NEURO ALGO Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la douleur

A

C’est une sensation désagréable ou experience émotionnelle due a une atteinte tissulaire réelle ou une expérience décrite en ces termes

Sensation désagréable = relate du système sensitif , désagréable est different de douloureux . Cette sensation est subjective il faut l’objectiver
Experience emotionelle = La douleur est une emotion .

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2
Q

Douleurs aigu ou chronique
+ Atteinte tissulaire potentielle ou réelle

A

Aigu = anxieuse
Chronique = depressive

La sensation n’est pas propotionelle a l’atteinte de la lésion

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3
Q

Modulation de la sensation de douleur

A

La sensation de douleur est modulée par bcp de facteurs , il existe des systèmes de contrôle qui vont l’amplifier ou la réduire e
Il existe des Dif intra et inter individuelle

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4
Q

Si on trouve pas de lésion

A

ça ne signifie pas qu’elle n’est pas présente juste qu’on la pas trouver

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5
Q

Les dimensions de la douleur

A

Le douleur est multidimensionnelle
1 Sensori discriminatif
C’est ou ? Je me retire , ce n’est pas une emotion donc ce n’est pas encore la douleur
2 Affectif
Réponse a la douleur tissulaire = emotion
3Cognitif
Modulation de la douleur par integration de celle ci
La memoire de la douleur peut l’amplifier ou la meditation peut la diminuer
4 Culturelle
Tres liée au processus cognitif
La perception de la douleur évolue selon l’environnement ( ex de l’accouchement )

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6
Q

Nocioception
Douleur aigu
Douleur chronique

A

La nocioception correspond au sensori dicriminatif c’est le mécanisme réflexe de defense pour maintenir l’homéostasie ça correspond a une douleur aigu ,qui va alerter .

La douleur aigu = symptôme c’est physiologique permet d’alerter et de rechercher un diagnostic

La douleur chronique est plutôt physio pathologique , le diagnostic,ostic est posé , tendance depressive , c’est la douleur qui correspond a la MALADIE

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7
Q

Qui est le premier a avoir parler du circuit de la douleur + que pensait les autres

A

c’est Descartes le sang
Harvey pensait que ça venait du coeur

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8
Q

Circuit de la douleur

A

Il va de la périphérie jusqu’au cerveau
Ainsi il existe des systèmes démodulation a chaque étage ainsi il existe une variabilité intra individuelle

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9
Q

Comment est ce que la sensation douloureuse se transmet jusqu’au cerveau

A

Il y le le neurone T qui est dans le ganglions sensitif post. ( ou ggl de la face poivre le trijumeau)
Il y a un prolongement en distalité
Il y a un prolongement dans la moelle
Donc tronc nerveux , plexus nerveux , racine rachidienne post

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10
Q

C’est quoi une stimulus nocioceptif

A

C’est ce qui fait mal
Il existe plusieurs types d’energies de stimulus douloureux , c’est quand l’énergie est trop forte que le stimulus devient douloureux ( nuit a l’homéostasie )
La douleur est un système de defense
Chez l’humain la stimulation de la douleur exprimée verbalement = stimulus allogène n’existe pas chez l’animal

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11
Q

Les recepteurs a la douleur

A

Il existe les nocioceptif et les non nocioceptif

Les récepteurs non nocioceptifs
BETA A ( ils sont non nocio sont beta )
Sont des récepteurs bien différenciées les un des autres et individualisable en ME
Meisner Pacini , Ruffini , Merkel (corpuscules de Meissner → faibles pressions sur la peau corpuscules de Ruffini → vibrations de basse fréquence (50 Hz)
disques de Merkel → indentations de la peau
récepteurs des follicules pileux → mouvements des follicules
corpuscules de Pacini → vibrations de haute fréquence)

Les récepteurs nocioceptifs
A DELTA et C
Sont non différenciées
Terminaison libre , proche de la peau

Les enfants se ressentent rien a la naissance parce qu’il ne possède pas de fibre ADELTA ETC

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12
Q

Les caracteristiques des différentes fibres

A

Les fibres BETA A non nocioveptives
véhicule les information au SNC comme le tactile et la proprioception , ce sont de grosses fibres de diamètre large avec de la myeline

Les fibres DELTA A
Plus petit diamètre et moins de myeline

Les fibres C
Fin diamètre et amyelinique
Adelta et C , véhicule les infos thermique et algique au SNC

Donc la conduction de l’info est plus rapide pour les A que C

Vitesse 120 - 30 - 2

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13
Q

La double perception de la douleur dans une brulure ou double douleur

A

1 Toucher d’une casserole chaude
Premier mecanisme ADELTA
Sensation de PIQURE précise et rapide
Deuxième mécanisme C
Sensation DE BRULURE qui arrive après diffuse et mal localisée ;

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14
Q

La spécificité des fibres pour les différentes échelles

A

A l’echelle eletrophysiologique la spécificité des fibres n’existe pas , l’ensemble des fibres périphériques captent les stimulus

A l’echelle moleculaire les recepteert moleculaire sur les nociocepteurs sont spécifique de certains stimulus

EX
ASIC = acidité et variation de pH
TRVP = acidité , capsaidine ( piment) et chaleur

TRPM Froid et menthol

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15
Q

Activation des nociocepteurs

A

Stimulus de forte energie
Liberation su site de stimulation de substance algique
Augmentation de la perméabilité des canaux
Augmentation du sodium intracellulaire
Dépolarisation
Déclenchement et propagation du PA

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16
Q

Sensibilisation des nociocepteurs

A

Si le stimulus s’arrete de manière ponctuelle : arrêt du processus

Si le stimulus perdure =

PHENOME DE SENSIBILISATION
—> Sur le plan physiologique :
1. Diminution du seuil d’activation -> au bout d’un temps, le PA se déclenche à l’application d’une stimulation non douloureuse : le simple fait d’effleurer va déclencher une douleur car le nocicepteur ets devenu beaucoup plus sensible qu’il ne l’est normalement
2. augmentation de la réponse → en appliquant la même stimulation de haute énergie, la fréquence de décharge du PA sera plus importante.
3. apparition d’une activation spontanée → le PA apparaît sans stimulation, la fibre devient autonome
4. extension du champ récepteur → le champ récepteur est la région périphérique notamment cutanée dont la stimulation n’importe où dans cette zone va activer une fibre. Donc quand notre fibre est sensibilisée, le champ récepteur augmente et en périphérie des régions vont anormalement s’activer lorsqu’elles seront stimulées.
—> Sur le plan clinique :
1) Diminution du seuil douloureux → allodynie (= induction d’une douleur par une stimulation normalement non douloureuse = coup de soleil)
2) augmentation de la perception douloureuse → hyperalgésie (excès de douleur pour une stimulation qui est douloureuse)
3) apparition d’une douleur spontanée (douleur inflammatoire de nuit)
4) Augmentation de la topographie douloureuse (si mal au genou, vous allez avoir mal en périphérie
(cuisse + tibia)

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17
Q

Trajet de la douleur pour les fibres

A

Que ce soit les fibres
BETA A delta A ou C , elles terminent dans la corne dorsale de la moelle
Dans la moelle grise centrale au MO on peut différencier les couches de Redex
Dans le corne dorsale , on retrouve les couches 1 2 3 et 4 et 5 qui est a la jonction avec la partie centrale
Les fibres nocipceptives arrivent dans différentes couches

FIBRES C et À delta couche 1 et 2
Fibre beta A = coupe 3 et 4
Fibre ABETA ET C couche 5 c’est une zone de convergence qui comporte des fibres douloureuse et non douloureuses contrairement aux autres couches .

Dans ces couches a lieu la premiere synapse d’ou partent les neurones nocioceptifs .
Il existe deux types de neurones nocioceptifs spinaux

18
Q

Les neurones nocioceptifs spinaux

A

Il en existe des spécifiques et des non spécifiques
Spécifiques
➢ essentiellement en couches superficielles I et II
➢ activés exclusivement par des stimuli nociceptifs
(dangereux)
➢ afférences Aઠ et C
➢ codage possible mais peu important Réaction de type tout ou rien
(codage = capacité d’un neurone à adapter sa réponse à l’intensité de la stimulation qui l’a
activé)
➢ champ récepteur réduit
(champ rc = zone en périphérie qu’on peut stimuler pour activer un neurone donné)
Non Spécifiques
➢ neurones à convergence = WDR neurons (Wide Dynamic Range neurons)
essentiellement en couche V
➢ activés par les stimuli nociceptifs et non nociceptifs ➢ afférences Aઠ, C et Aβ
➢ codage important
↪ Pour le non spécifique : on stimule avec une intensité de plus en plus forte (mouvement des poils, pression, puis pincements de plus en plus douloureux).
Le neurone adapte sa réponse à l’intensité de la stimulation = codage
La stimulation de n’importe quelle partie de la zone hachurée active ce neurone = champ récepteur large
↪ Pour le spécifique : pas de réponse pour le mouvement des poils, la pression et le pincement. Le neurone est activé seulement lors du pincement intense, douloureux.
C’est tout ou rien = pas de codage
Pour activer ce neurone, on ne peut stimuler que le bout des orteils = champ récepteur réduit
Ce neurone s’active uniquement en cas de stimulation douloureuse avec une localisation très précise : le SN détermine précisément d’où vient la douleur en périphérie
→ la réponse est très adaptée (retrait)
Dans le cas de la douleur aiguë, c’est surtout les neurones spécifiques qui sont activés. Dès qu’on passe sur de la douleur chronique, il y a une forte activation des neurones non spécifiques, qui perdent cette valeur d’alarme.

19
Q

Hypothese sur l’allodynie

A

Dans le cas du neuronne non spécifique le système nerveux est imcapable de déterminer si le stimuli est douloureux, peu douloureux ou non douloureux et il est dans l’incapacite de déterminer ou c’est localisé.
Hypothèse sur l’allodynie : lors d’une lésion nerveuse représenté ici par la flèche rouge, il peut y avoir des phénomènes de sprouting dans la moelle. Les fibres Aβ qui ne véhiculent normalement pas ce qui est douloureux émettent des prolongements au niveau des couches I et II où il n’y a que des neurones nociceptifs. L’application d’une stimulation non douloureuse va donc être interprétée par le SN comme étant douloureuse.

20
Q

La morphine

A

La morphine possède une action au niveau de la moelle .
Il y a le neurone pre synaptique peripherique , l’interneurone qui module et le neurone nocioceptif . La morphine agit au niveau de cette synapse par le rc mu .
Son action antalgique se fait donc par le blocage de la propagation de l’information dans le nerf nocioceptif

En matière d’antalgiques, la moelle spinale est le lieu d’action de la morphine. En effet, les récepteurs aux opioïdes sont essentiellement situés au niveau de moelle épinière où nous retrouvons le neurone pré- synaptique qui est le neurone périphérique, le post-synaptique qui est le neurone nociceptif et interneurone qui est là pour réguler. La morphine bloque l’information entre l’afférence périphérique et le neurone nociceptif via le récepteur mu. Elle n’a pas une action antalgique par l’effet sédatif qu’elle induit au niveau du cerveau ! Elle est utilisée dans le traitement de la douleur aiguë (pas pour les douleurs chroniques). Elle été par le passé, uniquement utilisée lors d’un diagnostic terminal pour venir sédater le patient d’où le son étymologie morphine morphée.c

21
Q

Le phénomène de la douleur projetée

A

En gros comme la moelle est a l’origine de la convergence des fibres a la fois somatiques et viscérale et que la plupart du temps les sensation sont tactiles , quand elle a une douleur au niveau viscérale elle l’interprète comme une douleur de l’extérieur

Enfin la moelle permet d’expliquer le phénomène de douleur projetée.
ex : de l’infarctus du myocarde : la douleur ne se situe pas toujours au niveau thoracique mais peut se projeter au niveau de la mâchoire, du bras ou en bracelet de montre.
Ce phénomène est expliqué par la convergence des fibres douloureuses et nondouloureuses au niveau de la couche V, mais aussi par les convergences somatiques et viscérales. Le système nerveux responsable de l’intégration de tous ses signaux de convergence viscérosomatique de ce neurone à tendance à toujours intégrer ces stimulations comme des stimulations aux niveau de la peau, parce qu’on ne sent pas ses viscères, habitude du système nerveux à ne ressentir une large majorité de stimulus provenant de la peau (toucher, contacte). Il existe également des douleurs projetées somato-somatiques due à ce même type de convergence. Ex : Patient avec problème de coude ayant mal à la jambe. Ça nous est déjà tous arriver de nous gratter à un endroit et d’avoir une stimulation à un autre endroit.

22
Q

Les grandes voies sensitives ( faisceaux ascendants)

A

Dans la moelle épinière et jusqu’au thalamus, il existe 2 grandes voies sensitives : ↪ La voie lemniscale véhicule l’information non douloureuse (fibres Aα et Aβ)
L’axone du premier neurone rentre dans la moelle épinière, ne croise pas la ligne médiane, monte de façon homolatérale au niveau des colonnes dorsales jusqu’au bulbe où se fait une 1ère synapse puis le deutoneurone croise la ligne médiane dans le bulbe et remonte par le lemnisque médian jusqu’au thalamus où se fait la 2e synapse d’où part le troisième neurone du thalamus jusqu’au cortex cérébral.
↪ La voie spinothalamique (extralemniscale) véhicule l’information douloureuse (fibres Aઠ et C)
La 1ère synapse se fait au niveau de la moelle, puis l’axone du deutoneurone (= neurone nociceptif spinal) croise la ligne médiane et remonte par le faisceau spinothalamique latéral dans le cordon antérolatéral de la moelle. Sans s’arrêter par le bulbe, il va jusqu’au thalamus où se fait la 2e synapse et le troisième neurone remonte au cortex cérébral.

23
Q

Les voies de la douleur

A

Il existe en réalité 3 voies de la douleur
La voies spino thalamique composante latérale de la douleur qui gère le cote sensori discriminatif
La voie spino réticule thalamique composante médiane qui passe par le cortex bique qui gère le cote émotionnel
Le spino ponto mesencephalique qui passe par l’amygdale et qui gère les émotions primaires

Sur le plan douloureux, la réalité est plus complexe : on s’est rendu compte qu’il n’y a pas que le spinothalamique pour véhiculer la douleur, il existe en fait ce qu’on appelle des faisceaux ascendants. Avant pour traiter la douleur chez certains patients on coupait ce faisceaux le patient été soulagé pendant une durée assez courte (1 mois) puis la douleur réapparaissait, on supposé que c’était dû à une mauvaise coupe du faisceaux mais en pratiquent des autopsie et en étudiant sur des animaux on a découvert qu’il y avait en fait plusieurs faisceaux qui véhiculer la douleur. Actuellement sont identifiés 3 faisceaux ascendants de la douleur :
➔ Le faisceau spino-thalamique (voie latérale de la douleur)
Il part de la moelle, se projette sur le thalamus latéral puis sur le cortex somesthésique c’est-à-dire le
cortex pariétal → C’est la voie de la composante sensori-discriminative de la douleur. ➔ Le faisceau spino-réticulo-thalamique (voie médiane de la douleur)
Il part de la moelle, se projette sur la réticulée bulbaire, sur le thalamus médian puis sur le cortex limbique ( c’est le cortex de l’émotion).
→ C’est la voie de la composante émotionnelle de la douleur car le cortex limbique est la partie du cerveau qui gère les émotions.
➔ Le faisceau spino-ponto-mésencéphalique
Il va sur une première structure qui est l’aire parabrachiale au niveau du pont et à partir de celle-ci il y a une projection sur l’hypothalamus et l’amygdale (cortex émotionnel primaire) avec une sorte de boucle entre ces structures.
→ C’est une voie impliquée dans l’émotion puisque l’amygdale est une structureémotionnelle. (la différence par rapport au cortex limbique c’est que l’amygdale est le cerveau des émotions primaires comme manger ou se reproduire tandis que l’amour c’est le cortex limbique)
→ C’est aussi la voie de la composante neuroendocrinienne du fait de l’hypothalamus, notamment liée au stress (impact de douleur sur notre santé et paramètres biologiques).
⇒ Il n’y a pas de centre de la douleur dans le cerveau : une multitude de structures est mise en jeu (une des raisons pour laquelle l’expérience douloureuse diffère selon les individus).

24
Q

Les différentes matrices de la douleur

A

Récemment une hypothèse a été émise selon laquelle il existe différentes matricesd’activation du système nerveux en cas de douleur.
3 matrices ont été définies :
➔ Matrice de 1er ordre nociceptive
C’est la matrice élémentaire qui permet l’activation du cerveau lors d’une douleur. Son activation est obligatoire mais ne suffit pas à la perception douloureuse consciente. Elle implique le cortex insulaire postérieur, systématiquement activé lors d’une expérience douloureuse.
ex : sommeil, coma, états végétatifs
⇒ L’insula est la porte d’entrée des voies de la douleur, c’est la seule zone du cerveau induisant une
douleur lorsqu’elle est stimulée. La lésion de cette zone crée un déficit algique. ➔ Matrice de 2e ordre perceptuelle
Elle permet de percevoir la douleur, à la fois dans ses dimensions somatiques etémotionnelles. Ce réseau n’est pas spécifique à la douleur et son activation est couplée à celle de la matrice de 1er ordre.
ex : réactions végétatives, modulation attentionnelle, perception consciente de la douleur ➔ Matrice de 3e ordre mémorielle
Elle s’active lors de situations expérimentales. Son activation modifie la perceptiondouloureuse produite par les activations des matrices de 1er et 2e ordre par réinterprétation selon l’expérience individuelle de la douleur.
ex : effet placebo, self-control, méditation, croyances, visualisation de scènes de douleur.

25
Q

Les experiences juste a lire

A

⇒ En détournant l’attention du sujet sur un autre stimulus, l’activité cérébrale liée à la douleur diminue.

  1. Application d’une thermode (= électrode avec production de chaleur)
    ↝ Sur l’image A (à gauche) les patients étaient prévenus qu’ils ressentiraient une sensation
    douloureuse. L’activité cérébrale obtenue se situe à l’intérieur du cercle.
    ↝ Sur l’image B (à droite) on a appliqué la même stimulation qu’en A mais l’attention du sujet était dirigée vers des sons. Comparé à l’image A l’activité cérébrale dans le cercle est moindre, l’évaluation de la douleur sur l’EVA aussi.
26
Q

Experience juste lire

A
  1. Douleurdéclenchéepardesphotos
    La zone étudiée est le cingulum dorsal :
    ➔ en B on a des patients douloureux
    ➔ en C on a des patients non douloureux à qui
    on montre ces visages de personnes qui souffrent. On obtiendra une activation croissante en fonction du degré d’attachement à ces personnes : anonymes < connaissances < proches < mère envers son bébé +++
27
Q

Le controle de la douleur

A

Il existe 3 systèmes de contrôle de la douleur

Il existe un contrôle de la douleur, avec des systèmes qui amplifient (algogène) ou diminuent (antalgique) la douleur. Ces contrôles sont communs à tous les systèmes sensoriels. Il existe 3 systèmes de contrôle :
➢ contrôles segmentaires
➢ contrôles inhibiteurs diffus ➢ contrôles supra-spinaux

28
Q

A) Contrôles segmentaires (=Gate control)

A

On stimule les affluences non douloureuses pour bloquer l’entrée des affluences douloureuses

Cette théorie se base sur la dépression des réponses de neurones spinaux aux stimuli nociceptifs par l’activation des afférences cutanées de grand diamètre responsables des sensations tactiles.

Application :
↪ Effet antalgique du frottement énergique d’une zone douloureuse (ex : lorsqu’on se cogne on se frotte fort)
↪ Effet antalgique de la neurostimulation transcutanée (haute fréquence et faible intensité) ↪ Effet antalgique de la stimulation des cordons postérieurs (effet antidromique)
Pour la neurostimulation on va activer la stimulation non douloureuse pour permettre de bloquer l’arrivée sur la moelle des afférences douloureuses.
(ex : électrode transcutané, neurochirurgie avec implantation pour des lomboradiculalgies).

29
Q

Contrôles inhibiteurs diffus

A

Lors d’une stimulation douloureuse , le tronc cérébrale pour le système CRD va inhiber l’ensemble des autres métamères afferents ce qui augmente la douleur

Ces contrôles sont mis en jeu lors de l’application d’une stimulation douloureuse : activation de la voie SRD (Subnucleus Reticularis Dorsalis) dans le tronc cérébral qui effectue une action inhibitricepuissante de tous les segments médullaires (ettrigéminaux)nonconcernésparlestimulus initial.
⇒ Inhibition de tous les métamères sauf celui concerné pour la douleur →amplification douloureuse

Dans cette expérience le sujet trempe sa main dans un d’eau où la température va augmenter jusqu’à l’obtention d’une stimulation douloureuse.
Par cette stimulation douloureuse on va mettre en jeu ces contrôles inhibiteurs diffus et voir comment ils bloquent ce réflexe RIII c’est-à-dire la stimulation du nerf sural (douleur sur le biceps fémoral).

→ Suppression de la douleur par une autre stimulation douloureuse encore plus forte.
⇒ Rare contrôle qu’on peut étudier en clinique facilement.

30
Q

Interet du système des inhibiteurs diffus

A

Pour les animaux par exemple on va leur mettre une pince sur le nez ainsi ils ne vont plus sentir une opération de l’arrière train qui est moins douloureuse en comparaison ;

↪ Amélioration du rapport signal/bruit
➢ activité somesthésique basale
➢ important pour le schéma corporel ➢ bruit de fond vis-à-vis de la douleur
↪ Interactions entre douleurs
➢ Fréquente utilisation en médecine vétérinaire (tord-nez ou pinces nasales)
➢ « contre-indication » ou « contre-stimulation » ↪ Implications cliniques
➢Les vétérinaires utilisent des pinces nasales lorsqu’ils doivent travailler une sensation douloureuse de l’arrière-train par exemple. L’animal ressentira uniquement la douleur nasale et le vétérinaire pourra tranquillement opérer l’arrière-train.
➢ Les agriculteurs chinois mettent de l’encens sur le derrière de leurs animaux pour qu’ils travaillent une heure supplémentaire.

31
Q

Contrôles supra-spinaux

A

Ils ont été découverts suite à des stimulations du système nerveux central, au départ sur le mésencéphale. Cette stimulation s’avérait antalgique chez les animaux.

Ce sont des contrôles qui partent de la région de la substance grise périaqueducale (SGPA) et la région bulbaire rostro-ventrale (RBRV). Ces deux régions sont liées. La voie SGPA est un système à médiation sérotoninergique et opioïdergique tandis que la voie RBRV est un système à médiation noradrénergique.
Ces structures vont envoyer des projections antalgiques dans la moelle spinale.
SGPA et RBRV sont des structures àsérotonine et à noradrénaline, elles vont augmenter l’effet antalgique d’une douleur. On peut donc les manipuler cliniquement par l’utilisation d’antidépresseurs.

Les antidépresseurs sont des médicaments qui augmentent la quantité de noradrénaline et de sérotonine donc l’effet antalgique dans le cerveau. Efficace dans les douleurs neuropathiques, céphalées, fibromyalgie, etc.
Ces deux voies sont influencées par des structures supra-mésencéphaliques (cortex frontal). Dans certaines douleurs leur efficacité est moindre.

32
Q

Les cibles thérapeutiques

A

Il existe 3 systèmes:
➢ les afférences périphériques amènent l’information douloureuse vers le SNC ➢ les neurones centraux constituent les voies ascendantes
➢ les systèmes de contrôle modulent l’intégration de la douleur

33
Q

Cibles thérapeutiques lors d’une douleur aigu

A

Les douleurs aiguës
La prise d’antalgiques ou AINS agit sur les afférences périphériques :
↪ Les AINS réduisent la quantité de prostaglandines. Celles-ci sont des sensibilisants des nocicepteurs et des afférences nociceptives.
↪ Le paracétamol qui agit sur le plan périphérique. Des arguments appuient l’effet du paracétamol au niveau central.
La prise d’opioïdes de niveau 2 ou 3 agit au niveau de la moelle spinale sur les neurones centraux pour bloquer la transmission de l’information douloureuse issue des afférences périphériques vers le SNC.

34
Q

Les douleurs chroniques

A

Pour les douleurs chroniques le système se modifie, il apparait :
➢ une sensibilisation périphérique
➢ une sensibilisation centrale
➢ une désinhibition de ces systèmes de contrôle

35
Q

Plan moleculaire et biochimique des douleurs chroniques

A

Sur le plan moléculaire et biochimique on aura des cibles différentes :
↪ Sur le plan périphérique on agit sur la conductance sodique du fait du grand nombre d’ouverture
des canaux Na.
↪ Pour la sensibilisation centrale on agit sur la conductance calcique du fait de l’abondance de l’ouverture des canaux calciques.
↪ Pour la désinhibition centrale on agit sur la sérotonine et la noradrénaline (= épinéphrine) qui nous renvoie aux contrôles supra-spinaux.

Calcium Central ( CC)
Sodium Peripherique SP

36
Q

Les traitements pour les douleurs périphériques

A

↝ Les traitements
↪ En périphérie : utilisation de traitements topiques par voie locale à base de lidocaïne, capsaïcine. Par
voie systémique à nouveau la lidocaïne ou par voie orale les bloqueurs de sodium.
➢ La lidocaïne va fermer les canaux sodiques
➢ La capsaïcine va sensibiliser les récepteurs TRPV1 puis éteindre leur fonctionnement
de façon transitoire, quand cela fonctionne l’effet dure 3 mois après une simple application
(d’environ 1h).
➢Certains antiépileptiques sont des bloqueurs de sodium comme par exemple la carbamazépine
↪ Pour la sensibilisation centrale : les médicaments essentiels sont les gabapantinoïdes qui agissent en modulant l’activité de certains canaux calciques → réduction du niveau de sensibilisation centrale.
↪ Pour la désinhibition : les médicaments sont des antidépresseurs surtout lestricycliques et les mixtes qui ont une action sur la sérotonine mais surtout sur lanoradrénaline.(Pourlasérotonine il existe un antidépresseur spécifique : la fluoxétine).

37
Q

Les neurostimulations

A

↝ La neurostimulation transcutanée NSTC bloque l’arrivée des afférencesdouloureuses dans la moelle épinière par activation des afférences non douloureuses (cf. système porte (gate control))
↝ La stimulation invasive du SNC (ex stimulation cordonale postérieure parimplantation d’une électrode par neurochirurgie) a le même mécanise d’action que la NSTC de manière plus efficace. Traitement réservé aux lomboradiculalgies séculaires mais application dans d’autres types de douleurs.
↝ La stimulation non-invasive par procédure rTMS : Stimulation magnétique trans-crânienne répétitive à l’aide d’un aimant posé sur le crâne → Génération d’un champ magnétique → Transformation en champ électrique → Stimulation des structures corticales de la douleur.
Difficulté de compréhension du mécanisme mais efficace lors d’une bonne sélection des patients.
↝ La modulation par des actions non pharmacologiques notamment par des actions psychocorporelles, thérapie cognitive, hypnose, et empathie surtout pour les douleurs chroniques → Limiter l’attention du sujet sur sa douleur. On agit au même niveau que la rTMS.

38
Q

Les différents types de douleurs
Douleur aigu

A

➢ Douleur physiologique : douleur alarme avec stimulation phasique très courte

39
Q

Differents types de douleurs chroniques

A

↪ 3 grands cadres de douleur chronique :

➢ Douleur nociceptive (= douleur inflammatoire) : lésion tissulaire périphérique non nerveuse Cette lésion n’est pas contrôlée par le traitement de la pathologie qui l’a générée. Sur-stimulation des voies du système d’intégration de la douleur avec des phénomènes de sensibilisation à la fois périphérique et centrale.

➢ Douleur neuropathique : lésion nerveuse (aucune lésion tissulaire périph)
La douleur est générée par une lésion nerveuse affectant le SNP le plus souvent et le SNC sur le système sensoriel impliqué dans la douleur seulement. Une lésion du système moteur ne crée pas de douleur neuropathique. La lésion perturbe l’intégration de l’information douloureuse.
ex de l’amputation : sensation de membre fantôme, le membre qui n’existe plus est toujours perçu par le patient car le cerveau en a gardé son empreinte. Ce membre fantôme chez certains patients peut devenir douloureux. Même les sujets naissant sans membre ont la sensation de membre fantôme (matrice somesthésique génétiquement inscrite dont laperturbationgénèreladouleur).

➢ Douleur fonctionnelle (= douleur nociplastique) : aucune lésion tissulaire périphérique, aucune lésion du système nerveux somato-sensoriel
Ces douleurs sont générées par un dysfonctionnement du système nerveux. Ce dysfonctionnement est différent selon les entités. ( ex migraine et fibromyalgie surtout chez les femmes ystèmes de contrôle qui ne fonctionnent pas, le système inhibiteur diffus semble être trop fonctionnel pour des raisons qu’on ignore (possiblement une influence hormonale/ polymorphisme génétique)

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Q

Traitements et douleurs chroniques sur le plan cliniques

A

➢ La douleur nociceptive s’exprime au niveau de la région de la lésion tissulaire qui perdure
→ douleur inflammatoire favorisée par la manipulation.
⇒ Traitée par antalgiques classiques (paracétamol, AINS, opioïdes, morphine), pour la morphine et opioïdes attention à l’utilisation à long terme (mésusage, décès).
➢ La douleur neuropathique a une présentation clinique caractéristique : siège dans le territoire d’innervation de la structure nerveuse impliquée
3 composantes :
* continue/spontanée (brûlure/froid douloureux)
* paroxystique (décharge électrique ou coup de couteau)
* provoquée ou évoquée : allodynie = stimulation de la région douloureuse par une stimulation
non douloureuse générant de la douleur (ex: allodynie cutanée dynamique) ⇒ Pas de réponse aux antidouleurs.
En 1ère intention : gabapantinoïdes (limiter la sensibilisation centrale), antidépresseurs tricycliques et mixtes (lutter contre la désinhibition des systèmes de contrôle de la douleur)
➢ Douleur fonctionnelle
⇒ Traitement par antimigraineux. Pour la fibromyalgie approche non pharmacologique : rééducation,
réentrainement à l’effort, souvent plus efficace que les médicaments.

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Q

conclusion juste à lire

A

Il y a des douleurs avec des mécanismes physiopathologiques très différents → Prise en charge avec moyens thérapeutiques également différents.
Rôle du médecin de bien faire l’évaluation de la douleur pour la placer sur le plan nosographique pour apporter la réponse thérapeutique la plus adaptée.
L’empathie et la reconnaissance de cette douleur sont aussi 2 éléments clefs dans la prise en charge de la douleur.