Mme Ridell Flashcards
Culture (dans le sens anthropologique)
Systèmes de discours, assez complexes. Ils interagissent pour
former un tout.
Le système de face
comment on se
comporte en interactions, quelques règles à suivre pour paraître « normal » = éviter de perdre la face
lors de contacts de culture) tout en préservant la « face de l’autre »
Face work figuration (def)
Assurer les respect des faces.
Rituel qu’on apprend depuis petit, comment se comporter, comportements répétitifs, souvent stéréotypés MAIS ont un sens
pour le maintien de l’ordre social.
Tenue & la déférence
La tenue (se maintenir devant les autres) VS la déférence (considérer les autres)
Facework positif et négatif
Positif : Se faire aimer, apprécier, donner un compliment, montrer un intérêt pour l’autre, la
reconnaissance
Négatif : La déférence = ne pas déranger
Systeme de face contribuent à organisation sociale (3)
- Liens familiaux (kinship) – individualisme
- Conception de soi : individu ou membre d’un groupe social
- Relations ingroup – outgroup
Deux façons dont on est formé dans une culture
- Éducation formelle (règles + strictes),
- Enculturation (en observant etc).
= explicite et implicite.
Cela se passe souvent en primaire et en secondaire. Parfois on apprend d’autres cultures en grandissant, dans le monde du travail car on se sociabilise.
Fonctions de la langues : focalisation sur relation ou information
→** Ratification (rectification?) ou négociation **(relations fixes par la société). ON connait sa place, il y a une hiérarchie. La manière d’utiliser la langue change.
→** Harmonie du groupe ** : est-il question de mon bien-être ou de celui du groupe ?)
Communication non-verbale (3)
→ Kinésique : mvmts corporels (+ dans certaines cultures, quelque chose qui s’apprend)
→ Proximité – usage d’espace (on aime parfois être proches dans certaines cultures
→ Perception du temps (rythme + ou – long dans les interactions, tout le monde ne peut pas prendre la
parole en même temps que nous)
ETHOS :
Caractéristiques du « parler » ensemble. ?
Face-want
besoin de préserver sa « face » (face positive) et son « territoire » (face négative)
FTA et FFa
- FTA- Face threatening acts
→ Eviter, minimiser - FFA – Face flattering acts (de Kerbrat Orecchioni)
→Remerciements, compliments
Politesse négative – « je ne te veux pas de mal » VS positive « Je te veux du bien » (gérer ce qui
est menaçant VS renforcer ce qui est flattant).
(look up the correct text) La méthodologie : quelles données a-t-elle privilégiée et pourquoi ? Quelles approches
analytiques ? Elle a privilégié les données naturelles, authentiques. Une observation,
comportements, enregistrements.
Quelles critiques ont été soulevées contre le modèle de politesse de Brown & Levinson?
Pour
Brown and Levinson, il y aurait une théorie universelle de l’usage de la politesse dans le langage. Ils
nous ont fournissent en tout cas les clés.
→ Pourtant, beaucoup d’accusations d’ethnocentrisme ou plus précisément d’Occidentalocentrisme ds cette théorie
Que signifient politesse négative et positive respectivement ?
Positive : incursions systématiques dans le territoire d’autrui. Prodiguer diverses manifestations de
sympathie et d’intérêt.
Compliments, cadeaux, offre, invitation, etc.
Négative : Non intrusivité
Laisser l’autre tranquille dans l’interaction. On se diminue, s’amenuise, on chance notre comportement afin de paraître bienveillant.
A quoi renvoie le concept éthos dans le domaine de communication
interculturelle/interethnique ?
Les qualités morales que l’orateur affiche dans son
discours. Il ne s’agit pas de dire ouvertement que l’on est pondéré, honnête ou bienveillant, mais de le
montrer, par exemple de son comportement afin d’assurer la réussite de son oration. On pourrait penser
que c’est ça exactement la politesse positive.
Métalangage
Langage spécialisé qui sert à décrire une langue
Politesse
Brown & Levinson
* Universelle dans toutes les sociétés humaines
* Mais pas universelle dans ses formes / conditions d’application qui varient d’une société à l’autre.
* Les principes généraux constitutifs du système sont universels.
Brown & Levinson
théorie universelle de l’usage de la politesse dans le
langage. Ils nous ont fournissent en tout cas les clés. Pourtant, beaucoup de voix se sont élevées pour
accuser cette théorie d’ethnocentrisme ou plus précisément d’Occidental centrisme.
* Permet de rendre compte des différences observables
dans les comportements de politesse à condition d’essayer de comprendre quelle est la logique culturelle
propre aux différentes cultures considérées
La politesse négative et positive
- Laisser l’autre faire seul car on respecte le fait qu’il en soit capable.
→ Mais perçue comme grossière par les tenants d’une
conception de la politesse, ou celle-ci consiste avant tout à prodiguer aide et assistance à son partenaire
d’interaction.
La politesse négative et la politesse positive, ces 2 formes de politesse étant dans une certaine mesure opposée :
La positive? implique des incursions systématiques dans le territoire d’autrui. Il s’agit du prodiguer diverses manifestations de sympathie et d’intérêt. Question compliments,
cadeaux, offre, invitation, etc. Alors que la neg implique au contraire la non ingérence, il s’agit avant
tout de laisser l’autre en paix.
Ethos
- Origine = rhétorique d’Aristote. Qualités morales que l’orateur
affiche dans son discours (nb : virtue signaling?).
Il ne s’agit pas de dire ouvertement que l’on est pondéré, honnête ou bienveillant, mais de le montrer, par exemple de son comportement afin d’assurer la réussite de son
oration.
→ On pourrait penser que c’est ça exactement la politesse positive. Elle contient de l éthos.
Indices de contextualisation
Abstrait et implicite
Haugen
Les types d’emprunts linguistique
- Loanword
- Loanblend
- Loanshifts
Loanword
Élément lexique (morphème) intégralement importé (avec plus ou moins de substitution phonémique) — Ex. computer (dan), week end (fr.), café (en ang.), paraplu (néer.), fåtölj (su. ‘fauteuil’
- orthographe et phonologie substitués)
Loanblends
Éléments lexicaux, morphologiques etc. partiellement importés, partiellement substitués.
— Ex. monolingue (grec+latin),
Loanshifts
(loan translation, calque et semantic loans).
Substitution des structures morphémiques/lexiques** sans importation**
— Ex. gratte-ciel, turbulenc
Les malentendus
- Sutout des phénomènes sociolinguistiques.
- Entre ind de culture différente, mais les locuteurs, vont rarement penser que le problème vient du côté linguistique (t non culturel)
La français va très bien
Réponse aux discours de puristes (qui ne sont pas linguistes)
- Le franglais – pas d’assise scientifique en ce qui concerne le français en Europe – pourquoi ?
- Les emprunts lexicaux – une appropriation lente graduelle -> ils sont aussi français
(prononciation, morphologie alternées)
- La langue d’accueil n’est pas alternée par les emprunts – que veulent ils dire par cela ?
- « La langue a le sens pratique – elle emprunte pour s’enrichir »
- La langue des publicités très visible n’est pas représentative de l’usage en général
- Le monde change -> la langue change
- Qu’est-ce qui serait des sujets plus pertinents à discuter ? Et que faudrait-il faire ?
Code-switching
Citer des discours d’une autre langue
Stratégies conversationnelles
- Se mettre en scène
- Négociation de langue dans sociétés bilingues
- Exprimer une identité des liens sociaux
- Contextualisation – donner de l’information sur comment il faut interpréter les mots
Pas toujours conscient
Quand le faire ? Formalité/normes
In-group - out-group / we-code – they-code
Comment définir les « codes » ? – ils sont, en parole en interaction, fortement variables
Vernaculaire Urbain Contemporain (VUC)
Terme englobant et volontairement imprécis permet d’éviter pas mal de problèmes liés aux
dénominations. Vernaculaire permet de ne pas catégoriser les locuteurs tout en indiquant que
c’est un langage quotidien ordinaire; urbain – indique le lieu où l’on retrouve cet usage;
contemporain – ouvre à distinguer et à comparer avec des façons de parler antérieurs. Le fait
que ça ne nomme pas explicitement la ville ou la langue permet aussi de comprendre ces façons
de parler comme un phénomène généralisé
Polylangage
Manière dont les locuteurs utilisent des caractéristiques associées à différentes “langues”, même lorsqu’ils ne connaissent que très peu ces “langues”
Sociolinguistes dans les dernières décennies
Remise en question le
concept traditionnel et structurel des langues
Sous quelles formes les caractéristiques linguistiques apparaissent? (2)
Unités et régularités.
- Unités = des mots, des expressions, des sons, voire des caractéristiques phonétiques comme les
arrondis. - Régularités : traditionnellement appelées « règles »
Etude comparative
Décrire en parallèle le fonctionnement de types d’interactions / phénomènes dans les sociétés
Comment une caractéristique est-elle jugée correcte ou incorrecte?
Une fonctionnalité peut être « correcte » dans le sens où elle est utilisée de la même manière que par des
locuteurs considérés comme des locuteurs « natifs » de la langue donnée . Si une caractéristique est
utilisée que les locuteurs « natifs » n’utiliseraient pas, ou d’une manière que les locuteurs « natifs » ne
l’utiliseraient pas, la caractéristique est par cette convention sociale « incorrecte »
Comportement du locuteur non natif (2)
- Explliqué par l’influence de la culture d’origne
- Mais aussi par une hyper adaptation : hyper correction.