Notions fondamentales d'éthique Flashcards

Question

Nomme les 2 oeuvres d'Harriet/Helen taylor et des enjeux liés à leur publication

Answer 1

* À l’époque, femme n’ont pas le droit de publier. Publie avec noms masculins (Taylor/ Mill) * 2 œuvres intellectuelles communes du à l’oppression patriarcale (« Enfranchisment of Women » + « The Subjection of Women »

Answer 2

* John Stuart Mill lui rend hommage ++ et inclus les pensées d’Harriet dans l’utilitarisme. * Projet de loi au parlement britannique pour reconnaitre le droit de vote des femmes * Ainsi **l’utilitarisme de Mill est féministe et vise donc un égalitarisme** : égalité morale des êtres non-humains qu’est celle des animaux (mais ne pas oublier que humains ont facultés intellectuelles supérieures)+ Hommes et femmes + Adultes et enfants

Answer 3

* Hiérarchie qualitative des plaisirs et des peines * La portée universelle de l’utilitarisme : principe d’impartialité. * Utilitarisme direct (Bentham) Vs. Indirect (Mill)

Answer 4

Il faut considérer que des états de plaisir ou de souffrance ne sont **pas tous de la même nature**, notamment entre le **type intellectuel versus le type physique** (hiérarchie qualitative). ((Dû au fait que les êtres humains sont doués de facultés intellectuelles.)) Ex. : satisfaction intellectuelle ont une + grande valeur morale que satisfaction physique. Bentham: **tout ce qui comptait c’était l’intensité (durée, fréquence du plaisir…) pour différencier les états de plaisir**. Plaisir mental = Plaisir physique.

Answer 5

* **Supériorité des facultés intellectuelles de la nature humaine:** les êtres humains ont une supériorité morale p/r aux êtres sensibles (doués de facultés intellectuelles). * **Critique de la conception hédoniste du bonheur (vs. maximiser la satisfaction des plaisirs).** Le bonheur -peut pas seulement due à la satisfaction des plaisirs. La dimension intellectuelle de l’existence humaine va au-delà de ça (évènements difficiles, aspirent à un grand accomplissement = une grande évolution personnelle) * **« Mieux vaut être Socrate insatisfait qu’un porc satisfait»**. Les humains sont dotés de facultés intellectuelle donc ne cherchent pas uniquement la poursuite des plaisirs. Ils ont une spécificité morale plus importante, qui impacte leur décisions. (connaissent des plaisirs, intellectuels, encore plus grands que physiques contrairement aux animaux et ces plaisirs valent plus dans le calcul de l’utilité)

Answer 6

Oui, si doués de sensation, si sont des etres sensibles (comme Bentham) (mais moindre car humains ont facultés intellectuelles)

Answer 7

**Tout individu vaut pour tout autre individu** (les intérêts de la Reine ne valent pas plus que ceux du boulanger). Dans le calcul des conséquences, tous les individus comptent pour 1 (impartialité). Déjà présent avec Bentham : maximiser le bonheur pour le plus grand nb de personne mais certains pensait que Bentham avait fait ça juste pour son propre bonheur.

Answer 8

(Bentham) De l’acte: il faut appliquer le calcul utilitariste à chacune de nos actions. **Pas de règles ou de code moral écrit d’avance**, le seul guide que l’on a dans la moralité c’est l’utilitarisme de l’acte, soit l’application du calcul de conséquence pour chacun des actes que l’on met en place. (on est flexible, c’est selon un contexte particulier qu’on considère la valeur + ou – de nos actions). Pour Mill, ce n’est pas rationnel; on doit s’en remettre à des règles.

Answer 9

(Mill) **Règles générales de conduite auquel on applique le calcul des conséquences**, on vise le bien-être pour le plus grand nombre. **On ne peut pas développer des législations qui s’adapteront à chaque situation possible**, on doit développer des règles. Permet d’éviter de faire le calcul pour chaque action. On peut s’en remettre à l’histoire de l’humanité (aux expérience passées) démontrant qu’il y des règles plus valables que d’autres. Quelles sont les conséquences générales bonnes ou générales mauvaises pour la majorité? Ce n’est pas possible de faire du cas par cas, mais on peut adapter les règles si on prouve qu'elle engendre pas du bien pour le plus grand nombre. Ex.: Ça fonctionne ou pas la condamnation?

Answer 10

Perte de souvenirs difficiles de notre vie (durant l’enfance) : parents imparfaits, amis qui ont manqué de loyauté… Et on pourrait vivre une vie parfaite (amis incroyables, parents aimants…) Nozick pose la question : Seriez-vous prêt à vivre cela? (La vaste majorité des gens n’acceptent pas) Pourquoi : on n’est plus la même personne. **Les moments de souffrance nous permettent d’apprécier les moments de bonheur et donnent un sens à l'existence humaine** + notion de vérité (on sait que l’on vit dans une simulation : perte du critère d’authenticité).

Answer 11

Critique de Mill de la conception hédoniste: le bonheur n’est pas seulement du à la satisfaction des plaisirs. Les moments de souffrance nous permettent d’apprécier les moments de bonheur et donnent un sens à l'existence humaine*

Answer 12

Non car suit une règle morale de conduite (utilitarisme indirect) qui valorise le caractère sacré de la vie humaine.

Answer 13

1. Objectivation de la notion subjective du bonheur 2. Est-ce que la fin justifie tous les moyens? 3. Postulat d’impartialité = sacrifice des individus et problème de différenciation des personnes. + Comment on fait pour anticiper les conséquences avant de mettre en place une action, c’est assez instable, ça ne peut pas guider quelle action à mettre en place

Answer 14

Comment on fait les comparaisons interpersonnelles si y’a juste les individus qui peuvent dire si ça leur donne de la souffrance. On ne peut pas établir qu’une telle personne ressent tel état de plaisir et qu’un tel ressent un tel état de souffrance. Utilitarisme ++ utilisé pour les décisions qui impliquent ++ de gens

Answer 15

* **Préférences des individus**. Pour savoir ce que les gens préfèrent: Démocratie/Votes… Ex. : la majorité préfère le système de santé public. Problème : ex. : la majorité préfère fumer, qu’est-ce que fait un gestionnaire de santé? * **Préférences informés**. Se mettre à la place du sujet rationnel. Ex. : personnes qui connaissent les conséquences dangereuses de la cigarette. * **Intérêts fondamentaux/bien-être des humains que l’on veut maximiser**. Bien-être = pas bonheur (plus objectif, quelque chose que tous les êtres rationnels voudrait maximiser). Cela permet de guider les économistes de la santé (ex. : les humains doivent avoir la santé pulmonaire)

Answer 16

D’un point de vue non-conséquentialiste (et non-utilitariste) ce ne sont pas tous les moyens qui peuvent être permis pour arriver à une meilleure fin : y’a pas juste le calcul des conséquences. Y’a des choses que l’on ne doit **jamais faire sous toute circonstance, des principes moraux inviolables, surtout quand les moyens = cruauté humaine** (autre paradigme; déontologique). Ex. : Mise en garde qu’il va y avoir un attentat terroriste, on connait qui a mis la bombe mais il ne veut pas dire où, est-ce qu’on devrait permettre la torture? Des centaines de vies pourraient être sauvées si le terroriste dévoile où est la bombe mais par principe, jamais s’en remettre à la torture car atteinte à la dignité de l’humain. Car peut-être va normaliser la pratique clandestine de la torture.

Answer 17

Tous les êtres humains ont leur propre valeur, contrairement à l’idée d’impartialité des utilitaristes. L’utilitarisme voit les personnes comme des simples unités de mesures ou des legos interchangeables, vision froide. Ex. : Titanic, Leo pousse les autres naufragés pour offrir la porte à Kate sans remords (l’utilitariste n’aurait même pas offert la porte à son enfant si naufrage, dû à son principe d’impartialité)

Answer 18

Paternalisme médical

Answer 19

D’abord, paternalisme médical : pendant longtemps seulement Hommes en med (Femmes depuis WW2). On lui défère le pouvoir décisionnel, figure d’autorité, protecteur absolu.

Answer 20

1. But de la profession médicale : maximiser le bien-être ou de minimiser la souffrance de nos patients (avec les conséquences de nos actes médicaux) 2. La primauté des conséquences et inégalité de la relation clinique 3. Pouvoir décisionnel (expertise) 4. Macrodécisions : Maximiser le bien-être collectif

Answer 21

Le paternalisme médical pense qu’il y a plus d’importance d’avoir de bonnes conséquences sur nos patients que d’avoir une bonne relation clinique (qui est alors inégale). Le médecin a le savoir, un bel accoutrement, une pleine forme VS. Le patient qui ne maîtrise pas son problème et qu’il est dans une phase très vulnérable (mauvaise relation clinique).

Answer 22

Approche conséquentialiste (seulement une personne prend la décision pour tous) semble attirer beaucoup de conflits car les patients ont leur mot à dire)

Answer 23

C’est l’expert qui décide au nom de tout le monde. Le conséquentialisme se prête bien à la prise des macrodécisions pour maximiser le bien-être du plus grand nombre.

Answer 24

La direction de la santé publique a décidée de la rendre obligatoire sans demander l’avis de chacun (même si risques comme l’encéphalite) mais on considère qu’il y a ++ de conséquences positives pour la population générale. Toutefois décès et donc administrateurs ont dû rendre des comptes à la population. Pour ce faire, justification utilitariste : ils ont démontré un calcul des conséquences, 5 millions sur 8 vaccinés contre 45 cas d’encéphalite et 4 décès (dommage 4 décès mais 5 à 8 millions de vie humaine qui ont échappée à la variole). Approche conséquentialiste : se prête bien à la prise des macrodécisions pour maximiser le bien-être du plus grand nombre.

Answer 25

Développement d’un unité de mesure (le point de Qaly), qui **permet de prendre des décisions quand on a des ressources limitées en fonction de celle qui a le plus grand nombre de Qalys.**

Answer 26

- Prendre microdécisions (ex. : don organe à qui, problème car dirait qu'il y a + avantages de donner à un enfant mais pas forcément éthique) - Prendre des macrodécisions (ex. : on a tel budget pour la santé). Ex. : mettre notre argent sur programme dentaire est à prioriser au lieu de miser toute notre argent sur le développement de machines pour éviter qu’une personne décède aux soins intensifs. Prouve qu’une approche conséquentialiste s’applique au domaine médical.

Answer 27

Théorie du consentement libre et éclairé: nouveau modèle éthique de la relation clinique

Answer 28

Spécialiste greffe d’organes 5 de nos patients préférés dans la salle d’attente, tous âgés entre 25-35 ans, tous famille de 5 enfants, méritent chacun un don d’organe, mais il y a une pénurie. Poumon, rein gauche, foie, … (pas besoin du même organe). / Ruelle, voit une silhouette allongée, non-réveillable, aucune identification. Dilemme : y’a tous les organes disponibles pour les 5 patients, est-ce que le chirurgien serait en droit de sacrifier cette personne si on a la certitude qu’il n’y a aucune sanction (5 vs 1)

Answer 29

* La personne n’a pas donné son consentement * En comparaison au tramway, on doit enlever la vie (est-ce qu’il y a une distinction morale entre commettre une action et ne pas mettre en place une action (conséquentialisme non car on ne s’attarde pas aux distinctions)) * Favoritisme, on connait les 5 patients mais pas l’homme dans la rue, donc on n’accorde pas la même valeur morale (inégalité morale) * Possibilité que ça crée une norme ou une règle (un précédent) comme quoi c’est correct de prendre un patient que l’on ne connait pas à l’urgence pour faire bénéficier 5 autres

Answer 30

philosophie morale de Kant

Answer 31

une approche générale qui regroupe ++ de doctrines spécifiques (qui peuvent aussi entrer en conflit entres elles)

Answer 32

1) Déontologisme: contraintes morales limitent nos possibilités d'action 2) Respect de la personne 3) La valeur morale intrinsèque de certaines obligations ou prohibitions (interdits) morales, peu importe les circonstances et peu importe les conséquences (il y a une liste d’impératifs que l’on ne peut jamais violer) 4) Libéralisme déontologique (respect de liberté et/ou droits fondamentaux).

Answer 33

Mets l’accent sur le respect des **libertés fondamentales des individus** qui ont tous le droit de faire respecter leurs droits fondamentaux. Version contemporaine du déontologisme au 21e siècle. C’est lui qui a inspiré le code de déontologie, le code civil, etc.

Answer 34

Au Vatican, reconnaissance de la liberté des femmes p/r à leur corps (argument du libéralisme déontologique), donc avortement permis. Mais en même temps, il valorise ++ une approche déontologique (règles ++) qui valorise le respect de la vie humaine.

Answer 35

1724-1804. Idéalisme cosmopolitique (déontologisme) - Critique de la raison pure (1781) - Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) - Critique de la raison pratique (1788) - Critique de la faculté de juger (1790)

Answer 36

Rationalisme moral: Ne veut pas justifier ses arguments avec des croyances/valeurs. Essaie de justifier par des arguments rationnels et objectifs.

Answer 37

1) Conception rationaliste de l’être humain : dignité de la personne. 2) Raison : source de moralité. 3) Le rationalisme moral est un universalisme moral comme l’est 2 + 2 = 4. 4) Une loi morale = impératif catégorique (Faix X).

Answer 38

La spécificité de la nature humaine = **facultés rationnelles, liées à la raison**. La dignité de la personne découle directement de cette capacité rationnelle. L'être humain n'est pas un simple être biologique régi par des instincts, mais un **sujet moral capable de réflexion et de choix** Humains sont les seuls dignes d’être appelés des « sujets ou personnes moraux/les ». Êtres libres. (Pas de considération morale pour les animaux ou objets).

Answer 39

La raison nous permet de voir d’autres lois morales qui ne sont pas dictés par la nature. Tous les êtres rationnels sont des êtres moraux (juste humains)

Answer 40

De même que 2 + 2 = 4 est une vérité universelle en mathématiques , Kant affirme qu'il **existe des principes moraux universels accessibles à toute personne rationnelle**. Ces principes **ne changent pas en fonction des circonstances ou des préférences personnelles.** La morale kantienne ne dépend pas des opinions, des émotions ou des contextes culturels , mais repose sur des principes rationnels valables pour tous.

Answer 41

De la morale du devoir, qu'est-ce que l'on doit faire, de façon universelle?

Answer 42

Une loi morale = impératif catégorique (Faix X). Elle est tout aussi universalisable qu’une loi de la science et doit donc être constamment mis en place. Loi morale à laquelle on doit obéir.

Answer 43

Impératif hypothétique : Fais X si tu veux Y. La sphère de la moralité est juste basée sur l’impératif catégorique. Les arguments de type impératifs hypothétiques est de type conséquentialiste. Même si une action permet un plus grand bien-être à la majorité, si elle ne respecte pas une loi morale, l'action n'est pas moralement acceptable. Les arguments conséquentialiste ne sont pas moraux selon Kant.

Answer 44

1) Principe d’universalisation : « agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse servir en tout temps de loi universelle» 2) Principe du respect de la personne (fin en soi et non pas simplement moyen) : “agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre (comme représentant de l’humanité) toujours comme fin et jamais simplement comme un moyen”

Answer 45

Kant : je suis pris dans un dilemme mais il y a ++ de maximes d’actions (propositions d’actions). Toutefois, agis toujours avec une maxime qui peut agir comme une loi universelle (pour tous les êtres humains.) **Si ne peut pas être universalisable, moralement interdit.** Ex. : Est-ce que tu voudrais que tout le monde soit infidèle? Si on l’universalise la maxime de ne pas honorer ma promesse quand ça fait mon affaire, le concept de la promesse n’existerait plu dans le langage. On ne peut donc pas universaliser cette maxime. Sinon, fait preuve de partialité: on s’accorde qqch que l’on n’accepterait pas chez les autres.

Answer 46

Selon Kant, l’humanité mérite le respect, une dignité et on est des spécimens de cet humanité. On est chacun un exemplaire individualisé de l’humanité (spécimen). Considérer la valeur intrinsèque de l’individu (le voyant comme une fin) et jamais sa valeur extrinsèque en l’utilisant comme un moyen (instrumentaliser).

Answer 47

On peut instrumentaliser, mais ne jamais perdre de vue que l’on est toujours dans des rapports moraux, **toujours traiter l’autre comme une fin et jamais comme un moyen**. On essaie d’aspirer à cette exigence morale dans tous nos rapports humains. Ex. : Nous on utilise la prof pour apprendre.

Answer 48

Le consentement individuel est le seul repère que l’on a pour savoir si l’est légitime de laisser de faire x… C’est le consentement qui mérite le respect des autres. Qui sommes nous pour dire que vous n’avez pas le droit de faire x… On universalise si l’on s’en remet uniquement au consentement individuel.

Answer 49

* Humain = être rationnel, libre, autonome, conscience morale. * Respect de la dignité de la personne = fin en soi (vs moyen). (Chacun représente une sorte de valeur morale absolue (personne). Une P ne peut pas être simplement instrumentalisée.) * Respect de l’autonomie = du consentement individuel? * “agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme fin et jamais simplement comme un moyen”

Answer 50

Les êtres humains sont capables de s’auto-déterminer (plus besoin de s’en remettre à ce que le prêtre nous dit). Émancipation, oser penser par soi-même. **Tout être rationnel mérite le respect de son autonomie.** Ne veut pas dire juste le consentement individuel mais + que sur le plan politique, les êtres humains sont capables de s’affranchir des formes politiques.

Answer 51

Relativisme personnel et le subjectivisme. Elle établit des règles objectives et universelles pour juger les actions humaines, valable pour tout être rationnel.

Answer 52

Non, c’est qu’on fait son propre cheminement : grâce aux lumières de la raison, on est capable de se déterminer en tant que peuple ou sujet moral, aux sujets de nos propres idées rationnelles. Autonomie permet de répondre à « Face au fait du pluralisme culturel, comment garder le cap sur les principes moraux? ».

Answer 53

Respect de l’autonomie et pas des codes de conduites prescrits qqpart. Le respect moral (devoir moral) est compris comme le respect de consentement de l'autre. On a comme devoir de respecter la conception de l’autre de qui est bien pour lui (établit via leur autonomie) Respect de leur autonomie (auto-détermination) = respect de leur dignité en tant que sujet moral. La limite de l'autonomie = autonomie des autres.

Answer 54

Le type d’argument varie. - Justifier le conséquentialisme de la règle (calcul des conséquences soutient le raisonnement) - La déontologie de Kant n’anticipe pas les conséquences. Ce qui dicte si une action est moralement acceptable est l'évaluation de si elle est universalisable.

Answer 55

Moyennement, mais existe encore pcq y’a des choses sur lesquelles on est tous d’accord (ex. : grande majorité gens n’accepteraient pas moral de torturer enfant).

Answer 56

* Vs (déf) conséquentialisme (surtout utilitarisme) : valeur morale d’une action dépend des conséquences bonnes ou mauvaises des actions * Vs instrumentalisation de la personne * Vs prédiction instable des conséquences * Vs sentiments de plaisir ou de peine (surtout contre utilitarisme) * Vs Utilité extrinsèque de nos actions.

Answer 57

Prendre compte de la valeur intrinsèque de tous. Si on ni la valeur intrinsèque de la P et on considère juste extrinsèque, on considère juste la valeur instrumentale de la vie humaine au détriment de sa dignité (inacceptable pour déontologique)

Answer 58

Pas de sens de décider une action selon des conséquences qu’on ANTICIPE, prédiction instable des conséquences = pas principe assez rationnel pour guide la moralité selon les déontologiques.

Answer 59

On ne peut pas reposer la philosophie morale sur des choses aussi subjectives, aussi variables entre individus.

Answer 60

Le déontologisme dit qu’une action est morale si elle respecte une devoir moral objectif. Le conséquentialisme définit la moralité d’une action en fonction de ses conséquences. Le déontologique rejette l’utilité extrinsèque de l’action : ce n'est pas l'effet d'une action qui la rend morale, mais son respect des principes moraux. Le conséquentialisme considère l’utilité extrinsèque de l’action en analysant si au final, elle a des effets + positifs globalement ou négatif. Différence entre l’impératif catégorique (loi morale qui dicte une action X) et impératif hypothétique (dicte une action X si tu veux avoir un résultat Y) + Différence entre valeurs intrinsèques (arguments moraux) et extrinsèque (instrumentale, résultat).

Answer 61

1) **Devoirs stricts ou parfaits:** sont des obligations qui expriment des **devoirs négatifs, devoir d’abstention, de non-ingérence.** Pour ne pas empiéter liberté autrui dans ses droits fondamentaux. **Universalisable** : chacun peut l’accomplir face aux autres. À honorer sinon passibles de sanction. **Plus importants que 2**. Ex. : jamais tuer, usurper identité, liberté expression des autres. 2) **Devoirs larges ou imparfaits : devoirs positif : d’entraide, d’intervention.** Obligation de faire quelque chose (ex. : venir en aide à autrui comme sans-abris). **Plus difficiles à déterminer/instutionnaliser** car marge discrétionnaire, dépend de capacité individuelle, de nos vertus, etc.

Answer 62

Abus dans la recherche expérimentale (suite à WW2)

Answer 63

* TCLE est déontologique * lui justifiait l’utilisation d’individus dans la recherche pour sauver un plus grand nombre de P qui bénéficierait de ces recherches

Answer 64

* **Droits des patients.**: Avant paternalisme médical (médecin = pouvoir décisionnel) pour maximiser la santé et le bien-être de ses patients. * **Respect de l’autonomie** : (sur la forme de consentement individuel) argument déontologique; **chaque individu a droit au pouvoir décisionnel, personne morale a le droit au respect moral**. Nouveau modèle éthique de la relation clinique, on accorde de + en + de respects aux droits du patient.

Answer 65

** Relation consensuelle (contrat moral)**: Envie de démocratiser relation clinique très inégale – égaliser rapport moral pour en faire une relation consensuel (med-patient).

Answer 66

1) Capacité cognitive : compréhension des faits médicaux. Êtres capables d’appliquer aptitudes cognitives (expliquer diagnostic et pronostic, Risques vs. Bénéfices. Patient en possession de toutes les infos pour prendre décision, expliqués par le médecin dans un effort de vulgarisation) 2) Capacité de juger et de délibérer de manière stable. Assez vécu pour avoir un ensemble de valeurs stables (le caractérisant comme un individu propre) pour le permettre de délibérer. La maturité veut survenir à tout âge (santé : on considère 14 ans). Pas une P prise de panique car ne peut pas consentir ou pas de délibération rationnelle 3) Capacité de communiquer. Ex, : coma ou autre langue. Car on ne peut pas demander son consentement.

Answer 67

Valeur légale : délégation d’autorité en cas d’inaptitude. Consulter les délégués par le patient pour qu’eux prennent les décisions en son intérêt.

Answer 68

1) Devoir informer (qu’est-ce qui se passe, risque vs. bénéfices, etc.). 2) Indiquer préférences objectives pour guider le patient (« je vous conseille de faire… ») 3) Respecter valeurs et choix du patient (en + : investiguer capacités cognitives )

Answer 69

1) Urgence 2) Juste cause ou privilège thérapeutique (ex. : si on dit qqch : ++ conséquences délétères sur sa santé, ne vaut pas la peine: le devoir d'informer implique aussi de savoir quand informer) 3) Individu inapte (pas en état de consentir de façon fiable) (intervention de type conséquentialiste)

Answer 70

* « Toute personne est inviolable et a droit à son intégrité » * « Nul de peut être soumis à des soins (…), le consentement est assujetti à aucune forme particulière et peut être révoqué à tous moments ». Si incapacité – délégation d’autorité décisionnelle (personne qui représentera ses opinions)

Answer 71

* Donne un droit négatif de ne pas consentir (ou de consentir) (se protège de l’intervention indue, droit de se protéger de l’intervention de qqn d’autre). * Devoir corolaire du médecine = ne pas faire qqch pour ne pas enfreindre la liberté du patient. * Ex. : le droit à la vie, le médecin a le devoir corolaire de ne pas attenter atteinte vie vs. droit au consentement de la P (devoir corolaire du md : pas violer mon droit de décider)

Answer 72

Acharnement thérapeutique: droit de décider si je veux rester ne vie ou pas (visé par médecin pour maximiser survie, qui ne savaient pas limites juridiques de ce qui était correct ou pas de faire). Mais on ne peut pas aller à l’encontre de ce que désire le patient (le plus souvent)

Answer 73

NON Si bénéfice nul du prolongement de la vie d’un individu, le droit au consentement ne justifie pas le droit à l’intervention illimitée (droit positif). Le CLE n’est pas un droit + : pas le droit d’exiger une assistance médicale au-delà des ressources limitées.

Answer 74

Droit de tout individu de pouvoir vivre selon ses croyances, dans la limite de la liberté des autres. Si affecte seulement sa propre vie, pas le droit d'imposer ce qui est la bonne conception des croyances La personne adulte a vécu dans un ensemble de valeurs stables lui ayant permis d'établir ce qu'est sa volonté Ex: * Affaire Malette vs Schulman (1990) * Affaire Nancy B (1992) * Affaire Corbeil (1992)

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