MODULE 2 : Les biomes terrestres des régions chaudes Flashcards

1
Q

Forêt équatoriale Définition

A
  • Forêt sempervirente, de basses terres
  • Dans ceinture pluvieuse et chaude de l’équateur, entre 0° et 25° de latitude
  • Synonyme courant : Forêt tropicale humide
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2
Q

Forêt équatoriale Répartition

A
  • Amazonie, bassin du Congo, Indonésie
  • Elle a connu des phases d’expansion comme au Tertiaire (Miocène) et de rétrécissement comme au dernier maximum glaciaire. Les glaciations ont été des périodes d’aridité et non des périodes pluviales comme on le croyait auparavant
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3
Q

Forêt équatoriale Climat

A
  • Climat stable sur une base annuelle
  • Moyenne 20°C
  • Amplitude thermique : 3-5°C, écarts faibles entre les journées
  • Précipitations annuelles : 2000-2500 mm
  • Taux d’humidité : 85%
  • Dans une zone de convergence intertropicale 12 mois
  • Surplus d’eau à longueur d’année
  • Environnement très favorable pour la croissance des plantes
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4
Q

Forêt équatoriale Végétation

A
  • Biomasse : principalement structure de soutien
  • Plusieurs strates : en allant vers le bas, il y a une baisse de la température de l’air, de l’amplitude thermique, de l’éclairement et de la vitesse du vent mais une augmentation de l’humidité relative de l’air.
  • Individus d’une même espèce très dispersés, mais haute densité d’espèces différentes
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5
Q

Forêt équatoriale Sols

A
  • la décomposition de la matière organique par les micro-organismes et le recyclage des éléments minéraux étant très efficace, l’humus des sols est plutôt mince.
  • sols peu fertiles, mais décomposition rapide de la litière et absorption rapide des nutriments.
  • enracinement superficiel
  • racines très efficace pour s’alimenter en eau et en nutriments
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6
Q

Forêt équatoriale Vie animale

A

Faune abondante et diversifiée
Stratifiée en fonction des habitats
Invertébrés = 60% de la biomasse

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7
Q

Forêt équatoriale Utilisation humaine

A
  • Bois de grande valeur
  • Produits alimentaires
  • Produits médicinaux
  • Caoutchouc, cocaïne, cacao, acajou….
  • Déboisement intensif
  • l’envahissement du territoire par les plantes herbacées, ce que l’on appelle le phénomène de savanisation.
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8
Q

Forêt tropicale saisonnière Définition

A

occupe la zone intertropicale soumise à une ou des sécheresses annuelles
Forêt tropicale sèche, forêt de mousson

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9
Q

Forêt tropicale saisonnière Répartition

A

près des tropiques : Inde, Afrique, Amérique du Sud

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10
Q

Forêt tropicale saisonnière Climat

A
  • Température élevée : 20-30°C
  • Précipitations abondantes, mais en forme de cloche à cause de la migration de la ZCIT
  • Mousson : il s’agit d’un vent qui, en été, souffle depuis la mer vers le continent (mousson d’été) et, en hiver, de la terre vers la mer (mousson d’hiver).
  • Donc saison humide et saison sèche
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11
Q

Forêt tropicale saisonnière Végétation

A
  • Forêt caducifoliée, stratification simple
  • Adaptations vers régions sèches : moins sempervirence, arbres moins hauts, forêt moins dense
  • 3 faciès de forêt : mésophile, tropophile, xérophile
  • Transition entre forêt équatoriale et savane
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12
Q

Forêt tropicale saisonnière Sols

A

-Sols pauvres
-Latérites : lessivage à long terme de la roche-mère, ce qui concentre les ions moins solubles tels que le fer et l’aluminium.
-La partie la plus altérée du profil se trouve à la surface, où les oxydes de fer forment une couche fortement indurée appelée cuirasse ferrugineuse.
-Fragile à l’érosion
Tout cela à cause de l’alternance entre saison sèche et humide

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13
Q

Forêt tropicale saisonnière Vie animale

A

La faune de la forêt mésophile s’apparente à celle de la forêt équatoriale, et celle de la forêt tropophile et de la forêt xérophile s’apparente davantage à celle de la savane. Le principal mode d’adaptation des animaux à la sécheresse consiste à adopter un comportement migratoire en réponse aux rythmes saisonniers.

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14
Q

Forêt tropicale saisonnière Utilisation humaine

A

Les perturbations comprennent la coupe forestière, le feu, l’agriculture sur brulis, l’érosion et l’appauvrissement des sols par latérisation, et dans les régions situées près des déserts, la désertification.

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15
Q

Savane Définition

A
  • Dominance de plantes herbacées et graminées

- Le feu a une grande importance

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16
Q

Savane Répartition

A

Principalement en Afrique, un peu en Amérique du Sud et Australie

17
Q

Savane Climat

A
  • Comme la forêt tropicale saisonnière, mais les sécheresses sont plus marquées
  • Positionnée aux extremes nord et sud de la ZCIT
  • Précipitations 500-1500 mm
  • En l’absence d’un couvert forestier, l’ensoleillement est abondant et l’évaporation est élevée. Comme dans les déserts, les écarts thermiques journaliers sont très marqués en l’absence de l’effet tampon forestier.
18
Q

Savane Végétation

A

La savane arborée : la strate herbacée est dominante, avec présence d’arbres dispersés (en bouquets ou isolés). Les arbres les plus communs sont le baobab et l’acacia mais l’eucalyptus en Australie;
La savane arbustive : la strate herbacée est dominante, avec présence d’arbustes dispersés (en bouquets ou isolés);
La savane herbacée ou herbeuse : une seule strate herbacée. Ce type a été défini en raison de l’existence des deux premiers types, mais en réalité cette expression de savane herbacée ou herbeuse est un pléonasme.

19
Q

Savane Sols

A
  • En savane, les sols sont en général très pauvres. Cela s’explique par la faible teneur en matière organique, notamment sous l’action très efficace des termites et des micro-organismes durant la saison humide, et du passage récurrent du feu qui consume la matière organique.
  • cuirasse latéritique : Cette cuirasse résulte de la concentration d’oxydes de fer qui circulent dans les sols pendant la saison humide mais précipitent (se déposent) et durcissent (se cimentent) pendant la saison sèche.
20
Q

Savane Vie animale

A
  • Les herbivores jouent un rôle important dans le maintien des plantes herbacées par le broutement, donc dans le maintien de ce biome.
  • Cette faune herbivore est estimée à 2 millions d’individus qui annuellement parcourent plusieurs centaines de kilomètres à leur risque et péril. Les risques découlent de l’abondance des prédateurs, de la traversée des nombreuses rivières et de l’épuisement des individus plus jeunes ou moins bien portants.
  • L’éléphant, un herbivore menacé d’extinction, traqué principalement pour ses défenses en ivoire, est une espèce protégée dans les parcs et réserves, ce qui en revanche contribue à la détérioration de la végétation ligneuse.
  • Les insectes, particulièrement les fourmis, termites et sauterelles, entrent en diapause en saison sèche dans le sol. Ils prolifèrent au début de la saison humide lors de l’apparition des nouvelles pousses riches en éléments nutritifs.
21
Q

Savane Utilisation humaine

A

Culture et élevage
Les feux trop fréquents conjugués ou non au sur-broutement par les animaux peuvent à long terme entraîner des conséquences comme la désertification des savanes dans les régions les moins arrosées, comme à la marge du Sahara.

22
Q

Déserts Définition

A

régions caractérisées par une précipitation totale annuelle très faible, c’est-à-dire moins de 200 mm/an, et une végétation très clairsemée ou absente

23
Q

Déserts Répartition

A

La majorité des déserts se situe entre 20 et 30° de latitude, de part et d’autre de l’équateur.
Causes d’existence :
-L’existence de cellules de haute pression, à environ 30° de latitude nord et sud
-L’effet d’abri de relief, par exemple le long des chaînes de montagne dans le sud-ouest américain qui sont d’orientation nord-sud et créent sous le vent
-L’influence des courants marins froids asséchants, par exemple les déserts d’Atacama et du Namib. Ces courants refroidissent l’air, réduisant ainsi la quantité d’eau pouvant y être contenue;
-L’effet de continentalité, c’est-à-dire la distance aux océans, peut également créer des zones désertiques comme c’est le cas du désert de Gobi en Mongolie.
-La désertification est anthropique

24
Q

Déserts Climat

A
  • Le climat du désert se caractérise par la faiblesse des précipitations, ce qui entraîne un déficit hydrique à l’année longue
  • Les écarts thermiques journaliers sont considérables dans les déserts, de l’ordre 30 à 35°C.
  • Chaud ou froid
25
Q

Déserts Végétation

A
  • Lorsque présent, le couvert végétal comprend une strate herbacée dominante, parfois avec arbustes et parfois des arbres le long des cours d’eau intermittents et dans les oasis.
  • Peu diversifiée
  • Par leur isolement, certains plateaux ou massifs montagneux simulent des conditions insulaires. L’endémisme résulte en effet de l’isolement géographique.
26
Q

Déserts Sols

A
  • Les sols étant créés en présence de végétation, de vastes étendues désertiques demeurent sans sol (au sens pédologique - à différencier de dépôts meubles).
  • Très pauvre en eau et nutriments, mais parfois abondance de sels
27
Q

Déserts Vie animale

A
la vie nocturne
la vie souterraine
la vie au ralenti
la réduction des déplacements
l’entrée en diapause chez les insectes
l’accumulation de graisses sous-cutanées, métabolisées en eau au besoin
28
Q

Déserts Utilisation humaine

A

-La réduction de la quantité d’eau contenue dans les aquifères (nappes d’eau souterraines) de ces régions à la suite de cette sur-utilisation et l’augmentation prévue de la fréquence et de la sévérité des sécheresses pose un défi de taille pour de grosses villes.
-La désertification représente un problème global majeur. Elle est définie comme étant la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides ou sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines
-

29
Q

Adaptations des plantes du désert

A
  1. Forme compacte : a) de réduire la diffusion de vapeur; b) de maintenir un microclimat tamponné et c) d’augmenter la résistance à l’action du vent.
  2. Cycle de vie adapté : certaines plantes ont un cycle de vie qui leur permet de résister en période défavorable.
  3. Réflexion de l’énergie solaire : certaines espèces de cactus sont couvertes de poils blancs qui reflètent une partie de la radiation solaire
  4. Meilleure absorption de l’eau : l’absorption de l’eau se faisant par les racines, les plantes bien adaptées à la sécheresse ont souvent un système de racines très étendu.
  5. Constitution de réserves d’eau
  6. Réduction des pertes en eau : enroulement des feuilles pour protéger les stomates, sclérophyllie : épaississement de la cuticule
30
Q

adaptations des plantes de la savane

A

Les adaptations au feu comprennent notamment le développement d’une écorce épaisse et subéreuse, la localisation des méristèmes sous la terre (herbacées) qui les protègent du feu, ainsi que la capacité de régénération à partir des racines (drageons) ou de la base des plantes brûlées (rejets de souche);
Les adaptations à la sécheresse comprennent l’entrée en dormance, l’hypertrophie des racines, la localisation des méristèmes sous la terre, la réduction de la taille des feuilles, la caducité et la capacité à stocker de l’eau dans le tronc (baobab);
Les adaptations au broutement comprennent la présence d’épines (arbustes épineux) qui empêchent le broutement par les herbivores et la présence des méristèmes sous la terre.

31
Q

les 3 faciès de la forêt tropicale saisonnière

A

Mésophile : période de sécheresse moins de 4 mois, caducité dans la strate supérieure, la plus ensoleillée, arbres 25-30 m
Tropophile : sécheresse 4-6 mois, caducité partout, petits arbres, arbres adaptés a la sécheresse et au feu, pas d’épiphytes et de plantes grimpantes
Xérophile : sécheresse plus de 6 mois, petits arbres, forêt peu dense, arbres caduques, strates arbustives et herbacée au sol

32
Q

adaptations des plantes de la forêt équatoriale

A
  • troncs en contrefort
  • racines-échasses
  • fougères arborescentes 25-30 m
  • plantes épiphytes
  • feuilles acuminées : favoriserait l’écoulement de l’eau à la surface des feuilles dans un environnement où l’humidité excessive peut entraîner la putréfaction (pourrissement) des parties vivantes des plantes,
  • écorce mince et tendre permettant fruits sur le tronc pour gros animaux pour la zoochorie
33
Q

décrire les strates de la forêt équatoriale

A
  • la strate arborée haute, aussi appelée la strate des émergents puisqu’elle est formée d’un petit nombre de très grands arbres en forme de parasol qui émergent de la canopée principale (40-50 m)
  • La strate arborée moyenne, qui se trouve généralement entre 25 et 40 m de hauteur, forme un couvert relativement continu qui donne à la forêt équatoriale son apparence de ‘tapis vert’. Cette strate comprend la majorité des fruits, des fleurs et de la biomasse photosynthétique. beaucoup d’Animaux
  • La strate arborée basse, située sous la canopée principale, c’est-à-dire entre 5 et 25 m environ, ne reçoit qu’une faible quantité de lumière, soit environ 5% de la lumière incidente au-dessus de la canopée. Dans cette strate, les plantes ont une croissance très faible et
  • strate inférieure (< 5 m de hauteur), la lumière est si faible (environ 1% de la lumière incidente) qui peu de plantes y poussent, ce qui en fait une strate clairsemée