Mémoire et émotions Flashcards
L’attention est ce qui permet de mener l’information de la mémoire sensorielle à la mémoire à court terme
Vrai
Plusieurs régions cérébrales sont impliquées à la fois dans la mémoire et les émotions
Vrai. Entre autres, l’aire septale est commune aux 2.
Une lésion de l’amygdale provoque une amnésie antérograde
Faux
Suite à une lésion de l’hippocampe, la capacité de mémorisation est atteinte
Vrai. La mémoire déclarative se trouve dans l’hippocampe.
Il est plus facile de mémoriser une information seule qu’une combinaison d’information
Faux. Il est plus facile de mémoriser une information en la liant à des connaissances déjà acquises ou en faisant des liens.
La mémoire à court terme permet de manipuler les informations en temps réel
Faux. C’est la mémoire de travail qui permet de manipuler les informations en temps réel.
La mémoire à court terme et la mémoire de travail ont une capacité et une durée limitée
Vrai. Capacité de 7 à 9 éléments et une durée d’environ 12 secondes.
La mémoire sensorielle est améliorée par la répétition
Faux. C’est la mémoire de travail et à court terme qui doit être répétée pour qu’elle persiste dans le temps (devenir dans la mémoire à long terme).
Mémoire à court terme et mémoire de travail sont synonymes
Faux.
MCT: maintient de l’information
MDT: traitement et manipulation de l’information
Pour améliorer sa mémoire à long terme, il est important d’améliorer ses stratégies de mémorisation
Vrai
L’oubli est nécessaire pour retenir l’information essentielle
Vrai. Sinon, on ne se souvient que des détails et il est très difficile/impossible de faire une synthèse.
Une personne qui a de la difficulté à parler et cuisiner en même temps a probablement une faible mémoire de travail
Faux
Si la mémoire à court terme est altérée, il est important en réadaptation de formuler des consignes orales simples
Vrai. Si les consignes sont trop compliquées, le patient peut ne pas être capable de faire ce que l’on veut. Pas parce qu’il n’a pas les capacités, mais parce qu’il ne se souvient plus des consignes.
L’ hippocampe est impliqué dans la mémoire déclarative
Vrai
L’ hippocampe est impliqué dans la mémoire procédurale
Faux. L’hippocampe est impliqué dans la mémoire déclarative.
La mémoire émotionnelle implique l’amygdale, le cortex orbitofrontal et le gyrus fusiform
Vrai
Le fait de retenir une information pendant 10 minutes fait appel à la mémoire à court terme
Faux. La mémoire à court terme dure seulement 12 secondes. 10 fait référence à la mémoire à long terme.
Conduire est un apprentissage de type procédural
Vrai. La mémoire procédurale fait référence à tout ce qui est sensorimoteur (mouvements et actions).
La mémoire déclarative comprend la mémoire sémantique et émotionnelle
Faux. La mémoire déclarative comprend la mémoire sémantique et épisodique.
Chaque sous-système de la mémoire à long terme est indépendant des autres
Vrai. Ils peuvent tous être atteint séparéments.
Le cas H.M. est un exemple de dissociation entre mémoire procédurale et mémoire épisodique
Vrai. Le patient était capable d’apprendre à dessiner seulement en regardant dans un miroir, mais n’avait aucun souvenirs de l’avoir fait/appris.
Une amnésie rétrograde est une incapacité ou une difficulté marquée à former de nouveaux souvenirs
Faux.
Amnésie antérograde: incapacité ou difficultés marquées à former de nouveaux souvenirs
Amnésie rétrograde: touche les souvenirs avant un accident
Le circuit de Papez est impliqué dans l’encodage de l’information
Faux. Il est impliqué dans le stockage/consolidation de l’information.
Le circuit de Papez est impliqué dans le stockage / la consolidation de l’information
Vrai
Le circuit de Papez est impliqué dans la récupération de l’information
Faux. Il est impliqué dans le stockage/consolidation de l’information.
Le syndrome de Korsakoff est une atteinte du circuit de Papez
Vrai
Le syndrome amnésique est souvent associé à une anosognosie
Vrai. Anosognosie est le fait que l’on oublie qu’on oublie.
Dans le syndrome amnésique, il n’y a pas d’amnésie rétrograde
Vrai. Il y a de l’amnésie antérograde, donc l’incapacité à acquérir de nouveaux souvenirs
Un ictus amnésique survient systématiquement après un TCC
Faux. C’est l’amnésie post traumatique qui survient après un TCC
La gravité de l’amnésie post-traumatique est fortement corrélée à la gravité du TCC
Vrai
L’amnésie épileptique transitoire dure généralement plus d’une heure
Faux. Elle a une durée brève (moins d’une heure).
Émotion et humeur sont synonymes
Faux.
Émotion: ce que l’on vit maintenant. Durée de quelques secondes à quelques heures. Plus que ça et c’est de l’humeur.
Humeur: façon de faire face à la journée. Dure quelques heures à quelques jours.
Les émotions provoquent des changements au niveau du système nerveux végétatif
Vrai. Exemples de changements visibles: sudation, fréquence cardiaque, débit sanguin (rougissement ou pâleur), piloérection, motilité intestinale
L’aire spetale est impliquée uniquement dans les processus émotionnels
Faux. Elle est impliquée à la fois dans la mémoire et les émotions.
L’amygdale est impliquée dans la signification émotionnelle
Vrai. Penser à l’expérience du singe et des yeux qui a prouvé rôle de l’amygdale dans la peur.
L’amygdale joue un rôle primordial dans le vécu et la reconnaissance de la peur
Vrai. Penser à l’expérience du singe et des yeux qui a prouvé rôle de l’amygdale dans la peur.
Tous les stimuli émotionnels sont perçus de manière similaire d’une personne à l’autre
Faux. Une expérience sensorielle peut être effrayante chez une personne et avoir aucun effet émotionnel chez une autre.
Les aires préfrontales médiales sont importantes dans les émotions
Vrai. Une lésion d’une ou des aires préfrontales médiales entraîne aucun ressenti d’émotion et une difficulté à percevoir les émotions d’autrui.
D’un point de vue des émotions, la localisation de la lésion au niveau du cortex préfrontal a peu d’importance cliniquement puisque toutes les lésions du cortex préfrontal conduisent à un tableau clinique similaire
Faux.
La labilité émotionnelle est un état normal
Faux. La labilité émotionnelle se caractérise par un changement abrupt de l’état émotionnel sans raison particulière et une réponse émotionnelle involontaire et inappropriée (rires et pleurs pathologiques).
Les aires préfrontales et le cortex cingulaire rostral sont impliqué dans la régulation émotionnelle
Vrai
La boucle émotionnelle explique pourquoi il est difficile de se maintenir à un régime alimentaire strict
Vrai. Parce qu’elle est impliqué dans le système de récompense, et manger est une récompense (explicaiton tirée de ma tête).
Le circuit de la récompense est un circuit sous-cortical
Faux.
Une lésion du circuit hippocampo-mamillo-thalamique (circuit de Papez) pertubera de façon massive et isolée la mémoire sémantique
Faux. Le circuit de Papez est impliqué dans le contrôle des émotions et mis à contribution dans le stockage des informations. Les souvenirs ont des charges émotionnelles (connaissances générales non), donc une lésion du circuit de Papez perturbera la mémoire épisodique.
Dépendance est addiction sont synonymes
Faux.
Dépendance: envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l’arrêt de sa prise et pour refaire l’action qui nous procure du plaisir.
Addiction: incapacité pour l’individu de s’empêcher de consommer la substance, bien qu’ayant connaissance des conséquences négatives qui s’ensuivront. Problème de santé mentale.
Plusieurs mécanismes distincts permettent d’expliquer les addictions
Vrai. Le mécanisme de la recherche de plaisir, recherche de soulagement et de bien-être et à long terme, la modification de la plasticité synaptique.
Dans l’addiction, la personne a conscience des connaissances négatives liées à la drogue mais ne peut pas s’empêcher de consommer
Vrai
Les noyaux thalamiques sont impliqués dans la boucle émotionnelle
Vrai. La boucle émotionnelle est composée du cortex préfrontal médial, du striatum ventral et des noyaux thalamiques.
Le syndrome de Korsakoff est un désordre émotionnel en conséquence de l’alcoolisme chronique
Faux. La majeure partie du temps c’est consécutif à l’éthylisme chronique, qui est une carence en vitamine D+ (carence alimentaire).
Les fabulations sont caractéristiques du syndrome de Korsakoff
Vrai
La mémoire joue un rôle dans les addictions
Vrai. La personne se souvient que prendre la substance addictive lui apporte des conséquences négatives. (Tiré de ma tête)
Le craving s’explique par le réseau dopaminergique
Vrai. Au début de l’addiction, il y a plaisir à consommer la substance addictive et la recherche de plaisir s’installe. Il y a donc une libération de dopamine dans le noyau accumbens. À long terme, cela crée une perturbation du système et donc un besoin incessant de plaisir (craving).
Les personnes qui souffrent d’addiction ont souvent un manque de volonté
Faux
Le cortex cingulaire rostral est responsable de la déviation de l’attention du stimulus émotionnel
Vrai
Chez les individus avec schizophrénie, l’activité du cortex préfrontal médial est réduite
Vrai
La dépression majeure est un trouble émotionnel
Faux
Toutes les aires préfrontales sont responsables de la régulation volontaire et automatique des émotions
Vrai
Le cortex limbique antérieur, l’amygdale, l’hypothalamus, les noyaux antérieurs du thalamus et l’aire septale sont toutes des structures impliquées dans les émotions
Vrai
Certains traumatismes en début de vie ne sont pas accessibles à la conscience parce que le système de mémoire déclarative se forme avant celui de la mémoire émotionnelle
Faux. Certains traumatismes en début de vie ne sont pas accessibles à la conscience parce que le système de mémoire émotionnelle (amygdale, souvenirs émotionnels inconscients) est mature avant le système de mémoire déclarative (hippocampe).
L’addiction est une affection cérébrale chronique qui implique des mécanismes distincts, tels que le mécanisme de recherche de plaisir qui est renforcé par la libération de sérotonine et une activation des récepteurs aux endorphines
Faux. Le mécanisme de recherche du plaisir est renforcé par la libération de dopamine dans le noyau accumbens. Le mécanisme de recherche de soulagement et de bien-être est renforcé par la libération de sérotonine et une activation des récepteurs aux endorphines.
QAD : Nommer et décrire les étapes du processus mnésique
La première étape du processus mnésique est l’encodage. Durant cette phase, il y a transformation de l’information sensorielle en trace mnésique. En effet, un traitement sémantique de l’information s’opère dans le but de donner un sens aux souvenirs qu’on tente de se remémorer. Autrement dit, on tente de faire des liens avec l’info nouvellement acquise. Par exemple, quand on pense à une banane, on se dit que c’est jaune, que c’est un fruit et que ça a une forme allongée. Tous ces indices d’encodage nous permettent de se remémorer de quoi on parle quand on fait référence à la banane.
La deuxième étape est celle du stockage/consolidation. Durant cette phase, on cherche à maintenir l’information en mémoire via un système de consolidation de l’information: le circuit de Papez ( circuit hippocampo-mamillo-thalamique) afin de lui conférer un statut plus durable, en utilisant des stratégies volontaires ( exercices, étudier,etc) et des mécanismes biochimiques ( dormir). Lors de cette étape, l’association des nouveaux apprentissages avec ceux pré-existants permet de mieux retenir l’information.
La troisième étape est celle de la récupération, où il s’agit d’un processus de recherche et de rappel de l’information. Durant cette phase, on se sert des indices de l’encodage pour faire resurgir les souvenirs. Plus le souvenir est codé, structuré et organisé, et plus il sera facile de récupérer le souvenir. Lors de la récupération d’un souvenir, il y a une reconstruction de la trace mnésique par le biais de plusieurs aires cérébrales. Autrement dit, chaque fois qu’on se remémore quelque chose, la trace mnésique est réactivée et réorganisée.