1
Q

Nommer les deux approches théoriques.

A
  1. Essentialiste.
    • Conception essentialiste de la sexualité (inné)
    − Sexualité = naturelle, origine biologique (pulsion, instinct).
    − Sexualité = stable à travers les cultures et les époques.
  2. Constructiviste.
    − Écart entre l’expérience du monde et les théories.
    − Utilité et effets sociaux de certaines théories.
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2
Q

Conception constructiviste de la sexualité.

A

− Rejet de toute définition universelle de la sexualité.
o Construction sociale et variation culturelle du sexuel.
− Remise en question d’un instinct ou d’une pulsion sexuel(le) présocial(e).

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3
Q

Qui suis-je?

Ne remet pas en question qu’il a y un fondement biologique à la sexualité, mais plutôt la variation culturelle de l’expression sexuelle.

A

Constructivisme modéré.

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4
Q

Qui suis-je?

Questionne toutes les catégories (ex. : désir), rien de biologique, pas de pulsion, TOUT est construit socialement, tout est questionnable comme concept (ex. : homosexualité).

A

Constructivisme radical.

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5
Q

Anthropologie culturelle.

A

− Compréhension de l’intérieur des sociétés en lien avec tous les domaines (socio, écono, religion, etc.)).
− Approche holistique (qui forme un tout).

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6
Q

Ethnocentrisme.

A

− Juger à partir des valeurs et standards de notre société pour l’appliquer à une autre société.
o Supériorité.
o Comparaison.

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7
Q

Relativisme culturel.

A

o Attitudes ne peuvent être analysées que dans le système cohérent de la culture.
o Questions éthiques.

Toutes les cultures ont autant de valeur les unes que les autres, pas une de plus importante ou sur laquelle il faut se baser. Pas juger et ne pas hiérarchiser.

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8
Q

La notion de culture.

A

− Ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les moeurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme en tant que membre d’une société. (figé comme une liste d’épicerie)
− Ensemble de représentations et de pratiques agencées en ordre symbolique qui organise et donne sens au monde dans une configuration singulière, propre à un groupe social et une époque déterminée. (plus variable, englobant)
− [Non pas] un ensemble de significations partagées, distribuées également à travers la communauté, mais des significations vivantes contestées à cause de différences de sexe, d’âge, de cohorte et politiques. (selon les positionnements sociaux de chacun, individus)
− Processus de création de sens, toujours en évolution, produit fragmenté issu de la négociation et des rapports de forces entre une pluralité de savoirs et de logiques véhiculées par des groupes d’intérêts divers. (la culture va être modelée selon par exemple le partie politique)
− En constante évolution.
− Fruit de rapports de pouvoir.
− Faisant l’objet d’une réappropriation (coll et ind).

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9
Q

Qui suis-je?

− Risque d’une vision essentialiste, figée.
− Non prise en compte des variations internes et des influences externes, de l’histoire.

A

Critiques de notion de culture

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10
Q

Qui suis-je?

− Dynamique d’échange de symboles et de pratiques entre deux ou plusieurs groupes.
− À l’origine.

A

Créolisation, métissage, hybridité

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11
Q

Qu’est-ce que l’intersectionnalité?

A

Un même individu se situe au croisement (intersection) de plus d’une catégorie d’oppression. (plus d’une minorité visible chez une seule personne, ex. : femme noire lesbienne = 3 oppressions).

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12
Q

Qui suis-je?

− Vision universalisante de l’oppression des femmes.
− Construction homogénéisante de la femme du Sud.

A

Critique du féminisme occidental dominant

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13
Q

− Non prise en compte des expériences des femmes par les mouvements antiracistes.
− Non prise en compte des expériences des noirs par les mouvements antisexistes.
− Invisibilité de la réalité des femmes noires.
− Imbrication des différents systèmes d’oppression qui pèsent sur les femmes noires.

A

Black feminism

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14
Q

Les individus occupent des positions sociales qui les situent sur quel continuum?

A

Privilège/oppression

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15
Q

Nommer des catégories d’oppression que les gens peuvent vivre.

A
− Handicap, santé
− Classes sociales
− Orientation sexuelle
− Religion, origine ethnique
− Âge
− Éducation
...
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16
Q

L’entrecroisement de plusieurs positions sociales situe d’une façon spécifique sur le continuum privilège/oppression. Donner un exemple.

A

Exemple :

Femme noire plus opprimée qu’un homme handicapé.

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17
Q

Importance des effets de l’interaction des catégories d’oppression plutôt que de leur accumulation. Donner un exemple.

A

Exemple :

Un papi va être monétairement plus avantagé que la mamie, alors que la mamie va être plus avantagée face à l’insertion sociale.

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18
Q

Qu’est-il important de réaliser en tant que chercheur pour bien intervenir avec les autres cultures?

A

Être conscient en tant que chercheur/intervenant de sa position sur le continuum privilèges/oppression.

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19
Q

Modèle du développement économique et du changement culturel

Nommer les trois types de sociétés et leur particularité.

A

− Sociétés paysannes : structures socioéconomiques marquées par le secteur primaire (collecte et exploitation des ressources naturelles). (Afrique, certains pays asiatiques)

− Sociétés industrielles : économies centrées sur le secteur secondaire (industrie de transformation) (Chine, Amérique Latine, Europe de l’est)

− Sociétés postindustrielles : sociétés du savoir dont l’économie est basée sur le secteur tertiaire (services, administration…). (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et du Nord, Japon, Australie…)

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20
Q

Modèle du développement économique et du changement culturel

Plus concrètement, qu’est-ce qui catégorise Industrialisation vs Post-industrialisation?

A

− Industrialisation : organisation, contrôle sur l’environnement et sécularisation.
− Post-industrialisation : autonomie et expression personnelle.

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21
Q

Modèle du développement économique et du changement culturel

Triple impact du développement socioéconomique.

A
  1. Matériel.
  2. Connaissances.
  3. Social.
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22
Q

Modèle du développement économique et du changement culturel

Nommer les 2 mouvements importants.

A
  1. Individualisation (expression de soi).

2. Détraditionnalisation/sécularisation.

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23
Q

Concepts et données relatives au contexte de l’immigration - Ethnicité

Deux types de définitions de l’ethnicité

A
  1. Ensemble d’attributs.

2. Sentiment d’appartenance = identité ethnique.

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24
Q

Définition de l’ethnicité.

A

L’ethnicité englobe l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe et dont plusieurs peuvent servir à délimiter ses frontières, par exemple ses réseaux sociaux, institutions, organisations et activités partagées…

L’ethnicité se construit dans la relation entre définition exogène et endogène de l’identité ethnique.

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25
Q

Nommer 2 types de notion de frontières ethniques.

A
  1. Les attributs caractéristiques associés à un type de société qui les excluent de d’autres sociétés. OU
  2. Les groupes ethniques ont besoin de se distinguer les uns des autres et vouloir une frontière.
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26
Q

Ethnicité - caractère dynamique plutôt que statique

Nommer un exemple situationnel et un autre pour la variation des usages de l’ethnicité.

A

− Situationnel (être Belge au Québec, parler avec un accent belge avec les français et prendre l’accent québécois avec eux (comme Louise dans la classe)).
− Variation des usages de l’ethnicité (ex : 2 sœurs de l’Asie au Canada, une pense comme son pays d’origine et l’autre se caractérise plus comme une canadienne).

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27
Q

Importance de la dimension sociale au-delà de l’ethnicité

Nommer 3 constats.

A
  1. Ne pas essentialiser les « groupes ethniques ».
  2. Au-delà de leurs différences « culturelles » occupent des places différentes dans un système de relations sociales.
  3. Des rapports de pouvoir et de domination existent entre la société majoritaire et les groupes définis en termes ethniques.
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28
Q

Qui suis-je?

Processus de vaste emprunt d’aspects de la culture dans le contexte de relations de type dominant-dominé entre des sociétés. Résulte généralement d’une pression extérieure.

A

Acculturation

(Exemple : minorité ethnique au Québec qui sent qu’elle doit adhérer à la culture du Québec et laisser tomber un peu leur racine sur certains aspects).

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29
Q

Modèle de Berry

  1. Intégration
  2. Assimilation
  3. Séparation
  4. Marginalisation

Définition de chaque.

A
  1. Intégration : Synthèse des deux codes culturels (culture d’origine + celle de la culture du pays d’accueil).
  2. Assimilation : Déculturation de culture d’origine et socialisation active dans la culture de la société d’accueil.
  3. Séparation : Repli total sur culture d’origine.
  4. Marginalisation : Distance avec la culture d’origine sans investir dans celle du pays d’accueil (aucune notion d’identité ethnique).
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30
Q

Les autochtones du Canada
• 1,4 million au Canada en 2011 (4,3% de la population).
• 10 % vivent au Québec.

Population autochtone composée de 3 sous-groupes. Quels sont-ils?

A

− Premières Nations /Indiens = 60%
− Métis = 32%
− Inuits = 4%

  • Au Québec, 72% des indiens inscrits vivent dans des réserves.
  • Plus de 10 000 indiens sans statut d’inscrit vivent à Montréal.
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31
Q

Les autochtones du Canada

Appartenance définie par 3 catégories. Lesquelles?

A

Appartenance définie par :
− Origine ethnique
− Identité ethnique
− Statut légal d’indien (1/4 des Premières Nations non inscrits)

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32
Q

Nommer les 3 grandes catégories d’immigrants permanents (2013).

A

− Immigration économique (67%). (niveau d’études plus élevé, bénéfique à notre pays)
− Regroupement familial (24%).
− Réfugiés (8%). (minorité sexuelle ou qui ont fuit des conditions terribles de leur pays)

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33
Q

Nommer en ordre les 3 principales provinces où vivent les personnes nées à l’étranger.

A
  1. Ontario (53 %)*
  2. Colombie-Britanique (17,5%)
  3. Québec (14,5%)

*(ça s’explique au niveau de la langue puisqu’au Québec pour avoir la citoyenneté les gens doivent absolument suivre des cours ou parler français, donc s’ils parlent anglais seulement, ils immigrent dans une province)

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34
Q

Le ¾ des immigrants admis dans 2000s vit dans quelle région?

A

Montréal

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35
Q

Les politiques d’intégration au Québec et au Canada

• Modèle multiculturaliste canadien.

A

− Favoriser la préservation des cultures minoritaires.
− Reconnaissance de la diversité ethnique comme une caractéristique fondamentale de la société canadienne.
− Valorisation du patrimoine multiculturel canadien.
− Apprentissage d’au moins 1 des 2 langues officielles.
− Intégration/participation économique, sociale, civique.
− Intégration du principe de la diversité dans politiques, services.
− Lutte contre la discrimination et les préjugés.

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36
Q

Les politiques d’intégration au Québec et au Canada

• Modèle québécois d’interculturalisme.

A

− Entre modèles assimilationniste et multiculturaliste.
− Conservation de l’héritage culturel des minorités.
− Mais intégration à la culture québécoise.
o Respect des valeurs. (ex. : égalité hommes/femmes)
o Connaissance du patrimoine. (les québécois constituent une minorité au sein du Canada, entre autres pour la langue, donc ils ont peur que nos valeurs soient dissoutes parmi une tonne de cultures, on est moins enclin que le Canada à accepter toutes les différences multi-ethniques)
o Langue française.
o Contribution au développement.

• De la part de la société québécoise :
− Reconnaissance de l’apport des nouveaux arrivants.
− Ouverture à la diversité, rapprochement interculturel.
− Lutte contre la discrimination.

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37
Q

Nommer 2 points de convergence Québec-Canada quant à l’immigration.

A

− Lutte contre la discrimination.

− Contribuer au développement.

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38
Q

Nommer 2 points de divergence Québec-Canada quant à l’immigration.

A

− Préserver la culture d’origine au Canada vs culture québécoise.
− Diversité dans les services publics.
− Enjeux sous-jacents du statut minoritaire/majoritaire.
− Langues.

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39
Q

Deux grandes approches méthodologiques. Nommer et décrire.

A
1. Comparaison transculturelle
− Dégager grands principes ou lois.
− Tendances moyennes.
− Pas d’importance accordée aux variations individuelles.
− Approche souvent quantitative.
  1. Approche monographique (livre où on décrit tous les aspects de la culture)
    − Analyse en profondeur d’un groupe, d’un phénomène.
    − Postulat d’homologie entre la situation étudiée et des situations aux caractéristiques structurelles similaires. (on a l’idée qu’il y aurait une similitude dans un groupe spécifique, ex. : femmes venant de l’Égypte immigrant au Canada vont probablement vivre des enjeux semblables à l’arrivée dans un autre pays occidentaux)
    − Approche qualitative, méthode ethnographique.
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40
Q

Méthode ethnographique (méthode par excellence pour étudier les autres cultures, née du courant de l’anthropologie, accent sur le culturel et le social, aller passer du temps sur le terrain, bref comprendre une société/groupe de l’intérieur en allant sur place)

• Méthode de l’anthropologie culturelle. Définition.

A

− Accent sur les dimensions socioculturelles des comportements.
− Recherche de terrain comme moyen de s’imprégner des significations internes.
− Description, compréhension des sociétés à partir de leurs propres catégories de pensée.
− Naissance d’une nouvelle méthode de recherche : l’observation participante.

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41
Q

Méthodes de recueil de données utilisées en ethnographie :

A
−  Façon combinée/complémentaire.
− Observation.
− Entrevues individuelles.
− Focus group.
− Discussions informelles.
− Questionnaires.
− Photos, films.
− Ethnographie sur internet.
− Matériaux artistiques ou littéraires.
− Autre documentation.
42
Q

L’observation

Quatre types de postures ethnographiques et leur définition.

A
  1. Observateur complet : le shadowing, suivre des personnes à distance pour voir comment les gens agissent autour de la minorité visible sans qu’ils sachent qu’ils sont suivis.
  2. Observant participant : le chercheur va afficher sa présence tout en observant.
  3. Participant observateur : le chercheur va afficher sa présence en participant et en prenant des notes par la suite.
  4. Participant complet : le chercheur ne va pas informer le groupe qu’il étudie, un peu clandestin, entrer dans un groupe et participer aux activités sans leur dire qu’il les évalue. Ce n’est pas une procédure très éthique, donc ça doit être dans le domaine public et que l’anonymat soit préservé.
43
Q

Les enjeux éthiques associés à l’observation.

  1. Lieux publics
  2. Absence de consentement initial

Définir.

A

• Dans lieux publics, pas d’évaluation éthique si :
− Attentes non raisonnables en matière de vie privée.
− Diffusion ne permet pas d’identifier des personnes.
− Mais attention à la notion de « public/privé ».

• Absence de consentement initial.
− Le demander empêcherait de mener le projet. (exemple : changer leurs habitudes s’ils sachent qu’ils sont observés)
− Possibilité de donner consentement ultérieurement. (après coup, le consentement de ses personnes doit être approuvé avant de publier les données recueillies)

44
Q

Nommer les 2 approches dans la collecte des données et les définir.

A
  1. L’approche étic : classer, interpréter les observations en fonction des catégories culturelles de l’observateur. Point de vue du chercheur qui l’emporte.
  2. L’approche émic : classer, interpréter les observations en fonction des catégories culturelles du groupe observé. Point de vue du groupe observé.
45
Q

Qu’est-ce que l’observation participante?

A

− Terrain.
− Approche holistique.
− Observation et enregistrement des données.
− Journal.

• Nouvelles approches méthodologiques.
− Études multi-sites.
− Étude transnationale.

46
Q

Comment faire une recherche sur le terrain?

L’insertion dans le groupe passe par :

A

− Langue. (maîtriser leur langue, langage familier, expressions, vocabulaire spécifique (ex. : études sur la communauté BDSM, connaître les termes))
− Négociation de la présence.
− Durée du séjour.
− Participation aux activités. (s’intégrer à l’ensemble, participer à plusieurs choses, pas nécessairement spécifique au thème choisi pour l’études, vraiment intégrer et se faire apprécier par les personnes observées)

47
Q

Les obstacles sur le terrain.

• Le chercheur

A

− Paradoxe de l’observateur. (pour faire de l’observation de terrain, il faut être sur place, mais le simple fait d’être présent transforme ce que l’on observe, sa présence va entre guillemet biaisé les observations)
− Ambiguïté relative à l’identité du chercheur. (transformer en leur présence la réalité)
− Impact de l’identité de genre et du statut marital.

48
Q

Les obstacles sur le terrain.

• Chercheur = être sexué

A

− Quand désir émane d’un membre de la communauté. (comment on arrive à dire non poliment pour conserver sa place au sein du groupe)
− Quand relation avec un membre de la communauté. (vision modifiée qui peut causer un biais, être conscient de la relation de pouvoir qui peut être exercée, donc vraiment mettre ça au clair avec la personne)

49
Q

Qu’est-ce que l’auto-ethnographie?

A

Cueillette de données sur soi.

o Analyses de ses propres positionnements sociaux et reconnaissance de ses propres désirs.

50
Q

L’intervention en contexte interculturel

Deux grands types de cultures :

  1. Individualistes vs collectivistes
  2. Anthropocentriques vs cosmocentriques

Définir.

A
1. Individualistes (plutôt occidentaux) centralité de l’individu (liberté de choix et d’expression) 
versus collectivistes (pays du sud/non-occidentaux) centralité du groupe (moins de liberté de choix, contrainte collective soutient, entraide).
  1. Anthropocentriques (l’homme au centre, opposition entre l’homme et la nature qui l’entoure, domination de l’homme à l’environnement, ne donne pas de place au spirituel) versus cosmocentriques (l’univers au centre, cosmos, esprit séparé du corps, relation harmonieuse avec l’univers qui entoure l’être humain, la nature (ex. : Japon, les fleuves, montagnes sont importants, spiritualité, religion, esprit). Centré sur l’être humain.
51
Q

Les constructions de la santé et de la maladie : variations culturelles dans les théories sur la santé et la maladie et de leurs causes.

Divergences entre le modèle médical et holistique.

A
  1. Médical :
    • Modèle ontologique (maladie = entité).
    • Objectif : redonner l’autonomie personnelle.
    • Traitement individuelle, biomédical.
    • Quelque chose cause la maladie, traitement axé sur l’individu (médicament, chirurgie).
  2. Modèle holistique (cosmocentrique)
    • Modèle relationnel/fonctionnel (maladie = déséquilibre).
    • Objectif : retour à l’harmonie et à l’indépendance.
    • Thérapies traditionnelles, collectives, importance du sens.
    • Harmonie troublée (jeter un sort), punition divine, rétablir l’harmonie).
    • Déséquilibre énergétique en lien avec la connexion de l’univers (feu, eau, terre, vent).
    • Le sens de la maladie, soigner le collectif et non juste l’individu (famille).
    • Réticence à avoir des soins médicaux.
52
Q

Les constructions de la santé et de la maladie

• Rôle de la religion.

A

− Offre un système de significations pour aider à affronter la maladie. (Donner un sens à la situation qui aide à passer au travers. Support.)
− Offre des traitements. (Rituel de guérison, prêtre, dimension thérapeutique.)
− Influe sur l’acceptation des soins, l’utilisation des services, le rapport aux médicaments. (Refus de soins puisque la personne pense que c’est une punition de Dieu. Ex. : Femme avec VIH, rien peut aller contre la volonté divine donc pour elle le traitement lui ferait rien, elle le refuse.)
− Pratiques religieuses font partie des itinéraires thérapeutiques. (Maladie grave, essayer tous les recours possibles, désespéré, parallèlement utiliser tous les types de traitements.)
− Source de tensions entre individus et professionnels. (Ex. : Dire à un médecin que son traitement ne fonctionnerait pas à cause de la punition de Dieu, conflit de valeur.)

53
Q

L’adaptation culturelle des interventions et programmes visant des groupes.

Qu’est-ce qui doit être adapté?

A
  • Langue. (langage accessible, expression, humour est très culturel faire attention.)
  • Images. (s’appuyer sur les valeurs, images de leur communauté.)
  • Référents culturels. (activités, respecter la hiérarchie, historique et géographique.)
  • Contenus. (titre, activités, matériel pédagogique, données factuelles.)
  • Contexte. (important d’aller là où les gens ont besoin.)
  • Partenaires. (organismes communautaires issues de la même appartenance ethnique que celle visée, ajouté des interventions à ce qui existent déjà, une personne dans le groupe de professionnel qui est de l’origine des gens visés pour l’intervention.)
  • Ressources humaines.
54
Q

L’intervention interculturelle individuelle.

Nommer des exemples de situations interculturelles sensibles (sujets tabous en général).

A

• Les mariages arrangés ou forcés.
− Mariage précoce de deux enfants.
− Mariage arrangé.
− Mariage avec une personne de la société d’accueil pour faciliter le processus d’immigration.
• L’inégalité de droits et de libertés dans le couple.
• La polygamie.
• Les mutilations génitales.
• L’éducation des enfants et les méthodes éducatives.
• L’attribution de la responsabilité dans les agressions sexuelles.
• Les croyances entourant le VIH.
• L’importance de la préservation de la virginité.

55
Q

L’intervention interculturelle individuelle.

Exemples d’incidents critiques. Des situations à faire face en tant que future sexologue.

A
  • Des parents qui refusent que leurs enfants assistent aux cours d’éducation sexuelle.
  • Un jeune homme qui refuse de « se faire expliquer » la sexualité par une sexologue femme ou une femme qui refuse d’être reçue en consultation sexologique par un homme.
  • Un jeune qui ressent un désir homosexuel qui vient vous dire que pour ses parents, c’est un crime.
  • Une adolescente vous fait part de son désarroi parce que ses parents veulent qu’elle se marie avec un homme qu’elle n’a jamais rencontré et qui vit à l’étranger.
  • Une jeune fille vous confie qu’elle envisage de se faire reconstruire l’hymen car la perte de la virginité est inacceptable dans sa communauté d’origine.
56
Q

L’approche interculturelle

• Trois paramètres à prendre en considération :

A
  1. Une interaction entre deux acteurs (interaction entre deux personnes, respect des valeurs des deux.)
  2. La culture subjective unique à chacun (fluide et variable).
  3. Des différences de statut social, économique, politique.
57
Q

L’approche interculturelle repose sur 3 démarches fondamentales.

  1. Décentration
  2. Découverte du cadre de référence de l’autre.
  3. Négociation/médiation.

Définir.

A
  1. Décentration
    • Prendre une distance par rapport à soi, mieux cerner nos valeurs et cadres de référence au niveau individuel et professionnel.
    • Prendre conscience de ses préjugés et stéréotypes envers l’autre.
    • Être conscient de notre propre conception de l’intégration des immigrants au Québec.
  2. Découverte du cadre de référence de l’autre
    • Essayer de comprendre la culture de l’autre dans une approche émic. (se mettre à l’intérieur, lire, s’interesser et questionner les gens pour apprendre leur culture)
    • S’informer, se documenter.
    • Interroger et élucider le sens des mots et des valeurs en questionnant le client lui-même.
    • Être attentif à la communication non-verbale. (ex. : Au Japon, les gens ne se regardent pas dans les yeux.)
    • Être sensible à l’identité ethnique, l’histoire de migration, le rapport à la culture d’origine du client.
  3. Négociation/médiation
    • Cerner les limites au-delà desquelles chacun ne peut aller. (s’écouter, voir si les deux parties peuvent s’entendre sur les mêmes valeurs, voir les concessions et voir si on accepte, se questionner à savoir qu’est-ce qui est acceptable ou pas pour les deux parties.)
    − Risque de marginalisation par rapport aux membres du groupe.
    − Atteinte à l’identité professionnelle, aux valeurs et objectifs.
    • Éviter la violence symbolique.
    − Processus assimilateur; attitude d’indifférence.
    • Dialogue, co-création de nouvelles modalités d’action.
    − Mettre au jour les différences de codes, logiques et priorités.
    − Ne pas négocier les valeurs.
    − Identifier les spécificités culturelles qui définissent réellement l’appartenance, sont réellement significatives.
    • Rôle du contexte institutionnel.
58
Q

L’intervention avec des individus de minorités ethniques.

Comment être confortable pour parler d’ethnicité en thérapie?

A

• Suspendre ses préjugés sur l’origine ethnique du client.
− Demander directement au client comment il/elle s’identifie.
• Reconnaître que le client peut être très différent des autres membres de son groupe.
• Considérer l’impact des différences culturelles entre le client et le thérapeute sur la thérapie.
• Reconnaître que le pouvoir, les privilèges et le racisme peuvent affecter les interactions avec les clients (ex. : thérapeute blanc privilégié, bâtir confiance).

59
Q

Compétences multiculturelles à développer (examen).

A

Décentration

  1. Conscience de comment notre propre héritage culturel et nos positionnements sociaux contribuent à construire nos valeurs, présupposés et biais relatifs aux groupes ethnique.
  2. Connaissance de l’ancrage historique et culturel des théories et pratiques professionnelles.
  3. Connaissance des facteurs socioéconomiques et sociopolitiques qui affectent la vie du groupe.

Découverte du cadre de référence de l’autre.

  1. Connaissance du parcours migratoire, du niveau d’acculturation, des compétences linguistiques et leurs impacts.
  2. Connaissance des structures familiales, des rôles de genre, valeurs (notamment sexuelles), croyances, vision du monde du groupe ethnique.
  3. Capacité d’auto-évaluer ses propres compétences multiculturelles, être conscient des éléments personnels ou lacunes affectant les activités professionnelles.

Négociation/médiation.

  1. Capacité de comprendre les conceptualisations émic et étic d’un phénomène.
  2. Capacité de modifier ses outils d’évaluation et les conclusions en découlant ou les théories de la discipline pour les adapter culturellement.
  3. Créer des interventions adaptées aux clients de minorités ethniques.
60
Q

Variations dans la manière de classer la parenté selon différents critères, lesquels?

A

− Génération.
− Sexe.
− Alliance (ligne directe, grand-parents/parents/enfants).
− Collatéralité (oncle/neveu, tout ce qui n’est pas de ligne droite descendante).
− Âge (aîné, benjamin, etc.).

61
Q

Quelle est la distinction entre termes d’adresse et termes de référence?

A

Dans toutes les sociétés des noms de référence (grand-mère) et adresse* (mammie, mémé).

*S’adresser à, façon de nommer la personne quand on l’interpelle.

62
Q

La prohibition de l’inceste.

Quelle est l’inceste de deuxième type?

A

Touche deux consanguins par intermédiaire d’un partenaire sexuel commun.

(Ex. : La fille qui couche avec un père et ensuite son fils; crainte que les humeurs sexuelles (sperme) identiques soient mis en contact (ex. : le sperme du père et celui de son fils par rapport à la fille)).

63
Q

La prohibition de l’inceste.

Quelle est l’inceste avec parents symboliques?

A

Ex. : le beau-père et la fille de sa blonde, demi-frère ou demi-sœur social (pas les mêmes parents), des personnes qui ont grandi ensemble comme dans une famille d’accueil; sexe entre les jeunes).

Pas biologiquement de la même famille, mais considéré comme tel.

64
Q

Le mariage - Définition.

A
  • Une relation de nature sexuelle socialement approuvée.
  • Des enfants légitimes (socialement approuvés).
  • Une coopération et un partage de nature économique.
  • La cohabitation (légitime) des époux.
  • Une relation durable, pour au moins quelques années.
  • Un rituel ou une transaction qui permet l’entrée dans l’union.
65
Q

Deux règles définissant le bassin potentiel de conjoint pour le mariage.

  1. Exogamie
  2. Endogamie

Définir.

A
  1. Exogamie (choisir le conjoint/e à l’extérieur de son groupe).
  2. Endogamie (choisir le conjoint/e à l’intérieur de son groupe).

Groupe (relatif)* : même religion, même pays, même village, etc.

*Chaque groupe va définir ce qui est de l’exogamie ou endogamie.

66
Q

Transactions économiques associées au mariage.

  1. Prix de la fiancée
  2. Dot

Définir.

A
  1. Prix de la fiancée (associé à mariages isogames (familles de même statut social)), famille du futur jeune époux va donner des biens pour sceller le mariage à la famille de la jeune femme.
  2. Dot (associée à mariages hypergames (familles qui ne sont pas du même niveau social)), famille de la future jeune épouse va donner des biens pour sceller le mariage à la famille du jeune homme. Ascension sociale de la fille.
67
Q

Polygamie

Comment appelle-t-on une femme mariée à plusieurs frères?

A

Polyandrie.

68
Q

Polygamie

Comment appelle-t-on les femmes qui ont aussi des relations entre elles?

A

Polygynie.

69
Q

Suite au mariage, choix d’un lieu de résidence.

Nommer les 3 principaux systèmes de résidence.

A
  1. Virilocalité (famille du jeune homme ou proche).
  2. Uxorilocalité (famille de la jeune femme ou proche).
  3. Néolocalité (choisir un endroit neutre).

Systèmes moins répandus.
− Bilocalité (choisir proche de quelle famille)
− Ambilocalité (vivre alternativement d’une famille à l’autre).

70
Q

La filiation
Existence de règles concernant la transmission du statut, de l’appartenance et des biens.

Principaux systèmes de filiation. Les nommer et définir.

A
  1. Unilinéaire.
    o Patrilinéaire (transmission des biens, lignée masculine).
    o Matrilinéaire (transmission des biens, lignée féminine, mais importance de l’oncle maternel pour les enfants qui devient comme le père).
  2. Bilinéaire (double filiation unilinéaire; certains éléments de chaque parents).
  3. Bilatérale (indifférenciée).
71
Q

Qui suis-je?

Un homme veuf a le droit d’épouser la sœur de sa défunte, sans vraiment le consentement de la femme.

A

Sororat.

72
Q

Qui suis-je?

Obligation du beau-frère à épouser la veuve de son frère mort sans enfant afin de perpétuer le nom de ce dernier.

A

Lévirat.

73
Q

Quelle est la distinction entre le mariage arrangé ou forcé?

A
  1. Mariage arrangé (parents incitent les enfants, mais ils ont droit de refuser).
  2. Mariage forcé (être promis ou donné en mariage contre son gré, à une personne connue ou inconnue, sans avoir le droit de refuser. (…) Il renvoie à l’idée que l’un des deux partenaires ou les deux n’ont pu consentir à leur mariage).
74
Q

Nommer des raisons du mariage forcé.

A

− Économiques (transmission/protection).
− Migratoires (solidarité, donner une chance à une personne de venir vivre dans un pays meilleur en se mariant).
− Identitaires.
− Protection/contrôle des jeunes filles (contrôler la sexualité des filles).

75
Q

Nommer 3 conséquences négatives possibles du mariage forcé.

A

− Violence conjugale.
− Violence familiale (belle-famille).
− Exploitation économique, domestique (devenir une servante de la belle-famille).

76
Q

Constructions et variations du genre : les stéréotypes de genre.

Définition.

A

− Généralisations exagérées, idées préconçues concernant les différences entre les hommes et femmes, qui leur attribuent arbitrairement certains comportements ou traits psychologiques.
− À la base de rôles de genre et de la socialisation.
− Stéréotypes de genre peuvent être : (assignés et intégrés à la définition de soi (identité de genre)).
− Véhiculent vision essentialiste, homogénéisante et universalisante.

77
Q

Similarité des stéréotypes de genre à travers 25 pays.

Nommer des traits propre aux femmes et ceux aux hommes.

A
1. Femmes
− Soumises.
− Sentimentales.
− Émotives.
− Superstitieuses.
− Passives.
  1. Hommes
    − Indépendance.
    − Force physique et émotionnelle.
    − Aventuriers.
78
Q

Rôles de genre.

Définition.

A

Normes, attentes sociales concernant les rôles, attitudes, comportements, intérêts, habiletés, traits de personnalité appropriés pour les hommes et pour les femmes.

79
Q

De façon transculturelle, certains types d’activités assignés en lien avec le genre…

A
  1. femmes : s’occuper des enfants, ménage, intérieur de la maison.
  2. hommes : travail manuel, physique, extérieur de la maison, argent.
80
Q

Deux idéologies relatives aux rôles de genre (continuum).

  1. Traditionnelles
  2. Modernes

Définir.

A
  1. Traditionnelles : une supériorité des hommes, prévilégiés.
  2. Modernes : égalité des genres.
81
Q

Identités de genre et ethnicité
Identité de genre en contexte migratoire
• La construction de l’identité de genre se fait en interaction avec celle de l’identité ethnique.

− Influence de l’ethnicité sur la construction de l’identité de genre.
− Influence du genre sur le développement de l’identité ethnique.

Donner des exemples.

A

− Influence de l’ethnicité sur la construction de l’identité de genre.
o Ex. : Les Thaïlandais qui se ressemblent et que les hommes sont portés à se déguiser en femmes ou avoir une fluidité de genre.
o Ex. : Les parents chinois ont pas les mêmes attentes envers leurs enfants selon le sexe.

− Influence du genre sur le développement de l’identité ethnique.
o Ex. : Culture d’accueil vs culture d’origine, adopter les comportements de genre.

82
Q

Identité de genre en contexte migratoire : exemple des jeunes d’origine chinoise.

Négociations identitaires des filles et des garçons.

A

Négociations identitaires des filles
• Identité ethnique forte
• Conformité aux attentes parentales
• Valorisation des études
• Normes chinoises relatives au genre et à la sexualité
• Identité féminine en opposition à l’image de la « fille populaire »

Négociations identitaires des garçons
• S’éloigner de leur culture
• Proximité avec la culture américaine
• Influence moindre des parents
• Activités extrascolaires
• Intégration en prouvant leur masculinité
• Identité masculine en opposition à l’image du « garçon chinois geek »

83
Q

La co-construction de l’image orientale et occidentale.

Grille orientale et occidentale, comment on perçoit les autres.

A
  1. Grille orientale.
    − Informations sur l’Occident dans les médias (violence, drogue, délinquance, immoral).
    − Rôle de religion (rempart contre cette délinquance).
    − Stéréotype de la femme occidentale (objet, exploitée, violée, nudité, facile).
  2. Grille occidentale.
    − Perception des hommes arabes (oppresseurs, terroristes, dominants des femmes).
    − Présomption de supériorité face aux pays du Sud (plus avancé économiquement).
    − Stéréotype de la femme orientale (soumise, voilée).
84
Q

Diversité des masculinités noires (examen).

Nommer les 4 catégories.

A

− Conformiste
− Innovante
− Retirée
− Rebelle

85
Q

Les variations du genre : diversité de genre et cultures.

  1. Intersexualité
  2. Transsexualisme, transidentité

Définir.

A
  1. Intersexualité : Individus qui possèdent des caractéristiques de sexe indéterminées ou ne permettant pas l’identification classique comme garçon
  2. Transsexualisme, transidentité : Situation des personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance.
86
Q

Nommer des groupes de genre ni masculin ni féminin.

A
  • Hijras.

* Two spirits.

87
Q

Nommer des groupes qui font un passage d’un genre à l’autre.

A
  • Inuits (adolescence).
  • Vierges albanaises (jurées vierges).
  • Femmes africaines veuves ou infertiles qui prennent le statut de l’homme et marie une jeune femme pour la progéniture.
88
Q

Les hijras

A

Rituel, attitude éfféminée, plutôt jeune, va aller vers les hijras pour se sentir femme.
• Une communauté au-delà de la transidentité.
• Un troisième genre.
− Des hommes devenant des femmes.
• L’intégration basée sur un rituel.
− Lien avec la guru et inscription dans une lignée (gharana), elles sont hijras.
− Renoncement à la famille biologique.
− Nouveau nom, féminisation vestimentaire.
• Une communauté construite sur le modèle familial.
− Corésidence.
− Relations guru (devient comme la maman filiale de la cela)/cela (nouvelle hijra)/nati-chelas(grand-mère).
• Activités professionnelles.
− Badhai.
− Mangti.
− Travail du sexe.
• Changements, enjeux contemporains.
− Nouvelle reconnaissance juridique.
− Liens avec famille biologique.
o Fluidité de genre.
o Soutien financier.
− Solidarité intergénérationnelle.
− VIH, mortalité précoce.

89
Q

Qu’est-ce que le rituel du nirvan pour les Hijras?

A

− Un rituel facultatif.
− Ablation du pénis/testicules. (pas obligatoire)
− Impacts.
o Désir.
o Irréversibilité sociale.
− Lieux.
− Période post-nirvan (40 jours de solitude).
− Aspiration/refus.
o Statut social (nirvani/akva).
o Intégrité corporelle (ne peuvent pas être enterré selon la religion de l’Islam avec les autres).
o Changements de l’apparence.

90
Q

Orientation sexuelle en Occident.

Définition.

A

Le sexe du partenaire détermine l’orientation sexuelle.

91
Q

Typologie de l’homosexualité
• Quatre systèmes d’homosexualité.

  1. Système stratifié par le genre.
  2. Système stratifié par l’âge.
  3. Système égalitaire.
  4. Reliée au contexte de violence.
A
  1. Système stratifié par le genre.
    − Distinction du rôle passif /réceptif et du rôle actif/insertif.
    o Articulation à identité de genre.
    o Hommes exclusivement hétérosexuels ont rapports sexuels avec hommes exclusivement homosexuels.
    − Distinction entre les relations sexuelles avec les femmes et avec les hommes.
    − Problématique pour prévention.
  2. Système stratifié par l’âge ou « maîtreapprenti.
    − Relation pédagogique.
    o Un homme adulte prend un jeune sous on aile, lui transmet son savoir, lui apprend, mais comporte aussi l’initiation aux relations sexuelles.
    − Décalage culturel.
    o Question d’éthique/légal (notion de pédophilie est diverse).
  3. Système égalitaire ou système gai.
    − Pas de différences de pouvoir entre les partenaires (consenti pleinement entre les deux partenaires).
    o Sexualité adolescente : jeunes garçons vont se trouver ensemble et explorer la sexualité normale (certaines communautés offrent des endroits spécifiques pour explorer) perçu comme normal, car l’adolescence est une période d’exploration.
    o Système gai.
    − Orientation sexuelle définie en fonction du sexe du partenaire et non du rôle (avec un partenaire de même sexe défini qu’on est un homme homosexuel).
  4. Homosexualité reliée au contexte de violence.
    − Domination, humiliation (les agressés restent dans un comportement homosexuel, les agresseurs vont reprendre leur hétérosexualité).
    − Combinaison à stratification par le genre (ceux qui sont les agresseurs sont plus type masculin et finalement hétérosexuels).
    − Combinaison à stratification par le genre, par l’âge et système égalitaire.
92
Q

Homosexualité féminine

Relations de type « mummy-baby » en Afrique du Sud.

Définir.

A

Débuté au niveau du 20e siècle dans les années 50, des filles qui venaient de la ville et allaient à l’école dans les campagnes (pensionnat). Les filles plus âgées les prenaient sous leur protection, pour certaines ça pouvait glisser vers une relation sexuelle.

93
Q

Les types de bisexualités :

  1. Bisexualité défensive
  2. Bisexualité maritale
  3. Bisexualité latine
  4. Bisexualité rituelle
  5. Bisexualité secondaire
  6. Bisexualité expérimentale
  7. Bisexualité technique
  8. Intérêt égal pour les deux sexes

Définir.

A
  1. Bisexualité défensive : quand un homme à des relations sexuelles avec des hommes, mais aussi avec des femmes pour camoufler son homosexualité.
  2. Bisexualité maritale : relation sexuelle avec des hommes (plutôt attirée vers les hommes), mais va se marier avec une femme pour procréer et cacher son homosexualité.
  3. Bisexualité latine : des hommes qui se définit comme hétérosexuel (se considère plus masculin) ont des relations sexuelles avec des hommes et aussi avec femmes. (différence avec défensive = l’auto- identification)
  4. Bisexualité rituelle : ex : Papouasie Nouvelle-Guinée, quand les hommes ont une forme de relation sexuelle
  5. Bisexualité secondaire : homme ont des relations sexuelles avec des hommes, car il n’a pas de femmes disponibles.
  6. Bisexualité expérimentale : l’exploration, période exploratoire à l’adolescence, questionnement, peuvent avoir relations sexuelles avec des homme sans que ça définisse leur orientation pour plus tard.
  7. Bisexualité technique : travailleurs du sexe qui vont avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes et être hétérosexuels.
  8. Intérêt égal pour les deux sexes : bisexualité telle qu’on la définie dans les pays occidentaux.
94
Q

Homosexualité et droits humains
• Homophobie d’état qui s’exprime à travers des lois discriminant les minorités sexuelles.

Quelle est la proportion illégalité vs légalité?

A
  • Illégalité de l’homosexualité dans 72 pays.

* Légalité des actes homosexuels dans 121 pays.

95
Q

Enjeux dans les pays homonégatifs
• Multiples contextes de discrimination.

Qui/quoi discriment les homosexuels?

A

− Police.
− Juridique (union pas reconnue avec le partenaire).
− Économique.
− Professionnel/scolaire (accès à l’emploi, intimidation à l’école).

96
Q

À quelles situations les homosexuels peuvent-ils avoir à faire face avec la famille et envers eux-mêmes?

A
  1. Attitudes familiales.
    − Pression hétéronormative (pour leur culture, leur religion, société, autres).
    − Rejet (honte pour la famille).
  2. Impact au niveau individuel
    − Impact au niveau de la santé mentale : culpabilité, déchirement identitaire, personne très croyant, mais leur religion rejette l’homosexualité.
97
Q

Quelle est la double discrimination vécue par les jeunes de minorités sexuelles ET de minorités ethniques?

A
  1. De la part du groupe ethnoculturel : de l’homophobie.

2. De la part de la communauté LGB : racisme.

98
Q

Qu’est-ce que l’allosexualité?

A

Personnes partageant une sexualité nonhétéronormative ou dont l’identité de genre ne correspond pas à leur sexe ou à la conception binaire du genre.

99
Q

Processus de sélection des réfugiés allosexuels au Canada : évaluations faites par la Commission de l’Immigration et du Statut de Réfugié (CISR).

Nommer les 4 critères considérés par la CISR.

A
  1. Apparence.
  2. Intimité et désir.
  3. Communauté gaie.
  4. Extérieur du placard.
100
Q

Processus de sélection des réfugiés allosexuels au Canada

Quelles sont les difficultés lors du témoignage?

A

− Faire reconnaître les dangers dans le pays d’origine.
− Dévoiler les motifs de la demande dès l’arrivée.
− Pas d’appel possible.
− Absence d’appuis durant le processus.
− Délai de traitement du dossier.