Notes Flashcards
Nommer les deux approches théoriques.
- Essentialiste.
• Conception essentialiste de la sexualité (inné)
− Sexualité = naturelle, origine biologique (pulsion, instinct).
− Sexualité = stable à travers les cultures et les époques. - Constructiviste.
− Écart entre l’expérience du monde et les théories.
− Utilité et effets sociaux de certaines théories.
Conception constructiviste de la sexualité.
− Rejet de toute définition universelle de la sexualité.
o Construction sociale et variation culturelle du sexuel.
− Remise en question d’un instinct ou d’une pulsion sexuel(le) présocial(e).
Qui suis-je?
Ne remet pas en question qu’il a y un fondement biologique à la sexualité, mais plutôt la variation culturelle de l’expression sexuelle.
Constructivisme modéré.
Qui suis-je?
Questionne toutes les catégories (ex. : désir), rien de biologique, pas de pulsion, TOUT est construit socialement, tout est questionnable comme concept (ex. : homosexualité).
Constructivisme radical.
Anthropologie culturelle.
− Compréhension de l’intérieur des sociétés en lien avec tous les domaines (socio, écono, religion, etc.)).
− Approche holistique (qui forme un tout).
Ethnocentrisme.
− Juger à partir des valeurs et standards de notre société pour l’appliquer à une autre société.
o Supériorité.
o Comparaison.
Relativisme culturel.
o Attitudes ne peuvent être analysées que dans le système cohérent de la culture.
o Questions éthiques.
Toutes les cultures ont autant de valeur les unes que les autres, pas une de plus importante ou sur laquelle il faut se baser. Pas juger et ne pas hiérarchiser.
La notion de culture.
− Ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les moeurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme en tant que membre d’une société. (figé comme une liste d’épicerie)
− Ensemble de représentations et de pratiques agencées en ordre symbolique qui organise et donne sens au monde dans une configuration singulière, propre à un groupe social et une époque déterminée. (plus variable, englobant)
− [Non pas] un ensemble de significations partagées, distribuées également à travers la communauté, mais des significations vivantes contestées à cause de différences de sexe, d’âge, de cohorte et politiques. (selon les positionnements sociaux de chacun, individus)
− Processus de création de sens, toujours en évolution, produit fragmenté issu de la négociation et des rapports de forces entre une pluralité de savoirs et de logiques véhiculées par des groupes d’intérêts divers. (la culture va être modelée selon par exemple le partie politique)
− En constante évolution.
− Fruit de rapports de pouvoir.
− Faisant l’objet d’une réappropriation (coll et ind).
Qui suis-je?
− Risque d’une vision essentialiste, figée.
− Non prise en compte des variations internes et des influences externes, de l’histoire.
Critiques de notion de culture
Qui suis-je?
− Dynamique d’échange de symboles et de pratiques entre deux ou plusieurs groupes.
− À l’origine.
Créolisation, métissage, hybridité
Qu’est-ce que l’intersectionnalité?
Un même individu se situe au croisement (intersection) de plus d’une catégorie d’oppression. (plus d’une minorité visible chez une seule personne, ex. : femme noire lesbienne = 3 oppressions).
Qui suis-je?
− Vision universalisante de l’oppression des femmes.
− Construction homogénéisante de la femme du Sud.
Critique du féminisme occidental dominant
− Non prise en compte des expériences des femmes par les mouvements antiracistes.
− Non prise en compte des expériences des noirs par les mouvements antisexistes.
− Invisibilité de la réalité des femmes noires.
− Imbrication des différents systèmes d’oppression qui pèsent sur les femmes noires.
Black feminism
Les individus occupent des positions sociales qui les situent sur quel continuum?
Privilège/oppression
Nommer des catégories d’oppression que les gens peuvent vivre.
− Handicap, santé − Classes sociales − Orientation sexuelle − Religion, origine ethnique − Âge − Éducation ...
L’entrecroisement de plusieurs positions sociales situe d’une façon spécifique sur le continuum privilège/oppression. Donner un exemple.
Exemple :
Femme noire plus opprimée qu’un homme handicapé.
Importance des effets de l’interaction des catégories d’oppression plutôt que de leur accumulation. Donner un exemple.
Exemple :
Un papi va être monétairement plus avantagé que la mamie, alors que la mamie va être plus avantagée face à l’insertion sociale.
Qu’est-il important de réaliser en tant que chercheur pour bien intervenir avec les autres cultures?
Être conscient en tant que chercheur/intervenant de sa position sur le continuum privilèges/oppression.
Modèle du développement économique et du changement culturel
Nommer les trois types de sociétés et leur particularité.
− Sociétés paysannes : structures socioéconomiques marquées par le secteur primaire (collecte et exploitation des ressources naturelles). (Afrique, certains pays asiatiques)
− Sociétés industrielles : économies centrées sur le secteur secondaire (industrie de transformation) (Chine, Amérique Latine, Europe de l’est)
− Sociétés postindustrielles : sociétés du savoir dont l’économie est basée sur le secteur tertiaire (services, administration…). (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et du Nord, Japon, Australie…)
Modèle du développement économique et du changement culturel
Plus concrètement, qu’est-ce qui catégorise Industrialisation vs Post-industrialisation?
− Industrialisation : organisation, contrôle sur l’environnement et sécularisation.
− Post-industrialisation : autonomie et expression personnelle.
Modèle du développement économique et du changement culturel
Triple impact du développement socioéconomique.
- Matériel.
- Connaissances.
- Social.
Modèle du développement économique et du changement culturel
Nommer les 2 mouvements importants.
- Individualisation (expression de soi).
2. Détraditionnalisation/sécularisation.
Concepts et données relatives au contexte de l’immigration - Ethnicité
Deux types de définitions de l’ethnicité
- Ensemble d’attributs.
2. Sentiment d’appartenance = identité ethnique.
Définition de l’ethnicité.
L’ethnicité englobe l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe et dont plusieurs peuvent servir à délimiter ses frontières, par exemple ses réseaux sociaux, institutions, organisations et activités partagées…
L’ethnicité se construit dans la relation entre définition exogène et endogène de l’identité ethnique.
Nommer 2 types de notion de frontières ethniques.
- Les attributs caractéristiques associés à un type de société qui les excluent de d’autres sociétés. OU
- Les groupes ethniques ont besoin de se distinguer les uns des autres et vouloir une frontière.
Ethnicité - caractère dynamique plutôt que statique
Nommer un exemple situationnel et un autre pour la variation des usages de l’ethnicité.
− Situationnel (être Belge au Québec, parler avec un accent belge avec les français et prendre l’accent québécois avec eux (comme Louise dans la classe)).
− Variation des usages de l’ethnicité (ex : 2 sœurs de l’Asie au Canada, une pense comme son pays d’origine et l’autre se caractérise plus comme une canadienne).
Importance de la dimension sociale au-delà de l’ethnicité
Nommer 3 constats.
- Ne pas essentialiser les « groupes ethniques ».
- Au-delà de leurs différences « culturelles » occupent des places différentes dans un système de relations sociales.
- Des rapports de pouvoir et de domination existent entre la société majoritaire et les groupes définis en termes ethniques.
Qui suis-je?
Processus de vaste emprunt d’aspects de la culture dans le contexte de relations de type dominant-dominé entre des sociétés. Résulte généralement d’une pression extérieure.
Acculturation
(Exemple : minorité ethnique au Québec qui sent qu’elle doit adhérer à la culture du Québec et laisser tomber un peu leur racine sur certains aspects).
Modèle de Berry
- Intégration
- Assimilation
- Séparation
- Marginalisation
Définition de chaque.
- Intégration : Synthèse des deux codes culturels (culture d’origine + celle de la culture du pays d’accueil).
- Assimilation : Déculturation de culture d’origine et socialisation active dans la culture de la société d’accueil.
- Séparation : Repli total sur culture d’origine.
- Marginalisation : Distance avec la culture d’origine sans investir dans celle du pays d’accueil (aucune notion d’identité ethnique).
Les autochtones du Canada
• 1,4 million au Canada en 2011 (4,3% de la population).
• 10 % vivent au Québec.
Population autochtone composée de 3 sous-groupes. Quels sont-ils?
− Premières Nations /Indiens = 60%
− Métis = 32%
− Inuits = 4%
- Au Québec, 72% des indiens inscrits vivent dans des réserves.
- Plus de 10 000 indiens sans statut d’inscrit vivent à Montréal.
Les autochtones du Canada
Appartenance définie par 3 catégories. Lesquelles?
Appartenance définie par :
− Origine ethnique
− Identité ethnique
− Statut légal d’indien (1/4 des Premières Nations non inscrits)
Nommer les 3 grandes catégories d’immigrants permanents (2013).
− Immigration économique (67%). (niveau d’études plus élevé, bénéfique à notre pays)
− Regroupement familial (24%).
− Réfugiés (8%). (minorité sexuelle ou qui ont fuit des conditions terribles de leur pays)
Nommer en ordre les 3 principales provinces où vivent les personnes nées à l’étranger.
- Ontario (53 %)*
- Colombie-Britanique (17,5%)
- Québec (14,5%)
*(ça s’explique au niveau de la langue puisqu’au Québec pour avoir la citoyenneté les gens doivent absolument suivre des cours ou parler français, donc s’ils parlent anglais seulement, ils immigrent dans une province)
Le ¾ des immigrants admis dans 2000s vit dans quelle région?
Montréal
Les politiques d’intégration au Québec et au Canada
• Modèle multiculturaliste canadien.
− Favoriser la préservation des cultures minoritaires.
− Reconnaissance de la diversité ethnique comme une caractéristique fondamentale de la société canadienne.
− Valorisation du patrimoine multiculturel canadien.
− Apprentissage d’au moins 1 des 2 langues officielles.
− Intégration/participation économique, sociale, civique.
− Intégration du principe de la diversité dans politiques, services.
− Lutte contre la discrimination et les préjugés.
Les politiques d’intégration au Québec et au Canada
• Modèle québécois d’interculturalisme.
− Entre modèles assimilationniste et multiculturaliste.
− Conservation de l’héritage culturel des minorités.
− Mais intégration à la culture québécoise.
o Respect des valeurs. (ex. : égalité hommes/femmes)
o Connaissance du patrimoine. (les québécois constituent une minorité au sein du Canada, entre autres pour la langue, donc ils ont peur que nos valeurs soient dissoutes parmi une tonne de cultures, on est moins enclin que le Canada à accepter toutes les différences multi-ethniques)
o Langue française.
o Contribution au développement.
• De la part de la société québécoise :
− Reconnaissance de l’apport des nouveaux arrivants.
− Ouverture à la diversité, rapprochement interculturel.
− Lutte contre la discrimination.
Nommer 2 points de convergence Québec-Canada quant à l’immigration.
− Lutte contre la discrimination.
− Contribuer au développement.
Nommer 2 points de divergence Québec-Canada quant à l’immigration.
− Préserver la culture d’origine au Canada vs culture québécoise.
− Diversité dans les services publics.
− Enjeux sous-jacents du statut minoritaire/majoritaire.
− Langues.
Deux grandes approches méthodologiques. Nommer et décrire.
1. Comparaison transculturelle − Dégager grands principes ou lois. − Tendances moyennes. − Pas d’importance accordée aux variations individuelles. − Approche souvent quantitative.
- Approche monographique (livre où on décrit tous les aspects de la culture)
− Analyse en profondeur d’un groupe, d’un phénomène.
− Postulat d’homologie entre la situation étudiée et des situations aux caractéristiques structurelles similaires. (on a l’idée qu’il y aurait une similitude dans un groupe spécifique, ex. : femmes venant de l’Égypte immigrant au Canada vont probablement vivre des enjeux semblables à l’arrivée dans un autre pays occidentaux)
− Approche qualitative, méthode ethnographique.
Méthode ethnographique (méthode par excellence pour étudier les autres cultures, née du courant de l’anthropologie, accent sur le culturel et le social, aller passer du temps sur le terrain, bref comprendre une société/groupe de l’intérieur en allant sur place)
• Méthode de l’anthropologie culturelle. Définition.
− Accent sur les dimensions socioculturelles des comportements.
− Recherche de terrain comme moyen de s’imprégner des significations internes.
− Description, compréhension des sociétés à partir de leurs propres catégories de pensée.
− Naissance d’une nouvelle méthode de recherche : l’observation participante.