N2 Flashcards
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/10/au-g20-de-new-delhi-les-pays-emergents-s-imposent-face-aux-allies-de-l-ukraine_6188744_3210.html
At the G20 meeting in New Delhi, emerging countries prevail over Ukraine’s allies
Au G20 de New Delhi, les pays émergents s’imposent face aux alliés de l’Ukraine.
outperform sb
s’imposer face à qn
After days of negotiation, the West had to make up its mine to accept a compromise that does not condemn Russia and place great emphasis on the positions of the emerging countries, anxious not to choose between Moscow and Kiev.
Après des jours de tractations, les Occidentaux ont dû se résoudre à accepter un compromis qui ne condamne pas la Russie et fait la part belle aux positions des émergents, soucieux de ne pas choisir entre Moscou et Kiev.
to place great emphasis on sth
faire la part belle à qch
Kiev’s anger is on the same scale as the concessions made by the West in its tug-of-war with emerging countries. Only just had the conclusions of the G20 summit in New Delhi been finalized than the Ukrainian authorities made their bitterness known. “As far as Russia’s aggression against Ukraine is concerned, the G20 has nothing to be proud of,” criticized Ukrainian Foreign Ministry spokesman Oleg Nikolenko on Saturday September 9.
La colère de Kiev est à la mesure des concessions faites par les Occidentaux dans leur bras de fer avec les pays émergents. À peine les conclusions du sommet du G20 de New Delhi avaient-elles été finalisées que les autorités ukrainiennes ont fait connaître leur amertume. « En ce qui concerne l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le G20 n’a pas de quoi être fier », a critiqué, samedi 9 septembre, le porte-parole du ministère ukrainien des affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
Neither the Russian leader, Vladimir Putin, nor his Chinese partner, Xi Jinping, who were both absent, spoke at the summit, not even by videoconference. Nor, to his great regret, did Ukrainian President Volodymyr Zelensky.
Ni le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ni son partenaire chinois, Xi Jinping, tous les deux absents, ne sont intervenus lors du sommet, pas même en visioconférence. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, non plus, à son grand regret.
But behind the scenes, Indian Prime Minister Narendra Modi and his teams have negotiated a laborious compromise that does not condemn Russia, and thus gives pride of place to the positions defended by emerging countries anxious not to choose sides between Moscow and Kiev.
Mais en coulisse, le premier ministre indien, Narendra Modi, et ses équipes ont négocié un laborieux compromis qui ne condamne pas la Russie et fait ainsi la part belle aux positions défendues par les pays émergents soucieux de ne pas choisir leur camp entre Moscou et Kiev.
After eighteen months of war, this outcome gives an idea of the balance of power between Kiev’s Western allies and the capitals of the “Global South”, including those of the BRICS (Brazil, Russia, India, China, South Africa), despite Moscow’s persistent isolation.
Après dix-huit mois de guerre, ce dénouement donne une idée du rapport de force entre les alliés occidentaux de Kiev et les capitales du « Sud global », dont celles des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), en dépit de l’isolement persistant de Moscou.
Without explicitly naming Russia, the final declaration calls for “respect for the principles of international law, including territorial integrity and sovereignty, international humanitarian law and the multilateral system that preserves peace and stability”. “The use or threat of use of nuclear weapons is inadmissible”, it also states in general terms, while Moscow uses this possibility to dissuade the West from intervening directly in the conflict.
La déclaration finale appelle certes, sans désigner explicitement la Russie, « à respecter les principes du droit international, y compris l’intégrité et la souveraineté territoriales, le droit humanitaire international et le système multilatéral qui préserve la paix et la stabilité ». « Le recours ou la menace d’un recours à des armes nucléaires est inadmissible », est-il aussi dit de façon générale, alors que Moscou agite cette éventualité pour dissuader les Occidentaux d’intervenir directement dans le conflit.