Module 2 - Comprendre les troubles liés aux substances Flashcards

1
Q

Quels diagnostics de la dépendance étaient présents dans le DMS-IV?

A

Cette version présentait des diagnostics d’ABUS et de DÉPENDANCE aux substances

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Q

Quels diagnostics sont présents dans le DSM-V?

A

La nouvelle version délaisse l’abus et la dépendance. Elle fait plutôt référence à un ensemble de Sx reliés à une utilisation problématique de la substance qui sont regroupés sous le nom de : «troubles liés à l’utilisation de la substance».
Ce Dx regroupe les Sx d’abus et de dépendance de la version précédante.

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3
Q

V/F le DSM-V propose des critères spécifiques à chacune des 10 catégories de substances psychoactives?

A

Vrai

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4
Q

Quelles sont les 10 catégories de substances psychoactives?

A
  • Alcool
  • Caféine
  • Cannabis
  • Stimulants (cocaïne, amphétamine, métamphétamine)
  • Tabac
  • Hallucinogènes
  • Inhalants
  • Opioïdes
  • Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
  • Autres substances (ou autres substances inconnues)
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5
Q

Quels sont les trois dx principaux applicables au 10 catégories de substances?

A
  • Intoxication à la substance
  • Sevrage à la substance
  • Trouble lié à l’utilisation de la substance
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6
Q

Quelle est l’exception quant aux Dx des 10 substances6

A

Cette exception concerne la caféine: seuls les Dx d’intoxication et de sevrage sont possibles pour cette substance.
(et hallucinogènens: seulement les Dx d’intox et d’utilisation, il n’y a pas de sevrage aux hallucinogènes)

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7
Q

Qu’est-ce que l’usage d’une substance?

A

Utilisation d’une substance qui n’entraîne pas de dommages.

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8
Q

Donnez un exemple de l’utilisation d’une substance

A

consommer quelques bières lors d’une soirée entre amis

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9
Q

Qu’est-ce que l’usage à risque?

A

Dans certaines circonstances, cette consommation apparemment socialement acceptable est susceptible d’entrainer des dommages

REPRÉSENTE LA TRANSITION ENTRE L’USAGE ET LA DÉPENDANCE

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10
Q

Donnez un exemple de l’utilisation à risque d’une substance

A

Un individu qui consomme plus de bières que prévus lors d’une soirée avec ses amis, il se sent étourdi et nauséeux, mais décide tout de même de prendre son véhicule pour rentrer chez lui.

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11
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’intoxication à une substance?

A
  • Utilisation récente d’une substance précise
  • Des sx précis, selon la substance consommée, qui se manifestent pendant ou après son utilisation
  • Des changements comportementaux ou psychologiques cliniquement significaitfs qui se développent pendant ou peu de temps après l’utilisation de la substance. Ces changements varient en fonction de la substance consommée.
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12
Q

Comment se manifeste l’intoxication à l’alcool?

A
  • Sexualité ou agressivité inappropriées, changement rapide et important de l’humeur et altération du jugement, de la mémoire et de l’attention
  • Manque de coordination motrice, démarche chancelante, langage incohérent
  • Dans les cas plus graves, stuepur (apathie, indifférence totale) ou coma
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13
Q

Comment se manifeste l’intoxication au cannabis?

A
  • Changements comportementaux ou psychologiques: altération de la coordination motrice et du jugement, anxiété, perception de temps ralentie, retrait social
  • Augmentation de l’appétit, bouche sèche, rougeur aux yeux
  • Hallucinations
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14
Q

Comment se manifeste l’intoxication aux stimulants?

A
  • Tachycardie ou bradycardie: rythme cardiaque trop élevé/ trop bas par rapport à la normale
  • Dilatation pupillaire
  • Confusion, crise d’épilepsie, dyskinésie (activité motrice involontaire, lente et stéréotypée), dystonie (mouvements anormaux), coma
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15
Q

Par quoi se caractérise la tolérance à une substance?

A

Le besoin de l’individu de consommer des quantités plus importantes de la substance pour obtenir l’intoxication désirée
ET/OU
Lors de l’utilisation continue d’une même quantité de substance, les effets ressentis par le consommateur sont considérablement diminués

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16
Q

Comment peut-on définir le sevrage?

A

À la suite de l’arrêt de la consommation, après avoir consommé fréquemment une substance pendant une période de temps prolongée (environ tous les jours pendant au moins quelques mois) des Sx se présentent à l’intérieur d’un lapse de temps approximatif (p. ex. une semaine)

Important : Les durées de consommation et d’arrêt de la consommation nécessaires à L’apparition de sx de sevrage varient en fct de la classe de substance consommée

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17
Q

V/F les sx de sevrage varient en fct de la classe de substance consommée?

A

Vrai

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18
Q

Quels sont les sx de sevrage à l’alcool?

A

Sudation, accélération du rythme cardiaque, nausée (vomissements) hallucination, anxiété

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19
Q

Quels sont les sx de sevrage aux stimulants?

A

Fatigue, sommeil perturbé, insomnie ou hypersomnie, augmentation de l’appétit, agitation ou ralentissement psychomoteur

20
Q

Quels sont les sx de sevrage à la nicotine?

A

Surtout de l’irritabilité, anxiété, colère, humeur dépressive, difficultés de concentration, augmentation de l’appétit

21
Q

V/F L’intensité et le nombre de symptomes de sevrages restent fixent pour les substances, peu importe qui les développe.

A

Faux, l’intensité et le nombre de sx de sevrage rencontrés varient d’un inividu à L’autre.

22
Q

Quels sont les 5 caractéristiques principales des troubles liés à l’utilisation d’une substance, selon le DSM-V?

A

1) Inclut une gamme de sx cognitifs, comportementaux et physiques
2) La personne continue de consommer la substance, malgré les conséquences négatives significatives
3) Peut comprendre des sx de tolérance et de sevrage
4) L’utilisation répétée d’une substance entraîne des changements dans les circuits neuronaux qui persistent dans le temps, et ce, malgré la désintoxication
5) Les effets comportementaux de ces changements neuronaux se manifestent par des rechutes répétées et la sensation de manque (craving) lorsque l’individu s’expose à des stimuli rappelant la substance consommée.

23
Q

Que doit présenter l’individu pour qu’il corresponde au dx du trouble lié à l’usage d’une substance?

A

Un mode d’utilisation problématique d’une substance menant une souffrance cliniquement significative ou à de la détresse, caractérisée par la présence d’au moins DEUX des dix critères Dx, à un moment quelconque sur une période continue de 12 mois

24
Q

Quels sont les critères diagnostics du groupe 1 du trouble? (4)

A

Grp 1 :

1) La substance est souvent prise en quantité plus grande et sur une plus grande période de temps que prévu
2) Beaucoup de temps consacré à la recherche, à l’utilisation de la substance et pour se remettre de ses effets
3) Présence de désir persistent pour réduire et arrêter la consommation, avec plusieurs tentatives infructueuses
4) Désirs intenses «cravings» ou sentiment d’urgence quant à la consommation de la substance

25
Q

Quels sont les critères diagnostics du groupe 2 du trouble? (3)

A

5) Utilisation récurrente de la substance résultant en l’incapacité de remplir adéquatement ses fonctions dans plusieurs domaines variés (emploi, famille, vie sociale, école, obligations..)
6) Plusieurs activités sociales et professionnelles sont délaissées ou réduites à cause de la consommation de la substance
7) La consommation de la substance est maintenue, malgré la présence persistante ou réccurente de problèmes sociaux ou interpersonnels causés ou exacerbés par les effets de la substance

26
Q

Quels sont les critères diagnostics du groupe 3 du trouble? (2)

A

8) Utilisation récurrente de la substance dans des situations où cela pourrait être dangereux physiquement
9) L’utilisation de la substance persiste bien que la perosnne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant et récurrent susceptible d’avoir été causé par la substance

27
Q

Quels sont les criètes diagnostics du groupe 4 du trouble? (2)

A

10) Tolérance (l’un ou l’autre des critères suivants):
a) Besoin de quantités notablement plus importantes pour obtenir l’intoxication ou l’effet désiré
b) Effets notablement diminués lorsque l’utilisation continue d’une même quantité de la substance

11) Sevrage (L’un ou L’autre des critères suivants):
a) Syndrome de sevrage caractéristique de la substance :
développement d’un syndrome spécifique d’une substance causée par l’arrêt ou la réduction de l’utilisation prolongée et massive de cette substance
b) La substance est consommée pour soulager ou éviter les sx de sevrage

28
Q

Quels sont les facteurs prédisposants du trouble lié à l’usage d’une substance?

A
  • Certaines caractéristiques sociodémographiques prédisposent les individus à développer un trouble lié aux substances, indépendamment de la substance consommée:
  • Sexe: être un H
  • Âge: être un adolescent ou un jeune adulte
  • Statut matriomonial: être célibataire
  • Statut socioéconomique: avoir un faible statut socioéconomique
  • Scolarité: avoir un faible niveau de scolarité
29
Q

En sachant les différents facteurs de risque d’une personne, qu’est-ce que ces informations nous permettent de faire? (3)

A
  • Élaborer des actions préventives ciblées, de façon adaptée et précoce
  • Préciser le diagnostic psychiatrique et d’établir un pronostic
  • Établir un indice de gravité du trouble lié aux substances
30
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Ensemble d’attitudes, de conduites et de comportements STABLES DANS LE TEMPS, dont certains sont fortement prédictifs des troubles liés aux substances

31
Q

Quels sont les 4 exemples de tempérament qui sont fortement associés à un trouble lié à l’utilisation d’une substance?

A

1- Niveau élevé de recherche de sensation et de nouveauté, faible évitement du danger
2- Faible estime de soi
3- Réactions émotionnelles excessives
4- Difficultés à établir des relations stables et satisfaisantes et à résoudre des problèmes interpersonnels

32
Q

V/F Le tempérament est facilement changeable dans le temps.

A

Faux, le tempérament à tendance à être stable dans le temps

33
Q

Quels sont les 3 principaux facteurs individuels de vulnérabilité (facteur I de la formule P-E-I)

A
  • Le tempérament
  • La comorbidité psychiatrique
  • L’influence des évènements de vie sur le fonctionnement psychique
34
Q

À quoi fait-on référence lorsqu’on dit que le développement d’un trouble psychiatrique à l’enfance ou à l’adolescence augmente le risque de développer un trouble lié aux substances?

A

À la comorbidité psychiatrique

35
Q

Quels sont les deux familles de troubles psychiatriques ayant une forte comorbidité avec le trouble d’utilisation d’une substance?

A
  • Les troubles de la personnalité (tels que TPL)

- Les troubles de l’humeur (dysthymie, DM, bipolaire)

36
Q

Comment les traumatismes répétés dans la vie d’une personne peuvent-ils être des facteurs de vulnérabilité au trouble lié à l’utilisation d’une substance?

A

La détresse causée par ces traumatismes est importante et elle met l’individu à risque d’utiliser des cmpts de consommation afin de diminuer, de calmer ou de «geler» ses émotions

37
Q

Quels sont les 3 types de facteurs de risques liés à l’environnement? (E)

A
  • Facteurs culturels et sociaux (exposition à la substance: plus la personne est confrontée à la substance, moins il est nécessaire d’avoir une forte vulnérabilité individuelle pour développer un trouble lié à cette substance)
  • Facteurs familiaux ( usage de la substance au sein de la famille, attitudes favorables ou défavorables envers la consommation, fonctionnement familial difficile)
  • L’influence des pairs (usage des substances au sein du groupe de pairs, pression des pairs, tolérance du groupe face aux substances)
38
Q

L’influence des pairs joue un rôle dans quelle composante de la consommation?

A

Joue un rôle surtout dans l’initiation à la consommation, par la suite, l’individu choisira ses groupes d’amis en fct de l’acceptation et de l’usage de la substance

39
Q

Quels facteurs sont présents dans le modèle de la rechute de Marlatt?

A
  1. Les facteurs précipitants de la rechute

2. Les facteurs de maintien de la dépendance

40
Q

Quel est le postulat de base du modèle de la rechute de Marlatt?

A

Ce modèle postule qu’un individu ayant entamé un changement de cmpt tel l’abstinence devrait vivre une hausse du sentiment d’efficacité personnelle lié à ce cmpt

41
Q

Selon Marlatt, que permet la hause du sentiment d’éfficacité personnelle?

A

Cette hausse devrait continuer d’augmenter si le cmpt d’abstinence se maintien, alors qu’elle pourrait être entravée par des situations favorisant la rechute (situations à haut risque)

42
Q

Dans le modèle de Marlatt, quel est le cheminement lorsqu’un individu possède des stratégies d’adaptation efficaces?

A
  • Situation à haut risque*
    1. Stratégies d’adaptation éfficaces, adéquates
    2. Augmentation du sentiment d’efficacité personnelle
    3. Diminution de la probabilité d’une rechute
43
Q

Dans le modèle de Marlatt, quel est le cheminement lorsqu’un individu possède des stratégies d’adaptation inéfficaces?

A
  • situation à haut risque*
    1. Stratégies d’adaptations inéfficaces, inadéquates
    2. Diminution du sentiment d’efficacité personnelle et attentes positives envers les résultats de la consommation
    3. Première rechute
    4. Effets de la violation de l’abstinence et effets positifs perçus de la consommation
    5. Augmentation de la probabilité de rechutes
44
Q

Expliquez la relation entre les réponses de l’individus et les évènements déclencheurs du modèle de la rechute de Marlatt.

A

Les situations à haut risque sont considérées comme les éléments déclencheurs de la rechute, par contre ce sont les réponses de l’individu face à cette situation qui détermineront s’il vivra une rechute.

Un individu offrant une réponse adéquate à une situation à haut risque est moins sujet à vivre une rechute qu’un autre qui en est incapable.

45
Q

Comment peut-on expliquer l’augmentation ou la diminution du sentiment d’efficacité personnelle du modèle de la rechute de Marlatt?

A

-Les individus qui réussissent à répondre adéquatement aux situations à haut risque…