MS4 - Interventions Flashcards

1
Q

Explications à donner avant les interventions

A
  • De la pathologie
  • Des traitements prévus
  • Des réactions au traitement
  • De l’important de la participation active du patient
  • Du pronostic
  • Créer une alliance thérapeutique
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Q

5 points pour un meilleur pronostic

A
  1. Demeurer actif et retourner aux activités normales le plus rapidement possible
  2. Nature du problème de santé
  3. Récupération normale pour cette pathologie
  4. Stratégie d’adaptation (exposition graduelle – réduire les peurs associées aux mouvements et à la douleur
  5. Éducation sur la douleur
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3
Q

Moyens pour faire de la modulation neuro-physiologique

A
  • TMO
  • Massages/techniques de tissus mous
  • Modalités électro analgésiques
  • Éducation sur la neurophysiologie de la douleur
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4
Q

Moyens pour diminuer le stress mécanique sur les tissus

A

Le faire que temporairement pour permettre une diminution de l’inflammation initiale pour après le réintroduire GRADUELLEMENT
• Conseils pour les activités de la vie quotidienne, les sports et les loisirs selon la pathologie et les connaissances de la biomécanique normale et anormale
• Correction posturale
• Rééducation musculaire
• Collier cervical
• Thérapie manuelle
• Exercices de mobilité et de centralisation des symptômes

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5
Q

Principes généraux pour la rééducation musculaire cervicale et dorsale

A

• Renforcement et facilitation musculaire
• Renforcement des muscles profonds (stabilisateurs) :
o Courts fléchisseurs et semi-épineux (extenseurs cervico-dorsaux)
o Renforcement des muscles superficiels (mobilisateurs) du rachis (longs extenseurs et fléchisseurs) et de la ceinture scapulaire
• Maintenir un bon contrôle de la position statique du rachis et des ceintures scapulaires (par des exercices posturaux)
• Maintenir une bonne mobilité et un bon contrôle des mouvements purs cervicaux, dorsaux et de la ceinture scapulaire aux mouvements du MS (bon RSH)
• Améliorer la proprioception
• Rééducation fonctionnelle : Donner des exercices qui miment les besoins fonctionnels du patient

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6
Q

Patients avec cervicalgie démontrent des déficiences de :

A
  • Force maximale
  • Endurance
  • Précision lors des mouvements
  • Maintien d’une contraction isométrique
  • Efficience de la contraction
  • Facilité à se repositionner (proprioception)
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7
Q

Cervicalgies mécaniques peuvent se manifester par :

A
  • Dysfonction du contrôle moteur dans une ou plusieurs directions
  • Dysfonction du thorax supérieur
  • Dysfonction de la ceinture scapulaire
  • Autre dysfonctions biologiques et psychologiques
  • Dysfonction de mobilité
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8
Q

Évaluation cervicalgie : Observation

A
  • Posture
  • Contrôle dynamique lors des mouvements purs cervicaux
  • Mouvements (Cx ou MS) rapportés comme étant symptomatiques
  • Station assis prolongées provoque une ↑de la cyphose thoracique associée à une ↑de lordose cervicale (ø chez non symptomatiques)
  • Position statique et contrôle dynamique de la scapula
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9
Q

Évaluation cervicalgie : Quantifiable

A

Craniocervical flexion test : PBU sous le cou
• Test clinique évaluant la fonction des courts fléchisseurs du cou
• Évalue la façon de contracter les courts fléchisseurs et leur endurance
• Tous présentent un déficit de contrôle moteur des courts fléchisseurs
• L’entraînement musculaire de ces muscles efficace pour diminuer les symptômes de cervicalgie

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10
Q

Savoir s’il y a une mauvaise performance motrice pour :

A

o Mouvements dynamiques Cx
o Mouvements dynamiques de la ceinture scapulaire
o Épreuves de « testing » musculaire comme le CCFT

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11
Q

Ce qui guide la prescription d’exercices

A
  • Questionner sur les mouvements et les positions problématiques et observer ces mouvements ou positions
  • Bâtir nos conseils sur ces observations
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12
Q

Evidence based home neck care exercise program :

Phase 1

A

Mouvements actifs
• Renforcement des courts fléchisseurs
• Renforcement des extenseurs cervico-thoraciques
• Mobilité cervicale dans toutes les directions
• Renforcement avec bande élastique :
o Extension des épaules coudes fléchis et coudes en extension
o Abduction des épaules
o Flexion et extension des coudes

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13
Q

Evidence based home neck care exercise program :

Phase 2

A
  • Longs fléchisseurs cervicaux en DD
  • Renforcement isométrique cervical dans toutes les directions
  • Assouplissement/stabilisation (trapèze inférieur) ceinture scapulaire
  • Renforcement transverse de l’abdomen
  • Exercice postural au mur en « demi-chaise »
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14
Q

Evidence based home neck care exercise program :

Phase 3

A

• Renforcement général musculaire de la ceinture scapulaire de plus haute intensité (selon la fonction que doit regagner le patient
• Renforcement isotonique des muscles cervicaux avec bande élastiques L
o Flexion
o Extension
o Flexion latérale
o Rotations

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15
Q

L’Evidence based home neck care exercise program c’est pour les patients avec?

A

Cervicalgie, dysfonction facettaire

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16
Q

Interventions pour la région thoracique

A

• Rééducation posturale
• Contrôle de la position neutre du thorax par contraction transverses/multifides
• Ajouter le mouvement des bras et de jambes en contrôlant la position neutre
• Contrôle des mouvements du tronc et de la région thoracique sans charge et ensuite avec charge (élastique ou charge dans les mains)
• Renforcement des muscles de la ceinture scapulaire et des stabilisateurs globaux du rachi lombaire)
* avec des élastiques avec des contractions des abdos pour avoir contrôle des muscles
• Proprioception
• Rééducation du geste fonctionnel problématique
* bien bouger donner de la charge et travailler dans le mvt fonctionnel sans dlr

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17
Q

Irritabilité

A

o Type d’activité produisant les symptômes
o Intensité des symptômes
o Durée des symptômes

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18
Q

Sévérité

A

o Trauma
o Signes d’une atteinte de la structure (fracture, instabilité, neuro)
o Signes inflammatoires (gonflement, rougeur, chaleur)
o Intensité de la douleur / douleur au repos

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19
Q

Précautions et contre-indications aux mobilisations

A
  • Facteurs liés au thérapeute
  • Facteurs liés au patient
  • Considérations osseuses
  • Signes neurologiques
  • Considérations vasculaires
  • Troubles des tissus mous
  • Âge
  • Considérations métaboliques et systémiques
  • Maladies inflammatoires
  • Médications
20
Q

Indications des tractions vertébrales

A
  1. Douleur
  2. Compressions radiculaires
  3. Limitations de mouvements
21
Q

Tractions vertébrales diminue la douleur par

A
  • Diminution de la compression sur des structures sensibles;

* Effet neurophysiologique des mobilisations grade I et II.

22
Q

Tractions vertébrales diminue les compressions radiculaires par

A

• Modification de la forme du disque et réduire ainsi une protrusion ou une hernie;
• Augmentation du volume du foramen intervertébral
.
* La traction cervicale exerce une tension sur les tissus neuroméningés et déplace la racine nerveuse. Possibilité de production de douleur même si compression diminue.

23
Q

Tractions vertébrales diminue les limitations de mouvements par

A
  • Mobilisation passive qui étire la capsule des articulations zygapophysaires;
  • Étirement un peu des muscles;
24
Q

Précautions et contre-indications pour les tractions

A
mêmes que pour toute mobilisations vertébrales soit : 
• Facteurs liés au thérapeute
• Facteurs liés au patient
• Considérations osseuses
• Signes neurologiques
• Considérations vasculaires
• Troubles des tissus mous
• Âge
• Considérations métaboliques et systémiques
• Maladies inflammatoires
• Médications
25
Q

Déterminer la force des tractions vertébrales

A
  • Le poids de la tête: environ 7,5% du poids corporel;
  • Une force minimale de 11,3kg est nécessaire pour obtenir une séparation des vertèbres cervicales;
  • La séparation maximale est obtenue à 20,4kg
  • Débuter une traction d’environ le poids de la tête (3,6 à 4,5kg)
  • Augmenter de 1,4 à 2,3 kg à la fois
  • Des résultats satisfaisants sont généralement atteints au moyen d’une traction minimale;
  • En phase aiguë et subaiguë ou en présence d’une condition irritable, il est habituellement suggéré que l’intensité de la traction ne dépasse pas trop un soulagement de plus de 50% des symptômes.
26
Q

Déterminer la durée des tractions vertébrales

A
  • La durée devrait être assez longue pour permettre un soulagement des signes et symptômes;
  • Aucune technique ne devrait être utilisée plus longtemps que nécessaire.
  • Un poids élevé peut être toléré pour de courtes périodes; de plus petits poids peuvent être tolérés plus longtemps;
  • La séparation entre les vertèbres n’est pas significativement différente après 7, 30 ou 60 secondes;
  • Normalement, augmenter le temps de 3 minutes à la fois
27
Q

Déterminer l’angle d’application de la traction vertébrale

A
  • La meilleure position pour un patient dépend entièrement du mouvement à un certain niveau et de la réaction du patient au traitement;
  • Un maximum de séparation des articulations zypapophysaires est obtenu entre 25o et 35o de flexion du cou ce qui entraîne une augmentation maximale du diamètre des foramens intervertébraux.
28
Q

Objectifs des mobilisations neurodynamiques

A
  1. Disperser l’oedème intraneural et empêcher la formation de fibrose et d’adhérences.
  2. Améliorer la mobilité des structures neurales par rapports aux tissus environnants (interface).
29
Q

Principes à respecter pour les mobilisations neurodynamiques

A
  • S’assurer que la racine nerveuse affectée peut être mobilisée (signes neurologiques absents ou stables, pas de tension anormale dans le système neuroméningé…);
  • Toujours considérer la condition comme irritable au début;
  • Traiter les tissus adjacents en premier. Commencer par traiter les signes articulaires cervicaux (cisaillements latéraux très utiles);
  • Position du test généralement trop irritable pour le traitement initial;
  • Mobiliser le système nerveux et non l’étirer (« slider » vs « tensioner »);
  • Pas d’exercices lors de la première visite;
  • Postures, enseignement (correction posturale, éviter la tension)
30
Q

Traitement d’une condition irritable lors de mobilisations neurodynamiques

A
  • Traiter d’abord les interfaces (tissus adjacents);
  • Utiliser le mouvement d’une articulation à distance;
  • Ne pas reproduire de symptômes;
  • Choisir le mouvement à l’articulation qui permet la plus grande amplitude;
  • Utiliser mouvements doux, lents et de grandes amplitudes;
  • Commencer par 6 répétitions, ne pas tenir;
  • Réévaluer continuellement
31
Q

Progression des mobilisations neurodynamiques

A
  • Si une technique est efficace, maintenir le traitement;
  • Augmenter le nombre de répétitions;
  • Augmenter l’amplitude de la manoeuvre;
  • Répéter la technique avec le système neural sous plus de tension;
  • Utiliser un mouvement d’une articulation plus près de la région symptomatique;
  • Enseigner un programme à domicile.
32
Q

4 tests de Wainner

A

o Traction soulage
o ULNT ⊕
o Limitation de plus de 60° de la rotation ipsilatérale
o Spurling ⊕

33
Q

Grands principes du traitement selon les phases de guérison des tissus

A
  1. Phase d’activation (4 premières semaines)
  2. Phase de conditionnement fonctionnel (4e à 8e semaines)
  3. Approche centrée sur l’évaluation interdisciplinaire (après 8 semaines)
34
Q

Phase d’activation (traitement selon les phases de guérison)

A
4 premières semaines 
• Réassurance du patient / enseignement
• Diminuer l’anxiété
• Recherche de « yellow flag »
• Immobilisation 2 jours au besoin
• Repos, le moins possible durant la journée
• Sommeil (position confortable)
• Modalités physiques si nécessaire
• Exercices graduels et progressifs
• Activités fonctionnelles
• TMO
35
Q

Traitement selon les phases de guérison pour la clientèle?

A

« Whiplash » (entorse cervicale)

36
Q

Phase de conditionnement fonctionnel (traitement selon les phases de guérison)

A

4e à 8e semaine
Rééducation fonctionnelle
• Récupérer la fonction nécessaire pour réaliser les AVQ et le travail
• Aucune électroanalgésie
• Exercices spécifiques (en fonction des exigences fonctionnelles reliées aux AVQ et AVD)
•TMO au besoin

37
Q

Approche interdisciplinaire (traitement selon les phases de guérison)

A

Après 8e semaine d’un « Whiplash »
Approche biopsychosociale
• Si symptômes persistent et les activités fonctionnelles ne sont pas reprises
• Les lésions biologiques n’existent plus en théorie
• Les incapacités seraient dues à d’autres facteurs
• Déterminer la cause de la persistance de l’incapacité

38
Q

Classification des grades de « Whiplash »

A

0 : Aucune plainte par rapport au cou
I : Douleur cervicale, raideur ou sensibilité sans signes physiques
II : Douleur cervicale ET signes neurologiques (signes musculosquelettiques : ↓ ROM et sensibilité à la palpation)
III : Douleur cervicale ET signes neurologiques (incluant ↓ ou absence de réflexes, faiblesses et déficiences sensorielles)
IV : Douleur cervicale et fracture et dislocation

39
Q

Facteurs prédictifs de mauvais rétablissement selon les symptômes

A
  • Haut niveau de douleur cervical initiale (douleur, handicap, symptômes psychologiques)
  • Grand handicap initial
  • Sévérité de la perception de la blessure
40
Q

Facteurs prédictifs de mauvais rétablissement selon l’état psychological

A
  • PTSD
  • Attentes négatives de réadaptation
  • Somatisation
41
Q

Facteurs prédictifs de mauvais rétablissement par rapport à la démographie

A

Âge

42
Q

Facteurs prédictifs de mauvais rétablissement selon les signes physiques

A

ROM et hyperalgésie au froid

43
Q

Facteurs prédictifs de mauvais rétablissement selon l’état pré-collision

A

Présence de douleur

44
Q

Traitement pour les « whiplash » aigu

A

0 à 12 semaines
Systématiquement :
• Exercices actifs (ROM et renforcement)
• Conseil d’agir comme d’habitude, réassurer et éducation

Si bénéfice détecter : 
• Mobilisations passives
• Chaleur, glace, massage 
• Électrothérapies
• Pharmacologie : simple analgésiques ou AINS (seulement quelques jours)
• Thérapie multimodale 
Traitement à NE PAS faire : 
• Immobilisation cervicale 
• Chirurgie (sauf si fracture ou dislocation)
• Oreiller cervicale 
• Infiltrations
• Pharmacothérapie intraveineuse
45
Q

Traitement pour les « whiplash » chroniques

A

Plus de 12 semaines
• Conseil d’agir comme d’habitude, réassurer et éducation
• Exercices actifs (ROM, renforcement des muscles scapulaires et les muscles profonds du cou)

Si bénéfice détecter : 
• Approche cognitivo-comportementale 
• Mobilisations passives 
• Thérapie multi-modale 
• Réadaptation vestibulaire
• Radiofréquence 
Traitement à NE PAS faire : 
• Immobilisation cervicale 
• Chirurgie (sauf si fracture ou dislocation)
• Oreiller cervicale 
• Infiltrations
• Pharmacothérapie intraveineuse
• Botox
• Électrothérapie
46
Q

Traitement du syndrome myofascial

A
  1. Techniques d’étirage musculaire
  2. Techniques d’énergie musculaire (PNF): contracte-relax
  3. Technique de pression directe sur le point gâchette
  4. Aiguilles sous le derme (Dry needling)
    • Cliniquement très utilisée et aillant un effet de relâchement musculaire intéressant
    • Plus efficace qu’un placebo
    • Traitement multimodal de physiothérapie plus efficace que dry needling seul
    • Aussi efficace que pressions statiques sur un muscles
  5. Injections intra-musculaires
    • Infiltrations intra-musculaires de Botox non recommandées pour les cervicalgies myofasciales mais peut-être efficace lorsque combiné à de la physiothérapie.
    • Infiltration de lidocaine plus efficace que dry needling.
  6. Acupuncture
  7. Ultra-sons
  8. Médication (AINS, relaxants musculaires)
  9. Éliminer ou réduire la cause physique, biomécanique ou psycho-sociale