chefs de groupe NRBC (RAD3 + RCH3, VLR NRBC GAS et VLR NBRC GIS TC),
- Un VRCH (sous-officier, chef d’agrès, RAD2 + RCH2),
- Un VRCH ou VIRB (sous-officier, chef d’agrès, RAD2 + RCH2).
groupe interventions biologiques
Forment l’élément d’intervention :
o Un VRCH
o Un VIRB
o Deux chefs de groupe NRBC (RAD3 + RCH3, VLR NRBC GAS et VLR NBRC GIS TC),
L’élément d’évaluation et d’expertise (3E), alerté systématiquement peut se rendre sur
intervention :
o Officier NRBC opératif (VLR NRBC EM)
o Directeur des secours médicaux (VLR DSM)
o Vétérinaire de garde (VLR VETO).
Un groupe chaîne de décontamination (GCD) est un détachement composé de :
- Une berce unité mobile de décontamination (BUMD), à 3 personnels,
- 2 EP,
- Un chef de garde.
Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant d’une compagnie :
38e Cie dite Cie NRBC :
o CS NBCP (Pouchet), PC de Cie ;
o CS NBCL (Livry-Gargan)
o CS NBCR (Rungis), co-localisé avec la 22ème Cie Rungis ;
D’autres moyens d’intervention NRBC sont affectés à la BSPP, mais ne figurent pas sur la liste de déploiement des moyens opérationnels :
5ème VRCH : au GFIS (CFRT), à usage d’instruction et engin de réserve opérationnelle,
Quels sont les deux éléments indissociables sur lesquels reposent une intervention NOVI NRBC chimique ?
- La décontamination d’urgence qui sauve les personnes individuellement
- La décontamination de masse ou approfondie, sur le terrain, qui protège les hopitaux
Quels sont les principes du plan jaune
- Extraction immédiate et rapide de toutes les personnes présentes dans la zone où un danger à caractère NRBC est suspecté
- Évaluation rapide, même sommaire, du risque NRBC, notamment quant à son caractère contaminant
- Création d’un zonage (intégré dans le périmètre de sécurité général) qui empêche ou limite la propagation ou le transfert de la contamination
- Prise en charge différenciée des personnes :
- Après un tri visuel permettant de distinguer les victimes (blessées, blastées, brûlées, intoxiquées ou surtout contaminées) des impliqués, qui peuvent cependant être aussi contaminés
- Prise en charge prioritaire des victimes par une décontamination d’urgence, puis une médicalisation de l’avant et une décontamination approfondie
- Prise en charge particulière des impliqués, qui doivent être préalablement contrôlés avant toute sortie de zone
- Prise en charge spécifique des intervenants dans un sas à vocation interservices, en deux temps
- un pré-sas: auto-déshabillage + position d’attente (ARI + APRF)
- un sas interservice dédié à tous les intervenants
MGO NRBC
- recherche du renseignement
- protection du personnel intervenant
- sauvetage, évacuation, mise en sécurité de la population
- périmètre de sécurité réflexe
- Détection d’alerte
La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :
► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés
Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère
technologique mais que ce caractère se manifeste au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le premier COS doit demander :
► 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en
évidence un risque NRBC
► les moyens des différents plans s’il est confronté
à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée
2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément :
risque d’irradiation (exposition externe à
distance, source scellée) : la source radioactive est à
distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle
émet, le personnel est exposé aux rayonnements
émis par la source radioactive
► risque de contamination (exposition externe
par contact et/ou exposition interne, source non scéllée)
: présence indésirable de substances radioactives
à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque,
le personnel présent sur intervention est susceptible
d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et
par inhalation de particules ou de vapeurs
Se protéger du risque radiologique
Temps, écran, distance
Sources radioactives
fontaine au radium
détecteurs de fumées ioniques
colis
paratonnerre
objets radioactifs divers
gammagraphe et détecteur de plomb
PRISE EN CHARGE D’UNE
VICTIME EN ENVIRONNEMENT
RADIOLOGIQUE
► dans tous les cas, l’urgence médicochirurgicale prime sur le risque radiologique
► en cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie en cas de de détresse ventilatoire.
► tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple)
SORTIE DE LA ZONE d’exclusion
Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants et le matériel engagés en zone d’exclusion tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas pour le contrôle de non contamination.
risques produits chimiques
► accélérer et propager un incendie
► faire naître un danger d’explosion
► provoquer de graves brûlures
► produire des émanations de gaz toxiques ou
asphyxiants
classification produit chimique code du travail
► explosible : TNT, etc.
► comburant : oxygène peroxydes, etc.
► inflammable : éther, acétylène, etc.
► toxique : sarin, chlore, etc.
► corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures
chimiques graves
► cancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium)