Module 1 - Introduction aux dépendances Flashcards

1
Q

Trois tendances centrales au cours des 40 dernières années

  • Responsabilisation de l’individu
  • La mobilisation des acteurs du milieu
  • La prévention accrue des problèmes sociaux
A
  • Responsabilisation de l’individu: l’accent est mis sur les capacités d’autorégulation des conduites par l’individu. Celui-ci est amené à adopter un rôle actif dans son cheminement
  • Mobilisation des acteurs du milieu : dans la perspective de mieux s’adapter aux besoins spécifiques des individus, l’intervention doit miser sur les forces du milieu, du réseau social et de l’environnement
  • La prévention accrue des problèmes sociaux: le dépistage et l’intervention précoce auprès des groupes ou des individus présentant un risque de développer des comportements problématiques occupent une place primordiale dans les services de santé
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2
Q

Les deux autres conceptions de la dépendances qui ont influencé le champ d’intervention :

A
  • L’approche de la maladie

- L’approche du style de vie

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3
Q

L’approche de la maladie :

Quel est son postulat de base

A

La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie. Les sx chroniques et se développent progressivement

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4
Q

L’approche de la maladie :

-Caractéristiques (3)

A
  • La consommation est incontrôlable: l’individu présente une dépendance physique et des prédispositions génétiques qui entraînent une perte de contrôle inévitable envers la substance
  • Le consommateur est perçu comme une victime de sa maladie
  • La solution à la dépendance consiste à admettre son impuissance face à la consommation du produit et à se rsigner à l’abstinence totale.
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5
Q

V/F les AA et les GA (gamblers anonymes) se basent sur l’approche de la maladie ?

A

Vrai

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6
Q

L’approche de la maladie :

Que peut-on critiquer de cette approche?

A

Cette approche confère peu de pouvoir à l’individu à l’égard des facteurs environnementaux et personnels influençant sa dépendance

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7
Q

L’approche du style de vie :

Quel est son postulat de base? (2)

A
  • La personne peut résoudre son problème de dépendance en changeant son style de vie et sa façon d’être en relation avec les autres
  • La personne dépendante à le choix: l’abstinence ou la consommation contrôlée
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8
Q

L’approche du style de vie :

-Caractéristiques : (4)

A

-La consommation est une façon de composer avec les évènements de vie
-La consommation est une habitude apprise dans l’environnement
-La consommation est une mauvaise stratégie d’adaptation utilisée par la personner pour gérer les évènements de vie, les émotions, les stresseurs, etc.
(La solution serait de développer de nouvelles habiletés et stratégies d’adaptation saines qui pourraient remplacer la consommation)
-L’individu dépendant à une substance s’accroche au sentiment de soulagement que lui procure la consommation de la substance

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9
Q

L’approche du style de vie:

Que peut-on critiquer de cette approche?

A

La résolution du problème dépend de la motivation de la personne à s’en sortir

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10
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Caractéristique qui augmente la probabilité qu’un trouble ou un problème ne survienne et qui augmente la probabilité que ce trouble/problème soit plus grave ou de longue durée

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11
Q

V/F Le fait de présenter un facteur de risque entraîne automatiquement le développement d’une dépendance?

A

Faux, le fait de présenter un facteur de risque n’entraîne pas automatiquement le développement d’une dépendance

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12
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection?

A

Carctéristique qui contribue à l’adaptation prositive d’une personne en situation d’adversité ou malgré la présence de facteurs de risque

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13
Q

Donnez un exemple de facteur de risque

A

Vivre dans un milieu où la drogue est omniprésente

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14
Q

Donnez un exemple de facteur de protection

A

Avoir des parents qui sont présents physiquement et émotionnellement

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15
Q

Qu’est-ce que l’impulsivité?

A

Un trait de personnalité caractérisé par l’adoption d’un comportement par un individu sans que celui-ci ne pense aux conséquences de ses actes

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16
Q

À quoi Eysenk et Eysenk ont lié l’impulsivité?

A

À la prise de risque, un manque de planification mentaler et la prise de décision rapide

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17
Q

Qu’est-ce que la comorbidité?

A

Lorsqu’au moins deux troubles psychiatriques sont présents chez un même individu au même moment.

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18
Q

V/F Les problématiques en dépendance impliquent des changements dans les circuits neuronaux?

A

Vrai

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19
Q

Quel système neurologique est activement solicité lorsqu’il est question de substances psychoactives?

A

Le système dopaminergique

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20
Q

Qu’est-ce que le système dopaminergique?

A

Ce système constitue le circuit de la récompense et des punitions qui gère les désirs, le plaisir et les émotions

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21
Q

Comment peut-on créer la dépendance si on agit sur le système dopaminergique?

A

C’est en agissant sur les voies nejuronales de ce système et en augmentant directement ou indirectement (par l’intermédiaire des neurones GABAergiques, opïodergiques, etc.) l’activité des neurones dopaminergiques que les drogues créent la dépendance.

-la prise chronique de drogues entraine une activation anormale et répétée du circuit dopaminergique (hyper dopaminergique)

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22
Q

Que font les mécanismes opposants?

A
  • Des systèmes compensateurs (mécanismes opposants) sont activés pour tenter de diminuer cette sur-stimulation
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23
Q

Expliquez l’effet des drogues lorsque celles-ci se fixent sur les récepteurs?

A

Les drogues se fixent aux récepteurs, altèrent leur fonctionnement en mimant l’action des neurotransmetteurs naturels et affectent directement le circuit du plaisir, ce qui crée les effets délétères de la dépendance

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24
Q

Qu’est-ce que le modèle étiologique général?

A

Modèle qui implique que la dépendance ne peut être expliquée par la présence d’un seul facteur de risque.
-Son étiologie est donc multifactorielle

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25
Q

Ce modèle ne peut être appliqué aux substances, selon Olievenstein?

A

Faux, il peut également être appliqué aux autres dépendances.

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26
Q

Quels facteurs sont combinés pour expliqué la dépendace?

A

(I) Individu
(P) Produit
(E) Environnement

*La part que joue chacun des 3 facteurs dans L’apparition d’une dépendance est variable selon l’individu

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27
Q

Que contient le facteur I ? (individu)

A
  • Facteurs génétiques
  • Facteurs bilogiques
  • Facteurs psychologiques
  • Facteurs psychiatriques
  • Évènements de vie
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28
Q

Que contient le facteur E? (Environnement)

A
  • Facteurs familiaux*
  • Fonctionnement familial, liens familiaux
  • Consommation dans la famille, éduction, style parental
  • Facteurs sociaux*
  • Groupe social
  • Marginalité, délinquance
  • Amis
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29
Q

Que contient le facteur P? (Produit)

A
  • Propriété addictive
  • Capacité du produit à induire des troubles psychologiques, psychiques et sociaux
  • Statut social du produit
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30
Q

À quoi servent les approches théoriques en dépendance?

A
  • Comprendre le développement et le maintien des troubles
  • Élaborer des stratégies et techniques thérapeutiques pour évaluer et intervenir au plan psychologique auprès des personnes présentant une dépendance
  • Élaborer des stratégies préventives pour la population générale ou pour une clientèle ciblée
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31
Q

V/F Ces différentes approches théoriques et cliniques sont utilisées uniquement pour les dépendances aux substances?

A

Faux : elles sont utilisées aussi pour les dépendances comportementales

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32
Q

Comment les informations sont principalement reccueillies lors des évaluations psychologiques en dépendance?

A

• Au cours de l’évaluation, les informations sont habituellement recueillies par le biais
d’entrevues individuelles et la passation de questionnaires

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33
Q

Qu’est-ce que le Manuel
diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). ?
(4)

A

– Guide le clinicien dans l’établissement de diagnostics
– Propose des critères diagnostiques précis pour chaque problématique et favorise
l’utilisation d’un langage commun entre les professionnels de la santé (médecins,
psychologues, infirmiers, etc.)
– Est athéorique, c’est-à-dire qu’il ne repose pas sur des fondements théoriques
propres à une approche particulière. Ainsi, il peut être utilisé par des psychologues
s’identifiant à différentes approches (cognitive-comportementale,
psychodynamique, humaniste, etc.)
– Est utilisé dans différents contextes (patients hospitalisés/ambulatoires, pratique
privée, services externes, etc.)

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34
Q

Globalement, l’évaluation psychologique vise à établir une compréhension clinique de la
problématique et à émettre des hypothèses quant aux…?
(3)

A
  • Facteurs prédisposants
  • Facteurs précipitants
  • Facteurs de maintien
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35
Q

Qu’est-ce qu’un facteur prédisposant?

-Donnez un exemple

A

-Facteurs prédisposants: Éléments de l’histoire personnelle susceptibles d’avoir
fragilisé l’individu. Le concept de facteurs prédisposants s’apparente à celui de facteurs
de risque individuels

-Exemple: Avoir une très faible estime de soi, avoir peur du rejet, être prêt à tout pour se faire aimer.

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36
Q

Qu’est-ce qu’un facteur précipitant?

-Donnez un exemple

A

-Facteurs précipitants: Éléments déclencheurs, stresseurs identifiables précédent
l’apparition du problème

-Exemple: déménager dans uen autre ville, vouloir se faire de nouveaux amis, un décès, une séparation difficile…

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37
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de maintien?

-Donnez un exemple

A

-Facteurs de maintien: Mécanismes ou comportements qui contribuent à la
persistance du problème dans le temps

-Exemple: Fréquenter des endroits ou des amis qui consomment, alors que l’individu tente de diminuer ou cesser sa consommation

38
Q

Quelles sont les 6 catégories de questions qu’une bonne évaluation psychologique doit répondre?

A
  • Questions concernants les produits ou les cmpts
  • Questions concernant les circonstances du comportement addictif
  • Questions concernant les conséquences du comportement
  • Questions concernant les avantages et les inconvéniants
  • Questions concernant l’ambivalence face au changement
  • Questions concernant les solutions déjà essayées
39
Q

Exemples de questions concernant les produits ou les comportement

A

Quel(s) sont-ils ? S’il y en a plusieurs, dans quel ordre d’importance peut-on les
classer ?

40
Q

Exemples de questions concernant les circonstances du cmpt addictif

A

• Où ? Avec qui ? Quand ?
• Quels sont les facteurs déclenchant le comportement (situations à risque) ?
• Quelles sont les pensées/émotions/sensations physiques de l’individu avant,
pendant et après l’adoption du comportement ?
• Quelles sont les effets immédiats du comportement ?

41
Q

Exemples de questions concernant les conséquences du cmpt

A

Que se passe-t-il à court, moyen et long terme après le comportement ?
• Quelles sont les conséquences relationnelles et matérielles du comportement ?
• Quel rôle jouent les conséquences dans le maintien de la dépendance ?

42
Q

Exemples de questions concernant les avantages et les inconvénients

A

• Quels sont les avantages et les inconvénients à poursuivre le comportement ? À
court terme ? À moyen terme ? À long terme ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients à cesser le comportement ? À court
terme ? À moyen terme ? À long terme ?

43
Q

Exemples de questions concernant l’ambivalence face au changement

A

Sur une échelle de 1 à 10, à quel point la personne ressent l’envie d’adopter le
comportement ? De cesser le comportement ?

44
Q

Exemples de questions concernant les solutions déja essayées

A

Qu’est-ce qui a été tenté pour améliorer la situation ? Y-a-t-il eu des résultats
positifs ? Lesquels ?
• A-t-il été possible de contrôler ou de cesser le comportement ?
• Si les solutions ont échoué, pour quelles raisons ?
• Quelles sont les pensées/émotions associées à l’échec ou la rechute ?

45
Q

À quelle grande catégorie de questions appartient cet exemple?
Amélie: « Je consomme de la cocaïne seulement la fin de semaine. Généralement, j’en
prend lorsque mes amis et moi sortons dans un bar. Cela nous permet de faire durer la soirée plus
longtemps. […]. Mon vendeur c’est Pierre-Luc; il est presq

A

Questions concernant les circonstances

46
Q

À quelle grande catégorie de questions appartient cet exemple?
Jérémy: « J’aime tellement consommer de l’alcool. Lorsque j’arrive de travailler, ça me
relaxe. C’est presque une nécessité pour que j’arrive à décrocher. Mais, en même temps, c’est sur
que si j’arrêtais, je sauverais pas mal d’argent et j’arrêterais de m’endetter sur ma carte de crédit… »

A

Questions concernant les avantages et les inconvénients

47
Q

À quelle grande catégorie de questions appartient cet exemple?
Juliette: « Je magasine en ligne environ trois fois par semaine… Environ 200$ la fois.
Surtout des vêtements, des livres, des produits de beauté, des lunettes de soleil. Je me rend au
centre d’achat, je dirais heu… à tous les jours, mais j’achète pas pour beaucoup… à peu près entre
50$ et 150$, je sais pas trop… J’aime mieux dans les centres d’achat qu’en ligne. »

A

Questions concernant les produits et les cmpts

48
Q

À quelle grande catégorie de questions appartient cet exemple?
Anthony: « J’ai envie d’arrêter à 7/10 parce que ça fait trop longtemps que ma femme me
menace de me quitter si j’arrête pas de jouer, mais, en même temps, j’ai tout autant envie de
continuer parce que si j’arrête, je perds définitivement mes chances de gagner beaucoup d’argent. »

A

Questions concernant l’ambivalence au changement

49
Q

L’approche motivationnelle

À quoi s’intéresse l’approche motivationnellle

A

Elle s’intéresse d’avantage à l’intervention psychologique qu’à la compréhension du développement du trouble.

50
Q

V/F Cette approche et fondamentale uniquement dans le domaine de la dépendance?

A

Faux, elle peut également être utilisée dans d’autres domaines

51
Q

En quoi les stratégies motivationnelles visent à tirer profit?

A

Les stratégies motivationnelles visent à tirer profit du POTENTIEL de changement d’un individu par le biais d’INTERACTIONS empreintes d’EMPATHIE, de NON-CONFRONTATION et de COMPRÉHENSION

52
Q

Quelles sont les étapes de ce modèle, créé par Prochaska et DiClemente

A

1) La précontemplation
2) La contemplation
3) La préparation
4) L’action
5) Le maintien
6) La rechute

53
Q

Par quoi est fournit l’énergie nécessaire au changement?

A

La motivation de l’individu

54
Q

Qu’est ce que le stade 1 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 1 : La précontemplation
La personne n’a pas l’intention de modifier son cmpt

Elle peut être dans le déni et ne pas être consciente des conséquences négatives de son comportement

55
Q

Que sont les types de précontemplateurs?

A
  • Le précontemplateur réticent: Résiste passivement au changement, évite l’inconfort du changement
  • Le précontemplateur rebelle: souvent très inversti dans le comportement cible. Il est très au courant des enjeux de ce comportement mais n’aime pas se faire dire quoi faire. Il peut parraître hostile et offre un argumentaire élaboré sur les raisons de ne pas changer
  • Le précontemplateur rationnel: Il tend à minimiser les risques du comportement cible et veut argumenter à propos des raisons qui le motivent à ne pas changer
  • Le précontemplateur résigné: Il est dépassé par le problème et considère que le comprotement cib;e a le dessus sur lui. Il croit qu’il n’y a plus d’espoir et qu’il est trop tard pour changer
56
Q

Qu’est ce que le stade 2 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 2 : Le contemplateur
La personne est AMBIVALENTE, elle oscille entre les avantages et les inconvénients liés au changement
Elle commence à reconnaître le problème et envisage de changer éventuellement. Elle récolte de l’information à ce sujet
Elle n’est toutefois pas encore engagée dans un processus de changement concret

57
Q

Qu’est ce que le stade 3 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 3: stade de préparation
Ce stade commence lorsque la personne décide de prendre les moyens nécessaires pour faire le changement et prévoit passer à L’action dans un futur rapproché
Elle se fixe des OBJECTIFS ete est prête à demander de l’aide ou à integrer un programme de soins
Être préparé à L’action ne signifie pas pour autant que toute forme d’ambivalence soit résolue, le processus décisionnel continue tout au long du stade de préparation

58
Q

Qu’est ce que le stade 4 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 4: Stade de l’action
Cette phase est celle qui demande le plus DE TEMPS ET D’ÉNERGIE, car la personne exerce un changement de comportement
Même à ce stade avancé du processus, la personne peut encore ressentir de l’ambivalence à propos du changement. Elle peut avoir de la difficulté à s’insérer dans son nouveau style de vie et regretter ses anciennes habitudes

59
Q

Qu’est ce que le stade 5 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 5 : Stade de maintien
La personne travaille à prévenir la rechute et à maintenir les acquis.
Ce stade nécessite beaucoup de MOTIVATION car il demande un engagement continu
La durée est AU MOINS 6 MOIS (après quoi, la personne intègre le changement dans sa vie)
Chez certaines personne, maintenir les changements présente un travail de toute une vie

60
Q

Qu’est ce que le stade 6 du modèle de Prochaska et DiClemente?

A

-Le stade 6: La rechute
L’individu consomme à nouveau
N’implique pas nécessairement de refaire le cycle

61
Q

Qu’est ce que l’entretien motivationnel? et que vise-t-il?

A

C’est une méthode d’entrevue qui vise à résoudre l’ambivalence du client face au changement

-Doit être envisagé comme une manière d’intéragir avec le patient et non comme une psychothérapie

62
Q

Quel est l’objectif de l’entretien motivationnel?

A

L’objectif est d’atteindre un état de motivation qui pousse à un changement de cmpt. Ce changement doit émaner du client et non du thérapeutre.

63
Q

Quels sont les principes directeurs de l’approche motivationnelle ? (FRAMES)

A
  • F : feedback (rétroaction donnée au client sur les risques personnels de la consommation)
  • R : responsabilité du changement qui appartient au client
  • A : advice (conseils prodigués par le clinicien)
  • M : menu d’options à offrir au client (options thérapeutiques et d’aides alternatives)
  • E : empatie est au centre du style utilisé par le thérapeutre
  • S : self-efficacy (sentiment d’efficacité personnelle est engendré et renforcé chez le client)
64
Q

Quelles sont les deux phases de l’entretien motivationnel?

A

1) AVANT la décision de changer (précontemplation et contemplation)
2) APRÈS la cécision de changer (préparation, action, maintien)

65
Q

Que comprend la phase 1 de l’entretien motivationnel?

A
  • Le rôle du thérapeutre est d’aider à la motivation du client
  • Il ne s’agit pas de forcer le client à changer, mais plutôt de l’aiser à peser les pours et les contres de chaque option
  • L’objectif est d’encourager le cliet à prendre le contrôle de la situation
66
Q

Que comprend la phase 2 de l’entretient motivationnel?

A
  • Le rôle du théraputre est d’aider le client à élaborer un plan d’action, à identifier les obstacles et des réseaux de supports dans son entourage
  • Vise à augmenter le sentiment d’éfficacité personnelle et à renforcer les accomplissements, ce qui permet le maintien du changement à long terme
67
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitive?

A

Elle met l’accent sur le présent et s’intéresse particulièrement aux perceptions et pensées des individus dans différentes situations

68
Q

Sur quoi repose l’approche cognitive? (3)

A
  • Les pensées ont une influence sur les émotions et les cmpts
  • Les pensées peuvent çetre évaluées et remises en question
  • Les changements comportementaux peuvent découler d’une modification cognitive (les pensées)
69
Q

Qu’est-ce que la triade cognitive de Beck?

A

Ce sont des croyances fondamentales sur :

  • Le soi
  • Le monde
  • Le futur
70
Q

Qu’est-ce que l’approche comportementale?

A

Inclut les modèles des coonditionnements classique et opérant.

71
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce qu’un évènement?

A

Il est le produit de différentes influences provenant de l’environnement et est perçu
par les sens. L’événement peut être agréable, désagréable ou neutre
− Par exemple: Recevoir un compliment, perdre un emploi, etc.

72
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce qu’une émotion?

A

− État affectif avec une durée et une intensité variable, accompagné de réactions
physiologiques
− Par exemple: La colère, la joie, la tristesse, la culpabilité, etc.

73
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce qu’un comportement?

A

Action observable et mesurable d’un objet ou d’un organisme vivant
− Par exemple: Consommer un verre de vin

74
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce que les réactions physiologiques?

A

Modifications, souvent involontaires, de certains paramètres du fonctionnement d’un
organisme vivant
− Par exemple: Trembler, se contracter, etc.

75
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce qu’une pensée?

A
− Phénomène cognitif ou façon dont un individu se parle à lui-même
− L’ensemble des pensées = Discours intérieur
− Dans leur discours intérieur, les individus ont des distorsions cognitives et des pensées
erronées (on y reviendra plus tard dans le module du Jeu)
76
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, qu’est-ce qu’une distorsion cognitive?

A

− Selon Beck (1963), il s’agit d’un contenu de pensées idiosyncratiques reflétant des
conceptualisations irréalistes ou déformées
− Par exemple: « Si je ne réussis pas parfaitement mon examen, c’est que je ne suis pas
compétent. »
− Par exemple: « Si je ne prend pas de la cocaïne avec mes amis, cela veut dire que je ne
suis pas aussi cool qu’eux et donc, que je vais me faire rejeter. »

77
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

Association répétée d’un stimulus neutre (conditionnel) avec un autre stimulus (inconditionnel) qui évoque une réponse (inconditionnelle), de sorte que le stimulus conditionnel, en vient avec le temps à provoquer la réponse
La capacité d’un stimulus conditionnel à déclancher la réponse dépend, entre autres, de la fréquence à laquelle les stimuli conditionnels et inconditionnels ont été associés, de l’intensité du stimulus conditionnel et de l’état physiologique et psychologique de la personne au moment de l’exposition

78
Q

Donnez un exemple de conditionnement classique

A

Exemple: Un toxicomane à l’ héroïne peut ressentir des symptômes de sevrage à la simple vue d’une
seringue. Selon cette théorie, l’ héroïne est le stimulus inconditionnel et les symptômes de sevrage sont une
réponse inconditionnelle. La seringue nécessaire à l’injection de la substance devient donc, par association
répétée avec l’héroïne, le stimulus conditionnel. Ainsi, les symptômes de sevrage qui se déclenchent à la vue
de la seringue représentent la réponse conditionnelle.

79
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant?

A

Ce type d’apprentissage se réalise comme une conséquence de l’action

Le sujet a tendance à répéter les comportements qui lui procurent des bénéfices ou qui lui permettent
d’échapper à des sensations désagréables

80
Q

Qu’est-ce que le renforcement positif dans le conditionnement opérant?

A

Un renforcement est positif si les conséquences du comportement accroissent la possibilité que le comportement se reproduise

81
Q

Qu’est-ce que le renforcement négatif dans le conditionnement opérant?

A

Un renforcement est négatif si les conséquences du comportement induisent la suppression d’un évènement déplaisant, ce qui accroît la possibilité que le comportement se reproduise

82
Q

Comment peut-on illustrer les renforcements p/r à la consommation?

A

Symptomes de sevrage -Renforcement négatif-> Consommation

83
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage?

A

Une personne peut apprendre par imitation le comportement d’une autre personne. Ce processus est connu sous le nom de modelage.

Des facteurs personnels sont toutefois impliqués dans le choix du modèle

Le modelage est fortement impliqué dans le développement des dépendances à l’adolescence. L’observation des pairs consommateurs avec lesquels l’individu est en interaction permet un apprentissage rapide

Le modelage joue également un rôle dans le maintien de la dépendance car la consommation est parfois une condition pour conserver son statut au sein du groupe de pairs

84
Q

Quel type d’apprentissage nécessite le moins d’expositions?

A

L’apprentissage social (comparativement au conditionnement opérant et classique)

85
Q

Comment peut-on définir la cognition?

A

La cognition est définie comme le processus d’obtention, d’organisation et d’utilisation de la connaissance intellectuelle

86
Q

Qu’est-ce que la cognition implique?

A

Elle implique une compréhension de la connexion entre la cause et l’effet, donc entre le comportement et les conséquences associées

-Les consommateurs développent des attentes positives face à la consommation et ses effets et des attentes négatives face au sevrage et à l’abstinence.

87
Q

Quels sont les 7 thèmes des attentes positives envers l’adoption de cmpts addictifs?

A
  • L’équilibre psychologique
  • Le bon fonctionnement social et intellectuel
  • Le plaisir
  • La stimulation
  • Le réconfort
  • La lutte contre l’ennui, l’anxiété, la tention ou l’humeur négative
  • L’idée que, sans la consommation, la souffrance va continuer à s’aggraver
88
Q

Décrire le modèle de l’apprentissage cognitif

A

Selon ce modèle, la chaîne de cmpts est déclenchée par un stimulus interne ou externe qui active les attentes. Ces attentes activent des pensées automatiques qui déclancheront l’envie de consommer.
Il faudra d’autres pensées automatiques pour que le comportement de recherche de la substance se mette en oeuvre et abouttisse à la consommation

89
Q

Quels sont les 3 types de prévention?

A
  • prévention primaire
  • prévention secondaire
  • prévention tertiaire
90
Q

Qu’est-ce que la prévention primaire?

A

Vise à limiter l’apparition des problèmes et leurs répercussions

population cible: les personnes qui ne présentent pas le problème

91
Q

Qu’est-ce que la prévention secondaire?

A

Vise à limiter la propagation ou l’aggravation des problèmes et de leur répercussions ou à diminuer la prévalence de ces problèmes

Préconise: Le dépistage précoce et les interventions brèves

92
Q

Qu’est-ce que la prévention tertiaire?

A

Vise à limiter les conséquences résultants du problème, à diminuer la gravité des symptomes, l’altération du fonctionnement et la souffrance associée au problème

S’étend au domaine de la réadaptation, préconise la thérapie, les intervention de longue durée et la prévention de la rechute