Mesure de la production Flashcards
consommations intermédiaires
biens et services entièrement consommés ou incorporés au produit au cours du processus de production
ex : Pour produire ses baguettes, le boulanger utilise de la farine, de l’eau, de la levure, de l’électricité mais il n’a pas produit ces biens et ces services. Il les a achetés à d’autres entreprises. Il faut donc les déduire car on ne peut pas les comptabiliser parmi la richesse qu’il a créée.
Le boulanger a acheté pour 2 000 € de farine, 1 000 € de levure, 1 000 € d’électricité soit 4 000 €. Ce sont les consommations intermédiaires, c’est-à-dire les biens et services incorporés ou détruits lors du processus de production. On retrouve la farine et la levure incorporées dans les baguettes. L’électricité a été détruite : elle a servi à éclairer et à faire marcher les fours.
Calcul du chiffre d’affaire + def
CA = nombre d’unités de produit vendues x prix unitaire du produit
l’argent gagné par le boulanger en vendant ses biens et ses services, autrement dit la recette. Il s’agit de ce qu’il y a dans la caisse de la boulangerie à la fin du mois.
Calcul de la valeur ajoutée + def
VA = CA - CI (CI = consommations intermédiares)
La valeur ajoutée est l’indicateur qui mesure la richesse réellement créée par une entreprise car elle écarte les consommations intermédiaires ex :
Calcul de la productivité de travail
productivité du travail = quantité produite par l’entreprise / nombre de travailleurs
Calcul de l’excédent brut d’exploitation (EBE)
EBE = CA - coûts de production
Calcul du Produit Intérieur Brut (PIB)
PIB = VA marchande + VA non marchande
La productivité se mesure comment ?
se mesure en rapportant la production aux facteurs qui ont été engagés pour la réaliser : productivité d’un facteur = volume de la production/volume de ce facteur utilisé.
progrès technique
toutes les innovations qui permettent d’inventer de nouveaux produits, de nouveaux modes de production ou de nouvelles méthodes d’organisation qui permettent de gagner en efficacité, soit parce que le capital utilisé incorpore ce progrès technique, avec des machines plus récentes et plus performantes, etc., soit parce que ce progrès est incorporé au travail avec de nouveaux savoir-faire ou de nouvelles façons de faire. Le progrès technique améliore la productivité, et permet l’évolution de la combinaison productive en général en employant moins de travail rendu plus efficace soit par son propre travail, soit par les gains de productivité du capital.
Comment l’entreprise distribue la richesse créée aux acteurs qui ont contribué à produire ?
- Les salariés perçoivent un salaire car ils contribuent à produire en apportant leur travail. Ils perçoivent 60 % de la valeur ajoutée : quand l’entreprise crée 100 € de richesse, elle verse 60 € aux salariés. Les salariés utilisent cet argent pour consommer ou épargner, c’est-à-dire pour satisfaire leurs besoins et mettre de côté.
- L’entreprise perçoit un bénéfice car elle contribue à la production en investissant dans l’outil productif. Elle perçoit 35 % de la valeur ajoutée : quand l’entreprise crée 100 € de richesse, elle en garde 35 €. L’entreprise peut utiliser ces revenus pour investir dans le processus de production, par exemple pour acheter des nouveaux fours, de nouvelles machines, etc.
- L’État perçoit des impôts car il contribue à la production en créant des infrastructures, par exemple, les routes qui ont permis au livreur de farine de venir livrer. L’État perçoit 5 % de la valeur ajoutée, donc 5 € dans le cas de 100 € de richesse créée. L’État utilise ces revenus pour entretenir les infrastructures existantes ou en créer de nouvelles.