N.OPE : 4EME FAMILLE Flashcards

1
Q

Conformément au principe de la manœuvre, la conduite des opérations dans ce type de bâtiment repose sur : 5/

A
  • les sauvetages et les mises en sécurité;
  • la lutte contre les propagations (feu et fumées);
  • la ventilation ;
  • l’attaque et l’extinction ;
  • les reconnaissances menées dans la totalité du bâtiment.
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2
Q

Le COS doit, dans ces immeubles à étages élevés, concentrer son effort dès le début de l’intervention sur … … … … tout en assurant le désenfumage de la cage d’escalier et les reconnaissances des parties les plus menacées. Ces actions facilitent la réalisation des sauvetages et la prise en compte de victimes potentielles. Elles doivent être réalisées grâce à des moyens plus conséquents que ceux du départ normal (DN).

A

Le COS doit, dans ces immeubles à étages élevés, concentrer son effort dès le début de
l’intervention sur l’attaque dynamique du sinistre tout en assurant le désenfumage de la cage
d’escalier et les reconnaissances des parties les plus menacées. Ces actions facilitent la
réalisation des sauvetages et la prise en compte de victimes potentielles. Elles doivent être
réalisées grâce à des moyens plus conséquents que ceux du départ normal (DN).

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3
Q

Les difficultés liées aux dispositions constructives sont : 4/

A
  • le vent de façade et les conditions atmosphériques qui peuvent avoir un impact sur le développement de l’incendie ;
  • la hauteur des bâtiments associée à l’absence d’ascenseur prioritaire qui peut rapidement amoindrir la condition physique des intervenants;
  • la résistance des éléments de façade qui peut être rapidement diminuée et entraîner des chutes de matériaux ou des propagations verticales ;
  • la propagation du feu peut être favorisée par:
    o l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) des façades;
    o certains matériaux utilisés dans la composition des balcons (polycarbonate et plexiglass);
    o des appartements surchargés avec un C+D qui n’est plus adapté à la protection de façade ;
    o le mauvais recoupement de gaines techniques;
    o la rupture de l’encloisonnement par le passage des tuyaux.
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4
Q

Les difficultés liées aux comportements humains sont : 4/

A
  • les stationnements « sauvages » et les dispositifs anti-intrusion qui ralentissent l’action des secours (difficulté d’accès);
  • la dégradation volontaire des moyens de secours;
  • la surcharge des logements: fort potentiel calorifique (balcons et appartements);
  • la méconnaissance des règles élémentaires de sécurité (fermeture des portes, confinement, etc.) par la majorité des occupants.
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5
Q

Les premiers intervenants n’ont aucune certitude quant aux dispositions réglementaires applicables dans l’immeuble. ils s’appuient sur des principes opérationnels nécessairement complétés par la connaissance de leur secteur de compétence. Le COS doit alors rapidement identifier quels sont les … … … en place (colonne sèche, escaliers encloisonnés, etc.) et adapter sa manœuvre à la lecture de ces éléments.

A

Les premiers intervenants n’ont aucune certitude quant aux dispositions réglementaires applicables dans l’immeuble. ils s’appuient sur des principes opérationnels nécessairement complétés par la connaissance de leur secteur de compétence. Le COS doit alors rapidement identifier quels sont les dispositifs de sécurité en place (colonne sèche, escaliers encloisonnés, etc.) et adapter sa manœuvre à la lecture de ces éléments.

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6
Q

La réglementation appliquée avant 1960 n’est soumise à aucun arrêté. Aussi, il n’y a pas : 4/

A
  • de classement des bâtiments ;
  • de cage d’escalier encloisonnée;
  • de désenfumage ;
  • de dissociation de la cage d’escalier au rez-de-chaussée
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7
Q

La réglementation appliquée entre 1960 et 1970 est soumise à l’arrêté du 23 mai 1960 qui définit : 3/

A
  • le classement en 4ème famille: 28 mètres
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8
Q

La réglementation appliquée entre 1970 et 1986 est soumise à l’arrêté du 10 septembre 1970 qui définit: 5/

A
  • la dissociation des escaliers au rez-de-chaussée au moyen de deux portes d’accès (vers étages ou sous-sol(s)) ;
  • l’encloisonnement des escaliers desservant les étages, dotés d’une ventilation haute (soit permanente, soit asservie en partie haute à un DAD doublé d’une commande manuelle à RDC) ;
  • la présence d’une colonne sèche (CS) dans chaque escalier;;
  • la présence d’un système de désenfumage permanent (VB/VH) dans les circulations horizontales ;
  • la présence d’au moins un ascenseur doté d’un dispositif d’appel prioritaire
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9
Q

La réglementation appliquée après 1986 est soumise à l’arrêté du 31 janvier 1986 qui définit: 4/

A
  • le désenfumage mécanique des circulations horizontales;
  • la commande de l’exutoire de l’escalier réalisée uniquement depuis le RDC (plus de DAD);
  • la mise en place d’un dispositif d’appel et de commande prioritaire des ascenseurs;
  • le non-arrêt de la cabine d’ascenseur au niveau sinistré asservi à la détection.
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10
Q

L’envoi du … … permet de gagner en rapidité, en souplesse d’emploi et en efficacité. L’engagement tactique et les devoirs généraux restent identiques et s’appuient sur la MGO et le principe de la manœuvre.

A

L’envoi du groupe ETARE permet de gagner en rapidité, en souplesse d’emploi et en efficacité. L’engagement tactique et les devoirs généraux restent identiques et s’appuient sur la MGO et le principe de la manœuvre.

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11
Q

Les SPP du 1er EP exécutent les actions suivantes : 11/

A
  • faciliter l’accès des intervenants ;
  • visualiser rapidement les faces directement accessibles du sinistre;
  • rappeler et bloquer tous les ascenseurs au niveau de l’accès des secours puis réaliser le contrôle visuel et rendre compte si un ascenseur est bloqué dans les
    étages;
  • employer les moyens de prévention et de secours à disposition (colonne sèche, tirer-lâcher, portes d’encloisonnement, etc.);
  • réaliser les sauvetages et les mises en sécurité ; établir un premier moyen hydraulique (CS, ligne d’attaque et LDT);
  • neutraliser les fluides;
  • ouvrir ou forcer la porte de l’appartement;
  • lutter contre l’envahissement des fumées dans les circulations par la mise en place du rideau stoppeur de fumées si nécessaire;
  • attaquer jusqu’à l’extinction complète du sinistre (maintenir les équipes à l’attaque) ;
  • préparer et faciliter l’engagement du chef de garde par un compte-rendu concis et précis au contact direct.
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12
Q

Les SPP du MEA exécutent les actions suivantes : 5/

A
  • réaliser les sauvetages ou les mises en sécurité ;
  • mettre à disposition, à l’accès des secours, les moyens de ventilation opérationnelle et de forcement;
  • positionner le ventilateur maître ;
  • assurer la surveillance permanente de la façade : rassurer les habitants au moyen du porte-voix, contrôler l’évolution du sinistre et être en mesure de secourir une équipe en difficulté;
  • rester à la disposition du COS.
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13
Q

Les SPP du 2ème EP exécutent les actions suivantes: 4/

A
  • compléter si nécessaire le dispositif hydraulique (alimentation d’une deuxième colonne sèche, établissement d’une division alimentée, etc.);
  • monter au niveau sinistré le ventilateur autonome portable et le DOP si nécessaire;
  • prendre toutes les mesures nécessaires permettant d’éviter la propagation des fumées;
  • assurer l’évacuation des fumées présentent dans la cage d’escalier.
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14
Q

Le CDG exécute les actions suivantes : 6/

A
  • demander si nécessaire des moyens de renforcement;
  • commander et coordonner les premières mesures selon son idée de manœuvre;
  • désigner, à l’abri des effets du sinistre, un point de dépose du matériel (PMP) et une zone d’attente (SPP en réserve);
  • renseigner le commandement et réaliser le point de situation à l’OGC;
  • contrôler l’évolution de la situation et l’efficacité du dispositif commandé;
  • anticiper une évolution défavorable.
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15
Q

Les missions du 3ème EP :

A

Le 3ème EP se met aux ordres du COS afin de compléter les actions non réalisées; c’est « le pion de manœuvre ». Il doit a minima emporter un lot d’effraction.

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16
Q

Les SPP du VSAV exécutent les actions suivantes : 3/

A
  • rechercher un PRV ;
  • prendre en charge les premières victimes;
  • en l’absence de victimes, identifier à l’aide de la police le point de regroupement des habitants et y recueillir des informations au profit du COS (occupation des logements, clés, gardien, etc.).
17
Q

L’OGC exécute les actions suivantes :

A
  • contacter physiquement le chef de garde ;
  • structurer l’intervention et sectoriser ;
  • anticiper une évolution défavorable de l’intervention et les relèves nécessaires afin de maintenir la continuité des actions en cours;
  • prendre contact avec la police afin de coordonner les actions permettant de maintenir la vacuité des axes et de prendre en charge les habitants.
18
Q

Il faut toujours privilégier l’emploi de la … (rapidité de manoeuvre). Cependant, le COS conserve toute latitude pour adapter son dispositif hydraulique à la situation (appartement au RDC voire au 1e, étage par exemple).

A

Il faut toujours privilégier l’emploi de la CS (rapidité de manoeuvre). Cependant, le COS conserve toute latitude pour adapter son dispositif hydraulique à la situation (appartement au RDC voire au 1e, étage par exemple).

19
Q

Il doit anticiper la commande d’établissements hydrauliques permettant de répondre à une évolution défavorable de la situation (indisponibilité ou rupture de CS et limite de capacité d’emploi de la CS). Pour
cela, il dispose de plusieurs solutions : 5/

A
  • établir une ligne d’attaque par l’extérieur au moyen de la commande (hissée ou descendue);
  • commander une division alimentée dans la cage d’escalier (point d’attaque inaccessible aux dévidoirs). En l’absence de vide, compter 8 mètres de tuyaux par
    étage (risque d’encombrement de la cage d’escalier);
  • établir une division alimentée par l’extérieur au moyen de la commande (point d’attaque inaccessible aux dévidoirs);
  • employer la CS du BEA;
  • employer la lance haute pression (LHP).
20
Q

Le … … … doit penser à mettre en place un 2ème point d’eau pour palier une éventuelle défaillance des moyens hydrauliques du 1er EP. Généralement, il s’agit d’une division alimentée. Dans les immeubles de la 4ème famille, cette anticipation a tout son sens notamment en présence de signes visibles du développement d’un incendie. Le … … … peut aussi commander l’alimentation de la colonne sèche si cette dernière n’a pas été utilisée par le 1er EP.

A

Le chef de garde doit penser à mettre en place un 2ème point d’eau pour palier une éventuelle défaillance des moyens hydrauliques du 1er EP. Généralement, il s’agit d’une division alimentée. Dans les immeubles de la 4ème famille, cette anticipation a tout son sens notamment en présence de signes visibles du développement d’un incendie. Le chef de garde peut aussi commander l’alimentation de la colonne sèche si cette dernière n’a pas été utilisée par le 1er EP.

21
Q

de nouveaux moyens : 4/

A
  • Les tableaux de suivi des reconnaissances
  • Les ventilateurs autonomes portables
  • Les rideaux stoppeurs de fumée
  • le Lot de matériels d’effraction
22
Q

Des tableaux de suivi des reconnaissances ont été mis en place (EMO+ PCTAC+ VLR OGC). Ils permettent une meilleure coordination dans la gestion des reconnaissances et une exploitation plus efficace des compte-rendus. Aussi : 3/

A
  • ils limitent la perte d’information ( RICOS utilisé par l’EMO);
  • ils permettent de suivre avec précision la réalisation des reconnaissances;
  • ils centralisent les clés des appartements qui ont été récupérées et permettent leur bonne gestion
23
Q

Ce matériel (ventilateur autonome portable) se substitue au … . Autonome (batterie), il permet une mise en œuvre plus rapide de la ventilation opérationnelle et autorise sans limite le choix de l’emplacement de ce moyen.

A

Ce matériel se substitue au VAR. Autonome (batterie), il permet une mise en œuvre plus rapide de la ventilation opérationnelle et autorise sans limite le choix de l’emplacement de ce moyen.

24
Q

C’est un matériel (rideau stoppeur de fumées) additionnel qui répond aux soucis majeurs du COS :

A
  • éviter toute propagation des fumées dans les circulations horizontales ou verticales;
  • ne pas modifier les conditions aérauliques d’un volume pouvant créer des situations d’interventions dangereuses.
25
Q

Plusieurs situations ont permis de constater la présence d’emballages dans les tubulures des colonnes sèches qui, lors de la mise en eau, provoquent une obstruction à la lance.
Les signes identifiables sont : 2/

A
  • un tuyau en pression ;

- un débit limité voire inexistant à la lance.

26
Q

incident sur la colonne sèche, La conduite à tenir est la suivante : 3/

A
  • avant raccordement, vérifier visuellement si possible qu’il n’y ait pas d’objet à l’intérieur du débouché de la tubulure de la prise d’incendie;
  • procéder à la même vérification au raccord d’alimentation de la CS ;
  • si un porte lance constate une baisse ou une perte de débit (qui rend impossible l’attaque), il faut rendre compte au chef d’agrès et changer uniquement la lance.
27
Q

l’ascenseur à commande prioritaire des immeubles de la 4ème famille n’est pas équipé des dispositifs de sécurité d’un … … … … . Il est donc absolument interdit de les utiliser lors d’une intervention pour feu. Cependant, dans la mesure où il peut être commandé de l’extérieur, l’ascenseur peut être utilisé comme monte-charge pour le … uniquement.

A

l’ascenseur à commande prioritaire des immeubles de la 4ème famille n’est pas équipé des dispositifs de sécurité d’un ascenseur prioritaire d’IGH. Il est donc absolument interdit de les utiliser lors d’une intervention pour feu. Cependant, dans la mesure où il peut être commandé de l’extérieur, l’ascenseur peut être utilisé comme monte-charge pour le matériel uniquement.

28
Q

Suite à l’établissement d’une lance sur colonne sèche, il est toujours possible d’avoir une rupture du confinement due au passage de tuyaux. La création d’une … est une solution alternative au rideau stoppeur de fumée pour restituer le confinement (voir FIREX 20190302 DRAN HAB 4 création chatière porte palière).

A

Suite à l’établissement d’une lance sur colonne sèche, il est toujours possible d’avoir une rupture du confinement due au passage de tuyaux. La création d’une chatière est une solution alternative au rideau stoppeur de fumée pour restituer le confinement (voir FIREX 20190302 DRAN HAB 4 création chatière porte palière).

29
Q

Le désenfumage de la cage d’escalier peut être réalisé comme suit : 4/

A
  • en cas de difficulté pour atteindre un exutoire par la cage d’escalier qui le dessert, il est parfois possible dans certains immeubles d’accéder à la toiture par une cage d’escalier annexe;
  • pour la ventilation d’une cage d’escalier, le sortant doit être situé le plus haut possible. l’ouverture de la porte d’entrée et des fenêtres d’un appartement du
    dernier niveau peut compenser l’absence d’exutoire. Il faut préserver au mieux l’appartement en créant une veine d’air entre la porte d’entrée et la ou les fenêtres
    d’une pièce. La fermeture des portes des pièces situées sur le passage de la veine d’air ou éloignées, permettra de conserver la vitesse du flux et de limiter les dégâts occasionnés par la fumée;
  • l’effet du ventilateur maître positionné au RDC est moins important au-delà de 10 étages. Un deuxième ventilateur placé juste derrière le premier permet de
    renforcer le débit (référence: BSP 200.14);
  • ces dispositifs de ventilation opérationnelle peuvent être complétés dans les étages par le COS: emploi de VM ou du VAR (référence: BSP 200.14).
30
Q

Dans les bâtiments assujettis à la réglementation du 31 janvier 1986, l’ouverture des volets de désenfumage (amenée d’air et évacuation de fumées) est commandée par l’action de détecteurs sensibles aux fumées et gaz de combustion. Cette commande
est automatique … … … … . Cette mesure vise à limiter une éventuelle propagation par les conduits et garantit également une efficacité maximale du désenfumage du niveau.

A

Dans les bâtiments assujettis à la réglementation du 31 janvier 1986, l’ouverture des volets de désenfumage (amenée d’air et évacuation de fumées) est commandée par l’action de détecteurs sensibles aux fumées et gaz de combustion. Cette commande
est automatique uniquement au niveau sinistré. Cette mesure vise à limiter une éventuelle propagation par les conduits et garantit également une efficacité maximale du désenfumage du niveau.

31
Q

Il demeure possible de commander le désenfumage d’un autre niveau, grâce à une … … située dans l’escalier à proximité de la porte palière. Cette action commande alors l’ouverture des volets de désenfumage du niveau concerné. Le moteur
a, quant à lui, déjà été lancé par la détection initiale.

A

Il demeure possible de commander le désenfumage d’un autre niveau, grâce à une commande manuelle située dans l’escalier à proximité de la porte palière. Cette action commande alors l’ouverture des volets de désenfumage du niveau concerné. Le moteur
a, quant à lui, déjà été lancé par la détection initiale.