200.16-17 Flashcards
Q1 - En quoi consiste les opérations de protections
Les opérations de protection consistent généralement à :
► bâcher et recouvrir les mobiliers et objets divers menacés par les eaux d’extinction
► évacuer l’eau répandue sur les planchers, parquets et escaliers
► assécher les planchers et les boiseries
► déménager, dans certains cas exceptionnels, le mobilier exposé aux effets de l’incendie
► aérer et ventiler les locaux afin de limiter l’accumulation des gaz chauds et des fumées
► étayer sommairement les éléments de construction dans certaines circonstances exceptionnelles
BEADEA
Q2 - Comment effectuer une ventilation avec une lance ?
Le réglage du jet s’effectue à partir du jet bâton pour s’ouvrir progressivement en jet diffusé d’attaque en s’adaptant au format de la baie utilisée sans en couvrir totalement la surface.
Q3- Sur quoi informer le personnel pendant une surveillance ?
- À la chute de matériau.
- Aux cheminements, qui peuvent dans certains cas être longs et complexes.
- À l’effondrement des structures.
Q4 - Quel matériel est indispensable pour les phases de dégarnissage, de surveillance et de ronde ?
L’emploi de la caméra thermique est systématique pour le contrôle des points chauds lors des phases de dégarnissage, de surveillance et de rondes.
Q5 - Le service de surveillance doit pour conduire sa mission :
- Se conformer au ordres du chef
- Observer les zones brulées
- Écouter tout sifflement ou crépitement suspect
- Détecter toute signature de c haleur à l’aide de la caméra thermique
- Porter une attention particulière aux matériaux isolants qui peuvent se consommer pendant de longue périodes, aux lueurs et émissions de fumées
- Utiliser les moyens a dispositions (lance, CTHE, etc..)
Q6 - Durant ces phases de surveillance le personnel doit
- Conserver le port des EPI notamment le port des lunettes de protection du casque Ne jamais s’engager seul
- Éviter de s’exposer au risque de chute de matériaux instables ou menaçant ruine en privilégiant la progression le long des parois
- Éviter de se regrouper en tous lieux où une surcharge peut provoquer un effondrement sur les toits, les planchers et charpentes incendiés, les tas de chiffons, de papiers rongés intérieurement par le feu. L’eau d’extinction qui n’a pu être évacuée accentue cette surcharge
- Se méfier des embûches mineures : sol glissant, fils électriques, amas de cendres, trappes d’accès aux réserves de sous-sol, fosses, éléments flottants masquant des étendues d’eau
- Reconnaître et baliser les accès, les cheminements et les zones à risque avant la mise en place d’un service de surveillance et/ou de ronde. Une attention toute particulière doit être observée lors des relèves de nuit et de surcroît en hauteur
Q8 - Quelles sont les techniques générales du déblai et dégarnissage ?
Un point fondamental du travail de dégarnissage est la réalisation de celui-ci de la partie saine vers la partie sinistrée, le but étant de ne pas courir après le feu.
De nuit, certaines techniques peuvent favoriser le travail de garnissage :
► l’extinction de tout éclairage : permet de repérer les braises résiduelles qui nécessitent une extinction complémentaire
► l’utilisation d’un projecteur ou d’une lampe portative en dehors de tout autre éclairage : permet de déceler la présence de fumerolles et de voiles de fumée La réalisation d’un déblai et/ou dégarnissage efficace repose essentiellement sur le bon sens.
Certaines questions basiques permettent d’orienter les intervenants quant au travail à effectuer :
► quels sont les matériaux ou les éléments de construction à risques ? ► quels ont été les vecteurs de propagations de l’incendie ? Leurs débouchés ont-ils tous été reconnus ?
► qu’est-ce qui a été touché par le sinistre ? Tout doit-il être descendu ? Notion de « valeur affective » ?
► qu’est-ce qui est brulé vs ce qui est uniquement couvert de suie ?
C’est aux cadres de s’assurer et/ou de confirmer que toutes ces questions se sont posées au cours des phases de déblai ou de dégarnissage, afin d’éviter