Module 6 - Les océans, structure et fonctionnement des biomes marins Flashcards

1
Q

Combien y a-t’il d’océan et quel est celui qui détient la plus grande superficie et la plus grande profondeur ?

A

Cinq, Pacifique, Atlantique, Indien, Arctique, Austral. Le plus grand et le plus profond est le pacifique.

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2
Q

Qu’est-ce que la science de la biogéographie marine étudie ?

A

La biogéographie étudie la cause des différences spaciales dans la répartition des organismes vivants dans les environnements océaniques.

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3
Q

Quels sont les différents domaines d’études qui composent la biogéographie ?

A

L’étude de la division horizontale c’est-à-dire de la zone néritique, la côte et de la zone océanique le large.
L’étude de la division verticale, c’est-à-dire le milieu pélagique qui est la zone de pleine eau et le milieu benthique, le fond.

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4
Q

Donne moi deux exemples, un des organismes pélagiques et un des organismes benthiques

A

Les mollusques, les crustacés, les coraux sont des organismes benthiques.
Le plancton, les méduses, les poissons sont des organismes pélagiques.

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5
Q

On observe une certaine classification et distribution des zones écologiques du benthos et du pelagos dans les océans mondiaux qui se divisent en deux domaines, quels sont t’ils ?

A
  • Le domaine pélagique

- Le domaine benthique

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6
Q

Le domaine pélagique se subdivise lui aussi en deux provinces, quelles sont-elles ?

A

La province néritique

La province océanique

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7
Q

Qu’est-ce que la province néritique ?

A

Elle correspond à la zone comprise entre la côte et le plateau continental. Dans cette province, il y a une importante productivité primaire et une grande biomasse.

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8
Q

Qu’est ce que la province océanique ?

A

Elle correspond à la zone de haute mer et de récifs coralliens. Cette province se divise selon la profondeur. La zone épipélagique : 0 à 200 m
La zone mésopélagique : 200 à 1000m
La zone bathypélagique : 1000m à 4000m
La zone abyssopélagique : 4000 et +

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9
Q

Qu’est ce que le plancton ?

A

C’est l’ensemble des organismes animaux, le zooplancton et des organismes végétals, le phytoplancton, mono ou pluricellulaires qui vivent en suspension dans le domaine pélagique, ils se laissent conduire par la masse d’eau, bref il se déplace passivement.

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10
Q

Qu’est ce que la pelados ?

A

L’ensemble des organismes qui vivent en pleine eau, loin du fond ou du rivage.

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques physiologiques des organismes marins ?

A
  • Elles sont conditionnées par les fluides qui les entourent, par osmose.
  • Faible marge de manoeuvre, adaptation difficile aux températures basses.
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12
Q

VRAI OU FAUX.
La diversité biologique, à savoir le nombre d’espèces et la taille des populations composants chacune de ces espèces, n’est donc fortement pas influencée par la température du milieu.

A

FAUX.
Les organismes marins ne possèdent pas une répartition spatiale uniforme dans les océans. Une variable influençant le plus cette répartition est la température de l’eau. Contrairement aux eaux froides, telles que celles de l’Atlantique Nord, l’abondance des espèces retrouvées dans les eaux chaudes est plus importante. Par contre, le nombre d’individus par espèce y est plus faible que dans les eaux froides.

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13
Q

Qu’est-ce que la productivité ?

A

C’est l’apport de masse vivante dans un environnement donné, par unité de temps.

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14
Q

Qu’est-ce que la productivité primaire ?

A

C’est la production de matière organique, biomasse à partir d’éléments chimiques. Les organismes sont autotrophes, ils ne dépendent de personnes pour se nourrir.

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15
Q

Qu’est ce que la productivité secondaire ?

A

Elle est assuré par les organismes hétérotrophes.

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16
Q

Qu’est ce que la biomasse ?

A

C’est la masse totale de matière vivante (l’ensemble des organismes vivants), animale et végétale, présente dans un biotope délimité, à un moment donné.Elle est exprimée en poids de matière sèche.

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17
Q

Qui s’assure de la productivité primaire ?

A

Les organismes phytoplanctoniques, dont les diatomés qui représentent 40 à 50 % de ceux-ci.

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18
Q

Quelles sont les quatre conditions à la productivité primaire, des phytoplanctons ?

A
  • La présence de sels nutritifs (nitrates, phosphates, silicates)
  • La disponibilité de la lumière
  • La présence de lreproducteurs
  • La température adéquate
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19
Q

Qu’est ce que la zone photique

A

Zone ou la lumière est présente

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20
Q

Qu’est-ce que la zone aphotique

A

Zone ou la lumière n’est pas présente

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21
Q

Qu’est-ce qu’une zone d’upwelling ?

A

Zone de remontée des eaux profondes vers la surface, donc forte productivité primaire parce que grande concentration de sels nutritifs.

22
Q

Par quoi est influencé la quantité et la qualité de la lumière ?

A

La quantité est influencée par la position latitudinale. En effet, en se dirigeant vers les régions polaires, la composante saisonnière et l’obliquité des rayons solaires augmentent, diminuant ainsi la quantité de lumière disponible à la surface de la terre. La quantité de lumière est inversement proportionnelle à la profondeur de la colonne d’eau.

23
Q

Quels sont les termes utilisés pour classifier la tolérance des organismes par rapport à la température ?

A

Sténotherme : Avec une tolérance réduite à la variation de la température
Eurytherme : Avec une grande tolérance au écart de température
Thermophiles : Qui aime l’eau chaude (coraux)
Cryophiles : Qui aime l’eau froide (krill)

24
Q

Quels sont les lieux ou l’on peut observer de forte production primaire ?

A
  • Zone d’upwelling
  • Zone de rencontre des courants océaniques
  • Zone aux apports terrigènes, éléments nutritifs venant des côtes
25
Q

Ou peut on observer le phénomène d’upwelling ?

A

Sur les côtes du Pérou, en Californie, sur les côtes du Maroc et de l’Angola ou plus proche à l’embouchure du Saguenay.

26
Q

Pourquoi dit-on qu’une zone de rencontre des courants océaniques dans les zones tempérées et froides détient une forte production primaire ?

A

Le mélange des eaux des différents courants crée un « effet tourbillon » qui devient une zone de confort pour le développement d’espèces.

27
Q

Donne moi des exemples de zones en forte productivité primaire dut à la rencontre de courants océaniques

A

le Grand Banc de Terre-Neuve, les côtes du Japon et de la Californie ainsi que la Mer du Nord.

28
Q

Pourquoi dit-on qu’une zone d’apports terrigènes est productive ?

A

Ces dernières regroupent les débris minéraux ou organiques provenant du lessivage des eaux de surface terrestres et de l’érosion des formations continentales rocheuses. Les principales sources sont les apports des fleuves, des glaciers, de l’érosion des littoraux, du transport éolien ou des cendres volcaniques. On les définit comme des zones d’« outwelling », car la matière organique provient de l’extérieur du milieu marin et parce qu’elle se dirige de la côte vers le large. Les estuaires sont des lieux de forte productivité primaire (~1500 g/m2/an) où les apports terrigènes jouent un rôle très important dans cette productivité (ex. : l’estuaire du fleuve Saint-Laurent).

29
Q

Quels sont les différents apports terrigènes possibles et comment les surnomment t’on ?

A

Apports de glaciers
Érosion des littoraux
Transport éolien
Cendres volcaniques
Apports des fleuves
Les estuaires qui sont là ou il y a la plus grande productivitié
On les surnomment les zones de outwelling.

30
Q

Qu’est-ce que l’entropie ?

A

Fraction de l’énergie perdue dans le système au cours de tout phénomène thermodynamique.

31
Q

Qu’est-ce que le climax?

A

État d’équilibre permanent du milieu naturel.

32
Q

VRAI OU FAUX
Cette notion d’équilibre permanent du milieu doit maintenant être remplacée par la notion d’une oscillation entre deux équilibres temporaires et un bouleversement rapide et facile du milieu par les perturbations causées entre autres par l’homme.

A

VRAI

33
Q

VRAI OU FAUX

La surpêche n’est pas un problème de biogéographie, il est un problème de géographie économique.

A

VRAI,

Car il est dû à l’homme.

34
Q

Que veut-on dire par surpêche du potentiel reproducteur ? (important)

A

Ces stocks atteignent des seuils critiques et ne s’en remettent pas; il n’y a pas assez d’oeufs, donc pas assez de recrues.

35
Q

Quels sont les différentes formes ou stades que les récifs coraliens peuvent prendre ?

A
  • Atoll:
  • Barrière
  • Recifs frangeants
36
Q

Donne-moi 3 caractéristiques des récifs coraliens.

A
  1. Ce sont les plus grandes constructions naturelles
  2. Ils ont un rôle de protection contre les ouragans
  3. Ce sont des écosystèmes complexes et fragiles
  4. Ils sont une source d’abri et de nourriture pour une grande diversité d’organismes marins
37
Q

Comment définirais-tu un corail ?

A

Ce sont des animaux benthiques, généralement composés de colonies d’individus (=polypes), appartenant à la classe des anthozoaires, et sécrétant un exosquelette calcaire.

38
Q

Est-il vrai de parler du corail comme un relation de symbiose entre deux organismes ?

A

Oui, les eaux tropicales étant relativement pauvres, les polypes ont développé une symbiose avec les zooxanthelles (partie végétale) qui leur fournissent l’énergie nécessaire à leur maintien et développement. Les zooxanthelles sont des dinoflagellés (genre Symbiodinium) localisés dans l’endoderme du polype (partie animale). Elles jouent un rôle très important dans le métabolisme de l’animal puisqu’elles lui fournissent de la nourriture grâce à la photosynthèse. Les avantages de la symbiose sont mutuels. Le corail est un bon abri pour l’algue et cette dernière assure un complément nutritif et de l’oxygène pour le corail.

39
Q

Qu’est-ce qui peut nuire à la croissance des coraux?

A
  • Le manque de lumière nécessaire au zooxanthelles
  • Les étoiles de mers et les anémones
  • Une eau trop chaude ou trop froide car ils sont des organismes sténothermes et thermophilles.
  • Un manque d’oxygène, de carbonates ou de sels dissous.
40
Q

Quelles sont les deux grandes provinces de récifs coraliens qui ceinturent l’équateur.

A
  • La province de l’Atlantique

- La province Indo-Pacifique

41
Q

Pourquoi dit-on que les récits coraliens peuvent servir de paléoindicateurs ?

A

Comment les récifs coraliens demandent des conditions très spécifiques, lorsque l’on prend des échantillonages sur ceux-ci on peut vraiment observer différents phénomènes, c’est donc une fenêtre sur le passé.

42
Q

Quels sont les différents facteurs qui menacent la survie des coraux ?

A
  • La force et la fréquence des ouragans qui arrivent de plus en plus souvent.
  • La maladie du corail, le blanchissement de ceux-ci, dû à la température augmentante.
  • La présence des étoiles de mers qui sont sans pitié pour les récifs coraliens et qui a un appétit très vorace et peu de prédateur.
  • Les complexes récréotouristiques et la pêche sauvage, au cyanure par exemple.
  • L’acidification des océans : L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère et dans les eaux de surface des océans amène une acidification de ceux-ci. S’il y a plus de CO2 dans l’eau, il y a une diminution de CO3, le processus de calcification est alors inhibé lorsque la saturation en carbonate de calcium (CaCO3) diminue.
43
Q

Donne-moi la définition de mangroves

A

Formation arborescente qui colonise l’étage intertidale des littoraux lagunaires et vasseux des zones tropicales./

44
Q

Ou retrouve-t’on les mangroves ?

A

On les retrouve dans les zones tropicales, subtropicales, le long des côtes.

45
Q

Énumère-moi quelques caractéristiques des mangroves

A
  • faune et flore hautement adaptées
  • tolérance de fluctuations fréquentes de marées et de salinité, se sont des espèces halophiles
  • espèces ligneuses dont les plus notables sont les palétuviers(genre Rhizophora) avec leurs pneumatophores (racines aériennes) et leurs racines-échasses
  • les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète
  • procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes
46
Q

Est-il vrai de dire que les mangroves sont très adaptés ?

A

Oui car avec les fluctuations constantes de la marée on passe toujours entre deux extrêmes, de sécheresse et d’inondations, avec des taux de salinité aussi.

47
Q

Est-il vrai de dire que les mangroves sont des plantes vivipares ?

A

Oui, ce qui veut dire que les graines germent sur la plante mère qui agit ici comme une véritable pouponnière.

48
Q

Ou observe-t’on de la chimiosynthèse et pour quelle raison ?

A

On retrouve de la chimiosynthèse dans les profondeurs des océans, proche des sources hydrothermales, effectivement les bactéries y vivant se sont adapté à la noirceur totale en fixant les sulfures comme source d’énergie primaire.

49
Q

Que sont les polynies ?

A

Les polynies sont des ouvertures navigables dans la banquise et constituent une « oasis de vie » dans le désert océanique polaire. En effet, ces ouvertures apportent de la lumière aux organismes marins ce qui aura un impact direct sur l’augmentation de la production primaire.

50
Q

Quelles sont les facteurs qui créent la formation de polynies ?

A

Elles peuvent se former de deux façons : soit par le vent qui pousse la glace (chaleur latente) ou par la remontée d’eau plus chaude.