Module 4 Flashcards

1
Q

Définition du PIB réel ?

A

Le PIB réel fournit une bonne indication de la prospérité économique et sa croissance constitue une mesure fiable du progrès économique.

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2
Q

Le calcul de la variation en pourcentage (%) du PIB réel, c’est-à-dire la variation en % des quantités de biens et services produits indépendamment des variations de prix, permet de mesurer quoi ?

A

Le taux de croissance économique.

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3
Q

Lorsque le taux de croissance économique est positif, on peut dire que l’économie est en ____ .

A

Période d’expansion

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4
Q

Lorsque le taux de croissance économique est négatif, on peut dire que l’économie est en période de ____ .

A

Période de récession

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5
Q

Pour comparer le niveau de vie de différents pays ou pour suivre l’évolution du niveau de vie d’un pays, il est préférable d’utiliser quel indicateur ?

A

Le PIB réel par habitant

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6
Q

Le PIB réel par habitant (par tête ou par capita) est équivalent à quoi ?

A

Au revenu moyen d’un citoyen d’un pays.

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7
Q

Le niveau de vie d’un pays dépend directement de sa capacité ________ ?

A

À produire des biens et services.

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8
Q

Il est facile d’expliquer la grande disparité des niveaux de vie dans le monde. Elle peut se résumer en un seul mot :

A

PRODUCTIVITÉ

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9
Q

La productivité peut être mesurée de deux façons :

A

o En divisant le PIB réel par le nombre de travailleurs : c’est ce qu’on appelle la productivité moyenne du travail qui représente la production (la quantité de biens et de services) qu’un travailleur peut réaliser en une année si le PIB réel est mesuré annuellement.

o En divisant le PIB réel par le nombre total d’heures travaillées : C’est ce qu’on appelle la productivité horaire qui mesure la production réalisée en moyenne par un travailleur durant une heure d’effort.

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10
Q

La productivité reflète _______ ?

A

l’efficacité des travailleurs.

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11
Q

Quel élément parmi qui peut faire augmenter le PIB réel par habitant (le niveau de vie)

A

Cette augmentation du PIB réel par habitant peut être causée par une hausse de l’un ou de l’autre des trois termes (productibilité horaire, moyenne heure travailler et la proportion de la population total) du membre de droite de l’équation.

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12
Q

Les déterminants de la productivité (x4)

A

a. Le capital physique par travailleur
b. Le capital humain par travailleur
c. Les ressources naturelles par travailleur
d. Les connaissances technologiques

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13
Q

Décrit le capital physique par travailleur (dans les déterminants de la productivité)

A
  • C’est le stock des outils, des équipements et des immeubles utilisés par un travailleur pour la production de biens et services.
  • Le capital est l’intrant d’un processus de production, mais il est également l’extrant d’un processus de production antérieur. Il s’agit d’un facteur de production produit.
  • Le capital physique est soumis à la loi des rendements marginaux décroissants, c’est à dire à mesure que la quantité de capital augmente, la croissance de la productivité est de plus en plus faible.
  • La relation entre le stock de capital par travailleur et la productivité (la production par travailleur) qui est représentée par une courbe de pente positive et concave, illustre bien les rendements marginaux décroissants du capital
  • Les rendements marginaux décroissants du capital entraînent une conséquence importante : il est plus facile pour l’économie d’un pays de croitre rapidement s’il est pauvre, toutes choses étant égales par ailleurs (c-à-d tous les autres facteurs qui déterminent la productivité sont tenus constants). Ce phénomène s’appelle effet de rattrapage ou convergence des niveaux de vie.
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14
Q

Définition de l’effet de rattrapage ou convergence des niveaux de vie.

A

L’effet de rattrapage est un phénomène selon lequel, pour une même augmentation de la quantité du capital par travailleur, la croissance dans les pays pauvres a tendance à être plus rapide que dans les pays riches, ce qui leur permet de rattraper le niveau de vie des pays riches.

Pour un même niveau d’investissement en capital physique, étant donné les rendements marginaux décroissants associés à l’accroissement du stock de capital, l’impact de cet investissement fera davantage augmenter la productibilité du travail dans un pays pauvres que dans un pays riche.

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15
Q

Décrit le capital humain par travailleur (dans les déterminants de la productivité)

A
  • C’est l’ensemble des connaissances et des compétences que les travailleurs acquièrent par l’éducation (l’apprentissage scolaire), la formation professionnelle et l’expérience de travail.
  • Il s’agit également d’un facteur de production produit.
    Pour augmenter le capital humain (extrant), il faut des intrants, comme les professeurs, les bibliothèques et le temps passé à étudier.
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16
Q

Décrit les ressources naturelles par travailleur(dans les déterminants de la productivité)

A
  • Ce sont les intrants fournis par la nature tels que : la terre, les forêts, les rivières et les gisements de minéraux.
  • Les ressources naturelles prennent deux formes :
    1. Les ressources renouvelables : par exemple, les forêts.
    2. Les ressources non renouvelables : par exemple, le pétrole.
  • Les dotations en ressources naturelles sont responsables d’une partie des écarts entre les niveaux de vie que l’on peut observer à travers le monde.
    o Le succès économique du Canada est dû en partie à la grande quantité de terres idéales pour l’agriculture et à l’abondance de minerais, de forêts et de gisements d’hydrocarbures.
    o Certains pays du Moyen-Orient sont riches tout simplement parce qu’on y trouve des quantités extraordinaires de pétrole facile à extraire.
    À noter qu’il n’est pas nécessaire qu’un pays soit doté en ressources naturelles pour être productif (pouvoir produire de biens et services) : le Japon, par exemple, compte parmi les plus productifs et les plus riches au monde, malgré sa dotation à peu près nulle en ressources naturelles. Il importe la plupart des ressources naturelles dont il a besoin et exporte les biens manufacturés, entre autres à des pays riches en ressources.
17
Q

Les ressources naturelles prennent deux formes :

A
  1. Les ressources renouvelables : par exemple, les forêts.
  2. Les ressources non renouvelables : par exemple, le pétrole.
18
Q

Décrit les connaissances technologiques (dans les déterminants de la productivité)

A
  • Les connaissances technologiques prennent plusieurs formes :
    o Certaines technologies se répandent rapidement pour faire partie du patrimoine commun, si l’invention d’une personne est rapidement connue et utilisée par tous : le travail à la chaîne introduit par Henry Ford et imité très rapidement par les autres fabricants d’automobiles.
    o D’autres technologies demeurent la propriété de leurs inventeurs : la recette secrète de Coca-Cola.
    o D’autres connaissances technologiques appartiennent à des entreprises durant un temps limité : les nouveaux médicaments
19
Q

Quelles sont les mesures favorisant la croissance économique

A

Certaines politiques économiques gouvernementales contribuent à l’augmentation de la productivité, de la croissance économique et du niveau de vie à long terme.

20
Q

Les mesures favorisant la croissance économique

A
  1. L’importance de l’épargne et de l’investissement
  2. La liberté économique, les droits de propriété et la stabilité politique
  3. L’ouverture à l’investissement étranger
  4. Le libre-échange et la mondialisation
  5. L’éducation
  6. La santé et l’alimentation
  7. La recherche et le développement
  8. La croissance démographique
21
Q

Des exemples de l’importance de l’épargne et de l’investissement

A
  • Une bonne façon d’augmenter la productivité future consiste donc à investir aujourd’hui dans la production de biens de capital : l’accumulation de nouveaux biens d’équipements permettra aux entreprises de produire davantage de biens et de services dans le futur.
  • Afin d’investir plus, la société doit réduire sa consommation et épargner une plus grande part de ses revenus courants : elle doit renoncer à une partie de sa consommation actuelle pour assurer une plus grande consommation future.
22
Q

Comment? L’importance de l’épargne et de l’investissement

A

o Une réduction des impôts sur le revenu et/ou une augmentation des taxes sur la consommation (TPS et TVQ,) encourage les individus (ménages) à épargner plus.
o Une réduction des impôts sur les bénéfices (profits) encourage les entreprises à investir plus dans l’achat de biens de capital.
o En encourageant l’épargne et l’investissement (augmenter le % du PIB consacré à l’épargne et à l’investissement, plutôt qu’à la consommation), les pouvoirs publics favorisent la croissance et, à long terme, l’amélioration du niveau de vie.

23
Q

Description de la liberté économique, les droits de propriété et la stabilité politique

A
  • La liberté économique, le respect des droits de propriété, et la stabilité politique sont des conditions préalables à stimuler la croissance économique.
    o La liberté économique est la possibilité d’entreprendre des activités productives avec le moins d’interventions gouvernementales possibles.
    o Par « droits de propriété », on entend la possibilité pour chacun d’employer ses ressources comme il l’entend (à protéger).
    o La prospérité économique dépend en partie de la stabilité politique (à promouvoir).

Un pays qui dispose d’un système judiciaire efficace, de gouvernants fiables et d’une constitution stable jouira d’un niveau de vie supérieur à celui d’un autre pays qui est affligé de fonctionnaires corrompus, d’un système judiciaire arbitraire et qui est susceptible de faire l’objet de révolutions et de coups d’État fréquents (l’instabilité politique menace les droits de propriété, et la corruption décourage l’épargne nationale et l’investissement en provenance de l’étranger).

24
Q

Description de l’ouverture à l’investissement étranger

A
  • L’investissement provenant de l’étranger contribue à faire augmenter le stock de capital domestique, ce qui mène à des augmentations de la productivité et par conséquent, faire croitre l’économie d’un pays.
  • Dans les pays en voie de développement, ce type d’investissement est une bonne façon d’acquérir des technologies de pointe créées et utilisées par les pays riches.
    Exemple : Investissement capital (création d’une nouvelle usine à l’étranger)
    Investissement de portefeuille (Acheter des titres (actions/obligations) dans une entreprise étrangère.
25
Q

Description du libre-échange et la mondialisation

A
  • La plupart des économistes s’accordent aujourd’hui pour dire que les pays pauvres feraient mieux d’avoir des politiques d’ouverture pour s’intégrer à l’économie mondiale : un pays qui élimine les barrières au commerce (tels que : imposer des tarifs douaniers et des restrictions commerciales) profite en quelque sorte d’une croissance économique équivalent à celle qui résulte d’un progrès technologique majeur.
  • C’est le cas de certaines économies du Sud-Est asiatique (Corée du Sud, Singapour et Taiwan) qui ont connu un taux de croissance élevé grâce à leur ouverture.
26
Q

Description de l’éducation

A
  • L’éducation (l’investissement dans le capital humain) est au moins aussi importante que l’investissement dans le capital physique pour qu’un pays connaisse une croissance fructueuse à long terme.
  • Les mesures gouvernementales visant à faire progresser le niveau de vie et assurer la croissance économique à long terme doivent donc miser sur l’amélioration du système d’éducation et l’augmentation de la fréquentation scolaire (promouvoir des écoles de bonne qualité et encourager la population à en tirer avantage).
  • D’après beaucoup d’économistes, le capital humain est un facteur clé de la croissance économique, car il génère des externalités positives.

Une externalité mesure l’effet du comportement (des décisions) d’une personne sur le bien-être d’un tiers.

27
Q

Description de la santé et l’alimentation

A
  • Toutes choses étant égales par ailleurs, les travailleurs en bonne santé sont plus productifs, la nation voit sa productivité et son niveau de vie augmenter.
  • L’historien de l’économie, Robert Fogel (1926-2013), a suggéré qu’une meilleure santé résultant d’une meilleure alimentation est un facteur significatif dans la croissance économique de long terme.
  • Aujourd’hui, heureusement, la malnutrition est peu fréquente dans les pays développés (contrairement à l’obésité). Cependant, pour les peuples des pays en développement, la mauvaise santé et une alimentation inadéquate restent des obstacles à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration des niveaux de vie.
  • Les politiques qui visent à accélérer la croissance économique améliorent naturellement l’état sanitaire, ce qui est propice à de nouveaux gains de croissance économique.
28
Q

Description de la recherche et le développement

A
  • L’augmentation des niveaux de vie depuis 100 ans s’explique en grande partie par les progrès technologiques : le téléphone, le transistor, l’ordinateur et le moteur à combustion interne figurent parmi les milliers d’inventions qui ont amélioré la capacité à produire des biens et des services.
  • Les gouvernements des pays les plus avancés encouragent la recherche portant sur les nouvelles technologies et le font de nombreuses manières, par exemple, en créant et en finançant des laboratoires de recherche publics, en offrant des bourses de recherche à des chercheurs prometteurs, en accordant des baisses d’impôt ou des concessions aux firmes qui s’engagent dans des activités de recherche-développement ou en octroyant des brevets.
  • Le gouvernement fédéral canadien et les gouvernements provinciaux interviennent et soutiennent depuis longtemps le domaine de la recherche et de la diffusion des connaissances technologiques au moyen de subventions, à travers l’octroi des dégrèvements fiscaux aux entreprises, et grâce à la protection qu’offrent les brevets.
29
Q

Description de la croissance démographique

A
  • À noter que la croissance démographique a des effets variés sur la croissance économique.
    o D’un côté, une croissance démographique plus importante peut réduire la croissance économique en rendant les ressources plus rares et en faisant diminuer le capital par travailleur.
    o D’autre part, une population plus nombreuse peut favoriser la croissance des connaissances technologiques et la croissance économique, en faisant augmenter le nombre de scientifiques et d’inventeurs. Selon l’économiste Michael Kremer, une importante population est un préalable pour les progrès de la technologie.
30
Q

Questions à choix multiple
Laquelle des mesures suivantes est un bon indicateur du niveau de vie d’un pays?
A. Le PIB réel par habitant.
B. Le PIB réel.
C. Le PIB nominal par habitant.
D. Le PIB nominal.
E. Le taux de croissance du PIB nominal par habitant.

31
Q

Questions à choix multiple
Si un pays a un très faible PIB réel par habitant,
A. il sera alors toujours relativement pauvre.
B. c’est sans doute parce qu’il est un petit pays.
C. c’est que la sous-alimentation fait obstacle à la productivité.
D. une augmentation du capital aurait alors peu d’effets sur la productivité.
E. Aucune de ces réponses.

32
Q

Questions à choix multiple
Quel est le coût de renonciation d’une croissance économique accélérée?
A. Une réduction de l’investissement à court terme.
B. Une réduction de l’épargne courante.
C. Une réduction de la consommation courante.
D. Une réduction des taxes.

33
Q

Questions à choix multiple
Lequel des énoncés suivants est vrai?

A. Le niveau du PIB réel par habitant peut être différent pour chaque pays, mais chaque pays connaît le même taux de croissance économique.
B. Le taux de croissance économique de chaque pays peut être différent, mais chaque pays possède le même niveau du PIB réel par habitant.
C. Tous les pays ont un même taux de croissance et un même niveau de production parce qu’ils ont tous accès aux mêmes facteurs de production.
D. Le niveau et le taux de croissance du PIB réel par habitant varient selon le pays; par conséquent, un pays relativement pauvre peut devenir plus riche avec le temps.

34
Q

Questions à choix multiple
Le cuivre est un exemple de
A. capital humain.
B. capital physique (capital).
C. ressource naturelle renouvelable.
D. ressource naturelle non renouvelable.
E. technologie.

35
Q

Questions à choix multiple
Laquelle des dépenses suivantes, qui visent à stimuler la productivité, a la plus grande probabilité d’engendrer une externalité positive?

A. La Banque TD achète un nouveau système informatique.
B. Suzanne utilise ses propres fonds pour financer ses études universitaires.
C. La société Esso fait des explorations pour un champ de pétrole additionnel.
D. La société General Motors achète une nouvelle perceuse.

36
Q

Questions de type « vrai ou faux »
L’expression « capital humain » désigne le capital créé par les humains, comme les outils et la machinerie, contrairement au capital naturel, qui comprend par exemple les rivières et les forêts.

A

Faux : le capital humain est constitué des connaissances et des compétences des travailleurs.

37
Q

Questions de type « vrai ou faux »
Le seul moyen dont dispose un pays pour augmenter son taux d’investissement est de faire croitre le taux d’épargne.

A

Faux : le pays peut aussi tenter d’attirer des investissements étrangers.

38
Q

Questions de type « vrai ou faux »
Dans un pays pauvre, une meilleure alimentation entraine un accroissement de la taille moyenne de la population et de la productivité.

39
Q

Questions de type « vrai ou faux »
Une croissance démographique très élevée est une caractéristique des pays riches, puisque seuls ces pays ont les moyens de subvenir aux besoins de nombreux enfants.

A

Faux : la croissance démographique dilue le capital (capital physique) et réduit du même coup le capital par travailleur et par conséquent la productivité.