Modalités diagnostiques Flashcards

1
Q

Examen de base

A

Radiographie pulmonaire

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Q

Radiographie pulmonaire (4)

A

Prise en inspiration profonde

2 clichés: face et profil.

L’incidence est postéro-antérieure (rayons X de l’arrière l’arrière vers l’avant du thorax + poitrine doit être appuyée contre la plaque de radiographie)

Appréciation de la qualité technique du film est essentielle pour d’optimiser les informations recueillies.

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3
Q

Qualité technique

A

Inspiration maximale
-6 côtes antérieures au-dessus du diaphragme
ou
-10 côtes postérieures au-dessus du diaphragme

Clichés de face – centré
-L’apophyse épineuse du corps vertébrale thoracique supérieure au milieu de l’espac interclaviculaire proximale

Transparence adéquate

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4
Q

Étapes de la radio et leur caractéristiques (8)

A
  1. Qualité technique.
  2. Trachée et bronches principales.
    - angle de la carène de 70 degré
  3. Contours du médiastin et de la silhouette cardiaque.
    - Hile: zone opaque formée par les artères et veines pulmonaires supérieures
    - Le hile droit est situé plus bas que le hile gauche
    - La fenêtre aortico-pulmonaire est délimité par l’aorte, l’artère pulmonaire gauche et le lobe supérieur gauche délimitent
    - Plèvre : créer une ligne de réflexion rectiligne concave (un aspect convexe laisse suspecter une anomalie d’une structure de la FAP)
  4. Parenchyme pulmonaire.
    - les vaisseaux sanguins sont de plus gros calibre aux bases des poumons qu’aux sommets
    - les vaisseaux ne devraient pas être visibles dans le tiers externe des champs pulmonaires
  5. Scissures.
    - La petite scissure est absente chez 10% des individus
    - Les grandes scissures sont mieux visualisées en cliché de profil
  6. Diaphragme et culs-de-sac diaphragmatiques
    - Les hémicoupoles diaphragmatiques droite et gauche sont parallèles
    - L’hémicoupole gauche s’efface lorsqu’elle entre en contact avec le cœur
  7. Structures osseuses (clavicules, vertèbres, sternum, côtes)
  8. Tissus mous
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5
Q

Signe de la silhouette

  1. Définitions
  2. Rôle du signe
A

D:

Diminution du contraste naturel entre les structures médiastinales ou diaphragmatiques et le poumon = le contour de ces structures devient moins apparent
(contraste naturel entre l’air contenu dans le poumon et les structures des tissus mous)

N : alvéoles remplies d’air = peut bien voir les structures médiastinales, diaphragmatiques

A (Si pneumonie) = alvéoles remplies de pus = une diminution du contraste naturel

R:

  1. Localiser une opacité
    - dans le lobe moyen ou la lingula s’il est présent (effacement du bord droit ou gauche du cœur)
    - lobe inférieur s’il est absent (bord du cœur non effacé).

OU

  1. Identifier la coupole diaphragmatique gauche
    - CAR sur le cliché en profil, elle disparaît dans la silhouette cardiaque.
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6
Q

Syndrome alvéolaire

À la radiographie, on pourra observer des opacités à limites mal définies qui résultent de la superposition de lobules atteints et de lobules normalement aérés.

À cause du contraste marqué entre la forte densité alvéolaire et l’air contenu dans les bronches, les opacité alvéolaires contiennent fréquemment un bronchogramme aérien.

Les opacités « en ailes de papillon » se retrouvent de part et d’autre des hiles, rendant floues les limites des vaisseaux hilaires et péri-hilaires. Ces opacités sont un signe caractéristique du comblement alvéolaire et apparaissent souvent à la suite d’un oedème aigu du poumon.

A

Ce signe se manifeste lorsque du pus, de l’œdème, du sang, des cellules néoplasiques ou des protéines remplacent l’air qui est normalement contenu dans les alvéoles.

Cela se manifeste par des opacités floconneuses,
lobaires ou segmentaires à limites mal définies. Cet aspect est lié à la superposition de lobules
normalement aérés et de lobules atteints. Le comblement alvéolaire se fait de proche en
proche, utilisant les voies distales de collatéralité. Ce mode d’extension favorise la
confluence.Les opacités alvéolaires contiennent souvent un bronchogramme aérien secondaire
au contraste entre la forte densité alvéolaire et l’air préservé dans les bronches normales. Les
opacités dite « en ailes de papillon » siègent de part et d’autre des hiles et respectent les
sommets, les bases et la périphérie des poumons.

Les vaisseaux hilaires et périhilaires ont des
limites floues. Cette répartition est pathognomonique de comblement alvéolaire et son étiologie
la plus fréquente est l’œdème aigu du poumon

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7
Q

Nodule

A

Opacité arrondie intraparenchymateuse mesurant jusqu’à 3 cm. Au-delà de cette
taille, l’opacité est appelée masse.
1. Il faut s’assurer qu’il s’agit bien d’un nodule pulmonaire et non pas d’une image pleurale, osseuse ou pariétale.
2. Apprécier les
caractéristiques du nodule :
-taille;
-unique ou multiple;
-siège;
-contours;
-contenu (calcifications – bronchogramme).
3. Prendre des clichés antérieurs pour d’évaluer l’éventuelle croissance du
nodule.
4. Différencier les nodules bénins des nodules malins

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8
Q

Caractéristiques d’un nodule pouvant orienter vers une nature bénigne

A

-Nodule stable sur une durée de deux ans.
Contours nets et réguliers —Calcifications (centrales – « popcorn »).
-Graisse à l’intérieur du nodule.
-Contours nets et réguliers

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9
Q

Nodule

  1. Caractéristique
  2. Étapes
A

Opacité arrondie intraparenchymateuse mesurant jusqu’à 3 cm. (masse si plus gros)

  1. Il faut s’assurer qu’il s’agit bien d’un nodule pulmonaire et non pas d’une image pleurale, osseuse ou pariétale.
  2. Apprécier les
    caractéristiques du nodule :
    -taille;
    -unique ou multiple;
    -siège;
    -contours;
    -contenu (calcifications – bronchogramme).
  3. Prendre des clichés antérieurs pour d’évaluer l’éventuelle croissance du
    nodule.
  4. Différencier les nodules bénins des nodules malins
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10
Q

Caractéristiques d’un nodule pouvant orienter vers une nature bénigne

A
  • Nodule stable sur une durée de deux ans.
  • Contours nets et réguliers —Calcifications (centrales – « popcorn »).
  • Graisse à l’intérieur du nodule.
  • Contours nets et réguliers
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11
Q

Syndrome vasculaire

  1. Oligémie
  2. Hypertension veineuse
A

Oligémie: si diminution de calibre des artères et des veines pulmonaires. (hypovascularisation pathologique)

  • Cela s’accompagne d’une hypertransparence pulmonaire dans le même territoire.
  • L’emphysème et l’embolie pulmonaire sont des causes fréquentes d’oligémie.

Une hypertension veineuse pulmonaire: traduit par un recrutement des vaisseaux des sommets.

-fréquemment retrouvée dans l’œdème pulmonaire à ses débuts (avant que l’oèdeme se remplisse de liquide)

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12
Q

Épanchement pleural (4)

A

En position debout:
-Se traduit par une opacité basale qui efface la coupole diaphragmatique et les culs-de-sac costodiaphragmatiques.

-La limite supérieure a un caractère arciforme et concave.

-L’épanchement peut être détecté sur un cliché standard lorsqu’il y a 250
ml de liquide pleural.

-Lorsque l’épanchement pleural est minime (50 ml), le liquide est visualisé sur un cliché effectué en décubitus latéral.

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13
Q

Tomodensitométrie thoracique (tdm) et Angiotomodensitométrie

A

TDM:
Le 1er premier examen radiologique complémentaire
après la radiographie standard (irradiation de 10 à 100 fois plus supérieure)

=série de coupes axiales
dont l’épaisseur varie de 1 à 10 mm.

=utilisation d’un produit
de contraste iodé pour d’évaluer les pathologies vasculaires et les structures
médiastinales.

-ATDM: Permet de visualiser la présence de caillots au niveau des artères
pulmonaires.

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14
Q

L’imagerie par résonance magnétique (IRM)

  1. Caractéristiques
  2. Pourquoi indiquée
A

-Non irradiante
-Permet d’obtenir des images dans tous les plans.
-Excellente définition anatomique (que le TDM est incapable de
fournir

L’IRM du thorax est indiquée dans les situations suivantes :

  • masses médiastinales;
  • lésions envahissant le médiastin (œsophage, trachée, péricarde, vaisseaux) + plexus brachial,, paroi thoracique;
  • tumeur du sommet pulmonaire;
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15
Q

Une tomodensitométrie en haute résolution

A

=analyse détaillée du parenchyme en fournissant des coupes très fines.

Elle est indiquée dans l’évaluation des
pneumopathies interstitielles ou alvéolaires diffuses.

On peut suspecter, grâce au TDM haut
résolution:
une fibrose pulmonaire
une pneumoconiose 
une sarcoïdose. 
Les anomalies
retrouvées peuvent êtres groupées en fonction du type d’atteinte 
réticulaire,
nodulaire, 
verre dépoli, 
perfusion en mosaïque, kystique.
(les plus prédominantes)
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16
Q

Scintigraphie pulmonaire

A

La scintigraphie pulmonaire participe à l’étude des fonctions de perfusion et de ventilation
pulmonaires. Ses applications cliniques s’adressent à tous les processus pathologiques
pouvant amputer ces fonctions, au premier rang desquels se situe l’embolie pulmonaire. La
scintigraphie met en évidence la distribution au niveau des deux champs à l’aide de particules
injectées par voie intraveineuse (scintigraphie de perfusion) et d’aérosols radioactifs inhalés
(scintigraphie de ventilation). L’aspect scintigraphique de l’embolie est un défaut de perfusion
d’allure systématisée, lobaire ou segmentaire, unique ou multiple. L’association avec une
radiographie et une scintigraphie de ventilation normale dans ce territoire évoque fortement la
présence d’une embolie pulmonaire.

17
Q

Imagerie nucléaire - types

A
  • Scintigraphie pulmonaire

- Tomographie par émission de positrons (TÉP)

18
Q

Scintigraphie pulmonaire

  1. Définition
  2. Indication
A

Injecter des particules par voie intraveineuse (scintigraphie de perfusion) et d’inhaler des aérosols radioactifs (scintigraphie de ventilation) = pour étudier les fonctions de perfusion et de ventilation pulmonaire

La scintigraphie pulmonaire peut être utile pour toutes les pathologies qui peuvent porter atteinte aux processus de ventilation et de perfusion : embolie pulmonaire

19
Q

Tomographie par émission de positrons (TÉP)

  1. Définition
  2. Étapes
  3. Indications
A
  1. Imagerie fonctionnelle pour caractériser les nodules pulmonaires indéterminés + évaluer l’étendue d’un cancer
  2. -utilise glucose marqué au fluore radioactif (18 FDG) pour identifier les cellules métaboliquement actives.
    - images allant de la région cervicale jusqu’à l’abdomen sont obtenues par un tomographe.
    - augmentation de la captation du 18-FDG par le cancer (les cellules malignes
    consomment beaucoup de glucose)
    -Un index semi-quantitatif, le SUV (standard uptake value) est obtenu.

SUV supérieur à 2,5 = très suspect
** preuve histologique aussi importante avec car
processus inflammatoires peuvent aussi augmenter le SUV.

  1. Caractériser des nodules pulmonaires indéterminés
    Évaluer l’étendue d’un cancer
20
Q

Bronchoscopie

  1. Définition
  2. Outil
  3. Technique
A

Permet de voir directement la trachée et les bronches
jusqu’au niveau segmentaire.

Outils:
-Le bronchoscope
flexible = un tube souple renfermant des fibres
optiques.
-pinces à biopsies et de brosses stériles peuvent = prélèvement endobronchique.

  • Malade conscient.
  • Une anesthésie locale est faite avec de la lidocaïne.
  • bronchoscope est introduit par voie nasale ou buccale.
  • position couchée
21
Q

Indications de la bronchoscopie (8)

A
o Hémoptysie
o Toux inexpliquée
o Atélectasie persistante
o Suspicion de corps étranger
o Infection pulmonaire persistante ou
immunosuppression
o Pneumopathie interstitielle
o Nodule ou masse pulmonaire
o Anomalie hilaire ou médiastinale
22
Q

Examens diagnostiques de la bronchoscopie

Un brossage endobronchique peut être effectué lorsqu’il y a infiltration néoplasique, afin d’aller chercher quelques cellules malignes.

Une biopsie transbronchique peut être réalisée si la muqueuse est anormale ou s’il y a la présence d’une lésion suspecte, afin d’obtenir un échantillon histologique.

La ponction à l’aiguille fine (PAF) permet l’analyse cytologique d’adénopathies suspectes afin d’évaluer le degré d’envahissement des ganglions médiastinaux.

La cytoponction transbronchique guidée par échographie endobronchique permet une meilleure visualisation des adénopathies médiastinales et hilaires et est indiquée dans le staging du cancer pulmonaire.

Le lavage bronchoalvéolaire permet d’accéder à une bronche segmentaire du lobe moyen ou de la lingula lorsque le fibroscope est bloqué. Le sérum injecté puis réaspiré sera envoyé en laboratoire afin qu’on y effectue un décompte cellulaire.

A

Les sécrétions sont aspirées et soumises à un examen cytologique et
bactériologique.

Des biopsies sont faites s’il y a une lésion endobronchique suspecte ou une
muqueuse anormale. Il est possible d’obtenir des échantillons histologiques de poumon grâce à
une biopsie transbronchique. Cette procédure est effectuée sous contrôle fluoroscopique et
permet de prélever du parenchyme. La sarcoïdose est le diagnostic le plus fréquemment porté
grâce à cette technique.

La ponction à l’aiguille fine (PAF) permet de déterminer le degré
d’envahissement des ganglions médiastinaux. Une aiguille creuse est insérée à travers la paroi
bronchique afin de faire une analyse cytologique des adénopathies suspectes décelées à
l’imagerie du thorax.

Actuellement, la cytoponction transbronchique est guidée par une
échographie endobronchique. Cela permet une meilleure visualisation des adénopathies
médiastinales et hilaires. Il s’agit d’une technique minimalement invasive, qui ne nécessite pas
d’anesthésie générale. La principale indication est le staging du cancer pulmonaire. Le rendement est excellent, et cela permet d’éviter des procédures invasives (médiastinoscopie,
thoracoscopie).

Également, l’échographie bronchique permet d’effectuer des procédures
diagnostiques afin de préciser l’étiologie d’un nodule pulmonaire.

Le lavage bronchoalvéolaire est réalisé après le blocage du fibroscope dans une bronche
segmentaire du lobe moyen ou de la lingula. Un volume de 150 ml de sérum physiologique
réchauffé à 37o
C est injecté et réaspiré lentement. L’étude du liquide comporte un décompte
cellulaire et des cultures. Un décompte cellulaire normal comporte 80% macrophages, 15%
lymphocytes et 5% d’autres cellules. Il est de mise de faire un lavage lorsqu’on suspecte une
sarcoïdose, une fibrose pulmonaire, une pneumonie opportuniste ou une alvéolite allergique
extrinsèque.

23
Q

Ponction pleurale

  1. Caractéristiques
  2. Étapes
  3. Complications
A
  • Si épanchement pleural à la radio
  • Pour analyser le liquide pleural.
  • peut être faite sous guidage échographique.

-Anesthésie locale
-Aiguille introduite dans l’espace pleural
(Pratiquées à la région postérieure, à environ 2 à 3
espaces intercostaux sous la pointe de l’omoplate)
-Prélèvement le liquide.
-Analyse liquide

Les analyses suivantes sont effectuées :
Ø pH;
Ø protéines totales;
Ø LDH;
Ø glucose;
Ø décompte cellulaire;
Ø études microbiologiques;
Ø cytologie
  • 3 % à 20 % de pneumothorax (dont un cinquième (1/5) nécessitera la mise en place d’un drain thoracique)
  • toux de la douleur lors du retrait de liquide pleural (fréquent)
  • œdème pulmonaire de réexpansion (rare)

**La
thoracocentèse peut être également une procédure thérapeutique en soulageant la dyspnée
d’un patient avec un épanchement important. Cette technique peut s’effectuer au chevet du
patient.

24
Q

Biopsie thoracique à l’aiguille (BTTA)

A

Lorsqu’un diagnostic cytologique ou bactériologique est nécessaire et que les autres modalités
diagnostiques ont été infructueuses,

Sous contrôle TDM ou échographique,une aiguille est dirigée
vers la lésion après anesthésie locale. L’aspiration est faite à plusieurs reprises et le matériel
est soumis à une analyse cytologique ou bactériologique. Une analyse histologique peut être
faite si le prélèvement a été fait avec une aiguille de plus gros calibre.
Un diagnostic de cancer
peut être porté dans 80 % à 90 % des cas.

Complications:

  • Un pneumothorax (20 % des cas)
  • mise en place d’un drain thoracique (3 % des cas)
  • hémoptysies

Les indications:

  • nodule ou masse pulmonaire;
  • masse hilaire;
  • masse médiastinale;
  • lésion pleurale;
  • lésion de la paroi thoracique
25
Q

Médiastinoscopie

6.1 Définition
La médiastinoscopie cervicale est une procédure invasive qui nécessite une anesthésie générale. Cette technique chirurgicale permet d’inspecter directement des ganglions et d’autres masses du médiastin supéro-antérieur et d’effectuer une biopsie. Les ganglions paratrachéaux droits et ceux en paratrachéale gauche supérieurs à l’arc aortique peuvent ainsi être examinés.

6.2 Indications
Cet examen est indiqué lorsqu’on soupçonne:

un cancer
un lymphome
une sarcoïdose
Il permet également de déterminer le staging ganglionnaire d’un patient atteint d’un cancer pulmonaire.

6.3 Complications
Les complications d’une telle procédure sont plutôt rares.

Saignement
Infection
Paralysie du nerf récurrent laryngé

6.4 Biopsie par échographie endo-oesophagienne
Contrairement à la médiastinoscopie, cette technique est peu invasive et ne nécessite pas d’anesthésie générale. Elle permet également d’accéder à des ganglions normalement inaccessibles par médiastinoscopie cervicale.

A

Technique chirurgicale invasive qui permet l’inspection
directe et la biopsie des ganglions et autres masses de la portion supérieure du médiastin
antérieur. Cet examen est effectuée sous anesthésie générale et le médiastinoscope est introduit par une incision sus-sternale. Les stations ganglionnaires pouvant être examinées
sont :
Ø paratrachéale droite;
Ø paratrachéale gauche supérieure à l’arche aortique.

Récemment, les biopsies par échographie endo-œsophagienne sont devenues une méthode
diagnostique intéressante avec un excellent rendement. Il s’agit d’une technique minimalement
invasive, qui ne nécessite pas d’anesthésie générale. La proximité de l’œsophage des zones du
médiastin postérieur, telles la station sous-carénale, permet le prélèvement de ganglions qui
sont normalement inaccessibles par médiastinoscopie cervicale.

26
Q

Biopsie thoracique à l’aiguille (BTTA)

  1. Rôle
  2. Caractéristiques
  3. Complications
  4. Indications
A

Lorsqu’un diagnostic cytologique ou bactériologique est nécessaire et que les autres modalités
diagnostiques ont été infructueuses,

  • Sous contrôle TDM ou échographique,
  • aiguille est dirigée vers la lésion après anesthésie locale.
  • aspiration est faite à plusieurs reprises
  • matériel soumis à une analyse cytologique (si aiguille gros calibre) ou bactériologique
  • diagnostic de cancer peut être porté dans 80 % à 90 % des cas.

Complications:

  • Un pneumothorax (20 % des cas)
  • mise en place d’un drain thoracique (3 % des cas)
  • hémoptysies

Les indications:

  • nodule ou masse pulmonaire;
  • masse hilaire;
  • masse médiastinale;
  • lésion pleurale;
  • lésion de la paroi thoracique